vendredi 14 décembre 2007

Quand Claude est au charbon et Marc à l'élection : faudrait avoir une jambe de bois pour ne pas compter les voix !


Voici venir le temps des élections et la gauche voudrait bien détrôner Claude Belot de la présidence du Conseil Général. Pourtant, rien ne dit que l’UMP ne conservera pas ce siège tant prisé. Lundi, lors de la session consacrée au débat d’orientation budgétaire, de nombreux élus socialistes - à l’exception de leur chef de file, le montendrais Bernard Lalande - ont donc attaqué la politique gouvernementale et départementale. Claude Belot a fait front...

• Chômeurs longue durée, tu identifieras

Chaque session commence, en général, par un état des lieux que dresse Claude Belot. Le premier sujet concernait l’emploi : « Pour la première fois, nous comptons moins de 10.000 rmistes, soit une baisse de 14 % ». Si le taux de chômage atteint des proportions normales (8,7 % sur le département), certains secteurs - ostréiculture, artisanat, hôtellerie, mécanique - recherchent en vain de la main d’œuvre. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas sous le soleil de France : des emplois sont potentiellement disponibles, mais ne peuvent être créés. Plusieurs raisons peuvent être évoquées : manque de qualification, ban-ques frileuses qui ne n’encouragent pas les entreprises dans leurs initiatives et surtout charges sociales trop élevées.
Le travail, pourtant, est un facteur d’équilibre et ce n’est pas par hasard que Nicolas Sarkozy a choisi ce fameux slogan : « travailler plus pour gagner plus » qui relève du bon sens biblique (la première mouture étant : tu travailleras à la sueur de ton front).
Le boulot, parlons-en. Depuis des années, le Département axe ses efforts vers les plus démunis. Des contrats de réinsertion sont ainsi proposés. Toutefois, certains traînent du pied et c’est pourquoi Claude Belot s’est penché récemment sur le cas des chômeurs longue durée en Haute Saintonge, 78 au total. « J’ai cherché à en savoir plus et l’ANPE ne m’a pas fourni d’explications satisfaisantes ». Il les a donc convoqués et en a rencontré 53. « Dix sont réellement inaptes au travail. Ceux qui restent font des petits boulots, en agriculture en particulier. Un autre, âgé de 35 ans, vit encore chez ses parents du côté de Mirambeau. Bien que diplômé, il n’a jamais connu la vie active ».
Cette enquête a surtout mis en évidence le travail intérimaire. Claude Belot se tourna alors vers le Préfet et lui demanda d’éclaircir la situation de ces chômeurs dits de longue durée : « nous avons besoin de chiffres exacts. Leur trouver du boulot, on sait le faire : encore faut-il savoir à qui on s’adresse réellement ! ». Dans cette situation de clair-obscur, le problème des jeunes reste crucial, quant à lui : « ils ont des difficultés à trouver un emploi, notre devoir est de les aider ».
Nouveauté, Le Revenu de Solidarité Active va se mettre en place sur les Vals de Saintonge (Saint Jean d’Angély) et la région de Rochefort à partir du 1er janvier. De quoi s’agit-il ? « Le RSA est un complément aux ressources d’une personne bénéficiaire de minima sociaux qui prend ou reprend un travail. Il garantit un revenu décent qui tient compte des revenus de l’activité professionnelle et des charges de la famille ».

• Impôts, tu n’augmenteras pas

Le budget 2008 s’élève à 666 millions d’euros, soit 6,55% d’augmentation par rapport à 2007. Les transferts de compétences se poursuivent et « se sont bien passés » (personnels des collèges et de la DDE).
L’investissement progresse de 30 %. Par contre, les recettes en investissement sont “maigrelettes“ : la collectivité apporte plus qu’elle ne reçoit. Le recours à l’emprunt sera de 46 millions d’euros. Le produit fiscal est estimé à 168/170 millions d’euros. En 2008, année électorale, les impôts locaux n’augmenteront pas (mis à part les bases fixées par l’État). En dépenses, les dossiers de l’APA (allocation pour personnes âgées) continuent leur progression, c’est pourquoi un groupe de réflexion gouvernemental a été constitué.
Les personnes totalement dépendantes devraient être prises en charge directement par l’État. « De toutes les façons, nous n’aurions pas pu faire face » souligne le président. À moins de fabriquer de la fausse monnaie, l’argent ne se ramasse pas à la pelle ! Cela ne l’empêche pas de garder le moral : « La maison Charente Maritime continuera à avoir de l’ambition ».

• Budget ric-rac, tu commenteras…

Marc Parnaudeau, conseiller général de la Rochelle, prit la parole au nom du groupe socialiste. Pour lui, la politique conduite par le gouvernement n’est pas adaptée aux réalités. Et de rappeler la situation, peu réjouissante selon lui : appauvrissement des ménages, franchise médicale, bouclier fiscal « que vous avez voté au Sénat, M. Belot », retour de la taxe audiovisuelle pour les personnes âgées et autres vicissitudes : « nous sommes dans une régression sociale accélérée. Je suis pauvre, donc je paie de plus en plus d’impôts. On ponctionne ceux qui n’ont rien. Pendant ce temps-là, le président de la République apparaît sur des yatchs ou dans des hôtels particuliers. Dans ce contexte, on s’est dit : le président Belot a du cœur, il va faire quelque chose contre la baisse du pouvoir d’achat. Or, votre budget ne corrige pas les injustices, nous ne voyons rien qui le laisse supposer. Pire, vous avez eu des difficultés à l’établir, ce budget. Vous augmentez le recours à l’emprunt alors que le niveau des investissements stagne. Les raisons sont liées aux transferts de compétences, les compensations par l’État ne sont pas correctement réalisées. Pour le personnel par exemple, il vous manque 3 millions d’euros. Par ailleurs, on assiste à un fléchissement de la recette fiscale, preuve que l’économie ne va pas aussi bien que vous le prétendez. C’est un budget ric-rac. Vous n’avez rien prévu pour les jeunes et leur formation. Quels sont vos objectifs ?» demanda l’élu avant de critiquer le chapitre économique : « vous n’avez misé que sur les grands projets touristiques qui entraînent une multiplicité de déficits. Nous avons besoin d’un nouvel essor dans ce département, d’une véritable rupture ».
À travers ces propos, on sentait l’air frais des élections 2008 qui fouettait la fine moustache de l’élu rochelais !

• Conséquences des traités européens, tu supporteras…

La réponse de Claude Belot, qui avait écouté “religieusement“ Marc Parnaudeau, ne se fit pas attendre : « je savais par avance ce que vous alliez dire » (don de voyance ?). « Pourtant, j’ai in-nové » rétorqua l’intéressé.
Et le président d’enchaîner : « Ce département a pris son destin en main. Votre histoire sur les jeunes ne tient pas debout ! Vous dites que je n’ai rien fait pour eux, mais vous avez oublié la création de l’Université de la Rochelle et de l’école d’ingénieurs, un bel incubateur où des étudiants montent leurs propres entreprises. S’y ajoutent la rénovation des collèges, l’arrivée des nouvelles technologies, l’aide qu’apporte le Département aux écoles primaires, aux foyers de l’enfance, etc. Notre démocratie fonctionne s’il y a des forces qui intègrent la totalité de la réflexion. Vous déplorez la situation actuelle. Or, le parti socialiste auquel vous appartenez a signé les grands traités européens. Vous devez donc en accepter les conséquences. Vous parlez du bouclier fiscal ? Il a été voté parce que les gens, trop imposés, partaient s’installer à l’étranger. À Lausanne, la colline des Français est bien connue ! Il faut intégrer le fait que de nombreuses entreprises s’installent hors de l’hexagone en raison des charges. Aujourd’hui, le problème de la France est d’y produire. Loin de s’imposer, le modèle social Aubry fait que nous ne sommes plus compétitifs dans un monde en pleine évolution. Quand on voyage, on le constate. En Malaisie, j’ai retrouvé une entreprise qui, autrefois, produisait des gants en caoutchouc à Rochefort ! la France a besoin d’une normalisation fiscale, l’UMP et le PS le savent bien ».
Au sujet de la formation des jeunes, il rappela que ce domaine était du ressort de la Région : « si vous envoyez un courrier à Ségolène Royal, je le signerai ».
Quant à la redevance télé, il partage le sentiment d’une majorité de citoyens : « cette proposition est une erreur, il n’est pas du tout sûr qu’elle soit votée. Vous voyez, je peux être en accord avec vous sur certains points, M. Parnaudeau. Je suis un homme libre et non doctrinaire ! ». En face, l’opposition resta sur ses positions...



• Pôle mécanique de la Genétouze : le virage de l’écologie, tu prendras !

Au cas où certains en douteraient, Claude Belot s’est mis au vert. Le Grenelle de l’Environ-nement ne l’a pas surpris puisque « l’esprit de la Rochelle soufflait bien avant ce rendez-vous médiatique » qui eut l’heur de rassembler, à Paris, Hulot et Voynet, Al Gore et Sarko.
Et de rappeler qu’outre la création de quinze pôles nature dans le département (Vitrezay, Maison de la Forêt, Maison des Oiseaux, réserve de Moëze, marais, d’Yves, etc), Michel Crépeau, l’ex député maire de la Rochelle, avait doté Villeneuve les Salines d’un réseau de chaleur au bois tandis que lui-même, à Jonzac, avait opté pour la géothermie dans les années 80. Une réussite face au choc pétrolier et « sans émission de CO2 » : une réalité si on occulte les cheminées de feu l’usine d’incinération qui rejetèrent, durant de nombreuses années, leurs fumées sur la capitale de la Haute Saintonge. Depuis, le chauffage jonzacais est alimenté par deux chaudières à bois.
Bref, tous ces réseaux sont « diffusables », c’est-à-dire que les maires peuvent en doter les principales structures des communes (écoles, salle des fêtes, mairie). La proposition remporte un tel succès que le commando Dornier (directeur de l’énergie au Conseil Général) est dépassé par les événements ! L’après pétrole est en route et ce n’est pas dommage : aujourd’hui, un plein de d’essence atteint allégrement 50 euros, voire plus (l’essentiel du prix étant lié aux taxes fixées par l’État). Une ruine pour un petit budget ! À ce rythme, pour être entendus, devrions-nous imiter les transporteurs italiens qui bloquent les centres d’approvisionnement ?...

Autre grande nouvelle annoncée par le président (après la CDCHS jeudi dernier) : le pôle mécanique de la Genétouze, qui s’était heurté à la loi sur l’eau (à la suite d’une procédure lancée par l’association Saintonge Boisée), a trouvé une nouvelle destination. En effet, plutôt que d’être occupé par des véhicules pétaradants et polluants, ce vaste espace deviendra un lieu d’expérimentation où des chercheurs testeront les véhicules du futur. Les voitures de demain sont dans l’air du temps écologique ! « Je le sens bien, ce projet. La Charente-Maritime a une position d’avant-garde. Nous pouvons être utiles dans ce domaine et ce n’est pas une utopie » déclara le président que les virages en épingle à cheveux n’effraient pas. Il fit preuve d’un certain courage quand il lança : « je ne crois pas aux transports collectifs en milieu rural. Les gens sont indépendants, ils garderont leurs bagnoles ». Il ne reste plus qu’à convaincre les constructeurs d’opter pour le Sud de la Charente-Maritime, cher aux tortues cistudes.

• Camions, sur les flots et les rails, tu transporteras



Ce chapitre fut traité par Dominique Bussereau, secrétaire d’état aux Transports. Il annonça la tenue, en septembre 2008 à la Rochelle, du conseil des Ministres européens des Transports. À l’ordre du jour de cette réunion, le climat et la sécurité routière. Auparavant, le 1er juillet prochain, la France aura succédé à la Slovénie à la présidence de la CEE.
- Autoroutes : une nouvelle donne résulte du Grenelle de l’environnement.
Les programmes autoroutiers se poursuivront sous trois conditions : congestion du trafic, problèmes de sécurité et intérêt local. L’autoroute A 831 entre dans ces critères.
- Ferroviaire : Quand le TGV Bordeaux-Tours sera opérationnel, la voie ferrée classique sera transformée en autoroute ferroviaire entre Dunkerque et l’Espagne. Les camions seront placés sur des plateformes adaptées au rail (fabriquées par un constructeur alsacien). Le système existe déjà entre Cognac et le Havre pour le transport des containers de cognac (ligne inaugurée récemment par Dominique Bussereau).
Un problème se pose cependant : Trois tunnels, trop étroits, devront être mis au gabarit. Les travaux seront réalisés par RFF et la SCNF. La ligne Niort-Saintes sera utilisée au moment des travaux.
- Autre opportunité, le transport de camions par bateaux. Une autoroute de la mer est à l’étude avec les Espagnols. Un appel d’offres a été lancé au niveau de la communauté européenne. Le port autonome de la Rochelle est sur les rangs.
- Poids lourds taxés : Une écotaxe pourrait être appliquée sur les grandes R.N. aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes. Cet “octroi“, visant à protéger l’environnement, concerne aussi les camions étrangers, nombreux sur nos axes. Les Conseils Généraux qui ont investi financièrement sur ces voies de communication pourraient avoir un « retour financier ». Le texte de loi sera examiné durant le premier trimestre 2008.
- Routes : la mise à deux fois deux voies entre Pisany-Saujon et Pisany-Saintes sera réalisée durant le premier semestre 2008.



• Radars, tu diminueras

Cette phrase résume le sentiment de Roland Beix. Le conseiller général de Saint-Hilaire de Villefranche se demande bien pourquoi l’État est en pleine “radarphobie“, plaçant ces appareils à chaque détour de chemin. Bilan, les conducteurs sont quasiment toujours en infraction et doivent bourse plate délier. Certes, le but premier de cette machinerie, qui était de réduire le nombre de morts sur la route, a été atteint. Toutefois, depuis quelque temps, il semblerait que cette stratégie sécuritaire soit en pleine mutation afin de remplir les caisses gouvernementales.
Pour preuve, les recettes, de 106 millions d’euros en 2004, seraient de 416 millions en 2007 et devraient attendre 550 millions en 2008. Autre conséquence, des automobilistes, ayant perdu tous leurs points, conduisent à leurs risques et périls : « que fait-on en cas d’accident avec une personne sans permis qui n’est pas solvable ? ». Bref, l’élu socialiste estime qu’il y a des limites à la vache à lait routière. Attentif, Claude Belot prêcha la sagesse au volant, aussi bien qu’un écologiste : « Dieu sait si j’ai eu le pied lourd mais, désormais, je fais attention. En limitant ma vitesse, je consomme moins de carburant et je produis moins de gaz carbonique ». Ceci dit, les remarques de Roland Beix sont fondées.

• Samba brésilienne : La course nautique à destination Bahia s’est bien passée, même si un incident s’est déroulé avant l’arrivée des bateaux. En effet, de jeunes Français un peu turbulents ont été coffrés par les autorités. L’émotion sans doute !

• Pont de l’île de Ré : gratuit jamais ne sera ?

Léon Gendre, conseiller général de la Flotte en Ré (dont le nom est intimement lié au superbe hôtel restaurant le Richelieu) reste opposé au pont de l’île de Ré inauguré en mai 1988 par Francis Bouygues et François Blaizot, alors président du Conseil général. Pour quelles raisons n’aime-t-il pas ce viaduc ? Parce l’île, devenue le Saint-Tropez de l’Atlantique, est accaparée par les Parisiens fortunés qui se soucient bien peu des autochtones. Conséquences de la flambée de l’immobilier : le prix des terres a été multiplié entre trois et cinq fois, le nombre d’enfants scolarisés a chuté de 6 % en deux ans et de nombreuses familles partent s’installer dans la périphérie rochelaise faute de moyens (certains habitants ont eu la désagréable surprise de payer l’ISF résultant de la valorisation de leurs maisons).
Or, la gratuité du pont doit intervenir en janvier 2012. En 2006, 3 millions d’entrées ont été enregistrés. On craint le pire sans péage !
Lors d’une réunion qui s’est tenue récemment en présence de 400 Réthais, de Maxime Bono, député-maire de la Rochelle, de Michel Parent, conseiller général de l’Île d‘Oléron - venu sans prévenir Léon Gendre - l’assemblée a déclaré être favorable à une écotaxe en 2012. Ainsi, l’île serait encore protégée des envahisseurs ! En face, il y a aura sûrement des pétitions demandant une gratuité totale.
Interrogé sur la question, Claude Belot se dit effectivement favorable à cette mesure. Toutefois, si Ré doit conserver son authenticité, il est évident que le tourisme y apporte une véritable manne financière... à commencer par les restaurants !





• Port méthanier, tu craindras

Dernièrement, le député Quen-tin a participé à la réunion de clôture du Débat public qui s’est tenue à Bordeaux. « Les trois quarts des intervenants étaient contre ce projet. Je regrette qu’on ait totalement ignoré les Charentais Maritimes, il est important que Jacques Reiller soit entendu, au même titre que son homologue girondin » dit-il. Afin de valoriser l’estuaire, l’idée de créer une aire marine protégée au Nord, vers les Pertuis, suit son chemin. On en saura plus aux alentours de Noël.
Quoi qu’il en soit, la perspective d’un port méthanier n’est pas écartée, c’est pourquoi Didier Quentin estime qu’il faut, avec les Girondins, se montrer fermes « avant d’appliquer la diplomatie du pied dans le plat ». Claude Belot préfère l’habileté : « être exemplaires sans être paralytiques ». Prochaine réunion du SMIDDEST la semaine prochaine, à Blaye. Quelle sera l’ambiance ? Dans le domaine touristique, la saison estivale 2007 a été équilibrée. La cité de l’huître de Marennes vient de faire l’objet d’un grand reportage dans le Parisien.

• Logements sociaux, tu créeras

Le logement est un domaine sur lequel la gauche et la droite se retrouvent. Aux inquiétudes de M. Guillon, conseiller général de Tonnay-Charente, Bernard Rocher, président d’Habitat 17 apporta une réponse détaillée : de nombreux logements collectifs ont besoin d’être remis à niveau, le parc ayant terriblement vieilli. Une vaste entreprise de rénovation et de reconstruction va être réalisée. En ce qui concerne le neuf, les attentes sont souvent liées à des problèmes de foncier.
Le Conseil Général apporte une contribution financière non négligeable. Il serait bon que les nouveaux bâtiments utilisent des énergies renouvelables (surcoût de 20 %). À Saintes, se poursuit l’important programme de l’Anru.

• Le "patron", tu n’offenseras pas…

Pour être élu à la présidence du Conseil Général manquée d’une voix en 2004, Bernard Lalande sait qu’il lui faut la bénédiction (discrète) de Claude Belot. C’est pourquoi il ne cherche pas à l’offenser publiquement. Ainsi, lundi matin, alors qu’on s’attendait à des déclarations virulentes contre la politique du Conseil Général, Bernard Lalande, chef de file PS “des Forces de Progrès“, n’a pas dit un mot, laissant ce travail aux Rochelais, offensifs en public.
Le maire de Montendre opterait-il pour le silence quand il est face à des orateurs capables de lui répondre ouvertement ? Voilà bien la question. En effet, Il est plus facile de critiquer les grands projets de Claude Belot lors d’une réunion du parti socialiste (comme ce qui fut le cas vendredi dernier) que devant une assemblée mixte. Un autre risque est à prendre en compte : celui d’être interrogé publiquement sur le grand projet de Montendre (qui gravitait autour de la Nouvelle France et de Champlain) qu’il n’a jamais réussi à concrétiser depuis plus de dix ans dans sa ville, malgré le financement d’études par la Communauté de Communes de Haute-Saintonge. Devant la complexe attitude de Claude Belot (UMP) et Bernard Lalande (PS), certains élus de droite commencent à jaser, se demandant ce qui se trame dans leur dos. La première à s’en émouvoir a d’ailleurs été une rochelaise, Marie-Dominique Morvant. Quand on vous dit que la femme est l’avenir de l’homme !!!

Photo 1 et 2 : Claude Belot et Marc Parnaudeau.

Photo 3 : Claude Belot : je suis favorable à la loi Pécresse et à la concurrence entre les universités à l’échelon international.

Photo 4 : Récemment, Dominique Bussereau était à Cognac pour inaugurer le premier convoi transportant des containers de cognac.

Photo 5 : La SNCF, le secrétaire d’État aux Transports la connaît bien !

Photo 6 et 7 : L’inauguration du pont de l’île de Ré en 1988 : on reconnaît entre autres : Francis Bouygues, Jean Harel, Philippe Marchand, Michel Crépeau (toujours photogénique), Jean-Guy Branger (le Clark Gable de Surgères), Roland Beix, Alain Bougeret, Xavier de Roux, Bernard Ranson, etc…

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