samedi 13 octobre 2012

Le viaduc de Jonzac
trouvera-til sa voie ?


Alain Seguin : « Nous attendons les expropriations du Conseil Général et le jugement du Tribunal »

Le viaduc de Jonzac est seul au milieu de la nature depuis deux ans.
Il attend ses voies pour prendre du service (photo M. Bernard)
La rocade, qui doit desservir le casino et les Antilles de Jonzac, se fait attendre en raison d’un blocage lié à des achats de terrains. Les prix proposés, en effet, sont jugés trop bas par les propriétaires. Si le viaduc est réalité depuis plusieurs mois, il attend les deux tronçons qui permettront aux automobilistes de l’emprunter.

En avril dernier, sur les 16 personnes concernées par le foncier, quelques-unes ont accepté la proposition du Département. Les sommes versées pourraient être qualifiées de symbolique, la fourchette se situant dans la partie basse.

Par la suite, le Conseil Général, en la personne de M. Couvreur, a fait le tour des chaumières afin de convaincre les « résistants ». Parmi ces derniers, se trouvaient quatre propriétaires ayant contacté, à Pau, le cabinet de Me Garcia pour défendre leurs intérêts. « L’offre qu’on nous a faite a été multipliée par 2,5 environ. On nous a vivement encouragés à l’accepter car nous serions perdants en cas d’expropriation. C’est du moins ce qui a été dit » souligne Alain Seguin. Toujours est-il que deux d’entre eux ont signé pour « 5 à 6 euros le m2 ainsi que des compensations ».
Actuellement, restent M. Lucchese et A. Seguin (soit environ 5 hectares au total) qui n’ont pas varié d’un pouce. Ils estiment que « c’est au juge de fixer le juste prix de leurs terres ». M. Lucchese, par exemple, ne pouvait accepter que le bois situé en face de chez lui soit payé 0,23 centime le m2 !

Le Conseil Général va donc se trouver dans l’obligation de procéder à des expropriations. « Nous sommes défendus par Maître Garcia, un spécialiste de la question. Le premier jugement devrait être prononcé durant le premier semestre 2013 et s‘il y a un appel, le dossier sera bouclé fin 2013 » déclare Alain Seguin. Les travaux de voirie pourront alors commencer. À moins qu’ils ne soient entrepris avant si les conditions le permettent…

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