«La sculpture dormait en moi. Il suffisait de la réveiller…»


Au gré des mutations de son époux, militaire de carrière, elle a fait d’étonnantes rencontres qui l’ont confortée dans son envie de créer. Inspirée par son père, dont la renommée est grande en Allemagne, elle a marché dans ses pas. Paysagiste, la palette de ce peintre était variée et c’est avec joie qu’au détour d’une toile, le regard se pose sur l’église de Talmont ou la côte atlantique. Car il aimait bien la Charente-Maritime ! « Ma mère l’encourageait et il a beaucoup exposé » se souvient Suse, marquée par l’ambiance de l’atelier où les tubes de couleurs côtoyaient moult pinceaux.
Un jour ou l’autre, à son tour, elle devait "oser". Mais dans un autre domaine, pour ne pas faire «à la manière de»...

Bonne fille, la vie offre toujours une seconde chance. Depuis cette aventure, plusieurs artistes dont elle a écouté les conseils et suivi les cours, lui ont permis de concrétiser son rêve et de progresser : « je crois que la sculpture dormait en moi. Il suffisait de la réveiller » avoue-t-elle.
Elle adore pétrir l’argile, imaginer des formes, les mettre en scène. Viennent ensuite les finitions, la cuisson et la patine.
Ses personnages, au port de tête princier, sont d’une extrême finesse. Ils incarnent souvent l’amour et la mythologie. Les couples se rapprochent, les centaures s’élancent, les pèlerins marchent vers Compostelle, les sirènes chantent l’océan tandis que l’enfant se blottit dans les bras de Marie, telle une rose qui éclot. Il s’en dégage une beauté et une sérénité qui frôlent souvent la sensualité. « Je recherche avant tout l’harmonie et l’osmose » remarque Suse qui passe beaucoup de temps dans son jardin secret.
Photo 1 : Suse et Marianne !
Photo 2 : rencontres dans l'atelier
Photo 3 : Le marcheur de Saint Jacques
Photo 4 : Suse et Anna (sœur de Renata Vedana) découvrent les croquis de P. Capperucci, artiste italien qui a exposé à la Bribaudonnière l'an dernier
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