mercredi 17 septembre 2025

Saintes/Journées du Patrimoine : un programme copieux les 20 et 21 septembre !

 





Paléosite/Saint-Césaire : À partir du 19 septembre, le lycée Bellevue présente Archéofictions, parures et motifs de la Préhistoire

Les 20 et 21 septembre, journées du patrimoine, entrée gratuite

Le Paléosite vous invite à un week-end exceptionnel dédié à la découverte et à la valorisation de notre patrimoine commun. Ces journées sont l'opportunité d'explorer les richesses historiques et archéologiques qui nous racontent les grandes étapes de notre passé.

À partir du 19 septembre, le lycée Bellevue (Saintes) présente "Archéofictions Parures et motifs de la Préhistoire". Une exposition entre fiction, création et archéologie. Fruit d’un projet mené avec deux classes de seconde en arts plastiques, l’exposition propose une relecture créative et sensible de la Préhistoire. Réalisée en collaboration avec le Paléosite, le lycée Bellevue et les artistes Anna-Iris Lüneman et Anne Garidou, elle mêle fiction, création contemporaine et savoir scientifique. Les productions des élèves, conçues in situ, dialoguent avec les collections archéologiques et questionnent notre rapport aux traces du passé. Entre art et archéologie, Archéofictions invite à redécouvrir les parures et motifs de nos ancêtres dans une approche à la fois poétique et actuelle.



mardi 16 septembre 2025

Généalogie successorale : « En France, chaque année, plus de 10.000 successions s’ouvrent pour lesquelles il n’y a pas d’héritier connu » remarque Christophe Aubrun

Créé en 1990 avec la volonté de dynamiser le marché de la généalogie successorale par un investissement fort dans l’humain, l’international, l’expertise juridique et les nouvelles technologies, le groupe ADD est aujourd’hui une référence. L’un de ses créateurs, l’historien Christophe Aubrun, nous explique quelle est cette mission qui consiste à rechercher des héritiers quand le défunt n’en a pas en ligne directe. Il est aussi l’auteur de trois ouvrages dont le dernier en date relate différentes histoires liées à cette « quête » qui conduit parfois les équipes d’enquêteurs bien loin de France…

Il répond à nos questions :

Né dans le Poitou, Christophe Aubrun a consacré une grande partie de sa vie professionnelle au métier de généalogiste. Il se partage actuellement entre la ville de Saintes, qu'il a choisie « pour sa beauté et son climat » et Dakar. Passionné par l'écriture, il rédige ses mémoires dont le premier et second tomes ont été publiés aux Editions de La Lettre Active.
Le 3ème tome sera consacré au Sénégal.

 • Quelle place occupe aujourd’hui le cabinet ADD ?

Christophe Aubrun : Après avoir travaillé cinq ans comme collaborateur d’un grand cabinet parisien, j’ai créé en 1990 avec deux autres associés, Denis Delcros et Antoine Delabre, le cabinet de généalogie successorale ADD. Il est aujourd'hui le deuxième cabinet de France avec 180 salariés. Le siège social se trouve à Paris et nous avons ouvert des succursales en province et à l'étranger. Nous avons réalisé très rapidement que la généalogie n'ayant pas de frontières, il fallait aussi pouvoir répondre aux demandes. Le premier pays concerné était la Pologne parce que la communauté polonaise en France est très importante. Il était normal que pour une succession d'une famille d'origine polonaise, on puisse aller vers Varsovie, Cracovie, etc.

 • Vous traitez des dossiers qui ne sont pas faciles parce que vous avez un défunt ou une défunte sans descendants officiels. S’ouvre alors une véritable enquête…

En effet, notre mission de généalogiste successoral consiste à retrouver des héritiers : les identifier, les localiser, entrer en contact avec eux afin de révéler l’origine de leurs droits héréditaires, puis les représenter lors de la liquidation de la succession. Rechercher un héritier est pour nous bien plus qu’un enjeu de patrimoine, c’est aussi une question de droit, d’équité, de prise en compte de l’humain et de compréhension de la société dans toutes ses mutations. C’est la raison pour laquelle nous traitons tous les dossiers de recherche d’héritiers sans considération de montant d’actif ou de difficulté de la recherche généalogique. A chaque fois que les équipes d’ADD retrouvent une personne, c’est une histoire de famille qui se reconstitue et un parent qui y retrouve sa place.

 • Ouvrons une petite parenthèse : Lors du premier coup de fil, certains doivent penser qu’il s’agit d’une farce ou d’une arnaque !

Oui ! Les gens imaginent assez souvent et peut-être encore plus aujourd'hui des cas de fraude. Alors qu’en réalité, nous sommes dans un cadre extrêmement précis que le Code Civil précise avec des lois successives.

 • Jusqu’à quel degré de parenté peut-on prétendre à un héritage ?

La France est l’un des rares pays au monde où l'on peut hériter jusqu'au sixième degré, cousin issu de germain. Cela veut dire remonter à vos 8 arrière-grands-parents. Il faut alors trouver un héritier dans chaque ligne et dans chaque branche que forme chaque ligne parce que nous avons 8 arrière-grands-parents, 4 grands-parents, 2 parents. C’est relativement compliqué. En l’attente de trouver des héritiers, un administrateur judiciaire peut être nommé par le tribunal pour un immeuble entier en location par exemple. Il gèrera provisoirement la succession et nommera un généalogiste. Dans le pays, plus de 10.000 successions s’ouvrent par an pour lesquelles il n’y a pas d’héritier connu.

 • Une telle quête peut-elle prendre des années ?

 Oui. Dans le livre que je viens de publier, je raconte une vingtaine d'histoires que j’ai vécues. Il peut y avoir des années entre l'ouverture du dossier et sa clôture. Je me souviens d’une affaire qui se déroule entre la France et le Sénégal. Au moment où je remets le chèque aux héritiers, 20 ans se sont écoulés !

 • Les droits de succession sont-ils élevés ?

Les droits de succession s’élèvent au maximum à 60%. Il reste tout de même 40%, sinon c’est l’Etat qui récupère.

• Comment sont calculés vos honoraires ?

 Il s’agit d’un contrat passé avec l'héritier retrouvé au terme de recherches. Lui est proposé ce qu'on appelle un « contrat de révélation » dans lequel il abandonne une cote-part de ce qui lui revient après paiement des droits de succession. 

 • Je suppose que certains règlements de succession vous ont marqué ?

Bien sûr. Des moments de toutes sortes. Parfois, des gens sont totalement désintéressés et renoncent à la succession alors qu’ils peuvent hériter d'un immeuble entier dans Paris ! Ainsi, ce dossier : je retrouve la cousine germaine d'une défunte qui séjourne dans une maison de retraite à côté de Paris. Elle vit là avec sa fille, célibataire, qui va avoir 70 ans. Elle en a 95 ans. Je la contacte et lui explique la situation. Elle accepte de me rencontrer à mon bureau dans le 8ème arrondissement de Paris. Elle vient accompagnée de sa fille. Je lui explique les tenants et les aboutissants de la succession de son oncle et je la vois se décomposer. Elle devient rouge, furieuse, et me lance « je renonce à cette succession ». Je lui rappelle que la succession est visiblement importante, au moins un immeuble dans la capitale. Elle évoque une brouille familiale tenace et signe une renonciation. Sa fille adopte la même attitude. Je regarde mon tableau généalogique qui est assez long et je m’aperçois que j’ai une autre cousine germaine. En définitive, c’est elle qui héritera. Elle m’a écrit une magnifique et émouvante lettre : la femme dont elle héritait était sa marraine. Elle ne l’avait jamais connue parce qu’elle avait perdu toute relation avec sa famille maternelle.

Des histoires comme celle-ci, les généalogistes en ont un certain nombre parce qu’ils mettent en relation les personnes d’une famille qui ne se connaissent pas la plupart du temps. Ces situations résultent d’éloignements, de différends, de ruptures. On connaît généralement ses grands-parents mais ensuite, c’est plus difficile. 

Une autre affaire me revient à l’esprit, celle de Dora Maar, l’une des égéries de Picasso. Son père, grand architecte, était croate et sa mère française. Côté maternel, elle avait d’ailleurs des ancêtres qui étaient dans le cognac. Sans enfant, ses parents étant décédés, il n'y avait aucun héritier connu. La succession s’élevait à 200 millions de francs à l'époque dont un appartement dans le 6ème à Paris, la maison dans le Vaucluse que lui avait offert Picasso et quatre toiles roulées dans un coffre à la banque. En raison des frais de succession, deux peintures sur quatre ont été abandonnées à l'État français. Artiste, d’une grande qualité intellectuelle, Dora Maar avait photographié entre autres toute la série que Picasso a peinte sur les bombardements de Guernica. Deux héritières ont été localisées, l'une octogénaire en France et l’autre nonagénaire en Croatie, cousine au cinquième degré. Nous avons mis 5 mois à la retrouver. Robe noire, fichu noir, elle vivait dans une petite maison de quatre pièces. Quand mes deux collaborateurs, en costume cravate, sont arrivés chez elle, elle était avec l’une de ses filles, infirmière à Genève. Elles les ont pris pour des Mormons, leur disant « non, non, nous sommes catholiques ! ». Imaginez le quiproquo ! Ils étaient arrivés avec une interprète car dans certains pays, l’anglais ne sert pas à grand-chose. Ils n’en ont pas eu besoin car la fille s’exprimait très bien en français. Ils ont expliqué le but de leur visite. Les deux femmes ignoraient leur parenté avec Dora Maar et encore moins qu’elle était croate ! Son vrai nom était Henriette Markovitch. La vieille dame n’en revenait pas, elle a simplement demandé si, avec cet héritage, elle pourrait changer sa gazinière… Mon associé lui a répondu « non seulement vous pourrez changer votre gazinière, mais tout ce qu’il y a autour aussi ! ». Cinq ventes aux enchères ont été organisées. Nous étions deux cabinets de généalogie à être concurrents sur ce même dossier, plusieurs notaires et avocats.

L’histoire la plus émouvante concerne une héritière en Bulgarie que j'ai réussi à retrouver après des mois et des mois de recherche parce que c'était une famille arménienne. Nous avons beaucoup de dossiers arméniens dont les familles sont venues se réfugier en France. Le défunt était dans une maison de retraite du Midi et laissait 2 millions de francs de l'époque. Dans un premier temps, je ne parvenais pas retrouver la famille de la vieille dame qui habitait Varna. Mon correspondant m’a suggéré de contacter le Pope, lequel a lancé un appel en chaire deux dimanches consécutifs. Il a été entendu. L’octogénaire a pu acheter un appartement à Sofia avec la succession.

• Comment s'opère la recherche des héritiers ?

 On part de l’acte de décès du défunt. Ensuite, on doit se débrouiller. Dans l'acte de naissance, figurent les mentions marginales. C'est-à-dire que dans votre acte de naissance, vous avez toute votre vie civile. Mariage, divorce, changement de régime matrimonial, etc. C’est un outil extraordinaire. Nous sommes un des rares pays au monde à en disposer. Nous ne pouvons travailler qu'avec l’autorisation du procureur de la République puisque nous allons avoir accès à l'état civil de moins de 100 ans. Il est protégé en France. Vous pouvez consulter l'acte de naissance de votre mère, le vôtre, mais pas celui de vos frères et sœurs, ni de vos oncles et tantes. Dans le passé, il fallait avoir quasiment les 160 autorisations des procureurs. Un seul organe délivre désormais les autorisations aux généalogistes qui possèdent une carte professionnelle. Ensuite, on commence les recherches, branche par branche.

• Finalement, vous apportez du bonheur aux héritiers ?

Oui, d'une certaine façon, si tant est que le matérialisme fasse le bonheur ! Mais l’héritage peut effectivement changer des vies !

 • Votre vie professionnelle est désormais tournée vers le Sénégal ?

En effet, j’y vis quasiment neuf mois sur douze. J’ai d’ailleurs la nationalité sénégalaise depuis 12 ans. Avec mon ami Patrick, nous sommes investis dans une ONG qui a ouvert en 2003 une école accueillant des enfants déficients mentaux dans la banlieue de Dakar (ASEDEME). Elle accueille 174 enfants et jeunes adolescents, de 5 à 25 ans, porteurs de trisomie 21, autisme et autres pathologies. C’est un institut médico-éducatif. Une connaissance scolaire y est dispensée qui débouche sur un métier. Nous avons réussi à développer des ateliers de couture, sérigraphie. Aujourd'hui, 30 jeunes sont en entreprise. Ils travaillent en CDD, CDI, d‘autres sont en stage.

Ce qui est important, c'est le regard qu'on porte. On fait des petits miracles en prenant le temps de s'intéresser à eux. Je pense à un jeune que nous avons reçu. Il avait 12 ans et était d'une violence incroyable. Nous l’avons assis à une table avec une feuille de papier et des crayons de couleur. Il a dessiné le bus qu'il venait de voir sur le trottoir avec tous les phares, les clignotants, la plaque d'immatriculation. Nous étions impressionnés. Aujourd’hui, il joue au piano l'hymne national sénégalais à l'oreille. Il fait actuellement un stage dans l’Ecole des Arts. Il est autonome. S’occuper de personnes handicapées mentales est un véritable engagement et demande des qualités. L’équipe éducative peut être fière de son travail.

Propos recueillis par Nicole Bertin

 • Les livres de Christophe Aubrun : 

le premier "L'album Aubrun" raconte l’histoire de sa famille depuis le XVIIe siècle. Il a ensuite entamé la rédaction de ses mémoires sous le titre générique « Les fruits d’un destin ». Le premier tome, paru l’année dernière, évoque sa jeunesse à Parthenay sous le titre « Mes jeunes années », le deuxième, « Une vocation », retrace sa vie professionnelle et son métier de généalogiste. Une signature aura lieu à Paris le 18 septembre ainsi qu'à Saintes dans les mois qui viennent. Le troisième tome de ses mémoires traitera de la partie africaine, au Sénégal.

Infos : Portes ouvertes à l'abbaye de la Tenaille, Logis de Meux, Mirambeau, Phare de Cordouan, Préfecture de La Rochelle, La Belle Etoile à Saintes, Blaye, Rochefort, Touzac, Producteurs de spiritueux

Journées du patrimoine les 20 et 21 septembre

Logis de Meux : 

Pour les journées du patrimoine, ouverture exceptionnelle et visite du logis de Meux. Durée 25 minutes. Du samedi 20 au dimanche 21 septembre de 14 h 30 à 17 h 30.

Le logis de Meux est l’un des témoins saintongeais les plus remarquables de la première phase de reconstruction qui suivit la Guerre de Cent ans. Il a accueilli entre autres Judith Chesnel, épouse de Dugua de Mons, à l'origine de la Nouvelle-France outre Atlantique qui eut pour lieutenant Samuel Champlain, fondateur de Québec. Accès libre.

• Saint-Sigismond de Clermont : Bienvenue à La Tenaille

Portes ouvertes pour les journées du patrimoine de 10 h à 18 h. Visite du domaine et de son abbaye. Balades en calèche. Récital de harpe et de violoncelle (entrée gratuite) samedi 20 à 14 h 30 et dimanche 21 à 15 h. Buvette et restauration sur place


• Mirambeau : 

Les portes de l’Espace Jephan de Villiers seront ouvertes dans le cadre des journées européennes du patrimoine samedi 20 septembre de 18 h à 22 h en nocturne et dimanche 21 septembre de 11 h à 17 h.

• Des nouvelles du phare de Cordouan

Les Journées européennes du patrimoine mettent en lumière le « patrimoine architectural » dans toute sa richesse et sa diversité. À cette occasion, samedi 20 septembre, le phare de Cordouan se révèlera aux visiteurs grâce à une visite à double voix : avec les gardiens bien sûr, qui évoqueront l’histoire du monument et leur vie quotidienne dans ce lieu insolite, mais également avec Séverine Laborie, conservatrice des monuments historiques à la DRAC Nouvelle-Aquitaine, qui présentera les caractéristiques architecturales de Cordouan et les grands travaux de restauration qui ont redonné au phare toute sa superbe.

L’entrée du monument est gratuite samedi 20 et dimanche 21 septembre. La traversée en revanche reste payante.

• La Rochelle : Portes ouvertes à la Préfecture

Cette année, la 42e édition des Journées Européennes du Patrimoine est placée sous le signe du "Patrimoine Architectural". Cet évènement culturel et populaire est une formidable occasion de valoriser nos territoires, leurs patrimoines et les acteurs qui les font vivre.

Ainsi Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, a décidé d'ouvrir les portes de la préfecture, de la résidence préfectorale et des jardins à un large public.

L'idée ? Vous faire découvrir ce lieu chargé d'histoire ainsi que les femmes, les hommes et leurs savoir-faire intimement liés au patrimoine emblématique de notre département.

De l'Hôtel Poupet aux multiples fermes, carrelets ou moulins qui dessinent nos paysages, samedi 20 septembre prochain, poussez les portes de la préfecture et venez visiter, rencontrer, écouter et déguster ce que la Charente-Maritime a de meilleur à nous offrir !

En présence de nombreuses associations, de producteurs, d'établissements de formation, d'artisans.

Entrée libre et gratuite (sauf visite guidée sur réservation)

Horaires : De 9h30 à 12h00 puis de 14h00 à 17h30.

Adresse : 38, rue Réaumur à La Rochelle.

Accès aux Personnes à Mobilité Réduite (PMR) : Afin d'assurer un accueil adapté aux visiteurs à mobilité réduite, merci d'adresser un message indiquant l'heure à laquelle vous envisagez de venir à : pref-communication@charente-maritime.gouv.fr

Infos sur www.charente-maritime.gouv.fr

• Jonzac : Exposition à L'Espace culturel Jean Glénisson

L'Espace culturel Jean Glénisson vous invite à découvrir sa prochaine exposition intitulée "Archéorama, 25 ans de fouilles en Charente-Maritime" du jeudi 18 septembre au vendredi 31 octobre au 81-83 rue Sadi Carnot de 13 h 30 à 17 h.


• Saintes : Bon anniversaire, la Belle Etoile !


La Belle Etoile se prépare à souffler ses cinq bougies lors des Journées Européennes du Patrimoine. Ce sera l'occasion de rendre hommage à toutes les petites graines qui ont fait éclore ce beau projet. 

Les événements à ne pas manquer :

- Week-end du Patrimoine (20-21 septembre) : La Belle Etoile vous ouvre ses portes pour une visite exceptionnelle. Et pour fêter ça, un concert magique vous attend samedi 20 septembre à 18 h 30 avec Split et Cath & Fandor dans le jardin.

- Concours photo "De fil en pierre" : Du 20 septembre au 28 octobre, laissez votre créativité s'exprimer ! Participez au premier concours photo de La Belle Etoile, ouvert à tous, et explorez ce lieu unique à travers votre objectif.

• Tissage Participatif : Venez tisser le "Nous" ! Apportez vos fils et bouts de tissus pour participer à un grand tissage collectif. Partagez votre créativité les vendredis, dimanches et lundis de 15 h à 18 h.

• Forum Mondial de L’Economie Sociale et Solidaire (28 Octobre) : https://bordeauxgsef2025.org/parcours-territoriaux/

Venez célébrer cet anniversaire et découvrir cet espace unique qui tisse des liens entre tourisme, artisanat, culture, bien-être et jardinage au cœur de Saintes ! La Belle Etoile, une maison fertile à Saintes www.belle-etoile-saintes.com

• Centre d'interprétation de l'Estuaire

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, le Conservatoire de l'estuaire de la Gironde propose des visites guidées et gratuites du Centre d'interprétation de l'estuaire samedi 20 et dimanche 21 septembre, bâtiment de la Manutention, citadelle de Blaye.

Réservation obligatoire au 05 57 42 80 96.

• CHABRAM, centre d'art contemporain (L'Ecole 9 rue Jean Daudin, Touzac 16120) vous invite les 20 et 21 septembre


Découverte de BRAHMANDA, le souffle du papier, Parmeet Kaur-Tesson et Anja Madsen-Pernot

Parmeet Kaur-Tesson nous entraine dans son univers entre tradition et modernité. Elle propose au visiteur un voyage au pays des plantes, de la couleur et de la teinture végétale. C'est une invitation à découvrir ou redécouvrir la garance, la galle de chêne, la feuille de murier, l'indigo et la feuille de vigne, cinq matières végétales qu'elle utilise pour la fabrication de ses pigments et de ses teintures

Anja Madsen-Pernot présente Nuage, sa toute dernière création. Une installation aérienne constituée de 40 modules de papier découpé de tailles variables, réalisés avec du papier japonais et du papier du Moulin du Verger. Présentée pour la première fois cet été au musée du papier de Silkeborg (Danemark), l'œuvre faisait écho à une ancienne usine de papier fondée par la famille Drewsen. 

Un atelier créatif : Sous la terre - atelier de dessin et de pliage animé en continu par les deux artistes invitées. Tout public.

• temps de dessin - peinture, calligraphie, empreinte aux doigts, pulvérisation sur papier avec des encres naturelles pour imaginer et représenter la vie souterraine du mycélium

• initiation à la technique de pliage dite «compression » pour créer en volume un champignon.

Les réalisations seront réunies pour créer, au fil de la journée, un sous-bois

Informations pratiques : Samedi 20 septembre de 14h à 18h et Dimanche 21 septembre de 12h à 18h

Entrée libre - gratuit - www.chabram.com - contact.chabram@gmail.com

• Rochefort : La Vieille Paroisse, quelle histoire, quel patrimoine !

L'édition 2025 des Journées européennes du patrimoine a pour thème le patrimoine architectural. La Société de Géographie de Rochefort participe à l'opération et ouvre les portes de la Vieille Paroisse, avenue de Rochambeau à Rochefort, les samedi 20 de 14h à 18h et dimanche 21 septembre de 10h à midi et de 14h à 18h.

L'église dite de la Vieille Paroisse est l'ancienne église Notre-Dame. Les parties les plus anciennes datent du XIle siècle. C'est donc la plus ancienne église et le plus vieux bâtiment de Rochefort.

Entourée par les premières habitations rurales implantées dans le méandre de la Charente, elle était au Moyen-âge le centre d'une paroisse très étendue. Elle s' est ensuite retrouvée hors-les-murs après la fondation de l'Arsenal au XVIle siècle, puis fut déclassée à la fin du XIXe siècle au profit de l'église Notre-Dame construite sous le Second Empire dans le faubourg sur l'actuelle place Champlain.

Elle garde les témoignages d'une grande activité religieuse et sociale, à nouveau récemment confirmée par des fouilles archéologiques qui ont permis de retrouver 50 sépultures du large cimetière médiéval et de l'époque moderne.

Depuis 1979, elle est le siège de la Société de Géographie qui gère le Musée archéologie de Rochefort ouvert toute l'année les mercredis après-midi. Son entrée est gratuite.

Les membres de la Société Savante accueilleront les visiteurs qui découvriront aussi la nouvelle exposition temporaire « Rochefort 1944-1946, Libération et Reconstruction ». L'été 1944, la Bourse du travail de la Vieille Paroisse abrita les réunions de Comité de Libération clandestin.

• Nouvelle-Aquitaine : L'Apéritif du Patrimoine 2025 s'invite dans votre région !

Porté pour la première fois par la Maison des Vins et Spiritueux, l'Apéritif du Patrimoine revient en 2025 dans toute la France pour célébrer l'apéritif, au cœur du patrimoine gastronomique français. Cette année, plus de 70 Maisons de vins, vins d'apéritif et de spiritueux à travers toute la France ouvriront leurs portes et partageront leur histoire, leurs traditions locales et leur savoir-faire.

Une récente étude OpinionWay pour la Maison des Vins et Spiritueux (juillet 2025) montre d'ailleurs que 82% des habitants du Sud-Ouest de la France considèrent que l'apéritif fait partie du patrimoine français. En Nouvelle-Aquitaine, plusieurs Maisons emblématiques proposeront des événements festifs pour faire vivre ce patrimoine gourmand :

- MAISON LILLET (33) ; VINET-DELPECH (17) ; LARSEN-COGNAC (16) ; OXYMORE (16) ; COGNAC DELAMAIN (16) ; MARTELL (16) ; CHÂTEAU DE COGNAC (16) ; MAISON PRULHO (16) ; FERRAND COGNAC (16) ; MAISON BRILLET (16) ; DISTILLERIE MERLET (16) ; DISTILLERIE BELLET (19) ; LE CLUB DES MARQUES (40) ; RÉMY MARTIN (16) ; GRAND MARNIER (16)

• L’abus d’alcool est dangereux pour la santé

• Patrimoine culturel d’une commune littorale : une conférence pour tout savoir sur Marennes-Hiers-Brouage

La Région Nouvelle-Aquitaine a engagé, dès 2024, une vaste opération autour du patrimoine culturel de plusieurs communes littorales. Ce travail a débuté par la commune de Marennes-Hiers-Brouage, au bord de la Seudre, en Charente-Maritime.

Claire Steimer, conservatrice du patrimoine, à qui l’on doit notamment l’étude menée sur l’estuaire de la Gironde, est chargée de mener cet inventaire, qui concernera également la côte landaise (Mimizan) et le Pays basque (Guéthary). Il permettra notamment d'apporter un éclairage sur les enjeux d’érosion ou de submersion, à travers l'histoire de ces territoires littoraux.

 Claire Steimer donnera une conférence de présentation des résultats de l'étude de Marennes-Hiers-Brouage ce jeudi 18 septembre, à 18 heures à la médiathèque de Marennes (rue Samuel Champlain).

• Zoom sur la Nuit de la Recherche en Nouvelle-Aquitaine : un programme régional pour explorer, questionner et découvrir dans 12 villes de la région


Entre le 23 septembre et le 2 octobre prochains, chercheuses et chercheurs iront à la rencontre des Néo-Aquitains et répondront à leurs questions ! Astronomie, environnement, intelligence artificielle, santé, histoire, société… L’occasion de regarder, expérimenter, débattre, et manipuler dans une ambiance festive. 

 Au programme : des rencontres insolites avec des expertes et experts passionnés, des expériences et ateliers interactifs pour petits et grands, des mini-conférences, jeux, quiz et spectacles. Il sera par exemple possible de participer à des conférences dans le noir à Limoges (87), d’observer les étoiles à Poitiers (86), d’imaginer le futur avec des chercheurs de Bordeaux (33), de découvrir et manipuler des objets scientifiques à Hendaye (64), mais aussi de partir à la découverte du microbiote à Tulle (19), ou de participer à un spectacle d’impro scientifique à La Rochelle (17).

Samedi 27 septembre

Cet événement s’inscrit dans une démarche de coopération régionale entre les 4 centres de culture scientifique et les 6 universités de Nouvelle-Aquitaine, soutenue par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

• Inauguration de l'amphithéâtre Pierre-Henri Simon à Lille

L’université de Lille a donné à son nouvel amphithéâtre le nom de l’ancien directeur de l’Académie de Saintonge, l’écrivain Pierre-Henri Simon, critique littéraire, conférencier et membre de l'Académie française de 1966 à 1972. Un bel hommage à une grande figure saintongeaise (il possédait une maison à Saint-Fort sur Gironde) qui enseigna dans cette université.

Le nouvel amphithéâtre compte 700 places. Un grand portrait de Pierre-Henri Simon ornera son entrée. A cette occasion, seront montrés certains panneaux de l'exposition consacrée à l'écrivain en 2023 par l’Académie de Saintonge, à l'initiative de ses descendants, et présentée à La Rochelle, Saintes et Jonzac. 

• Prenez soin de vous ! Mission gestes qui sauvent (émission tournée à La Rochelle)

France 5 diffuse « Prenez soin de vous ! Mission gestes qui sauvent » mardi 23 septembre à 21 h sur France 5 et sur france.tv, avec Marine Lorphelin. Une partie du documentaire a été tournée à La Rochelle où Théo Curin rejoint un centre de formation de sauveteurs aquatiques. Il s’essaie à des exercices spectaculaires, en mer comme en piscine, reproduisant des conditions réelles de sauvetage.

Les quatre animateurs de France Télévisions (Agathe Lecaron, Théo Curin, Joëlle Goron et Ismaël Khelifa) découvrent ainsi les bases des gestes de secours avant d’affronter, lors de la séquence finale, des simulations grandeur nature entourés de professionnels aguerris.

• Communiqué de l'Assemblée citoyenne de Montendre

22 personnes étaient rassemblées en assemblée citoyenne à Montendre le soir du 10 septembre dernier pour décider de la suite à donner. Elles invitent tous « ceux et celles qui souhaitent un changement de politique à les rejoindre en assemblée citoyenne mardi 16 septembre à 19 h au centre culturel François Mitterrand, 1 Rue Jacques Beaumont ».

• Journée découverte en Blayais

Samedi 11 octobre, le Conservatoire de l’estuaire de la Gironde propose une sortie “À la recherche des puits couverts”. Ces ouvrages sont présents partout en France, mais l’estuaire recèle une concentration inédite de “puits-obus”. La visite sur le terrain sera l’occasion de parler de la migration gavache et de la filiation des bâtisseurs de pierre. Le déplacement s’effectuera en voiture et à pied sur les communes d’Anglade, Saint-Androny et Reignac. Repas tiré du sac le midi. Nombre de places limité : inscription obligatoire au 05 57 42 80 96. Tarif 5 euros ; gratuit pour les moins de 12 ans et les membres du Conservatoire de l’estuaire de la Gironde. 

• Café estuarien en Saintonge

C'est chaque troisième jeudi du mois, à 18 h à l'auberge du caviar et de l'esturgeon de Saint-Seurin-d'Uzet. Jeudi 16 octobre, Jean-Marie Maceira ouvre la saison avec “Couzinet, la passion du cinéma”.

lundi 15 septembre 2025

Rassemblement samedi 20 septembre devant la gare de Royan

Communiqué de l'Association « Les Sept Sentinelles » (membre du Comité Régional de Vigilance ferroviaire de Nouvelle-Aquitaine) et du syndicat CGT des cheminots de Saintes


« La SNCF mène une politique de réduction d'horaires d'ouverture des guichets de vente. Cette politique est, hélas, suivie par la Région Nouvelle-Aquitaine qui souhaite faire des économies de dotations publiques pour pouvoir financer la régénération du réseau ferroviaire ainsi que les surcoûts liés à l'ouverture à la concurrence des services TER. Nous réaffirmons que le maintien et le renforcement des horaires d'ouverture de guichets dans les gares, ainsi que leur évolution, doivent répondre aux besoins des usagers et du service public en lien aussi avec la fracture numérique. Cette construction ne peut se faire sans les cheminots de nos gares. Leur rôle va bien au-delà de la simple vente de billets : maillon essentiel du lien social, de l'information voyageurs, de la sûreté, de la prise en charge des personnes à mobilité réduite et de la qualité du service public ferroviaire.

Dans notre territoire charentais, les guichets menacés par le Conseil Régional sont ceux des gares de Cognac, Saintes et Royan.

Cette dernière dispose d'une gare dans laquelle transitent des milliers de voyageurs, touristes, curistes, scolaires et usagers avec plusieurs guichets au service de ces derniers.

Malheureusement, Alain Rousset a été clair, sans intervention des municipalités locales, des guichets fermeront et Royan figure en haut de la liste.

Nous avions alerté la mairie de Royan en mai 2025 du danger qui planait sur les guichets, mais force est de constater que nous n'avons pas été pris au sérieux.

Le service public ferroviaire ne peut être pensé comme une simple ligne comptable : il est un droit pour les usagers, un maintien d'une réponse égalitaire et solidaire ainsi qu'un des piliers de l'aménagement du territoire.

C'est pourquoi nous organiserons un rassemblement « Venez crier gare » devant la gare de Royan samedi 20 septembre à 11h afin que usagers, cheminots et politiques locaux viennent protester contre cette suppression de guichets ».