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lundi 1 juin 2009
Antoine de Maximy : Ira-t-il dormir chez vous le 6 juin ?…
Initiateur de l’excellente émission télévisée « j’irai dormir chez vous », Antoine de Maximy sera à Saintes samedi 6 juin à l’Espace culturel du Centre Leclerc.
Dans l’après-midi, il signera son livre « Avant d’aller dormir chez vous » et le DVD « j’irai dormir à Hollywood » de 15 h à 18 heures. Un coffret comprenant les vingt premiers épisodes de la série, soit 30 heures de programme, sera également disponible. En soirée, à partir de 20 h 30, il présentera son long métrage à l’Atlantic Ciné. La rencontre sera animée par Didier Catineau.
Antoine de Maximy répond à nos questions
Antoine de Maximy, vous serez à Saintes le 6 juin prochain. Est-ce la première fois que vous venez en Charente-Maritime ?
Ce n’est pas la première fois que je viens en Charente-Maritime où réside ma sœur Odile qui est sculpteur. A l’Espace culturel du Centre Leclerc de Saintes, nous faisons un tir groupé puisqu’elle exposera ses œuvres et que je dédicacerai mon livre. C’est une excellente occasion de se retrouver !
Parlez-nous du livre que vous allez dédicacer ?
Dans ce livre, je raconte quel chemin m’a conduit à faire cette série télévisée « j’irai dormir chez vous ». J’y parle de mon enfance, de la carrière professionnelle qui a précédé la série, de la série bien sûr et du long métrage. « J’irai dormir chez vous » est une idée originale et particulière qui découle de l’existence que j’ai vécue durant ma jeunesse avec mes parents. Il y a une continuité logique.
Mes parents étaient artistes peintres. Ils ne faisaient pas fortune, mais recevaient beaucoup de monde. Certains étaient des voyageurs. Ils restaient plusieurs jours à la maison et revenaient nous dire bonjour quelques années plus tard. Les liens tissés étaient sympas. J’ai été en contact avec des gens venant de milieux très variés, tout en restant proche des réalités. Le manque d’argent par exemple.
D’une certaine manière, ces expériences façonnent la personnalité. Par cette série, j’ai cherché à retrouver l’ambiance que j’ai connue enfant.
Aller dormir chez un inconnu n’est pas une démarche facile. Comment vous y prenez-vous ?
Il n’y a pas de technique particulière ! il faut s’adapter. La meilleure manière de convaincre une personne de vous accueillir, c’est qu’elle trouve que le moment passé avec vous mérite d’être prolongé. Si le courant passe bien, les choses se font naturellement. Parfois, je m’amuse à provoquer en posant directement la question, sans avoir réellement établi le contact, parce que la personne me semble suffisamment originale et amusante pour accepter cette sorte de pari.
Quel meilleur souvenir gardez-vous de vos rencontres ?
Je ne peux pas répondre à cette question car elle trop réductrice. Comment faire un choix dans ma vie sur ce que j’ai trouvé de mieux ? J’ai trouvé plein de trucs, bien et pas bien. Ce que j’aime dans la vie en règle générale, c’est le changement, la variété, le renouvellement, les surprises. Résumer la série à un meilleur souvenir me dérange !
Avez-vous connu des difficultés dans certains pays ?
Disons qu’il y a plus de moments difficiles dans certains pays pour des raisons culturelles. L’Iran est plus compliqué pour nous, Occidentaux, comme le sont les Emirats ou le Japon.
Il y a plus de cent pays que je ne connais pas. J’irai peut-être les voir plus tard. Les grands pays, j’y suis allé en grande majorité.
Vous êtes-vous déjà senti en danger ?
Selon les circonstances et les gens avec qui on est, on peut se sentir en danger. C’est arrivé au Québec, en Bolivie, aux USA.
Une femme pourrait-elle faire une série comme la vôtre ?
Oui, elle peut le faire mais, tout simplement, elle ne rencontrera pas les mêmes gens. Dans la série, je rencontre très peu de femmes car c’est délicat de les aborder et de leur demander de coucher chez elles, caméra ou pas caméra. Quand on se promène et qu’on souhaite être hébergé, la valeur sûre est la famille. C’est là qu’on prend le moins de risques.
Le globe-trotter que vous êtes reste-t-il fidèle à la France ?
Bien sûr. Je n’ai pas envie d’aller ailleurs ! La France, c’est mon pays j’en parle la langue, je connais ses références culturelles, sa monnaie. Quand on a beaucoup voyagé, on peut se permettre de dire cela. Quand on ne sort pas, on pense toujours que c’est mieux ailleurs. Je suis allé beaucoup “ailleurs“ et personnellement, même si tout n’est pas parfait en France, c’est le pays où je finirai ma vie.
Quand avez-vous commencé à voyager ?
J’ai commencé à l’âge de vingt ans. Pour l’instant, je fais une pause. J’arrête complètement la série parce que je veux me changer les idées. Il n’est pas exclu que je la reprenne un peu plus tard. Pendant l’été, je vais faire le tour de France pour France 2. Je ferai des petits modules de trois minutes, comme à Pékin.
Pour conclure, où irez-vous coucher le 6 juin prochain ?
Vraisemblablement, j’irai dormir chez ma sœur !
Photo 1 : Antoine de Maximy : un aventurier sachant coucher !
Photo 2 : Dormi à Hollywood ou ailleurs !
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