Avec un débit dépassant les 80 m3/h et une eau sortant à plus de 60 degrés, le troisième forage de Jonzac est plus performant que ses frères aînés, Soenna 1 et Lomega. Voilà qui ouvre des perspectives non seulement pour le développement des Thermes de Jonzac, mais aussi pour d’autres projets à définir.
L'eau du Trias a été puisée à 1930 mètres de profondeur (© N. Bertin) |
« Dans la vie, il faut être opiniâtre ! Après les deux premiers forages de moyenne production, ce troisième est très prometteur. Il fournira largement les Thermes de Jonzac et pourquoi pas le réseau de chauffage géothermique. Le forage est techniquement terminé, des essais ont été effectués en ce qui concerne la stabilité et le débit pendant 72 heures. Mission accomplie pour l’instant ! » souligne Claude Belot. Il reste bien sûr des travaux à réaliser (descendre une pompe pour travailler le débit, assurer la stabilité, etc). La nature du sous-sol profond, composé de grès et de dolomite, offre des débits très intéressants.
Quelles sont les opérations prévues par la suite ? La qualité de l’eau sera testée, les eaux thermales étant très réglementées. En mai prochain, une demande visant à exploiter le forage sera déposée auprès des Ministères de la Santé et de l’Environnement. Les volumes d'eau prélevés resteront inchangés puisque ce puits vient en remplacement du précédent. La procédure consiste en des analyses régulières étalées sur un an démontrant que la qualité de l’eau est stable. Si tout va bien, l’autorisation devrait être obtenue en 2023. En tant que maître d’œuvre pour la Ville de Jonzac jusqu’à la réception du puits définitif, Antea Group réalisera les travaux de raccordement jusqu’à la station thermale.
« Le forage est techniquement terminé. Mission accomplie pour l’instant » déclare Cl. Belot |
• Le groupe Arverne a réalisé le forage en quarante cinq jours. Prochain chantier pour Jean Luc Goeury et son équipe : un forage géothermique dans la région parisienne.
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