Des rapaces, des chevaux et des hommes

Pour les Journées du Patrimoine de Jonzac, un spectacle remarquable réunissait rapaces et chevaux au parc des expos dans le cadre des Journées du Patrimoine.

Vous trouverez la fauconnerie Marche du côté de Tarbes. En véritable passionné, Valéry Marche l’a créée après avoir travaillé dans une base militaire où son rôle était de dresser des faucons pour sécuriser les pistes d’aviation.
« Tous les oiseaux de la fauconnerie naissent en captivité ou sont échangés avec d’autres structures. Notre rôle est aussi de protéger les espèces » souligne Arnaud qui travaille pour la société. Le dressage est long et minutieux. En effet, une véritable confiance doit s’instaurer entre l’homme et l’oiseau. « Il faut agir en douceur, ne pas créer de stress et ne pas oublier de donner une récompense, de la viande en l’occurrence ».

Le public a découvert des aigles des steppes, buses, pygargues, chouettes et hiboux

Les rapaces travaillent tous les jours et apprennent différents exercices comme se percher sur la tête des spectateurs ! De nombreuses personnes s’étonnent de les voir retenus par une chaîne en dehors de leurs évolutions. La remarque fait sourire Arnaud : « ils s’économisent et peuvent rester 80 % de leur temps immobiles. Dans la nature, ils ne se déplacent que pour manger. Il n’y a que les hommes pour s’agiter tout le temps ! ». Ils se nourrissent de petits insectes, de mulots et les plus costauds peuvent capturer de jeunes chevreuils.

Une passion pour les rapaces !

Le spectacle présenté dimanche dernier réunissait Arnaud, Eymeric et Jean, cavalier du centre équestre de Baloc situé à Vic en Bigorre. On se croyait revenu à l’époque médiévale quand les seigneurs partaient chasser avec leurs faucons !

La fauconnerie Marche ouvrira une ferme pédagogique dès 2014 à Saint-Lanne dans les Pyrénées. « Valéry Marche et Véronik vous proposent de partager leur amour pour les oiseaux de proie et leurs magnifiques chevaux. Les oiseaux tels que la buse, le faucon, l’aigle ou encore la chouette et le hibou se mettent en scène en totale liberté. Le tout est accompagné par le commentaire des fauconniers. Cet art devient complet lorsque sont réunis l’oiseau, le cheval et l’homme » précise le site internet. Un but de visite, pourquoi pas ?

• Le plus joli souvenir d’Arnaud : « Le vol du faucon quand il s’enlace haut dans le ciel avant de plonger sur sa proie qui est un leurre. C’est comme une sorte de danse ». Au cas où l’oiseau voudrait prendre la poudre d’escampette, on utilise un émetteur. À ce jour, tous sont revenus.

            Photos Nicole Bertin