jeudi 17 mars 2011

La Région n’est pas
le tiroir-caisse
de la mauvaise gestion de l’Etat


Communiqué de Françoise Mesnard, vice-présidente du Conseil Régional
Poitou-Charentes :


La Région Poitou-Charentes, refuse de participer au financement du plan digues de 300 millions de la Charente-Maritime sur décision unanime des élus de la majorité.

L’Etat est en train de dépenser 400 millions d’euros pour l’indemnisation des maisons inscrites en zones noires dont la plupart auraient été protégées par la mise en œuvre du plan Digues.

Dominique Bussereau devrait plutôt rendre des comptes sur ce gaspillage éhonté de l’argent des contribuables qui aurait pu financer la totalité du Plan Digues.

Dominique Bussereau a été durant 8 ans ministre UMP du gouvernement même s’il le cache soigneusement pendant la campagne des cantonales: il est donc le mieux placé pour obtenir le financement de ce Plan Digues par l’Etat qui a la responsabilité des digues et de la protection des populations.

Pour sa part, Ségolène Royal a fait la preuve de son humanité en étant dès le lendemain de la tempête au côté des élus et des sinistrés pour apporter des aides concrètes de soutien financier, de relogement et de déplacement et en les défendant contre les décisions arbitraires de l’Etat et son manque de réactivité.

1 commentaire:

Fabrice RESTIER a dit…

Ségolène ROYAL s'est précipitée dès le lendemain de Xynthia pour apporter son soutien aux sinistrés. Et aujourd’hui elle renâcle à mettre la main à la poche pour renforcer les digues. Mais il faut dire qu’à l’époque, c’était le temps de la campagne pour les élections régionales… De plus, Ségolène ROYAL s’engage sur le financement de l’extension du Port de plaisance des Minimes alors que si j’en crois le Sud Ouest du jour, cette décision n’aurait même pas encore été débattue en assemblée au niveau du Conseil Régional ! C’est sa conception de la démocratie participative… C’est ce genre d’attitude (mais elle est loin d’être la seule dans ce cas !) qui explique en partie le manque d’enthousiasme que suscitent ces élections cantonales. Le seul moyen de renouer les liens entre les élus et les électeurs, d’impliquer le citoyen dans l’avenir de son pays, et de donner sens aux pratiques de démocratie participative est le référendum. Au-delà de mes convictions, je suis le seul candidat sur La Rochelle 6 à exiger du Conseil Général qu’il organise des référendums (puisqu'ils sont possibles depuis 2005 !) pour tous les projets structurants du département.