dimanche 29 juillet 2012

Jonzac : L’esprit frappeur
de la résidence Daniel


Depuis septembre 2010, des locataires du bâtiment G de la Résidence Daniel sont gênés durant la nuit par des coups frappés dans une cloison mitoyenne. Ils ne ferment pas l’œil et certains n’en peuvent plus…


À 78 ans, Arlette vit à la résidence Daniel depuis vingt-trois ans. Jusque-là, tout allait bien, mais depuis dix-neuf mois, son quotidien s’est transformé en cauchemar. En effet, presque toutes les nuits, une personne - qui a finalement été identifiée par la gendarmerie - tape dans les cloisons, quand ce n’est pas dans la porte d’entrée ou les volets.

Pendant un an, le mystère est resté entier. Personne ne savait qui provoquait ces nuisances. Qui était donc l’esprit frappeur ? Les soupçons se sont finalement portés sur une voisine. Interrogée par les forces de l’ordre, elle a d’abord nié, puis elle a avoué « ne se rappeler de rien quand elle a bu »… De sa fenêtre, un voisin l’a surprise en train de taper au volet d’Arlette. Il a témoigné.

Alerté, Habitat 17, gestionnaire de la résidence, a reçu des courriers de plusieurs locataires, également gênés par les vibrations. Malheureusement, rien ne bouge malgré les interventions du conseiller général Jean-Claude Beaulieu, du député Dominique Bussereau et de Christophe Cabri, premier adjoint à la mairie de Jonzac. En effet, pour expulser une personne, « les doléances de quatre ou cinq personnes ne sont pas suffisantes car la femme en question acquitte son loyer » leur dit-on.

« Je demande que ma voisine cesse de taper la nuit. Elle ne veut rien entendre. Les gendarmes de Jonzac et d’Archiac en particulier ont fait un excellent travail. Malheureusement, on se heurte à une vraie question : comment faire pour qu’elle comprenne qu’elle nous fait du mal, d’autant qu’à l’étage, elle empêche une petite fille de dormir et que sa mère est malade. On me dit que c’est à moi de déménager, c’est un comble. Pourquoi devrais-je m’en aller ? » déclare Arlette.

Une plainte a été déposée auprès du Procureur. Souhaitons une issue favorable à cette pénible affaire. Les responsables d’Habitat 17 planchent actuellement sur la question. Malheureusement,
aux dernières nouvelles, les agitations nocturnes continuent toujours malgré les rappels à l’ordre de la police municipale…

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