Récemment, le québecois Laurent Breton était en Haute Saintonge où il a retrouvé son ami Claude Révolte.
Quoi de plus normal que de rencontrer Laurent Breton en Charente-Maritime ! Comme de nombreux “cousins“ installés Outre Atlantique, il a sans doute des ancêtres français qui ont marché dans les pas de Samuel de Champlain. D’ailleurs, il le prouve en défendant farouchement la langue de Molière face à l’anglais : « Québec est à 95 % francophone. Nous disons arrêt et non pas stop, ce qui n’est pas le cas chez vous » dit-il en riant.
Ami de Claude Révolte, ils ont en commun d’aimer la musique passionnément. Depuis 21 ans, chaque été, les Eurochestries rassemblent des orchestres de jeunes venant des quatre coins du monde. Un bel exemple de fraternité ! Le premier festival a vu le jour en 1989. « Depuis, 47 festivals ont été organisés en Europe » souligne Claude Révolte. Président de cette association, il ne ménage pas ses efforts pour organiser des prestations de qualité.
En 2010, pour la première fois, les Eurochestries se sont exportées au Québec. « Un grand honneur » écrit Régis Labeaume, maire de la ville, dans la brochure éditée à cette occasion. Laurent Breton, qui dirige l’harmonie des Cascades de Beauport à Québec, se souvient de ce moment exceptionnel. Plus de 250 musiciens de la relève, réunis en quatre orchestres (dont celui de Niort), y ont montré leurs talents respectifs.
Ce fut un succès qui sera renouvelé dans deux ans. « Nous avons des projets tant au Québec qu’en Europe. Il est donc important de recruter de nouvelles formations. Pour nous, l’essentiel est de travailler en réseau » explique Claude Révolte. Que Jonzac reste le siège social des Eurochestries fait plaisir quand on voit le dynamisme de cette entreprise !
Laurent Breton a un rêve
En 2011, les Eurochestries afficheront un beau programme en Poitou-Charentes, sans compter des “satellites“ en région parisienne, l’Espagne, la Slovaquie et la Russie : « J’ai un gros travail pour établir les contrats. Heureusement, il y a skype et internet pour l’étranger. Ça facilite les échanges ».
Laurent Breton, quant à lui, a un rêve. Il aimerait que les Eurochestries de Québec s’étendent aux Amériques du Nord et du Sud. Imaginez de grandes soirées avec des jeunes venant de New-York, Los Angeles, Buenos Aires ou Santiago. Pourquoi pas ?
Et nous autres, Jonzacais, voudrions bien retrouver notre sœur jumelle “historique“, Baie Saint Paul. Il y a bien longtemps, en effet, que le nom de Jacinthe Simard, qui fut maire de cette commune, n’a pas été évoqué dans la capitale de la Haute Saintonge. Pourtant, nombreux se souviennent encore du jumelage, dans les années 1980…
Bref, la musique a de nombreuses vertus. Non seulement elle adoucit les mœurs, mais elle crée des liens. « Les Eurochestries favorisent l’ouverture aux cultures des peuples d’Europe et des Amériques, tout en valorisant des sites et des patrimoines régionaux » remarque à juste titre Laurent Breton.
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L’harmonie des Cascades de Beauport
Prestigieuse formation musicale composée de musiciens amateurs de la région de Québec, l’Harmonie des Cascades de Beauport évolue depuis 1980 sous la direction musicale de son fondateur, Monsieur Laurent Breton. Elle vise à permettre aux musiciens de tout âge de faire de la musique d’ensemble pour le plaisir. À la diversité des âges, s’ajoute celle des styles. En effet, le répertoire de l’Harmonie est vaste et varié. Il comprend de la musique classique, folklorique, religieuse, de Noël, de films et des marches. Seule en concert ou avec le chœur, initiatrice du festival « Québec en Harmonie » à Beauport, l’Harmonie est animée par un désir de réaliser ses propres initiatives (nombreuses tournées en Europe, cinq disques compacts). Chacune d’elles visent à promouvoir la musique et à prendre sa place sur la scène culturelle de la ville de Québec.
Claude Révolte et Laurent Breton. Fondateur et directeur musical de l’Harmonie des Cascades de Beauport et fondateur de l’École de musique des Cascades de Beauport, Laurent Breton est professeur de musique à la retraite de l’école secondaire François-Bourrin de Beauport et du Cégep de Sainte-Foy. Il a été chargé de cours à l’Université Laval de 1983 à 1988, où il a enseigné la didactique au secondaire dans le cadre du programme de baccalauréat en éducation musicale.
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