Antoine Duléry au centre des congrès (© N. Bertin) |
Antoine Duléry a plus d’une corde à son arc et il l’a montré au public venu nombreux l’applaudir vendredi dernier. Jeanine Belot, coordinatrice des Feuillets d’Automne était heureuse d’accueillir à nouveau la grande famille qui s’est composée autour de ses rendez-vous culturels. Il y a déjà plusieurs mois en effet que la crise sanitaire empêchait tout regroupement. Les choses vont mieux, du moins pour l’instant, alors profitons-en pour faire notre cinéma aux côtés de ce comédien doublé d’un excellent imitateur et humoriste.
Evidemment, on l’adore en Luchini, Montand, Prévost et en tous ceux dont il prend les voix et les attitudes. Chapier dans son fauteuil est la meilleure des thérapies ! Epicurien des mots et des marelles qui peuplent les scènes, Antoine Duléry lance des pavés et ne se prive de rien. «Y’a des gens dans ton salon ? » Qu’à cela ne tienne, le voici quittant les planches à l’assaut des gradins et des gens qui les occupent, chacun devenant une cible potentielle à commencer par Bernard et Elvira que nous saluons au passage. Tout le monde en prend pour son grade y compris Christophe Cabri, le Georges Clooney de Jonzac ! « Sans la liberté de blâmer, il n’est pas d’éloge flatteur » écrivait Beaumarchais.
Passant d’un infinie tendresse à une évidente décontraction du jouffu quand il fait le sumo, Antoine Duléry est multiple et c’est ce qui fait son charme. Il rend hommage aux grands noms du théâtre dont Jean-Louis Barrault, du cinéma avec son pote Jean-Paul Belmondo, disparu récemment, ou de la chanson avec Johnny Halliday. Antoine Duléry ouvre la boîte aux souvenirs - ses souvenirs - et les mânes se pâment à ses évocations.
En vérité je vous le dis : une soirée où l’on n’a pas ri est une soirée ratée ! Action, émotion...
On se lève tous pour Antoine Duléry ! |
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