dimanche 10 juillet 2011

Free Music - Les WAT :
« Le public qui nous suit
vient d’univers musicaux différents »


Vendredi soir, les Wat (We Are Terrorists) faisaient partie de la programmation du Free Music. Composé de quatre musiciens, ce groupe lyonnais, qui propose une musique mêlant plusieurs influences, ne laisse pas indifférent. À Montendre, « nous avons pris notre pied » avouent-ils. À ne pas manquer, la sortie de leurs deux nouveaux clips, “Kill, kill“ et “Missile“.
WAT répond à nos questions



• Quand avez-vous constitué votre groupe et d’où vous vient l’idée de combiner électro, rock et hip-hop ?

Nous sommes nés en 2008 avec une sortie chez EMI de notre premier titre Ground Zero. Nous avons l’envie de mêler différents styles et d’expérimenter de nouvelles choses sur chaque nouveau morceau. Notre album Wonder est très éclectique et révèle bien notre ouverture d’esprit. Le public qui nous suit vient d’univers musicaux différents et se retrouve dans ce mélange. C’est très naturel pour nous de fonctionner ainsi, on n’aime pas refaire deux fois la même chose !

• Quelles sont les influences musicales qui vous inspirent le plus ? Comment le public reçoit-il votre musique ?

La scène belge comme Soulwax ou Goose, ainsi que des groupes comme LCD Soundsystem, abordent la musique dans un état d’esprit dans lequel on se retrouve. D’un autre côté, on puise aussi nos inspirations dans la culture électronique actuelle.
Pour ce qui est de la façon dont le public reçoit notre musique, c’est assez difficile d’y répondre quand on est sur scène. Bien sûr, quand les salles sont pleines ou lors de festivals, ça fonctionne bien. Il nous semble que c’est plutôt facile de prendre du plaisir à danser sur ce que l’on propose.

• Comment avez-vous vécu le Free Music de Montendre et quels sont vos projets ?

Le Free Music a été une superbe expérience et un énorme moment de plaisir. On espère que le public a vu que l’on prenait vraiment notre pied sur scène. En tout cas, on a eu de très bons retours et les gens semblent s’être amusés.
Des projets nombreux à venir, la sortie du clip de Kill Kill cette semaine. Celui de Missile à la rentrée. Pour le moment, nous sommes enfermés dans la piscine du studio pour préparer le second album sans mouiller les machines !

• Pour en savoir plus :

Kill Kill, tel est le nom du dernier Ep de WAT, issu de l’odyssée électro rock Wonder. La sortie du titre sera accompagnée d’un vidéo-clip tourné à Los Angeles, Rémy Cayuela (One More Prod) aux commandes. Le titre, empreint d’électro, de funk et de hip-hop, s’apparente à la bande-son d’un road movie à rebondissement. Kill Kill est un clin d’œil aux films de genre des années soixante, ceux de Russ Meyer, notamment. Faster Pussycat Kill Kill, cela vous évoque-t-il quelque chose ?

Pour le vinyle, il y a évidemment la version originale de Kill Kill (disponible depuis novembre 2010 sur l’album WONDER), mais WAT nous a gâtés avec quatre remixes, tous (ou presque) réalisés par des poulains de l’écurie Boxon Rec.

Dilemn est le premier artiste à débuter les festivités. Cependant, il n’en est pas à son premier essai avec WAT : on lui doit en effet une version perso de Ground Zero en 2009.

Le remix est diablement efficace, les bpm s’emballent, accompagnés dans la montée chromatique par le thème de la piste d’origine. Le premier album de l’artiste, Better Worlds, est disponible depuis mars 2011.

Beat Torrent, duo de DJS nantais, s’illustre ici dans son domaine fétiche : le remix. Véritables bêtes de scène, ils mêlent vidéo et sono puissante dans leurs lives, tout cela au service du spectacle. La version présente sur cet opus est un remix au tempo plutôt lent, mais porté par une rythmique efficace et des sons percutants.

Gooseflesh, alias Jackdied et Jasko, est un duo turc découvert aux TransMusicales de Rennes en 2008. Leur remix de Kill Kill est la touche disco-dancefloor de cet Ep, très coloré et vecteur de bonnes ondes musicales.

Costello est un jeune DJ de 23 ans qui s’est lancé dans la musique en 2008. En seulement deux ans, il a su se bâtir une solide réputation dans le monde de l’électro. En 2009, il est le 35e artiste le plus vendeur sur Beatport, et son titre Get Crazy est remixé par Will Bailey (Simma Records) et Black Noise. L’EP est depuis sorti chez Boxon Records. En 2010, deux de ses remixes sont choisis et mixés par Steve Aoki pour le festival I Love Techno 2010. L’artiste ne s’arrête jamais de travailler et prépare d’autres remixes (chez Boxon, Mako Records). Le remix ici présent de Kill Kill est une ode à la danse, construit sur une structure élaborée et des sonorités spatiales.

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