dimanche 5 janvier 2014

Avec un gain
de près de 27 000 habitants,
la Charente-Maritime concentre la moitié de la hausse régionale


Au 1er janvier 2011, la France métropolitaine compte 63 070 344 habitants. En y ajoutant les départements de La Réunion, de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane, on aboutit à un total de 64 933 400 habitants. Comment lire les populations légales ? Le terme générique de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population dite « totale ». La population totale prend en compte certaines personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence dans la commune (par exemple les étudiants majeurs logés ailleurs pour leurs études). La population municipale est la seule qui évite qu’une même personne soit comptée deux fois. C’est pourquoi elle est privilégiée dans les descriptions statistiques. Les comparaisons 2006-2011 sont désormais possibles pour chaque commune. Depuis 2004, le recensement a lieu chaque année. Si depuis la parution en 2008 des populations légales 2006, ces chiffres sont actualisés annuellement, l’observation des évolutions, commune par commune, n’est pertinente qu’à partir d’un intervalle d’au moins 5 ans. Ainsi l’évolution de la population entre 2006 et 2011 peut être désormais observée pour chaque commune.

 • Populations : Quel impact sur l’organisation des élections municipales de 2014? 

Les chiffres officiels de population municipale les plus récents servent de base pour l’organisation des élections. Ils permettent de déterminer notamment le mode de scrutin. - Communes de moins de 1000 habitants : scrutin majoritaire plurinominal à deux tours (candidatures individuelles ou groupées, panachage possible, pas d’obligation de parité) - Communes de 1000 habitants et plus : scrutin proportionnel de liste à deux tours (aucune modification possible de la liste, parité obligatoire) L’organisation du financement et des dépenses de campagne : - Communes de 9000 habitants et plus : création d’un compte de campagne (suivi des recettes et dépenses, mandataire financier, plafonnement des dépenses) - Communes de moins de 9000 habitants : pas de compte de campagne Le nombre de conseillers municipaux à élire (variable selon la taille de la commune) : Ce sont les chiffres de population municipale au 1er janvier 2011, authentifiés au J0 n° du 31/12/2013 qui serviront de référence pour les élections municipales des 23 et 30 mars prochains.

 • Les régions qui gagnent de la population, celles qui en perdent 

 En cinq ans (de 2006 à 2011), la France a gagné 1,7 million d’habitants. Sur cette période, la population a augmenté dans près de 7 communes sur 10. Parmi les régions qui gagnent de la population, figurent celles de l’ouest et du sud-ouest du pays, et tout d’abord les quatre aires urbaines de Rennes, Nantes, Bordeaux et Toulouse. La population est également dynamique tout au long du littoral atlantique, de Vannes à Bayonne, en passant la Charente-Maritime et la Gironde. Dans les régions de l’ouest et du sud-ouest, cependant, toutes les communes ne gagnent pas de population : que ce soit en Bretagne ou en Midi-Pyrénées, des zones éloignées à la fois des grandes agglomérations et du littoral sont parfois en déclin démographique (dans le Finistère, les Hautes-Pyrénées, ou l’Aveyron par exemple).

Si la population de Jonzac (chef-lieu de la Haute-Saintonge) est descendue à  3491 habitants, celle de la commune de Fontaines d'Ozillac, qui propose des services intéressants à la population, a progressé (de 460 à 525 habitants). Des aménagements y ont été faits à l'école avec un nouveau restaurant scolaire. S'y ajoute l'installation d'un multi-services dans le bourg. 

 • 1777773 habitants en Poitou-Charentes  

Au 1er janvier 2011, le Poitou-Charentes comptait officiellement 1 777 773 habitants, soit une augmentation de près de 54 000 habitants depuis 2006. Ainsi, l’évolution annuelle moyenne de la population de la région entre 2006 et 2011 s’établit à + 0,61 % contre + 0,54 % sur l’ensemble de la France. Avec un gain de près de 27 000 habitants, la Charente-Maritime concentre la moitié de la hausse régionale. Les Deux-Sèvres connaissent une augmentation de plus de 11 200 habitants, la Vienne un peu moins de 10 000 et la Charente près de 5 700 habitants.  Poitiers reste la commune la plus peuplée de la région avec une population municipale de 87 906 habitants, devant La Rochelle (74 880 habitants), Niort (57 813 habitants) et Angoulême (41 776 habitants). Les quatre préfectures départementales perdent toutes des habitants depuis 2006. Douze villes de la région dépassent les 10 000 habitants contre près de 30 en moyenne dans les autres régions de province.  Seul un quart des communes du Poitou-Charentes dépassent les 1000 habitants et près de la moitié ont moins de 500 habitants, illustrant ainsi le caractère essentiellement rural de notre région. Parmi les petites communes, 40 comptent même moins de 100 habitants. Les 1 460 communes du Poitou-Charentes sont réparties dans 91 bassins de vie dont 78 ont leur ville-pôle située dans la région et sont dits « régionaux ». Les plus fortes hausses de population de ces bassins se retrouvent principalement dans les bassins périurbains comme Vivonne, Neuville du Poitou, Aigrefeuille-d’Aunis, Cozes ou Saujon. • La Charente-Maritime concentre la moitié de la hausse régionale Avec un gain de près de 27 000 habitants, la Charente-Maritime concentre la moitié de la hausse régionale depuis 2006. La croissance annuelle moyenne y est de 0,88 %. Les Deux-Sèvres connaissent une augmentation annuelle moyenne de 0,62 %. En revanche, la Vienne et la Charente enregistrent des hausses plus modérées (respectivement +0,47 et +0,32 %), inférieures au niveau métropolitain (+0,54 %).


• Les populations légales des 36 664 communes françaises, des cantons, arrondissements, départements et régions sont disponibles sur insee.fr.

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