mardi 19 mars 2013

François,
un nouveau pape est élu

  
Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, a été élu Pape mardi 13 mars. 


Le monde doit prendre le chemin de la paix, de l’amour et de la fraternité. Mercredi 13 mars, à 19 h 06, la fumée blanche a émergé de la cheminée de la chapelle Sixtine.


Après seulement quatre tours de scrutin, c’est l’archevêque de Buenos-Aires en Argentine qui est élu et devient pape François en référence à Saint François d’Assise.

Né le 17 décembre 1936 à Buenos Aires dans une modeste famille d’origine italienne le pape François est technicien en chimie. A 22 ans, il intègre la Compagnie de Jésus. Il est ordonné prêtre le 13 décembre 1969.

A 36 ans il est élu provincial des jésuites argentins. Pendant la dictature militaire en Argentine (1976-1983) il se bat pour conserver l’unité jésuite face à l’émergence de la théologie de la libération. Il se rend ensuite à Fribourg, en Allemagne où il obtient son doctorat.

A son retour, il reprend l’activité pastorale comme simple curé de province dans la ville de Cordoba, à 700 km au nord de Buenos Aires.
Le 20 mai 1992, Jean-Paul II le nomme évêque d’Auca et évêque auxiliaire de Buenos Aires.
Il est fait cardinal le 21 février 2001.
On le sait grand lecteur de José Luis Borgès et de Dostoïevski, amateur d’opéra et supporter du club de football de Buenos Aires San Lorenzo.
Au Saint-Siège, il était avant son élection membre de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.
Le pape François est le premier pape latino-américain et le premier jésuite à devenir Pape. 


François en référence à Saint Françoise d'Assise
On atteint plus vite le ciel en partant d'une chaumière que d'un palais (Saint François d'Assise)

• La réaction du père Jean-Pierre Samoride, vicaire général, et curé de La Rochelle centre :
« Un bon signe de ce que l’Eglise doit être » 

Pour le père Jean-Pierre Samoride, vicaire général, et curé de La Rochelle centre, l’élection de Jorge Mario Bergoglio est un bon signe. Ses explications. 

Comment avez-vous accueilli la nouvelle ? 

C’est une bonne surprise car Jorge Mario Bergoglio ne figurait pas parmi les favoris. Cependant au dernier conclave, il avait déjà beaucoup de voix, ce qui signifie qu’il avait déjà été pressenti pour être Pape. Pourquoi ? Pour des raisons que l’on connaît et que je partage. Jorge Maria Bergoglio a une expérience intéressante dans un pays en développement. Je crois aussi que sa simplicité convient à ce que l’Eglise doit être aujourd’hui. Elle doit être aussi au milieu du monde, comme le Christ qui était proche de tous, dont les plus pauvres.


Pour quelles raisons pensez-vous que Jorge Mario Bergoglio a été élu par les cardinaux ? 

Il est jésuite : ce qui évoque le monde intellectuel. Il est Argentin : l’Argentine évoque les pays émergeants, ce qui correspond à ce qui se passe dans un monde en pleine mutation. L’Amérique latine, c’est aussi le "continent" qui "fabrique" le plus de catholiques. Tout cela milite en faveur d’un Pape qui n’est pas simplement dans les horizons de l’Europe.

Que vous inspire la simplicité manifeste du Pape ? 

Dans un monde très médiatisé, le moindre signe est interprété. Le moindre détail a une signification. De fait, le soir de son élection, au balcon de la basilique Saint-Pierre, il n’est pas apparu avec le camail avec lequel se présentait Benoît XVI, mais en soutane blanche. Cela est interprété comme un signe d’humilié, de simplicité qui plaît aux médias et au monde.

Pensez-vous que le Pape François sera populaire ?

Certainement. Je pense que les Français se reconnaîtront bien dans son profil. Le nom qu’il a choisi ne peut que contribuer à le rendre populaire. La question que l’on peut se poser en revanche est de savoir si sa santé sera assez bonne pour lui permettre de faire face à ses nouvelles responsabilités.

Propos recueillis par OS (Source : site de l'Evêché)

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