Jean-François Mougeard conduira une liste d'opposition au maire sortant Christophe Cabri aux élections municipales de mars 2026. Ce n'est pas un secret !
« Qui est-il ? » s'interrogent de nombreux Jonzacais qui ne le connaissent pas, sauf à travers des articles de presse dont une interview "retentissante" de Sébastien Lahalle dans le journal Sud-Ouest en 2024. En déclarant "l'intelligence n'est plus au pouvoir à Jonzac", le candidat n'avait pas encore mesuré le poids des mots lors d'un affrontement électoral. « J'ai blessé des gens. Depuis, je m'en suis excusé auprès de Christophe Cabri » explique-t-il.
Ancien directeur général de la ville de Jonzac et de la Communauté de communes de Haute Saintonge, actuellement en poste à Niort, il a travaillé avec Claude Belot, son "patron", durant de longues années. Il a même côtoyé le regretté Jean-Claude Texier quand Claude Belot, alors sénateur et président du Conseil général, était atteint par le cumul des mandats. L'un des principaux projets portait sur l'aménagement de la place du château, le dégagement des douves, la plantation de tilleuls d'Italie... et la suppression de places de parking. « Une pétition avait alors été lancée par M. Brochon, responsable du Jonzacais, qui y était opposé. L'affaire avait fait couler de l'encre » se souvient-il. A ce moment-là, nous n'étions pas encore aux doléances engendrées par l'application de la zone bleue en centre ville...
Au centre de la photo (second rang), parmi le public, Jean-François Mougeard assiste au conseil municipal |
Jean-François Mougeard (aux côtés de candidats de sa future liste dont Barbara Lachamp, Hélène Dubus, Marie-Christine Nouguès, Christophe Gadrat) organise une réunion publique mercredi 8 octobre à 18 heures à la salle des fêtes. Il souhaite en effet se présenter au public et dresser les grandes lignes de sa campagne, sans occulter une analyse du mandat de Christophe Cabri, années qu'il ne porte pas aux nues manifestement. S'il est élu, il sera également candidat à la présidence de la Communauté de communes.
Encore faut-il le retrait de Claude Belot de la scène politique ? Ce dernier a dit en plusieurs occasions se retirer en 2026. Certains le croient, d'autres non car il est familier de ce genre de déclaration : en 2014, il avait annoncé publiquement ne pas se représenter en 2020 et il l'a fait ! Ce changement n'altère en rien le sage conseil du Président, toujours en séance publique : « Les élus n’ont d’utilité que s’ils sont capables de s’investir dans le développement et la solidarité. Ici, dans cette région, rien n’était inscrit dans les astres, nous avons fait preuve d’initiative. L’ancien hospice a fait place à un hôpital qui va de l’avant, le lycée compte quelque 1000 élèves et nous avons pu conserver le tribunal d’instance. Nous n’avons rien à attendre de l’Etat, qu’il soit de droite ou de gauche car il n’a rien à distribuer. L’avenir ne peut être lié qu’à la détermination des élus. La création de richesses nous permettra de ne pas augmenter les impôts locaux ».
Depuis, les marges de manœuvre financières se sont encore réduites ! Les futurs maires auront donc à jouer des coudes et faire preuve d'imagination pour faire prospérer leurs communes. En habitué de l'administration et ses rouages, Jean-François Mougeard n'a rien à découvrir du fonctionnement d'une commune s'il en prend les rênes. C'est donc un adversaire que ne devra pas mésestimer Christophe Cabri qui possède, lui aussi, des cordes à son arc.
Les mois qui viennent risquent d'être animés, durant qu'on ignore à ce jour la présence d'une liste de gauche (qui serait la troisième). Autre interrogation : au cas où Claude Belot se mettrait en retrait, reste à savoir s'il soutiendra en coulisses Christophe Cabri ou Jean-François Mougeard...
Attendre et voir, selon la formule consacrée. En attendant, rendez-vous mercredi à 18 h à la salle municipale !
1 commentaire:
Comment peut-on faire pour géré à bien la mairie et être président de la communauté des communes.. Moi personnellement je ne serai pas de la partie. SSurtout quand on accuse le maire en estimant qu'il survol la gestion de la ville,
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