• Communiqué du député Fabrice Barusseau :
« En tant que député, je suis profondément préoccupé par la situation critique de la Maison Colibri à Pons. Fondée il y a 130 ans, cette biscuiterie emblématique est menacée de disparition, victime de la logique financière d’un grand groupe industriel : le Groupe Roullier et sa filiale Paticeo, pourtant prospères.
Colibri, ce n’est pas qu’une usine : c’est une fierté locale et nationale, un savoir-faire artisanal transmis de génération en génération, des dizaines de familles et des centaines d’emplois directs et indirects. Les 68 salariés de Colibri qui ont contribué par leur travail à la richesse de cette entreprise, ne peuvent être les variables d’ajustement de la spéculation sur les matières premières ou la recherche de profits.
Les salariés ne sont pas responsables des licenciements boursiers, ni des politiques industrielles qui sacrifient l’emploi sur l’autel de la rentabilité. Pourtant, c’est bien leur outil de production qui pourrait être délocalisé vers une autre usine du groupe, comme le craignent légitimement les travailleurs.
Face à l’annonce d’un plan social et à l’absence de repreneur, certains évoquent déjà la reconversion du site. Mais comment parler de reconversion quand il s’agit d’abord d’expulser des femmes et des hommes qui ont fait vivre cette entreprise ?
Je me place résolument du côté des salariés et contre la fermeture de la Maison Colibri. L’argent doit servir à maintenir la production, pas à détruire des vies et un patrimoine industriel unique. Je demande solennellement au Groupe Roullier & Paticeo de reconsidérer leur décision, et à l’État d’intervenir pour garantir la pérennité de ce site historique. La Maison Colibri mérite mieux qu’un abandon ».
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