mercredi 8 janvier 2025

TER en Nouvelle-Aquitaine : les évolutions pour 2025

En cohérence avec les objectifs de Néo Terra, sa feuille de route en faveur de la transition écologique et énergétique, la Région Nouvelle-Aquitaine propose une offre de transport ferroviaire de qualité, qui répond aux besoins - quotidiens ou occasionnels - de mobilité. À ce titre, elle investit pour un service public efficace, en augmentant régulièrement la fréquence des trains - soit +16 % depuis 2019 - ainsi que le confort des voyageurs avec l’acquisition de nouvelles rames, ou en gare avec les travaux de modernisation et d’accessibilité.


 Des améliorations dans les horaires

Chaque année, la Région mène un travail avec SNCF Voyageurs pour améliorer les dessertes et proposer des horaires plus adaptés aux besoins de mobilité, que ce soit pour des déplacements domicile-travail, domicile-étude ou occasionnels (professionnel ou privé-loisirs).

 De 2020 à 2024, un travail de fond a été mené avec la démarche « Optim’TER » proposée par SNCF Voyageurs, qui s’est déployée sur l’ensemble de la Nouvelle-Aquitaine et a permis, en optimisant les moyens existants, plus de fréquences, plus de correspondances et des horaires plus pratiques.

 Pour 2025, ces horaires « OptimTER » sont stabilisés, et de nouvelles circulations sont créées sur certaines lignes régionales et sur celles des RER métropolitain et basco-landais. Elles ont pris effet à partir du changement du service, opéré le 15 décembre dernier.

 À partir de cette date, des développements d’offre de circulation de trains sont prévus sur les lignes régionales ainsi que sur celles des RER métropolitain et basco-landais :

RER Métropolitain

Conformément à la feuille de route du RER M 2018-2028, la densification de l’offre ferroviaire se poursuit pour atteindre à terme une fréquence à la demi-heure systématique.

Création d’un aller-retour Bordeaux/Saint-Mariens tous les jours en mi-journée.

Bordeaux 12h08 – Saint-Mariens 12h52 ; Saint-Mariens 13h07 – Bordeaux 13h51.

Création de quatre allers-retours Pessac-Macau du lundi au vendredi, pour étendre les trains aux heures de pointe du matin jusqu’à 9h30, réduire les creux de mi-journée et proposer des derniers retours plus tardifs en soirée (21 heures).

RER basco-landais

Suite à l’adoption de la feuille de route du RER basco-landais en décembre 2023, l’offre omnibus Hendaye-Bayonne-Dax est renforcée pour répondre à l’affluence croissante sur ce secteur, le long de la côte Atlantique.

Création de 2,5 allers-retours supplémentaires entre Hendaye et Dax, afin d’étendre la fréquence à la demi-heure sur les trains aux heures de pointe du matin et du soir, ainsi que l’amplitude de fin de journée avec des trains plus tard. Cette nouvelle offre est co-financée par le Syndicat des mobilités Pays basque - Adour (SMPBA), la Communauté d’agglomération du Grand Dax et la Communauté de communes Maremne-Adour-Côte Sud.

Secteur Sud-Aquitaine

L’offre régionale est également développée sur le secteur Sud Aquitaine.

Création de deux allers-retours Pau-Dax (Pau 16h25 – Dax 17h20 / Pau 19h08 – Dax 20h02 / Dax 18h04 – Pau 18h58 / Dax 20h16 – Pau 21h10), pour répondre à un besoin fort des usagers du quotidien sur les trains aux heures de pointe du soir entre 16h30 et 19 heures.

Prolongement en début de journée d’une circulation Dax-Hendaye qui sera initiée désormais au départ de Bordeaux à 5h07 permettant notamment d’améliorer l’acheminement des scolaires vers Dax depuis le nord des Landes.

Prolongement en fin de journée d’une circulation Hendaye-Dax jusqu’à Bordeaux, permettant un dernier retour à 19 h de Hendaye (contre 17h actuellement) et 20h06 à destination de Dax (contre 19 h auparavant).

Dans le cadre des accords entre la Région Nouvelle-Aquitaine, le SMPBA et SNCF Voyageurs, l’abonnement urbain Txik Txak+TER est élargi aux sections Hendaye - Ondres (L51), Bayonne-Urt (L53) et Bayonne - Saint-Jean-Pied-de-Port (L54). Depuis 6 janvier 2025, les abonnés Txik Txak peuvent en plus des bus emprunter le TER sur ces sections, moyennant le paiement d’un supplément de 10 euros maximum par mois : + d’infos sur TXIK TXAK + TER

 Secteurs Limousin et Poitou-Charentes

Des travaux de voies pour pérenniser des lignes de desserte fine du territoire : 

Ligne 24 : Limoges - Le Dorat - Poitiers, des travaux de régénération de voies entre Le Dorat et Poitiers ont lieu jusqu’à fin septembre 2025. Des cars assurent la liaison Le Dorat <> Poitiers.

La ligne TER 24 Poitiers-Limoges en travaux jusqu’en 2025.

Ligne 17 : Niort/Saintes : des travaux de régénération de voies sur 142 km pour la pérennisation de la ligne. Réouverture à la circulation des trains le 15 février. Des cars assurent la liaison le temps des travaux.

Plus de confort en gare

 Dans le cadre des programmes d’accessibilité ou de modernisation des gares, plusieurs gares et haltes vont bénéficier de travaux d’amélioration en 2025 :

Gare de Limoges-Bénédictins : dès janvier 2025, des travaux sur une période d’un an et demi sont programmés pour la mise en accessibilité de la gare (rehaussement des quais, modernisation du passage souterrain, des escaliers, de la signalisation, de l’éclairage, des abris). À venir, la création d’un abri-vélo sécurisé compatible avec la carte Modalis.

Gare de Niort : des travaux de modernisation de la gare sont en cours avec une échéance de fin de travaux mi-2025.

 En 2025, plus de confort à bord

Pour répondre aux questions de suraffluence pour certaines dessertes particulièrement prisées, la Région Nouvelle-Aquitaine s’est engagée dans un vaste programme matériel avec la rénovation de trains, l’achat de 18 rames neuves Régiolis et Régio2N et la location de rames en renfort.

18 rames neuves :

Six Régio2N électriques de 330 places.

Douze Régiolis bimodes de 220 places.

 Les premières rames Régiolis seront mises en circulation dès avril 2025 à raison de deux rames par mois. Les Régio2N seront quant à eux livrés à partir d’avril 2026.

Une partie de ces rames ont bénéficié du soutien financier de Bordeaux Métropole (trois Régiolis et deux Régio 2N) pour renforcer les lignes sur la métropole bordelaise.

Des trains réaménagés

Plus confortables, plus performants et plus respectueux de l’environnement, les trains de la Région Nouvelle-Aquitaine concernés par le programme de rénovation réalisé à Périgueux, vont entièrement être remis à neuf et modernisés. Ce programme de régénération, dit « Opération mi-vie », concerne 62 rames TER. Dans le cadre du programme industriel Opter, le chantier a été confié à SNCF pour six ans : les opérations de rénovation ont débuté et s’achèveront en 2030 au Technicentre Charentes-Périgord, à Périgueux (Dordogne).

 Fin 2024, deux rames régénérées sont remises en circulation. En 2025, 5 rames sont prévues d’être traitées.

Le nouvel aménagement des rames permettra d’offrir plus de confort avec un aménagement intérieur modernisé, afin de mieux répondre aux besoins des usagers.

Une politique tarifaire attractive

La contribution de la Région pour le transport ferroviaire va au-delà de l’acquisition des trains, du financement des travaux d’infrastructure et de la modernisation de gares puisqu’elle prend en charge aussi près de 80 % du coût réel des billets de train.

 La gamme tarifaire régionale propose une large palette de tarifs pour répondre aux différents besoins : gamme d’abonnements moins de 28 ans ou 28 ans et plus, et gamme d’abonnements occasionnels pour voyager seul ou à plusieurs.

 Pour 2025, la Région a décidé de réduire au maximum l’augmentation des abonnements avec une valorisation au 1er janvier limitée à + 2 %, bien en dessous de l’augmentation du coût réel du transport.

• Plus d’infos : Les tarifs, pass et abonnements des trains TER Nouvelle-Aquitaine 

• Actualité des transports publics régionaux : transports.nouvelle-aquitaine.fr/

mardi 7 janvier 2025

Animations à Mortagne

MARCHÉ DE MORTAGNE-SUR-GIRONDE TOUS LES DIMANCHES MATIN


Tous les dimanches matin de 8h à 13h sur la place Bel Air qui offre un des plus beaux points de vue sur l’estuaire de la Gironde. Chaque dimanche, des producteurs et commerçants locaux vous proposent un large choix de produits pour le plaisir de tous !

SOIRÉE CINÉMA SALLE PARIAS FRERES SAMEDI 11 JANVIER ET SAMEDI 15 FÉVRIER

Organisée par l’Association Le Club des 400 coups et le Domaine du Meunier

 2 films projetés simultanés avec casques audio "silent cinéma" dans la Salle Parias Frères (Hangar du Port) sur le port de Mortagne sur Gironde.

 Dès 18h30, ouverture de la salle : DJ Coen aux platines, flippers à volonté, une soupe offerte, bar et plateaux apéro. Les films commencent à 20h15

 Entrée 10€ (+1€ adhésion à l’association Club des 400 coups).

Infos et réservations : info@domainedumeunier.com

BROCANTE MENSUELLE DE LA MINOTERIE TOUS LES DEUXIEMES DIMANCHES DU MOIS DIMANCHE 12 JANVIER ET DIMANCHE 9 FÉVRIER 

Organisée par l'Atelier Brocante de la Minoterie ouverte aux professionnels et particuliers.

Objets anciens ; pas d'alimentaire. Accueil des exposants à partir de 7h – 3 € le ML. Réservations au 06 72 55 25 06 / 06 87 76 30 66. Annulation par temps de pluie.

DANCING NIGHT FLUO SAMEDI 1er FÉVRIER à partir de 19h

Organisé par l’Association Anthroposcène à l'ancien cinéma 19 Grande Rue 19 h à 1h (house, techno, funk, disco). Buvette et restauration sur place. Entrée à prix libre. Renseignements 06 32 37 84 70

Réaction des élus écologistes aux choix budgétaires du Département : « Ne sacrifions pas les acteurs culturels en Charente Maritime ! »

Libre expression :


« Ces dernières semaines, les médias se font l’écho des coupures budgétaires drastiques visant les structures culturelles notamment en région Pays de la Loire ou Auvergne Rhône Alpes.

Chaque fois que sont annoncées des mesures d’économies, les associations culturelles sont hélas trop souvent les premières victimes de budgets mal équilibrés et les cibles désignées par certaines collectivités qui les considèrent comme de simples variables d’ajustement, en leur faisant subir le manque d’anticipation budgétaire.

En Charente-Maritime, le département a ainsi décidé de réduire de 50 % le montant des subventions attribuées aux associations sportives et culturelles pour l’année 2025.

Cette décision, brutale et arbitraire, fragilise le secteur culturel et va avoir un impact désastreux sur l’emploi, sur l’offre et la vitalité culturelle de nos territoires.

A l’heure où la fracture sociale orchestrée par une politique gouvernementale libérale fait monter, dans notre pays et notamment dans notre département, le repli sur soi, c’est une aberration de faire des économies sur la culture et le sport. Casser ces dynamiques, c’est sacrifier la cohésion sociale.

Au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, le Rassemblement National proposait, lui aussi, de s’en prendre à la culture, en décembre dernier, avec un amendement pour une réduction de 20 % de l’enveloppe budgétaire réservée aux festivals de la région.

Beaucoup d’élus dans les collectivités territoriales ne voient dans les artistes que des demandeurs de subventions, des profiteurs du système qui consommeraient de l’argent public inutilement. Pourquoi la sobriété budgétaire devrait-elle toucher prioritairement le monde culturel ? Pourquoi la création et l’éducation artistiques et culturelles devraient-elles subir les erreurs d’anticipation budgétaire ?

Accuser de telles baisses de subventions va être difficile pour de nombreuses structures qui vont devoir se rattraper sur la billetterie, reportant le coût sur les usagers, ce sera probablement le cas des grands festivals, des SMACS et des scènes nationales. Mais qu’en sera-t-il des petites structures, des petits festivals de territoires, souvent gratuits, qui construisent leur trésorerie grâce aux subventions des collectivités et tous les petits festivals qui animent et rythment la vie des habitants loin des grandes villes, en territoire rural et insulaire ?

Quelles conséquences sur l’emploi local et non délocalisable, sur les artistes, les techniciens et les emplois associatifs ?

Les élus écologistes s’inquiètent du danger que font peser ces choix budgétaires sur les structures, les emplois et l’avenir du service public de la culture. Ils dénoncent une vision idéologique libérale qui livre les arts et la culture aux lois concurrentielles du marché, comme s’il s’agissait de marchandise quelconque.

Cette vision ignore la plus value du rayonnement culturel et artistique partout sur nos territoires, qui contribue aux dynamiques d’émancipation, d’éducation, de vivre-ensemble et de démocratie. Nous appelons le Conseil départemental à reconsidérer ses choix ».

Katia Bourdin, conseillère régionale

Benoît Biteau, paysan bio et député de Charente-Maritime 

Stephane Trifiletti, conseiller régional

Jean-Marc Soubeste, conseiller départemental

Franck Rinchet-Girollet, conseiller municipal de Vérines

Marion Pichot, conseillère départementale

Eric Pasquier, conseiller municipal Ville de La Rochelle 

Océane Mariel, conseillère d'agglomération de La Rochelle 

Réalisation de nouveaux vitraux à la Cathédrale Notre-Dame de Paris : Le groupement constitué par Claire Tabouret et les ateliers du maître-verrier Simon-Marq retenu

A l’issue de la deuxième phase de la consultation engagée par la ministre de la Culture en mars 2024 pour la création de vitraux contemporains destinés à la cathédrale Notre-Dame de Paris dans six chapelles du bas-côté sud de la nef, les projets remis le 4 novembre par les candidats sélectionnés ont été examinés par le comité artistique présidé par Bernard Blistène.

Après avoir auditionné les candidats et souligné la très grande qualité des projets, le comité artistique a exprimé sa préférence pour la candidature du groupement de Claire Tabouret et des ateliers du maître-verrier Simon-Marq.

Le Président de la République et l’archevêque de Paris, consultés, ont donné un avis favorable à ce choix. Il leur a paru répondre pleinement à leur intention et se situer à la hauteur de ce que réclame la cathédrale, tant par la très grande qualité artistique de la proposition et son insertion architecturale – tout particulièrement son adéquation avec le vitrail représentant l’arbre de Jessé (1864), présent dans l’une des chapelles du même bas-côté de la nef, qui demeurera en place – que par le respect du programme figuratif choisi par le diocèse de Paris relatif à la Pentecôte. Cette création représente une surface de 121 m2 sur les 2500 m2 de verrières du Moyen-âge au XXème siècle que compte la cathédrale. Ce choix et la poursuite du projet marquent le soutien de l'Etat à la création artistique et la confiance accordée à une artiste reconnue.

La rosace sud

A partir de la passation du marché par l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, six mois d’étude sont prévus et de l’ordre d’un an et demi de réalisation. Le projet sera présenté à la commission nationale de l’architecture et du patrimoine afin de recueillir son avis dans le courant du printemps 2025, dès que l’état d’avancement des études le permettra.

Les vitraux devraient être installés en fin d’année 2026. Ils représenteront environ 5% de la surface des plus de 120 verrières en place dans la cathédrale et datant du XIIe au XXe siècle.

La présentation des esquisses par l’artiste lauréate aura lieu prochainement.

• Claire Tabouret :

Claire Tabouret vit et travaille entre la France et Los Angeles
en Californie © Mathew Scott
Née en 1981 à Pertuis, en France, Claire Tabouret est l’une des artistes les plus reconnues de sa génération et expose ses œuvres à travers le monde entier. Son travail a été acquis par de grandes collections et d’importants musées, tant en France qu’aux Etats-Unis ou en Chine.

« Dans une époque comme la nôtre marquée par les guerres, les divisions et les tensions extrêmes, cette opportunité de mettre mon art au service de l’unité à travers le thème de la Pentecôte est une magnifique main tendue. J’ai considéré le chemin du visiteur comme un voyage profondément personnel et spirituel à travers Notre-Dame. Il me semble essentiel de créer des vitraux qui auront une présence juste, accompagneront ce déplacement dans l’espace et interviendront comme un soutien visuel au voyage intérieur, mais sans s’imposer aux visiteurs » explique-t-elle.

Elle a récemment présenté des expositions personnelles à l’Institute of Contemporary Art, Miami, Floride ; HAB Galerie, Nantes, France ; Galerie Almine Rech, Paris, France et Londres, Royaume-Uni ; Perrotin Gallery, Hong Kong ; Collection Lambert, Avignon, France ; Night Gallery, Los Angeles, Californie ; The YUZ Museum, Shanghai, Chine ; Friche La Belle de Mai, Marseille, France ; Galerie Bugada & Cargnel Paris, France ainsi qu’une exposition à deux personnes avec Yoko Ono à la Villa Médicis à Rome, Italie.

• L’atelier Simon-Marq : 

L’histoire de l’Atelier Simon-Marq a commencé en 1640 avec un petit verre peint en émaux, chef-d’œuvre de corporation de Pierre Simon, premier d’une lignée familiale d’illustres maîtres-verriers. Cette longue tradition familiale a pu se poursuivre grâce aux travaux que nécessitait la cathédrale Notre-Dame de Reims, datant du XIIIe siècle.

L’Atelier a restauré de grands ensembles de vitraux, notamment la Rose Nord de la cathédrale Notre Dame de Reims du XIIIe siècle, ceux de la Basilique Saint-Rémi de Reims du XIIe siècle ou ceux de Valentin Bousch, du XIVe siècle, à la Cathédrale de Metz.

Au fil des générations, l’Atelier fait évoluer l’art du vitrail depuis bientôt 400 ans. Dès les années 1950, l’Atelier Simon-Marq met son savoir-faire au service d’artistes contemporains renommés, apportant sa sensibilité artistique et sa maîtrise technique. Ainsi Marc Chagall, Joan Miró, et aussi plus récemment Maria-Helena Vieira da Silva, Raoul Ubac, David Tremlett, Jean-Paul Agosti ou Hans Erni ont apporté âmes et couleurs à de nombreux édifices religieux ou civils.

L’Atelier Simon-Marq, la septième plus ancienne entreprise de France, est aussi la plus ancienne entreprise de Reims.

• Les vitraux à ce jour en place à Notre-Dame de Paris : 

Un ensemble représentatif des différentes époques de l’art du vitrail, du Moyen Âge au XXe siècle

La création de vitraux n’a cessé de se renouveler à Notre-Dame de Paris depuis le XIIe siècle, avec environ 2500 m2 de surface de verrières au total. Dans ce vaste ensemble, plusieurs époques cohabitent.

Quelques vitraux du XIIe subsistent dans la rose sud du transept. Des vitraux du XIIIe siècle sont conservés en plus grande quantité dans les trois roses, et en particulier dans la rose nord du transept. Leur surface totale représente 5 % environ des vitraux de la cathédrale. Ces vitraux médiévaux illustrent le thème de la vie de la Vierge et des figures de l’Ancien Testament (Rose nord), la Parabole des vierges sages et des vierges folles (Rose sud) et les vices et les vertus (Rose Ouest). 

A l’occasion des travaux réalisés lors de la grande restauration du XIXème siècle sous la direction de Viollet-le-Duc, des verrières de style gothique ont été installées dans les chapelles, les tribunes, les baies hautes, c’est-à-dire là où les vitraux anciens avaient été supprimés au XVIIIe siècle. A une époque de renaissance de l’art du vitrail, les meilleurs artistes contemporains, comme le dessinateur, pastelliste et peintre-verrier Laurent-Charles Maréchal (1801-1887), dit Maréchal de Metz, ont alors travaillé sur le chantier des baies hautes du chœur, figuratives, et de certaines des verrières des chapelles du chœur. Le programme réalisé y est particulièrement riche et bien conservé. Dans la nef, à l’exception de la chapelle Sainte-Anne dotée d’une verrière figurative, le programme a été limité à des baies non figuratives, dénommées grisailles.

 Au XXe siècle, le domaine du vitrail a été profondément renouvelé avec l’introduction de l’art abstrait. La cathédrale compte ainsi plusieurs panneaux de vitraux conçus par le maître-verrier Jacques Le Chevallier (1896-1987) qui ont été réalisés en remplacement d’une partie des vitraux installés au XIXème siècle. Mis en place dans les baies hautes de la nef et celles des tribunes en 1968, où ils ont remplacé des grisailles, ils représentent environ 10 % de la surface totale des vitraux dans la cathédrale. 

Amis de Jonzac : remise des prix du concours de décorations des maisons et jardins illuminés

Tous les ans en fin d'année, l'association des Amis de Jonzac sélectionne les maisons et jardins qui sortent leurs plus beaux atours pour célébrer les fêtes de Noël. Maisons décorées, effets spéciaux, guirlandes lumineuses, points multicolores, personnages scintillants : un vrai plaisir pour les yeux !

La photo de famille
Rayan, le plus jeune participant, a réalisé une belle décoration
de son balcon à la résidence Philippe
La remise des prix par Katherine Labadie, secrétaire de l'association


La remise des prix

Vendredi dernier, les gagnants 2024 étaient conviés par l'association dans la salle des mariages où ils ont reçu un chèque cadeau. A cette occasion, outre des félicitations bien méritées adressées à chacun d'eux, Christophe Gadrat a rappelé qu'un plan, destiné au public, a été réalisé afin de permettre la découverte des différentes maisons illuminées. Il a également remercié chaleureusement les sponsors. Christophe Cabri, maire, a salué quant à lui les actions conduites par l'association.

Cette rencontre s'est achevée par la galette des rois (et des reines) et le verre de l'amitié. 

Premier prix : MM. Darros et Bonneau, rue des Guits (50 euros)

Second prix : M. et Mme Luton 4 rue des Brandes (40 euros)

Troisième prix : M. et Mme Nolet 8 rue de la Mouillère (30 euros) - ex aequo avec M. Carré au lieudit Chantemerle (30 euros), 

Quatrième ex-aequo : Mme Thomas 1 place du Marché, Rayan Kennani Résidence Philippe, M. Becky 2 place du marché (20 euros). 

Rendez-vous en 2025 !

Monique Renou, Rayan et Christophe Cabri

Attentat contre le journal Charlie Hebdo : Jonzac rend hommage aux "morts pour la liberté d'expression"

Le 7 janvier 2015 à Paris, l'hebdomadaire Charlie Hebdo était le cible d'un attentat terroriste pour avoir publié des caricatures du prophète Mahomet. Parmi les victimes, des dessinateurs bien connus Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l'économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage et Frédéric Boisseau, agent de la société Sodexo, chargé de la maintenance du bâtiment. L'émoi fut grand dans le pays d'autant qu'à ce tragique évènement, s'ajoutèrent les morts d'un gardien de la paix, Ahmed Merabet, de Clarissa Jean-Philippe, policière municipale à Montrouge, et de quatre personnes de confession juive au cours d'une prise d'otages dans une supérette casher, porte de Vincennes. Spontanément, des rassemblements fraternels furent organisés au nom de "je suis Charlie".

Nol et Pierre Buchet place de la République mardi matin
Hommage aux dessinateurs disparus en janvier 2015
A Jonzac, une grande manifestation en hommage aux disparus était organisée par l'association Humour et Vigne et son président Nol. A la pointe des crayons, la liberté d'expression. Dix ans plus tard, mardi 7 janvier 2025, Nol et Pierre Buchet avaient invité ceux et celles qui se souviennent à saluer la mémoire des "morts pour la liberté d'expression". Un moment émouvant ponctué de discours, de l'énumération des noms des défunts, d'un feu d'artifice symbolique qui ne s'éteindra jamais et d'une composition musicale réalisée par Pierre Jacques Rambeaud. 

Feu d'artifice symbolique
Nol, Christophe Cabri, Pierre Buchet

Depuis une décennie, Humour et Vigne poursuit son action en faveur de la liberté d'expression à travers de nombreuses actions et expositions. « Un droit fondamental qui nous unit tous. Défendons ce qui nous rend humain : notre capacité à questionner et à créer sans peur. Je pense élégamment aux enseignants, Samuel Paty, Agnès Lassalle et Dominique Bernard qui ont été aussi assassinés » a ajouté le maire Christophe Cabri. 

Le journal Charlie Hebdo tient bon : au centre, le dernier numéro en kiosque

En 2015, de nombreux dessinateurs avaient apporté
leurs témoignages :

« C'est avec une très grande tristesse que j'ai appris l'abjecte attaque du siège de Charlie hebdo, par des individus sans foi (au sens propre du terme), ni loi, faisant 12 morts, tous abattus de sang froid, à l'image de ce policier exécuté avec la plus grande bestialité pour s'être trouvé sur leur chemin. J'ai connu Wolinsky, Cabu et Tignous qui sont tous venus au Cameroun participer au Festival International de Caricature et d'Humour de Yaoundé où j'ai été régisseur pendant quelques années. C'était des personnes absolument exquises qui ont inspiré de nombreux jeunes et favorisé ou consolidé des vocations comme la mienne. Leur travail a permis de démontrer dans nos pays où les artistes en général et les illustrateurs en particulier sont souvent perçus comme de braves "analphabètes" qui savent juste rendre en un trait ce que des "intellectuels" ont parfois tant de mal à rendre en prose, que la caricature était un métier aussi noble que n'importe quel autre. Que notre voix porte parfois plus loin et plus fort que tous les discours syndicalistes du Continent. Que notre envie de faire de nos sociétés, des sociétés plus justes, où l'Homme est au cœur des préoccupations des politiques, reste sans doute la plus grande de nos préoccupations et qu'il n'est jamais question de blesser ceux qui nous titillons pour les réveiller de leurs illusions.  Je voudrais donc assurer le journal ainsi que les familles des victimes, de ma solidarité, en tant qu'artiste qui sait quel peut être le prix de la dérision, le prix de dire les choses sérieuses avec beaucoup de profondeur, mais avec humour et dans un esprit bon-enfant. Pour moi, le 7 janvier 2015 restera à jamais le jour où l'art a changé le monde »...

Mballa Elanga Edmond VII, Ministère des Arts et de la Culture, Directeur du Livre et de la Lecture - Yaoundé Cameroun.

« Ils ont été avec nous, présents depuis 1999, il sont venus au Cameroun malgré leur programme chargé, Ils nous ont donné l'envie de continuer à œuvrer pour la promotion du dessin en général et du dessin de presse en particulier, Wolinsky, Tignous Cabu, et les autres sont venus au Cameroun, le choc es immense, le vide grand, mais les leçons apprises énormes ... Pas de mots pour décrire la douleur... Je suis tout simplement Charlie ».

Léontine Babeni (dit Babel), directrice du Festival international de la caricature et de l'humour au Cameroun.

« Bonjour Nol, De tout cœur avec vous ! C'est un peu loin pour vous aider à préparer. C'est super ce qui se passe-bas à Jonzac ! Amitiés et bises à tous » 

Georges Favre, Humour & Vigne

« Nol, je suis bouleversé ; on a tous  besoin de vous et de vos refuges. Merci d'être Là. Amitiés »

Pierre Samson, dessinateur.

« Bravo pour ce formidable boulot avec Boris et Cie ! J'en profite pour te recommander un pote marocain caricaturiste : Mohamed Beyoud de Meknes. Tu trouveras sur le web ses derniers dessins "Charlie" ».

Michel Drevon, fidèle sympathisant d'Humour et Vigne.

« Thank you for your answer ! It is really horrible what happened in France and I hope that can teach something to everybody.  The album is really a beautiful honor to these cartoonist and this is my little personal contribution. Let's continue to keep humor alive against horror ! »

Marianna Carazzai (Italie)

• « Beaucoup de monde présent dans notre "rassemblement" d'hier. Bises et à bientôt »

Monique Doucet, Jonzac

• « Tiens mon ami. Merci pour ce que tu fais pour nous tous ! Bises »

Laurent Battistini, Dessinateur-Illustrateur, Presse-Humour-BD-Caricatures.  

• « Glad you are mobilising everyone to act ! I also came across this in my Godputer. Amicablements » 

Ralph Steadman, dessinateur anglais.

« Puisque Hollande a affirmé qu'on est en guerre. Prenons les armes, nos crayons, pour baliser nos libertés, pour refuser les nouveaux dictats du politiquement correct !  Posez votre signature à la place de la mienne si cela vous chante. cette double image est désormais libre de droit. Bise à tous »

Jean-Michel Renault, dessinateur, éditeur 

• « Appalling! My heart goes out to everyone ! »

 Anthea Lewis, dessinatrise - Ecosse UK

Photos de la cérémonie organisée à Jonzac en janvier 2015 (@ N. Bertin)
Un crayon comme symbole de la liberté


lundi 6 janvier 2025

Académie de Saintonge : Eric Depré reçoit la médaille de la ville d'Aigrefeuille

Samedi dernier, la ville d'Aigrefeuille a remis la médaille de la ville à Eric Dépré en l'honneur de ses travaux et de son élection à l'Académie de Saintonge. La cérémonie, très sympathique, s'est tenue dans la salle municipale en présence de Sylvie Marcilly, présidente du Département, Catherine Desprez, vice-présidente et maire de Surgères, Gilles Gay, maire d'Aigrefeuille, Marie Dominique Montel, directrice de l'Académie de Saintonge et Christine de Ponchalon, secrétaire. Ces dernières ont transmis au "médaillé" les félicitations des membres de l'Académie.

Eric Depré (au centre de la photo), responsable des collections nationales des semences et paléontologue autodidacte, a succédé à Marc Fardet au 14ème siège de l'Académie de Saintonge

Félicitations à Eric Depré (@ Christopher Jones)
Discours prononcé par Didier Néraudeau, membre de l'Académie de Saintonge, lors de la réception d'Eric Depré en 2024 :

Responsable des collections nationales des semences de référence "Grandes cultures et Fourragères et à Gazons" à l’INRAE-GEVES, paléontologue autodidacte, Eric Depré a été reçu à l'Académie de Saintonge le 6 octobre dernier à Royan.

« Eric Dépré est né en 1964 à Niort et habite Aigrefeuille d’Aunis. Intéressé très tôt par les fossiles, il ramasse ses premiers spécimens vers 9 ou 10 ans, et poursuit ses collectes depuis plus de quarante ans, toujours aussi curieux et passionné, jusqu’à réunir aujourd’hui près de 12 000 animaux et plantes fossilisés. Ses prospections, débutées en Charente-Maritime, se sont progressivement élargies aux autres départements du nord de l’Aquitaine et du Poitou, pour finalement couvrir quasiment toute la France, intégrant même des pièces paléontologiques remarquables venues de l’étranger et issues d’échanges avec des structures muséales d’autres pays.

Eric Dépré s’est toujours efforcé de faire partager ses découvertes et ses connaissances à un large public. Cette démarche a débuté avec la réalisation du musée qu’il a construit avec son père et dans lequel il organise des visites gratuites pour des scolaires, des universitaires ou des associations. Elle s’est développée avec la mise à disposition de ses fossiles pour des expositions grand publicdans divers espaces muséographiques (Musée du Grand-Pressigny – 2011 ; Muséum Angoulême - 2014/15, Centre Minier de Faymoreau - 2013, Muséum de La Rochelle - 2015, Musée Vert de Le Mans -2015/16, ...), voire en constituant la totalité du support de certaines expositions paléontologiques, comme à l’Aquarium de La Rochelle ( La vie dans les lagons du Jurassique et du Crétacé – 2007 ; Poissons fossiles – 2010 ; Ammonites chef d’œuvres du temps – 2012).

Outre les musées et leurs expositions, Eric Dépré s’est investi dans la vulgarisation scientifique grâce à trois films co-réalisés avec Léon Damour et Pierre Miramand, la diffusion de ces films ayant été généralement suivie de conférences tout public sur les thématiques mises en images. Au total, rien qu’en région Poitou-Charentes, plus de 3000 personnes ont assisté à ces documentaires paléontologiques et aux exposés associés.

Sur le plan de l’écriture, les activités d’Eric Dépré conjuguent des publications scientifiques et des guides de vulgarisation. Ses co-signatures d’articles académiques s’inscrivent dans l’étroite collaboration qu’il a tissée avec divers chercheurs CNRS ou enseignants-chercheurs universitaires avec qui il collabore fructueusement depuis 30 ans, au premier rang desquels on trouve les paléontologues de l’Université de Rennes. De multiples fossiles remarquables pour leur importance dans la compréhension de l’évolution du vivant ou ayant permis d’affiner la datation relative de couches géologiques ont en effet été collectés par Eric Dépré qui les a spontanément confiés à ses interlocuteurs scientifiques. Ces dons ont abouti à une trentaine de publications dans des revues nationales ou internationales, et certaines espèces fossiles ont été nommées en son hommage en remerciement de ce partenariat (par exemple la plante Eucalyptolaurus deprei). Ont ainsi été publiés tour à tour, grâce aux découvertes d’Eric Dépré, des insectes, des restes de dinosaures ou de requins, et des plantes fossiles datant du Crétacé. 

Parallèlement à ces publications, le matériel paléontologique collecté par Eric Dépré a constitué une part du matériel analysé par des étudiants en master, pour leurs stages de 2ème année, ou en doctorat de paléontologie, dans le cadre de leur thèse, ces doctorants étant ensuite devenus eux-mêmes de grands paléontologues professionnels à Rennes (Vincent Perrichot, Romain Vullo), Montpellier (Vincent Girard), ou Paris (Jean-David Moreau). Dans le domaine de la vulgarisation, l’ouvrage sur la Paléontologie de l’Aunis : « sur les traces d’Alcide d’Orbigny », qu’il a coécrit avec Pierre Miramand et Thierry Bouyer a été primé en 2021, par l’Académie de Saintonge. Leur dernier ouvrage, paru en 2024, met encore plus en lumière ces trésors paléontologiques de notre région.

En tant qu’enseignant-chercheur en paléontologie depuis 30 ans, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux prospecteurs et collectionneurs amateurs de fossiles, certains d’entre eux ayant collaboré ponctuellement à mes activités de recherche ou à celles de collègues universitaires. Mais de toutes ces rencontres humaines et scientifiques, celle d’Eric Dépré est exceptionnelle par la combinaison d’une honnêteté et d’un dévouement sans faille, par la justesse et l’ambition de son questionnement scientifique, et par la qualité et la diversité de ses travaux, tant au service du grand public qu’à destination du monde scientifique ».

Marie Dominique Montel, Eric Depré, Gilles Gay

Jonzac/Prélude au printemps : La voix de Marianne James, comédie musicale Paul et Virginie, hommage à Georges Brassens, concert d'orgue

Cette année, le festival "Prélude au Printemps" présente quatre spectacles de mars à avril autour de la musique, du théâtre et de la fantaisie.

• Marianne James « Tout est dans la voix »

Marianne James sera à Jonzac vendredi 14 mars au Centre des Congrès à  20 h 30

Marianne James est une artiste reconnue du grand public (plusieurs émissions grand public à la télévision). Elle présente un spectacle original autour de la voix en faisant participer le public. Son spectacle très populaire permet de faire (re)découvrir à chacun les mille et une richesses de la voix.


• Comédie musicale « Virginie et Paul »

Vendredi 21 mars au Centre des Congrès de Haute-Saintonge, auditorium à 20 h 30

Ce spectacle est une comédie musicale moderne, écrit par le même auteur que le spectacle Chance joué à Jonzac en 2020. C’est très drôle et d’une richesse de jeu incroyable : le scénario tourne autour d'une histoire où Paul et Virginie (un couple) sont en rapport avec des Paul et Virginie partout autour d’eux. Un grand moment de rire et d’une qualité de chant et de mise en scène très rare. Un énorme succès à Avignon (après Paris où le spectacle a été joué cette année). 7 personnes sur scène dont 4 musiciens (jazz)


• L’improbable histoire des “Passantes”

Vendredi 4 avril au Théâtre du Château de Jonzac à 20 h 30

Le spectacle raconte l’histoire d’une chanson “les passantes” chantée pour la première fois en 1972 par Georges Brassens. Qui a écrit ce texte ? Comment Georges Brassens a-t-il "rencontré" ce texte ? Quand, comment et où Georges Brassens le mettra-t-il en musique et le chantera pour la première fois ? Un spectacle très tendre et très nostalgique avec un narrateur et un accompagnateur, qui a fait partie des spectacles recommandés par Radio Bleu sur le festival Off d’Avignon.


• Concert Récital Orgue

Samedi 26 avril à l’église Saint-Gervais à 20 h 30 avec Vincent Dubois. Organiste titulaire des Grandes Orgues de Notre-Dame de Paris, il interprétera les Grandes Toccatas et œuvres choisies.


• Des tarifs réduits, individuels, collectifs et scolaires sont prévus pour un ou plusieurs spectacles.

Informations et réservations : Office de Tourisme de Jonzac, place du Château, 05 46 48 49 29

Projet COMETES : « La Nouvelle-Aquitaine, territoire d’innovation, d’intégration et d’industrialisation pour la filière aéronautique, spatiale et de défense »

Projet NanoNAASC, premier nanosatellite étudiant de Nouvelle-Aquitaine à vocation environnementale, sociétale et technologique

26 partenaires s’engagent dans un accord de consortium pour développer la formation dans la filière aéronautique, spatiale et défense

La Région Nouvelle-Aquitaine vient d’acter la signature de l’accord de consortium du projet COMETES comme « Compétence et Métiers pour l’Espace ». Il réunit 26 partenaires engagés à œuvrer conjointement pour le renforcement de la professionnalisation et l’amélioration de la visibilité de la filière aéronautique, spatiale et défense (ASD). 

Ce projet s’est structuré au travers d’une réponse à un Appel à manifestation d’intérêts « Compétences d’avenir » du dispositif France 2030, dont il est lauréat depuis juillet 2024. Les 26 partenaires (représentants des institutions, de l’enseignement supérieur et des industriels) sont réunis autour du chef de file qu’est l’université de Toulouse. Avant cela, un Diagnostic Espace Compétences Sud-Ouest (DECSO) a permis de mieux connaître le panorama des compétences actuelles et à venir dans le domaine aéronautique en Occitanie et Nouvelle-Aquitaine.

En Nouvelle-Aquitaine, la filière Aéronautique, spatiale et défense (ASD) représente plus de 40 000 emplois directs, dont un tiers dédié au spatial. La typologie d’acteurs est variée avec la présence de forces armées, de grands donneurs d’ordre industriels, constructeurs, motoristes et équipementiers (Dassault, Safran, ArianeGroup, STELIA Aerospace, Thales), mais surtout une majorité de PME et sous-traitants. Cette richesse du tissu industriel dans le domaine de l’aéronautique s’accompagne d’un besoin croissant en compétences de pointe sur le territoire. C’est pourquoi la Région Nouvelle-Aquitaine a choisi de contribuer à l’appel à manifestation d’intérêts « Compétences d’avenir » avec COMETES.

 « L’objectif affiché de la Région, via COMETES, est de faciliter l’orientation, l’insertion, notamment des jeunes mais aussi dans le cadre de la formation tout au long de la vie, de préparer les compétences aux emplois d’aujourd’hui et aux enjeux de demain, tout en favorisant le développement des activités de formation et de recherche au service de l’emploi et de la compétitivité du territoire » a précisé Françoise Jeanson, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la Recherche, de l’enseignement supérieur et du transfert de technologies, lors de la séance plénière du Conseil régional des 19 et 20 décembre derniers.

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient la filière Aéronautique, spatiale et défense via sa feuille de route « Plan Maryse Bastié »

La Région a décidé de faire de la Nouvelle-Aquitaine un territoire d’innovation, d’intégration et d’industrialisation pour une dizaine de filières dont la filière aéronautique, spatiale, défense. Cette politique dynamique et volontariste d’accompagnement et de soutien à la filière est définie dans une feuille de route nommée Plan Maryse Bastié. Ce dernier est structuré autour de 3 priorités : un accompagnement adapté au plus près des entreprises de la supply chain historique aux nouveaux entrants ; une offre de moyens de la recherche à l’industrialisation pour le développement des compétences et des solutions de demain ; un soutien pour attirer, orienter et former les talents pour répondre aux enjeux de recrutement et à l’évolution des métiers. 

L’entreprise Space Cargo Unlimited est l’une des entreprises néo-aquitaines qui tentent de réinventer l’espace et ses usages © Space Cargo Unlimited

Pour répondre à cette ambition, la Région soutient différents projets dont le projet NanoNAASC, premier nanosatellite étudiant de Nouvelle-Aquitaine à vocation environnementale, sociétale et technologique avec le souhait d’une mise en orbite à l’horizon 2025 et Way4Space, centre d’inspiration et d’innovation spatiales basé à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), qui a pour objet de faire émerger et de transformer des idées pour de nouveaux usages dans le champ de la mobilité spatiale et des missions spatiales à des fins scientifiques, environnementales, commerciales ou de sécurité.

 Les six axes de COMETES

COMETES vise à renforcer l’attractivité de la filière par une offre de formation initiale et continue plus riche et plus adaptée aux besoins du marché. Un effort particulier sera fourni sur l’accroissement de l’offre post bac pour former des techniciens et des opérateurs (licences, Bachelor Universitaire de Technologie articulés avec les BTS). Des formations d’ingénieurs et des masters seront créés pour répondre au besoin en compétences de pointe. Le niveau doctorat sera aussi développé en collaboration avec les entreprises. Ces évolutions cibleront non seulement les jeunes en formation initiale mais aussi les salariés actifs, les séniors et les demandeurs d'emploi.

 COMETES est un dispositif de formation original et complet s’appuyant sur des formations académiques. Il comprend deux dispositifs transverses innovants : une constellation de nanosatellites école et un portefeuille de solutions digitales. Toutes les actions de formation intégreront une sensibilisation aux enjeux environnementaux. COMETES se décline en six lots d’action : Elargir, diversifier, et féminiser le vivier d’apprenants en démultipliant les voies d’accès aux métiers du spatial. Cecil passera notamment par des opérations de sensibilisation sur les réseaux sociaux, des opérations de mentorat, le développement de clubs spatiaux, promotion d’un nouveau Brevet d’Initiation au Spatial (BIS)…

Adapter et renforcer l’offre de formation initiale de Bac + 1 à Bac + 8 dans les thématiques spatiales clés identifiées par le diagnostic DECSO.

Renforcer l’offre de formation continue pour favoriser les mobilités interindustrielles et répondre aux besoins du marché. Un « executive master » orienté New Space sera créé et permettra le développement de compétences mixtes entre technique, innovation et entrepreneuriat. Des certificats seront enregistrés auprès de France Compétences, pour pérenniser les dispositifs au-delà de 2028.

Structurer un dispositif transversal de formation par projet aux métiers de l’ingénierie des systèmes spatiaux (miniaturisation et intégration, automatisation par l’IA, sécurité, massification de la production).

Développer, déployer et pérenniser des solutions digitales mutualisées pour l’enseignement hybride ou asynchrone. Des micro-contenus réutilisables, MOOC et jeux sérieux seront créés. Un simulateur d’opérations spatiales et des jumeaux numériques offriront une extension virtuelle des plateformes pédagogiques pour se former aux situations complexes dans un environnement spatial réaliste.

Mettre en œuvre et évaluer la stratégie commune, en s’appuyant sur les partenariats forts avec le monde industriel et les pôles de compétitivité.

Les 26 partenaires du projet sont :

Université de Toulouse ;

Institut National Polytechnique de Bordeaux - Ecole Nationale Supérieure d’Electronique, d’Informatique, Télécommunication, Mathématique et Mécanique de Bordeaux (ENSEIRB-MATMECA) ;

Ecole de l’Air et de l’Espace ;

Ecole Supérieure des Technologies Industrielles Avancées (ESTIA) ;

Institut Polytechnique de Grenoble ;

Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse ;

École Nationale Supérieure de Mécanique et d’Aérotechnique (ISAE - ENSMA) ;

Institut National Polytechnique de Toulouse ;

Institut Supérieur de l’aéronautique et de l’espace ;

Institut Supérieur de Mécanique ;

Université Côte d’Azur ;

Université Grenoble Alpes ;

Université de Montpellier ;

Université Toulouse Jean-Jaurès ;

Université Toulouse III Paul-Sabatier ;

Centre National d’Etudes Spatiales ;

Observatoire de la Côte d’Azur ;

Office National d’Etudes et de Recherches Aérospatiales ;

Fondation ISAESUPAERO ;

Fondation VAN ALLEN ;

GIP FORMAVIE ;

Région Nouvelle-Aquitaine ;

Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée ;

Airbus Defense and Space ;

ArianeGroup ;

COMAT SAS.

Avis aux lycéens et apprentis : une bonne résolution pour l’année 2025 !

Progresser en utilisant la plateforme d’aide aux devoirs de la Région 

Enfin une bonne résolution tenable, un moyen d’améliorer sa moyenne générale et d’apaiser les relations familiales – le tout gratuitement : la Région Nouvelle-Aquitaine met à disposition de tous les lycéens et apprentis un service gratuit de soutien scolaire par téléphone, ouvert du lundi au jeudi de 18 à 21 heures. 

Quel que soit le niveau en mathématiques, français, physique-chimie, philosophie ou anglais, les tuteurs - eux-mêmes étudiants à l’université - sont là pour répondre aux questions des élèves et les aider dans la réalisation de leurs devoirs dans ces disciplines.

Après la trêve des confiseurs, la plateforme réouvre ses portes le lundi 6 janvier à 18h jusqu’au 27 juin 2025.

Un seul numéro (gratuit) à retenir : le 05 57 57 50 00 

Plateforme d’aide aux devoirs@Sébastien Blanquet-Rivière/Nouvelle-Aquitaine

Les lycéens peuvent également prendre directement rendez-vous pour un accompagnement dans leurs devoirs via l’application « Aide aux devoirs » accessible dans l’environnement numérique de travail (ENT) Lycée Connecté, disponible également sur smartphone.

 • Plus d’informations sur :

https://jeunes.nouvelle-aquitaine.fr/formation/au-lycee/lycee-connecte-ent

Académie d'Angoumois/Conférence d'Alain Lange : Littérature et activité musicale en Charente

La prochaine séance de l'Académie d'Angoumois aura lieu samedi 18 janvier à 15 heures (44 rue de Montmoreau) à Angoulême. Pour cette séance de rentrée, Alain Lange propose une conférence en deux temps, concernant deux aspects culturels complémentaires de la Charente (XIX° - XX° siècles).


Il évoquera d'abord l'engagement politique et social d'Alphonse de Lamartine et d'Alfred de Vigny. Ces deux écrivains, avec le soutien de Victor Hugo et d'Honoré de Balzac, ont toujours œuvré à l'unisson pour la défense des poètes « parias », comme Charles Lassailly, à l'image du Chatterton de Vigny. En outre, ils ont défendu les droits matériels et moraux de l'écrivain. Lamartine a toutefois échoué dans sa proposition de loi visant à étendre le bénéfice des droits d'auteur à 50 ans au lieu de 10 après la mort de l'auteur d'une œuvre littéraire.

Alain Lange évoquera ensuite l'activité musicale dans quelques villes du Centre-Ouest depuis le XIXème siècle : sociétés chorales et instrumentales, et associations comme Les Amis de la musique à Angoulême, ou L'association musicale de l'Ouest, dont le siège était à Niort, et qui a organisé des concerts prestigieux dans cinq départements.

• Alain Lange a fait ses études de droit à l'Université de Poitiers. Ancien fonctionnaire territorial, il est président de l'Institut d'histoire et d'Archéologie de Cognac et du Cognaçais, membre de l'Académie d'Angoumois, correspondant de l'Académie de Mâcon, lauréat de l'Académie de Saintonge. Il a publié de nombreuses brochures, des articles et des études dans diverses revues, et a collaboré à des ouvrages collectifs et des anthologies poétiques. Ses domaines d'activité sont l'histoire, l'archéologie, la littérature et les beaux-arts. Il a fait des communications et donné des conférences (sociétés savantes, congrès, colloques, etc) dans diverses villes de France.

Entrée : 5 € pour les auditeurs ponctuels.

• Les personnes désirant participer au déjeuner amical avant la séance, à 12 h 15 au restaurant Le Marquant City, doivent s'inscrire auprès de la secrétaire de l'Académie d'Angoumois, Monique Guérin-Simonnaud (06 84 64 09 12 ou m-guer1@orange.fr), avant le 16 janvier.