



Si vous n’aimez pas la mer et que la campagne vous donne des boutons, rien de plus agréable et subtil que d’aller à la rencontre des fées. Celles qui habitent les vrais contes avec robes scintillantes, baguettes magiques et le charmant pouvoir d’exaucer trois vœux.
Le premier est de les regarder dans les yeux, une fois par an.






Elles apparaissaient en des lieux particuliers, sur une faille, un puits ou à l’entrée d’un couloir obscur. Intrigués, les visiteurs les ont écoutées et les entendre était le deuxième vœu. Un cœur impur, en effet, ne saurait pénétrer leurs pensées.
Au bout du chemin initiatique, les heureux élus croisèrent deux anges et une licorne éléphant. L’étrange animal les invita à rejoindre la danse.
Le bouquet final, troisième vœu, était un « au revoir ». Les apparitions restent inoubliables si elles durent l’espace d’un court instant.





Sur la République, devant Marianne, les bateleurs avaient élu domicile, évoluant dans des feux d’artifice à damner des saints. Enfin, près de la Seugne, les élèves de Savannah proposaient « Les caprices de Marianne » revus et visités, non loin des mobiles en mouvement de Trèfle en sol.
Les rues étaient drôles, je vous le dis et, confidence pour confidence, on aimerait bien qu’elles le restent tout l’été. Mais c’est aux fées d’en décider !




Photos Nicole Bertin
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