Lundi dernier, la violente explosion qui a fait trois victimes et détruit plusieurs maisons de la rue de LiLas, à Saint Jean d’Angély, a bouleversé la région.
Les causes de ce terrible accident sont activement recherchées. Deux plaintes ont été déposés. Maud Pourquier, la fille de René et Andrée Cavier, tous deux décédés, s'est constituée partie civile et a déposé plainte contre X pour connaître les causes exactes du drame. André Massonneau, qui a perdu sa femme Jeanine dans les mêmes conditions, a également saisi la justice.
Au milieu des décombres, ce qui rend la tâche très difficile, les experts s’accordent sur un point : « L'explosion est due à une forte accumulation de gaz dans le garage attenant au pavillon de René et Andrée Cavier ». Mais d’où venait ce gaz et quelle est l’origine de l’étincelle qui a provoqué le désastre ? Voilà bien la question.
L’un des murs de ce garage était mitoyen de la cuisine où René Cavier a trouvé la mort. Parmi les appareils ménagers, il y avait une cuisinière fonctionnant au gaz de ville.
Une autre piste serait à creuser. Le Tribunal, en effet, a ordonné la saisie d‘un tuyau de cuivre très abîmé, repéré sur les lieux. Une fuite d’eau, mentionnée à plusieurs reprises par René Cavier auprès du personnel qui lui prodiguait des soins, aurait pu provoquer l’oxydation de la conduite qui aurait présenté des altérations. Le gaz se serait alors échappé. Nous ne sommes qu’au stade des hypothèses et chacun espère qu’une réponse sera apportée rapidement.
En France, de nombreux foyers sont alimentés par le gaz de ville et de tels accidents, bien que rares, rappellent que nul n’est jamais à l’abri…
Les obsèques de René et Andrée Cavier ont été célébrées lundi dernier à Saint-Jean-d'Angély. Celles de Jeanine Massonneau ont eu lieu à Asnières la Giraud. Nos pensées émues vont vers ces malheureuses victimes.
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