C'est par ce dessin d'Alain Paillou que nous rendons hommage aux dix-sept victimes, journalistes et dessinateurs de Charlie hebdo, policiers et personnes innocentes, qu'un funeste destin a placé sur le chemin de terroristes ces trois jours meurtriers. Des vies brisées au nom d'idées qui n'étaient pas les leurs ; des idées rigides et toutes faites au nom d'un Dieu qui n'a jamais exigé cette cruauté.
Devant cette barbarie gratuite, notre plus grande puissance - et finalement notre plus bel atout - est cette capacité à nous réunir et resserrer les liens : nous sommes une grande nation qui a des valeurs de liberté, de fraternité et d'égalité. Ces notions premières, qui constituent notre force, s'estompent parfois entre les querelles stériles des partis politiques, les scandales divers et variés et cette information continue qui nous fait oublier les combats menés par nos aïeux pour que nous soyons un peuple libre.
Samedi matin, Jonzac a célébré ses morts pour la France. Une cérémonie simple et émouvante, comme celle de jeudi dernier, où le crayon a été roi, arme fatale contre l'intolérance et la dictature. Un nombreux public avait répondu présent, jeunes et moins jeunes. Une belle preuve d'engagement dans un siècle incertain.
Dans un monde plein de désespoir, il faut encore rêver...
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| De nombreux enfants participaient à cette cérémonie |
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| Le stylo, le crayon, les armes de la liberté |
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| Des mots, devant la statue de la République, pour témoigner |
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| Des dessins, des messages pour ne pas oublier |
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| Nol, président d'Humour et Vigne, tend son crayon de dessinateur |
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| Des bougies, des mots, autant de témoignages pour dire la tristesse... |
Comme ce mot d'Eliza est juste !
Photos Nicole Bertin
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