lundi 8 décembre 2025

Jonzac : A la découverte des Santons de la boutique Rétro

C'est au rez de chaussée, dans la partie historique de leur magasin, que Pascal et Anouk, les responsables, et leur ami Bruno Soler vous proposent de découvrir une belle collection de Santons...

Pascal, Anoouk et Bruno Soler
Les jolis Santons !
En cette période de la nativité, les jolies figurines qui ornent les crèches attirent le regard. Elles sont nombreuses : il n'y a pas que Joseph, Marie et l'enfant Jésus. S'y ajoutent d'éminentes présences telles que les anges, les mages, le berger, le porteur d''eau aux côtés de l'âne, le bœuf, les moutons, l'éléphant, le chameau. Liste non exhaustive. 

Bruno Soler a craqué devant ces personnages il y a une vingtaine d'années. « Je voulais me constituer une crèche et j'ai commencé à chiner des Santons dans les vide-greniers, les brocantes. Au départ, je ne faisais pas de distinction, puis je me suis fixé sur Devineau, une fabrique de Provence, célèbre pour ses formes, ses couleurs. Elle a malheureusement fermé ses portes début 1990 »

Les personnages Devineau sont attachants et ils sont de toutes les tailles. La collection de Bruno Soler s'est rapidement enrichie au point qu'il a décidé de se séparer de certains de ses "sujets" actuellement exposés à Rétro Jonzac. Les découvrir est un plaisir, ne vous en privez pas ! Et puis, vous pouvez les acquérir à des prix tout doux.

Malgré les critiques qui les entourent en raison de leur aspect religieux, les crèches ont toujours leur place, bien entendu dans les églises, mais aussi chez les particuliers. Présents, les Santons les animent et leur donnent une dimension et une émotion que perçoivent petits et grands. Certaines ressemblent à des tableaux vivants avec une belle ornementation, d'autres sont plus "strictes" avec peu d'éléments. A vous de choisir la vôtre ! Ainsi vous rendrez hommage aux santonniers, ces véritables artisans d'art...

• Bruno Soler et sa propre crèche : « Je conçois l'ensemble, le décor, les niveaux en créant différents plans, une perspective ». 

On trouve encore du Devineau en brocante

Un roi mage

Boutique Rétro, place du marché, Jonzac

Les Amis de Jonzac : Christophe Gadrat démissionne, cinq femmes prennent les rênes de l'association

Annie Lavaud, Annie Amaudruz et Romane Paronneau sont les trois nouvelles co-présidentes du bureau des Amis de Jonzac, après un vote effectué lors de l'assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue jeudi dernier à la mairie de Jonzac. Elles succèdent à Christophe Gadrat, Maryse Vialon, démissionnaires, et Katherine Labadie. 

De gauche à droite : Annie Lavaud, Jocelyne Tessonneau, Annie Amaudruz,
Romane Paronneau et Marianne Fleury
Pourquoi un changement aussi brutal ? C'est "l'affaire du figuier du jardin médiéval" (un joli titre de polar !) qui a déclenché la colère des "jardinières" chargées de son entretien et provoqué un tsunami au sein de l'association. Il y a quatre ans, succédant à Jean-Pierre Coquillot, le propriétaire ayant repris ce bout de terrain, situé chemin des douves, permettait aux Amis de Jonzac de le cultiver. En 2025, il a réalisé qu'un figuier aux allures généreuses menaçait des maçonneries ainsi qu'un autre arbuste. L'évacuation des eaux de pluie laissait à désirer ainsi qu'une murette. Estimant que les locataires n'honoraient pas leurs engagements et surtout qu'ils avaient laissé pousser "un arbre à grand développement", il a rompu le pacte avec les Amis de Jonzac récemment. Il a déclaré par ailleurs que « ce jardin médiéval, visité par un nombreux public, n'était pas constitué dans les règles de l'art ». Bref, outre le figuier qui a valsé, une partie des plantes des premiers carrés a été arrachée et a disparu. L'association s'est alors vivement émue de la situation estimant qu'elle avait financé ces espèces végétales, rares pour certaines, et qu'elles leur appartenaient. Par la suite, ont pu être récupérés plusieurs caisses de végétaux, les ardoises les présentant et divers accessoires. 

Inutile de préciser la consternation et la peine des Amis de Jonzac de se voir ainsi virés du jour au lendemain, sans vrai dialogue. « Si nous avions eu un échange collectif avec le propriétaire dès le départ, nous aurions pu nous organiser pour sauver les plantes, les mettre à l'abri durant l'hiver en l'attente de trouver un autre emplacement » explique un membre. Cela n'a pas été le cas. L'interlocuteur était alors Christophe Gadrat, faisant office de président. Lequel a sans doute été pris de court quand il a vu la tournure que prenaient les événements. D'où l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire où chacun était censé s'expliquer afin que les inévitables accusations que génèrent les chocs ne partent pas dans tous les sens.

Un manque de communication ?

Jeudi, salle de réunion de la mairie. L'ambiance est tendue : la déception et l'émotion seront-elles perceptibles publiquement ? La disparition d'un espace exceptionnellement bien situé dans le quartier historique, où l'on aimait se retrouver, a ouvert des blessures. Qu'on soit écolo ou pas, l'environnement est précieux ! Christophe Gadrat annonce sa démission pour des raisons personnelles. Le siège social sera transféré de son domicile à celui d'un nouveau responsable. L'assemblée opte pour une représentation collégiale (3 co-présidents) - et non pour un seul président - ainsi qu'un secrétaire et un trésorier. 

Romane Paronneau, Christophe Gadrat

- « C'est quoi pour vous le rôle d'un président ? » demande-t-il aux participants. « C'est de coordonner les actions, à condition qu'il y ait des actions !» répond spontanément Annie Lavaud. « Son rôle est dans les statuts » avance Guy Magnaval. « Non » lance Christophe Gadrat qui veut percer l'abcès : « Tout le monde me grille chez le maire, le président de la CDCHS ou l'office de tourisme. J'ai les oreilles qui traînent et j'ai bien entendu que je ne suis que co-président. J'ai pris beaucoup de plaisir dans l'association et quand je me suis engagé, j'ai tenu mes promesses et j'ai des tas d'idées. Aujourd'hui, ça part dans tous les sens et personnellement, j'ai d'autres priorités. Je ne souhaite plus occuper mon poste dans l'association, mais je suivrai ce qui s'y passe »« C'est dommage de nous quitter en période de crise. Tu es notre colonne vertébrale  » déplore Annie Lavaud qui salue son implication. 

« Je n'ai plus de temps à perdre. Je ne fais le procès de personne et n'ai pas l'intention de régler des comptes» explique l'intéressé. Marianne Fleury le rassure : « Tu es vraiment quelqu'un qui a pris en charge l'association ». Suivent les opérations de vote. Sont élues à bulletins secrets co-présidentes Annie Lavaud, Annie Amaudruz, Romane Paronneau. Jocelyne Tessonneau est nommée trésorière et Marianne Fleury secrétaire.

L'affaire du figuier du jardin médiéval

Christophe Gadrat expose les faits : « Nous étions locataires d'un terrain privé qui a été revendu. Josée Couprie avait émis l'hypothèse qu'il allait y avoir un problème. A l'époque, l'actuel propriétaire n'en voyait pas. Nous avons laissé pousser des arbres et nous n'en avions pas le droit. Il s'agit d'un figuier et d'un gatinier. Un arbre qui peut mesurer 4 mètres de diamètre n'est pas un buisson. Au départ, le nouveau propriétaire était dans de bons sentiments et voulait même entrer dans l'association. Il m'a dit que le figuier posait problème. En juillet, il voulait le couper et s'en est chargé à l'automne. Il l'a fait tout seul ». 

- « Personne n'était au courant » s'étonne Romane Paronneau. 

- « Moi, j'ai été informé » rétorque Christophe Gadrat qui poursuit : « Il a commencé à arracher le figuier. Ses racines étaient colossales et allaient jusqu'au bout du terrain. Les premiers carrés sont partis avec. Je lui ai fait remarquer que nous étions propriétaires des plantes pour une somme de 700 euros, mais c'était trop tard. Nous avons pu récupérer celles des carrés restants ». 

- Romane Paronneau : « Pourquoi ne pas avoir organisé une réunion en amont pour nous avertir de ce qui allait être fait ? »

Le jardin médiéval géré par les Amis de Jonzac tel qu'il était dans un récent passé. 
Actuellement, tous les carrés ont été refaits et attendent des plantations. Un panneau a été apposé sur la grille : site en travaux, accès interdit


- Christophe Gadrat : « Parce que c'était trop tard, J'ai découvert la situation comme vous le jour de la dernière réunion. Le bail a été dénoncé et le propriétaire est dans son plein droit. Ensuite, il peut nous facturer ses travaux et si nous intentons une procédure, nous avons 2200 euros en caisse. Moi, en tant que co-président, je n'irai pas dans une action judiciaire »...

Guy Magnaval : « Arracher les plantes sans nous prévenir a été durement ressenti par l'association. Ton point de vue n'engage que toi ! »

Christophe Gadrat (dans un autre registre) : « Qui a pris la mandragore ? »

Romane Paronneau : « Moi, j'ai récupéré la belladone et la mandragore, ce sont des plantes mythiques ! ».

La recherche d'un nouveau terrain

A droite, le maire Christophe Cabri assistait à l'Assemblée générale

Après ces échanges nécessaires, le maire Christophe Cabri prend la parole. Sollicité pour trouver un nouveau terrain, il est attentif aux préoccupations de l'association : « Je trouve dommage qu'après le travail que vous avez réalisé, on en arrive là. Je comprends votre désarroi après l'arrachage de plantes que vous avez entretenues pendant des années. Maintenant il faut passer à autre chose. J'ai effectivement rencontré certains d'entre vous et Christophe à ce sujet. A mon sens, un jardin médiéval doit être fermé, c'est pourquoi le terrain de la Communauté de Communes vers les flamants roses me paraît un peu compliqué. Il existe un autre jardin à proximité de l'ancienne maison Gautret, nettement plus grand entre 2000 et 3000 m2. Il pourrait être une solution. Il serait fermé, à la charge de la Ville. Toutefois, il est hors du cocon du cœur historique. Rue des Megisseries et l'Ile Robin ne semblent pas convenir. La municipalité vous soutiendra dans vos démarches. La première chose serait d'étudier les possibilités dans le secteur des douves. Il y a peut-être d'autres surfaces à exploiter ».

« Ce sera tout à notre honneur de refaire un jardin médiéval car la manière dont le jardin des douves a été rayé de la carte nous a meurtries. En créer un autre prendra du temps, les plantes ne poussent pas par magie » souligne Romane Paronneau. Bref, chacun s'accorde pour prendre son temps dans la recherche d'une parcelle...

Le nouveau bureau étant opérationnel, les prochaines actions concernent la jonchée à réaliser place du château et le concours des illuminations de Noël. Toutes les maisons joyeusement agrémentées de décorations lumineuses peuvent participer. Des prix seront attribués (contacter l'office de tourisme pour plus de détails 05 46 48 49 29 ). 

En conclusion, les Amis de Jonzac repartent avec un nouveau bureau et des activités. Toutefois, rien ne dit qu'une association similaire (et concurrente) ne verra pas le jour prochainement en s'appuyant sur le jardin médiéval nouvelle version cultivé par d'autres passionné(e)s. Nous sommes en période électorale et toutes les hypothèses sont permises...

Le bureau souhaite recruter de nouveaux membres pour étoffer l'équipe,
M. et Mme Vialon, M. et Mme Perrogon quittant l'association

jeudi 4 décembre 2025

Jonzac : Vive les illuminations de Noël... en attendant le mapping !

C'est mardi à la tombée de la nuit que les illuminations de Noël ont été dévoilées aux Jonzacais, conviés par la même occasion à un verre de l'amitié offert par la municipalité. Tous les ans, des nouveautés complètent les décorations existantes. En 2025, une famille de Nounours a élu domicile place du château. Un mapping sera proposé sur la façade du châtelet du 23 au 31 décembre tous les soirs de 18 h 30 à 19 h 30. Sur place, crêpes, boissons chaudes. Lancement le 23 décembre à 18 h 30. Vin chaud et chocolat offerts au public. Venez nombreux !

Le sapin place du château
Christophe Cabri orchestre la mise en lumière !
Rendez-vous place du château
Le lancement des illuminations

Majestueux !
Le Père Noël
L'entrée du château

L'église Saint-Gervais
Place des Carmes
Jardin Public et Avenue Gambetta

PHOTOS NICOLE BERTIN

Châtelet, capitale de la truffe dimanche 7 décembre !

Châtenet devient la capitale de la truffe noire de Haute-Saintonge le temps d'une journée, dimanche 7 décembre de 9 h à 17 h

Cet événement sera ponctué par différentes animations : démonstration de cavage (recherche de truffes par un chien spécialisé), dégustation de produits truffés à 13h (planche avec brouillade truffée - brie truffé - brillat savarin truffé et beurre truffé ; conférence autour de la culture de la truffe. Vous pourrez également acheter des truffes, produits truffés ou bien effectuer vos réservations pour Noël. Des producteurs locaux (miel, asperges, canard, pineau-cognac, etc.) seront également présents pour vous présenter leurs spécialités.


Venez nombreux !


Saintes/Comité régional de l’alimentation : bilan du Pacte alimentaire pour une alimentation durable et locale

Geneviève Barat, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la ruralité, aux circuits courts et à la feuille de route « alimentation », a conduit la journée de bilan du Pacte alimentaire pour une alimentation durable et locale en Nouvelle-Aquitaine mercredi 3 décembre, au sein du lycée agricole Georges Desclaude à Saintes

 Le Conseil régional de Nouvelle-aquitaine et l'Union européenne ont mobilisé plus de 243 millions d'euros pour soutenir des actions, des projets et des bénéficiaires répondant aux objectifs de ce Pacte alimentaire. Les objectifs partagés du Pacte Alimentaire sont la création et le partage de la valeur ajoutée dans les différents maillons de la chaine alimentaire, garantissant notamment une juste rémunération des producteurs ; la production d’une alimentation saine, durable et de qualité issue des filières agricoles engagées dans la transition agroécologique et l’accès à une alimentation locale et régionale de qualité pour tous.

Ce Pacte alimentaire arrive en effet à échéance cette année. Autour de l’État, du Conseil régional et d’une trentaine de partenaires, les participants ont revisité cinq années d’actions destinées à renforcer la présence des produits locaux dans tous les circuits, à soutenir une formation agricole exemplaire, à rapprocher consommateurs et agriculteurs, et à mobiliser l’ensemble des territoires.

La matinée, structurée autour du Comité régional de l’alimentation (Coralim), a offert un panorama des avancées de ce pacte, grâce aux interventions conjointes de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), de la Région Nouvelle-Aquitaine et de plusieurs acteurs engagés.

 Trois séquences thématiques ont mis en lumière les progrès réalisés en éducation alimentaire, les apports de l’innovation dans les circuits alimentaires locaux et les pistes d’une nouvelle ambition ciblée sur la réduction du gaspillage.

 Moment fort de la journée : la signature officielle de la prolongation du Pacte, qui entérine la poursuite de la démarche au-delà de 2025, par les différents partenaires régionaux : AreaNA, Coopération agricole NA, Chambre régionale d'agriculture, Interfel NA, Interbev NA, Apfelso, Umih NA, Interbio, Bio Nouvelle Aquitaine, AFIPaR, CREPAQ, Reana, Union des consommateurs NA, Agence de l'alimentation NA, Institut du goût, Réseau Restau’Co, Agores, Inae, CRESS, Banque Alimentaire NA, Acena, CCI NA, InPACT, Criel, Chambre des métiers et de l’artisanat.

L’après-midi a pris la forme d’un forum d’échanges, mêlant table ronde sur l’intégration de viande bovine durable en restauration collective organisée par INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, et ateliers participatifs animés par Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine (PQN-A). Ces sessions ont permis d’aborder retours d’expérience, outils pédagogiques et coopérations territoriales, confirmant la dynamique collective à l’œuvre en faveur d’une alimentation plus durable dans la région.

On a pu ainsi apprendre par Jean-Bernard Sallat, le président d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, que « pour la première fois depuis 40 ans, les éleveurs sont payés au-dessus de leur coût de production ». Thierry Pousson, président d’Acena, a aussi rappelé que « les marchés Acena se doivent d’être des marchés accessibles à tous, qui rémunèrent les producteurs ».

De gauche à droite : Jean-Bernard Sallat, Président INTERBEV NA, Thierry Pousson, Président ACENA, Karl Biteau éleveur et Président de la SAS Saveurs Paysannes Charentaises, Stéphane Marteau, chargé de mission filières locales alimentaires unité circuits courts de la Région Nouvelle-Aquitaine, Florence Brosselin, responsable Agrilocal17 au Département Charente Maritime, Hervé Garrigue, Ingénieur restauration, fondateur du GARA et représentant du réseau Restau’Co et Matthieu Anoman, éleveur et Président du 87 dans l’assiette © Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine / Région Nouvelle-Aquitaine

Croix-Gente (près Montendre) : Quand disparaît une fresque de la grande artiste Marie Baranger...

Peinte en 1984 dans le chœur de l'église nouvelle de Croix-Gente (haut lieu de pèlerinage durant des décennies), cette œuvre monumentale, réalisée par Marie Baranger, artiste de renommée internationale, n'est plus. Pour la protéger, une inscription aurait été nécessaire comme c'est le cas pour l'église Sainte-Thérèse de Poitiers. Le diocèse de La Rochelle et Saintes était-il conscient de la valeur de cette piéta ? « Il y a souvent une méconnaissance des fresques contemporaines de la part des collectivités. Des inventaires sont actuellement en cours. Une mention dans le PLU de la commune aurait permis une sauvegarde » explique un spécialiste. En effet, si les peintures médiévales sont souvent prises en compte, les époques récentes présentent des lacunes, d'où une sensibilisation nécessaire pour la survie de ces témoignages en milieu rural.

2019, démolition de l'église nouvelle de Croix-Gente. La fresque est encore visible
Après la destruction de l'église nouvelle programmée par le diocèse en 2019, la fresque dès lors exposée aux intempéries, apparaissait sur le mur d'une maison jouxtant, vendue à des privés.

Avec le recul, une question se pose : Pourquoi l'Evêché et la paroisse de Montendre n'ont-ils pas cherché à conserver et protéger cette fresque d'une artiste mondialement connue ? A l'époque, nous avions lancé un SOS :

« Croix-Gente n'est pas seulement une petite chapelle intime, construite au XIXe siècle, qui possède une belle histoire. C'est aussi un vaste bâtiment moderne qui accueillait les croyants à l'époque où ce lieu, situé au milieu des pinèdes, était un centre important de pèlerinage.

En raison de plaques d'amiante posées dans la toiture, l'Evêché se voit dans l'obligation de détruire cet édifice religieux qui se trouve en mauvais état.

Pour des raisons de sécurité, une entreprise procédera, à partir du 1er juillet, au démantèlement de la toiture dont les tôles seront envoyées dans une déchèterie spécialisée et ensuite, à la démolition du reste de cette structure désaffectée depuis des décennies.

Toutefois, ce bâtiment possède des vitraux ainsi que des portes d'entrée remarquables. La communauté chrétienne du Sud Saintonge ainsi que les défenseurs du patrimoine espèrent que ces "trésors" pourront être sauvegardés. Et pourquoi pas une vente aux enchères de ces vitraux dont les profits pourraient bénéficier à la paroisse ? ».

La partie détruite en 2019 comportait de beaux vitraux modernes et une massive porte d'entrée

La paroisse de Montendre ignore ce que sont devenus ces vitraux
• JUILLET 2019

« L’église moderne de Croix-Gente n’est plus qu’un souvenir. L’Evêché a donné son feu vert pour la destruction de l'édifice, abandonné depuis un certain temps, qui présentait des fragilités.

Si sa construction fut longue (plusieurs périodes avant et après la Seconde Guerre mondiale), sa démolition confiée à l’entreprise Céline Crouzeau de La Rochelle a été rapide. Les vitraux ont pu être sauvés. Les travaux devraient être terminés cette semaine. Pour l’heure, les engins s’emploient au déblaiement des gravats et matériaux. Reste la fresque qui est conservée : désormais exposée aux éléments extérieurs et pour la protéger des intempéries, un traitement serait opportun. Ainsi se tourne une page de l’histoire de Croix-Gente qui provoque quelques pincements au cœur. De nombreux habitants se souviennent y avoir participé aux pèlerinages, importants à une époque, fait leur retraite de communion et leur communion et c’est là que le père Bernard Tourneur a été ordonné prêtre ».

Travaux de déblaiement. L'amiante a été placé dans un conteneur à part

• JUIN 2022

« Croix-Gente : trois maisons de l’Evêché bientôt proposées à la vente

Propriété de l’Evêché, le site de Croix-Gente, longtemps lieu de pèlerinage, va connaître une nouvelle destination. Une première étape a eu lieu en 2019 avec la démolition de l’église moderne construite au milieu du XXème siècle qui comportait de l’amiante. « Aucune utilisation pastorale n’ayant été trouvée, le collège a donné son accord pour la vente des trois maisons. Seuls seront conservés la chapelle, le calvaire et un petit terrain autour. Le produit de la vente sera consacré à acquérir une autre propriété pour la venue d’une communauté religieuse ou monastique dans le diocèse » expliquent les responsables. De la fresque de Marie Braranger, il n'est pas question.

En 2016, Mgr Colomb accueilli à Croix-Gente.
Cette année-là, il n'est question ni de destruction de l'église, ni de vente de maisons...

Ainsi est perdue une œuvre de Marie Baranger qui aurait pu être valorisée et inscrite dans un parcours découverte consacré au patrimoine sacré de Haute-Saintonge. 

Biographie de Marie-Mélanie Baranger (Wikipedia)

Cette peintre française a contribué à la redécouverte de la peinture à fresque au XXe siècle.

Marie Baranger naît le 26 février 1902 à Angoulême. En 1927, elle entre aux Ateliers d'art sacré où elle reçoit l’enseignement de Maurice Denis qui l’influence profondément et se forme à la technique de la fresque sous la direction de Paul Baudoüin.

Elle exécute sa première œuvre à fresque dans l’église de Migné-Auxances dans le Poitou en 1933 ; à cette même époque, elle seconde Marthe Flandrin qui réalise une fresque sur Catherine de Sienne pour l’église du Saint-Esprit. En 1934, avec son frère aîné polytechnicien Pierre Baranger, elle fonde l’Association Art et Louange. Elle entre en 1944 dans le tiers-ordre franciscain.

Réfugiée dans les Landes pendant une partie de la Seconde Guerre mondiale, elle réalise plusieurs programmes de peinture à fresque. La plus importante de ces réalisations est Saint-Pierre-du-Mont, totalement détruite dans les années 1980.

Marie Baranger se lance dans ses premiers grands voyages à partir de 1949. Rome la charge de préparer l’exposition missionnaire prévue en 1950. Ainsi elle découvre l’Afrique de l’Ouest : Sénégal, Haute-Volta (Burkina Faso), Guinée, Côte d'Ivoire, Togo. « Son projet permanent est d’adapter la symbolique et les objets du culte catholique aux Églises émergentes des régions encore colonisées et à leurs cultures particulières. Mais cela surtout à travers la sensibilisation et la formation d’artisans et d’artistes locaux chargés de décorer eux-mêmes leurs églises avec leur technique et leur symbolique propre ». Forte de ses expériences, elle est conviée en 1965, en qualité d’experte, à participer aux travaux du concile Vatican II. Elle décède à Poitiers en 2003 à l’âge de 101 ans.

Principales fresques en France (dont Croix-Gente)

1931 - 1933 : Vienne (86), habitations privées

1933 : Paris (75), Eglise du Saint-Esprit ; Migné-Auxances (86), Eglise

1934 - 1935 : Poitiers (86), Eglise Sainte Thérèse et Sainte Jeanne d'Arc (chemin de croix et deux chapelles)

1935 : Charrais (86), Eglise

1939 : Bernay (27), Eglise (crypte)

1940 : Gabarret (40), Eglise (fonts baptismaux et deux chapelles)

1941 : Betbezer (40), Eglise (fresque commémorative) Saint Pierre du Mont (40), Eglise (fresque dans le chœur, détruite)

Arx (40), Eglise (chemin de croix, fresque dans le chœur) Baudignan (40), Eglise (chemin de croix, autel de la Vierge)

Lubbon (40), Eglise (fresque dans le chœur)

Chantecorps (79), Eglise (fresques sur les vendanges et la moisson)

1942 : Saint Geours d'Auribat (40), Eglise (chemin de croix)

1943 :

Poyanne (40), Eglise (chemin de croix en frise continue, fresques dans deux chapelles, recouvertes), Blaslay (86), Eglise (chemin de croix, fresque autour du chœur), Extrait du Chemin de Croix, Eglise de Blaslay (les soldats emmènent Jésus), Extrait du Chemin de Croix, Eglise de Blaslay

1945 : Montreuil-Bonnin (86), salle de la Mairie

1960 : Paris (75), Ecole Polytechnique (anciens locaux), décor du bureau de Pierre Baranger

1963 : Paris (75), Eglise d'Ukraine

1970 : Viroflay (78), Eglise Notre-Dame du Chêne (crypte)

1975 : Melun (77), cabinet médical du Docteur Pierre Saintillan

1977 : Poitiers (86), Ecole Technique du Porteau

1982 : Poitiers (86), Le Toit du Monde

1984 : Montendre (17), Eglise de Croix-Gente

1986 : Poitiers (86), Impasse Saint-Michel (archange Saint Michel), Fresque de l'Impasse Saint Michel (archange Saint Michel terrassant le dragon)

Principales fresques à l'étranger

1947 : ANGLETERRE

Finedon Hall, chapelle du château (Vierge Reine)

1949 : CÔTE D'IVOIRE

Katiola (Christ en gloire, Vierge)

Man, Eglise St Michel (4 anges)

1959 : JAPON

Nagasaki, Université de Nauzan (Christ de la Paix)

Fukuoka, Carmel (la Cène)

Fresque du Carmel des sœurs contemplatives à Fukuoka (Japon)

Fresque du Carmel des sœurs contemplatives à Fukuoka (Japon)

1959 : COREE

Séoul, Eglise (Christ-Roi)

Séoul, Ecole des Beaux-Arts (le Ying et le Yang)

1959 : VIETNAM

Saïgon, Séminaire franciscain (Saint-François)

Saïgon, Ecole de Beaux-Arts (3 femmes sur un pont)

1962 : INDE

Trivandrum (au Kérala), Cathédrale (fresque du chœur, Christ Pantocrator, évangélistes et apôtres entourant la "Deisis")

Fresque de la Cathédrale de Trivandrum (recouverte)

Fresque de la Cathédrale de Trivandrum (recouverte)

1971 : SENEGAL

Dieppeul (les martyrs de l'Ouganda)

1972 : ZAÏRE

Bunia (Vierge de l'Annonciation)

Kasenyi (l'appel de Pierre, les apôtres)

1973 : SENEGAL

N'gazobil, Séminaire (La Cène, Vierge orante)

1974 : SENEGAL

Popenguine (Vierge de l'Apocalypse)

1975 : HAUTE-VOLTA

Dourtenga (Christ en gloire)

Ouarguaye (Christ Roi, Vierge à l'enfant)

1978 : GABON

Franceville (le Christ en majesté)

Fresque de l'Eglise Joseph Moukassa à Franceville (Gabon)

Fresque de l'Eglise Joseph Moukassa à Franceville (Gabon)

1979 : GABON

Matebelé (Sainte Famille)

Moanda (La Cène, Saint Dominique)

Usine de manganèse (fresque sur l'industrie et l'extraction du minerai)

1980 : GABON

Bakoumba (Vierge à l'enfant, Arbre de vie, Saint Michel)

mardi 2 décembre 2025

Heidelberg Materials France acquiert 4 sites exploités par la société Carrières Audoin et Fils en Nouvelle-Aquitaine


Heidelberg Materials France annonce l’acquisition de quatre sites jusqu’à présent exploités par la société Carrières Audoin et Fils

Carrières Audoin et Fils est une entreprise familiale créée en 1970, localisée dans le Sud-Ouest de la France. L’opération concerne les sites alluvionnaires de Montguyon et Vrignon, la carrière calcaire de Saint-Simon, tous trois situés dans le département de Charente-Maritime ainsi que celui de Saint-Michel de Rieufret dans le département de la Gironde.

Ces quatre sites emploient 23 personnes qui intégreront les effectifs des activités granulats de Heidelberg Materials France.

Avec cette acquisition, Heidelberg Materials entend renforcer ses positions sur le marché des granulats en Nouvelle-Aquitaine où le groupe est déjà présent dans chacun de ses autres métiers, qu’il s’agisse de la production de ciment avec la cimenterie de Bussac-Forêt ou encore du béton prêt à l’emploi.

Pour Bruno Pillon, président des Activités France de Heidelberg Materials, « cette acquisition illustre l’ambition de Heidelberg Materials en France qui investit massivement dans la décarbonation de ses cimenteries comme dans le développement de son ancrage territorial au niveau de tous ses métiers ».

Sylvie Berhault, directrice générale des activités granulats de Heidelberg Materials France précise que « cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de croissance de l’activité granulats en France. Elle sera créatrice de synergies en matière de production, commercialisation et logistique, au service de nos clients ».

Enfin, Thibault Latapy, directeur régional Sud-Ouest granulats complète : « nous sommes très heureux d’intégrer ces sites dans notre dispositif industriel et d’accueillir les collaborateurs au sein de nos équipes. Ensemble, nous mènerons de grands projets pour l’aménagement de notre territoire ».

• À propos d’Heidelberg Materials : Heidelberg Materials est l’un des leaders mondiaux de l’industrie des matériaux et solutions de construction avec des positions de leader sur le marché du ciment, des granulats et du béton prêt à l’emploi. « Nous sommes présents dans plus de 50 pays avec plus de 51 000 employés sur près de 3 000 sites. La responsabilité environnementale est au centre de nos actions. En tant que précurseur sur la voie de la neutralité carbone et de l’économie circulaire dans l’industrie des matériaux de construction, nous travaillons sur des matériaux de construction durables et des solutions pour l’avenir. Nous offrons de nouvelles opportunités à nos clients grâce au digital ».


Jonzac : Les nouveaux aménagements de la zone bleue

À partir d’aujourd’hui, les nouveaux aménagements de zone bleue entrent en vigueur. Ils ont été définis à la suite des retours des usagers et de l’étude menée par le cabinet ID Cité, afin d’apporter une réponse concrète aux besoins exprimés. L’objectif est de faciliter le stationnement de courte durée, d’améliorer la rotation des véhicules et de maintenir un accès agréable aux commerces et services.


- Suppression du dispositif « zone bleue » les lundis, sauf pour les arrêts minutes ;

- Passage des arrêts minutes à 30 minutes au lieu de 10 (excepté devant le Pacha et la Civette) ;

- Révision du périmètre de la zone bleue : réduction de la zone bleue place du Marché (devant le marché couvert) et intégration de la partie haute de la rue Sadi Carnot dans le périmètre.

La mairie invite les usagers à apposer clairement leur disque sur leur pare-brise et à respecter la durée autorisée. Ces mesures visent à garantir un stationnement plus fluide pour tous.


Jonzac/Municipales : la succession de Claude Belot est ouverte !

9 décembre à 18 h Claude Belot dirige Jonzac et sa région depuis plus de 50 ans. Élu pour la première fois conseiller général en 1970, il a occupé les postes de maire, sénateur et préside la Communauté de Communes de Haute-Saintonge qu'il a portée sur les fonts baptismaux. Au fil des décennies, la physionomie de Jonzac a évolué avec des constructions architecturales emblématiques telles que le complexe aquatique des Antilles et le centre des congrès. Ceux qui attendaient son implication dans le centre ville -  longtemps ignoré ou presque - ont finalement été entendus avec la restauration du châtelet et la renaissance en son intégralité du Cloître des Carmes. Un demi-siècle de travail, d'ambition, de volonté à imaginer l'avenir d'une petite cité de 3600 habitants ! Cet engagement a été facilité par ses différents mandats, en particulier la présidence du Conseil général (devenu départemental), qui ont permis au Sud-Saintonge de bénéficier d'aménagements nécessaires (routiers entre autres). Avant lui, tout ce qui trouvait en dessous de Saintes était qualifié d'espaces éloignés plantés de pinèdes ! 

A qui le président Belot adressera-t-il ses félicitations en mars 2026 ?...

En 2026, Claude Belot fêtera ses 90 ans. Qu'il pense à sa succession relève du bon sens. Aux prochaines Municipales, deux formations sont en lice conduites par Christophe Cabri, actuel maire de Jonzac, et Jean-François Mougard. Les deux ont côtoyé Claude Belot durant de nombreuses années, l'un comme élu, l'autre en tant que directeur général des services (d'abord à la ville de Jonzac, puis à la CDCHS). Ils ont donc fréquenté la même école de la vie, si l'on peut dire ! En mars, une élection qui promet d'être rude va les opposer. En effet, trois candidates de la liste Mougard sont issues de la liste Cabri de 2020 (la seule soumise aux suffrages des électeurs, l'opposition menée par Jacques Ros et Gilles Clavel ayant déclaré forfait). Ces "dissidentes" dont l'une a démissionné de ses fonctions d'adjointe en 2024 tandis que les deux autres ont perdu leurs délégations, sont engagées de plain pied dans la campagne. Un fossé s'est creusé entre elles et le premier magistrat, mésentente dont les contours restent opaques. 

Jouez hautbois, résonnez musettes, la succession de Claude Belot est donc ouverte. Selon la formule, que le meilleur gagne... en sachant que Claude Belot, en fin limier de la politique, gardera toujours un œil sur sa commune natale !

Jonzac cœur battant 2026

Vendredi dernier, Jean-François Mougeard et ses colistiers ont inauguré leur permanence située place du marché. Leur slogan : Jonzac cœur battant 2026. Ils invitent les personnes intéressées à les rencontrer pour dialoguer, échanger. A ce titre, ils organisent des ateliers :

• Atelier Familles monoparentales

• Près d'1 famille sur 4 est monoparentale en France, dont 82 % de mères seules (Insee, Observatoire des territoires). 40 % vivent sous le seuil de pauvreté, avec des difficultés accrues d'accès au logement, à la garde d'enfants et aux loisirs. Selon l'Insee (2021), Jonzac héberge 217 familles monoparentales, soit une famille sur 5 environ. Les besoins prioritaires identifiés semblent être : garde d'enfants, logement abordable, soutien scolaire, lutte contre l'isolement...

• Atelier Santé

La France connaît une pénurie croissante de soignants, aggravée dans les petites communes rurales. vieillissement de la population, déséquilibre territorial: les zones rurales et semi-rurales attirent moins les médecins et infirmiers, conditions de travail difficiles : surcharge, horaires décalés, pression émotionnelle, manque de reconnaissance, formation insuffisante et fuite des talents. Numérus clausus historique : la limitation du nombre d'étudiants en médecine pendant plusieurs décennies a créé un déficit structurel de médecins généralistes. Ce numérus clausus était destiné à faire des économies : moins de médecins = moins de consultations à prendre en charge par la Sécurité Sociale. C'était sans compter avec le vieillissement de la population...

• Atelier Gestions des déchets

Les coûts de traitement des ordures ménagères résiduelles (sacs noirs ou bac marron) explosent depuis 10 ans. Quelles solutions ?

• Atelier Attractivité / Cœur de ville et commerces

Désertification progressive du centre ville (e-commerce /grandes surfaces en périphérie), quels leviers pour rendre la ville attractive ? quelles aides de la municipalité pour renverser la tendance ?

Ateliers ouverts à tous - Durée : environ 1 heure

Renseignement : contact@jonzac-elections-2026.fr

Prochaine réunion : Rendez-vous le 9 décembre à 18 h salle municipale de Jonzac.

vendredi 28 novembre 2025

La découverte de Jonzac la nuit, quand il est beau de croire à la lumière...

De nouveau un grand mapping sur la façade du châtelet du 23 au 31 décembre tous les soirs de 18 h 30 à 19 h 30 (version Noël 2025). Sur place, crêpes, boissons chaudes. Vernissage le 23 décembre à 18 h 30. Vin chaud et chocolat offerts au public. Venez nombreux !

Le château, bâti au XVème siècle, a succédé à une structure plus ancienne,
située près du chemin de ronde

Le châtelet, récemment rénové
1449 figurant sur le châtelet : 43 ans avant la fameuse date de 1492. Christophe Colomb, parti d'Andalousie à travers l'océan Atlantique, débarque sur des îles des Bahamas et des Caraïbes qu'il croit faire partie des « Indes » (l'Asie), mais qui sont en fait proches du continent américain...

La porte de ville, également du XVème siècle. Une seconde existait plus haut, vers le château,
mais elle a été détruite

Mécanisme de la herse, nouvellement installée
Qui sont ces honorables gardiens moustachus ?
Le château, cour intérieure
Le château est orné de bustes de personnalités historiques
L'entrée de la mairie
Ruelle mystérieuse à découvrir (rue de Champagnac)
Ecusson à l'église Saint Gervais, Saint-Protais
Le chœur flamboyant de l'édifice dédié autrefois à Saint Anthelme
Croisée d'ogives
L'église illuminée la nuit. Les petites lumières bleues symbolisent des tombes mises au jour 
lors de fouilles (époque mérovingienne, Moyen Age)
Près du pont de pierre
Vitrine de magasin (œuvre d'une artiste dans le cadre d'Octobre Rose)
Reflets...
Le cloître des Carmes
Fontaine des Carmes
La Seugne
L'ancienne teinturerie Blomme (rue des Carmes)
Crayon, nouvelle signalisation près des écoles primaires
Ancien commerce qui joue les devinettes !

PHOTOS NICOLE BERTIN