samedi 11 octobre 2014

Jean-Philippe Machon, maire de Saintes :
« Le résultat aux municipales m’engage.
Je dois agir et réussir ! »

Sous des airs d’élu rangé, le nouveau maire cache une sacrée personnalité. Attaché au développement économique et à la valorisation du patrimoine, il veut redonner à Saintes la place et l’importance qu’elle mérite. Il lutte également contre l’insécurité, n’hésitant pas se rendre directement sur le terrain dans des lieux dits sensibles, à la rencontre des troublions et autres trafiquants de drogue. Une première en la matière puisque de nombreux maires, bien qu’étant parfaitement avertis de telles activités, n’osent aborder le problème publiquement…


• Jean-Philippe Machon, vous êtes maire de Saintes depuis quelques mois. Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à briguer la succession de Jean Rouger ? 

Saintes, c’est d’abord mes racines. Je suis né à Saintes. Ma famille était fortement impliquée dans la vie locale et Saintes est mon port d’attache ! J’ai fait toutes mes études primaires et secondaires à Saintes et obtenu mon bac au lycée de Bellevue. Ensuite, je suis parti faire Maths Sup à Bordeaux avant d’intégrer une école d’ingénieurs. Plus j’ai avancé dans ma vie professionnelle, plus je suis resté attaché à cette ville où je venais régulièrement.
Quant à mon engagement politique, il a été le fruit d’une longue réflexion reposant sur un constat simple : Saintes est en souffrance, tant sur le plan économique, que sur le plan de son développement. Je ne pouvais m’y résoudre et regarder ma ville sombrer lentement. J’ai donc décidé de m’engager pour Saintes et pour les Saintais avec le résultat que l’on connaît aujourd’hui. Mais ce résultat aux municipales m’engage désormais et je dois agir et réussir !

• Votre père était un patoisant renommé. Quel « héritage » vous a-t-il laissé ? 

Je pense qu’il m’a apporté le sens de l’engagement au service des autres. Le folklore favorise l’amitié entre les peuples, la convivialité, la fraternité, le dialogue. La dimension humaine y est très importante. Quand il était sur scène, mon père était dans son élément. Je l’ai vu se dévouer pour la cause qu’il défendait. C’est un bel enseignement que j’ai suivi. Quand on se présente à une élection, la première mission est d’aller à la rencontre des autres, de les comprendre. Ce sont des valeurs qui se perdent un peu et j’aimerai pouvoir, au travers de mon action à Saintes, contribuer à recréer du lien entre les saintais.

• Pourtant, une majorité de citoyens a l’impression que les hommes politiques pensent d’abord à eux … 

S’ils le pensent, ou du moins, s’ils le ressentent, c’est qu’il y a du vrai. C’est un problème. Mais, il n’est pas propre à la France. Certains élus ne voient en leur élection qu’une façon d’affirmer leurs propres ambitions plutôt que d’être au service de la communauté. Pour ce qui me concerne, je ne suis affilié à aucun parti politique. Ce qui m’intéresse, ce sont les projets à mener et à concrétiser dans la ville. J’ai eu la chance de réussir ma carrière professionnelle. Je ne cherche pas les honneurs. Je veux simplement réussir ce pour quoi je me suis engagé.

• Comment avez-vous vécu cette première campagne ? 

 Cette campagne a été une expérience humaine extraordinaire. Avec mon équipe bien sûr, toutes celles et tout ceux qui nous ont aidé, mais aussi l’occasion de rencontres fortes avec les Saintais qui m’ont accueilli très chaleureusement. Si j’ai une chose à retenir c’est que dans tout projet, tout défi que l’on mène, il faut toujours y croire. Et puis, je pense que les citoyens adhèrent lorsqu’ils se sentent écoutés et qu’ils comprennent que la démarche qu’on leur propose est empreinte de sincérité. Dès le dernier trimestre 2013, je suis allé à la rencontre des habitants et j’ai organisé des réunions en petits comités. Les gens y exprimaient leurs préoccupations, ce qui m’a permis de faire une synthèse. Vous proposez alors des idées et voyez si les personnes y adhèrent. J’ai souhaité d’ailleurs maintenir ce lien avec les Saintais au travers des comités de quartier. C’est non seulement un engagement de campagne, mais en plus je suis convaincu que c’est un lien essentiel au niveau local. D’ailleurs, la réalité me donne raison car ils remportent un grand succès. A chaque fois, nous réunissons entre 80 et 100 personnes. Ces échanges correspondent à un besoin. Dans la mesure de nos moyens, nous mettons tout en œuvre pour qu’une solution soit rapidement apportée aux problèmes.

L'élection de Jean-Philippe Machon au poste de maire
Sous le regard de son prédécesseur Jean Rouger
• On reconnait chez vous les réflexes du chef d’entreprise sensible à une organisation efficace ! 

 La méthodologie ne fait pas tout ! J’ai la chance d’avoir une très bonne équipe sans laquelle il n’y a pas de réussite. Mais il faut également savoir s’adapter. Il y a de nombreux dossiers que j’aurais mis en œuvre beaucoup plus rapidement mais la lourdeur des procédures administratives, que je découvre chaque jour un peu plus, rend chaque étape d’un projet complexe. C’est d’ailleurs ce qui me surprend le plus : dans le privé, une fois qu’une décision est validée, tout est fait pour la mettre en œuvre. Dans le public, il y a parfois de nombreuses législations, de nombreux intervenants qui font que la concrétisation des décisions est plus lente. Bien sûr, je comprends la position de l’administration qui est de faire respecter la législation. Cela étant, je cherche par tous les moyens à accélérer le mouvement.

• A votre arrivée, vous avez demandé un audit sur la mairie ? 

Oui car il est normal de savoir exactement quelle est la situation au départ, d’identifier les forces et les faiblesses de la collectivité avant de déployer son programme. Sur la mairie, les résultats ne sont pas surprenants. La ville est endettée ; les frais de fonctionnement sont très élevés surtout avec des charges non flexibles comme les salaires. Actuellement, nous appliquons le budget voté par l’équipe précédente en faisant quelques petits ajustements. Certaines dépenses attirent l’attention par exemple nous avons un peu réduit le budget des « Oreilles en Eventail » qui était de plus de 300000 euros. Notre vrai premier budget sera en 2015. Nous sommes en train de le préparer.

 • Qu’en est-il de l’audit sur la Communauté d’Agglomération ? 

Concernant la CDA, l’audit montre une situation très tendue avec la diminution des concours de l’Etat et la charge générée par la compétente scolaire. L’équation est complexe mais le constat est on ne peut plus clair avec une énorme masse de dépenses et des subventions en diminution. C’est le fameux « effet de ciseaux ». Par ailleurs, comme je l’ai déjà dit, nous avons actuellement une CDA plus de fonctionnement que d’investissement. Or, on n’assure pas l’avenir avec du fonctionnement. Des réorientations sont à faire avec une mise à plat des missions de la CDA et une révision quant aux niveaux des services à rendre aux communes. Un schéma directeur de développement à 5 ou 10 ans doit être fixé pour déterminer les grands axes sans oublier d’avancer sur la mutualisation des moyens entre CDA et les mairies du territoire, dont Saintes bien entendu.

 • Revenons à la ville : quels sont vos choix et avez-vous des marges de manœuvre ? 

 Nous allons privilégier tous les secteurs qui valorisent la ville et ses habitants, dont la partie touristique parce que Saintes est une ville que l’on peut rendre très attractive. Notre objectif est de soutenir le commerce en attirant des gens en ville, d’où la gratuité du stationnement le samedi, l’animation de la place Bassompierre, etc. Nous avons prévu des événements phare dont la cavalcade de fin d‘année organisée sur deux jours. Nous serons la seule ville à proposer un tel rendez-vous au moment des fêtes de Noël. Un comité des fêtes verra aussi le jour pour être un partenaire de la Ville dans le pilotage de ces animations.
 Le deuxième point est le schéma de développement économique lié à la CDA avec la résolution des problèmes liés au foncier. Notre disponibilité en foncier est critique, c’est pourquoi nous voulons créer une agence de développement économique et un office du commerce, structures avec lesquelles nous pourrons travailler plus efficacement tout en maitrisant davantage notre développement. Au niveau de la ville et de la CDA, je souhaite aussi rétablir le rôle et la place des élus dans le processus de décision. Cela peut paraître étonnant mais j’ai remarqué que ce n’était pas forcément le cas. Or, avec mon équipe, nous avons été élus par les Saintais, sur la base d’un programme. Nous sommes comptables de cette confiance et nous nous devons de tenir nos engagements. Les élus sont présents en tant que décisionnaires et s’impliquent dans les dossiers. Les services sont là pour faire des propositions, donner des conseils aux élus, et surtout pour exécuter les décisions avec de la qualité et de la réactivité.

• Votre décision d’un stationnement gratuit le samedi a été critiquée par l’opposition parce que vous n’aviez pas eu de concertation avec l’ensemble du conseil municipal… 

 Offrir un stationnement gratuit le samedi correspondait à une attente. Il contribue à l’essor économique de la ville et la mesure sera maintenue. C’était urgent. Nous l’avons fait rapidement. Toutefois, je suis conscient qu’aucune décision n’obtient jamais l’unanimité !

• En ce qui concerne ce stationnement, il y a tout de même un manque à gagner !

 Au bout du compte, ce manque à gagner se retrouvera dans les taxes payées par les commerçants si leurs chiffres d’affaires sont élevés. Le stationnement gratuit s‘insère dans une volonté d’aider le commerce à se redynamiser. C’est du gagnant-gagnant : si les commerces fonctionnent bien, c’est toute la ville qui y gagne.

 • Actuellement, la grande zone économique de Saintes est le Parc Atlantique. Pensez-vous rééquilibrer la situation en créant de nouvelles zones ? 

Nous avons vraiment un déficit en foncier qui n’a pas été suffisamment pris en compte par les précédentes municipalités. Il faut continuer à étendre la zone des Coteaux, tout en restant vigilant quant au prix du m2, notamment en raison de fouilles archéologiques dont les coûts sont élevés. Conjointement, il est nécessaire de rééquilibrer la ville, notamment du côté de la route de Cognac. Nous sommes en négociation pour racheter des terrains, Bertaud en particulier, et étudions l’aménagement de nouvelles zones. Le schéma de développement économique est en cours de révision. La qualité du premier schéma était moyenne ; elle doit être améliorée afin d’avoir une vision plus claire. Par exemple, je suis entré en contact avec le propriétaire avec l’ex Cinéma Olympia pour aborder l’avenir de ce bâtiment. S’y ajoute l’immeuble La Charentaise, en contrebas de Bellevue, pour lequel nous avons négocié et trouvé un accord avec le groupe Esso. Cet immeuble sera détruit pour permettre des aménagements conduisant à une nouvelle entrée du Lycée. Il y a aussi des friches sur les zones industrielles actuelles que nous pourrions utiliser pour répondre aux entreprises qui veulent s’agrandir.

 « Inscrire les Arènes au Patrimoine mondial de l’Unesco »

 


• Durant la campagne, vous avez annoncé le renouveau des Arènes de Saintes. Qu’en est-il exactement ? 

Effectivement, j’ai un projet à long terme qui concerne l’amphithéâtre dont la restauration devrait s’échelonner sur une bonne vingtaine d’années. L’ambition est de retrouver aux arènes les spectacles grandioses d’antan qui attiraient entre 5000 ou 6000 spectateurs. Nous avons déjà établi des contacts avec des professionnels pour établir un programme dès 2017, 2018. L’idée de base, c’est d’appliquer aux arènes de Saintes ce qui a été fait avec l’Hermione à Rochefort, c’est-à-dire un chantier ouvert au public. C’est un chantier auto-financé grâce à l’ouverture au public. Les arènes seront rénovées, selon des techniques ancestrales, par les tailleurs de pierre de la région. L’enjeu est important. N’oubliez pas que Philippe de Villiers a pris les plans des arènes de Saintes pour les reproduire au Puy du Fou ! Nous avons la chance d’avoir l’orignal, c’est un patrimoine magnifique. Or, son état actuel fait peine à voir. Sans entretien, l’édifice se dégrade et si nous n’intervenons pas, l’ensemble sera de plus en plus fragilisé. Je suis favorable à la création d’une association pour la sauvegarde des Arènes sur le modèle de l’Abbaye aux Dames. L’objectif à terme est d’inscrire l’amphithéâtre au Patrimoine mondial de l’Unesco. Nous en profiterons pour relier le site Saint-Louis aux arènes.

 • Justement, que devient le site Saint-Louis ? 

Personnellement, je n’ai pas vu de projet vraiment concret en ce qui concerne l’aménagement du site Saint-Louis. Un chef de projet sera nommé d’ici la fin de l’année. Pour moi, le site Saint-Louis s’articule autour de trois éléments principaux : le pôle archéologique avec un centre de recherches pour des doctorants, l’installation d’un grand hôtel avec des salles aménagées pour recevoir des séminaires et une partie destinée aux logements. Nous manquons d’appartements à proposer en location à Saintes. Le projet est ambitieux et je me demande pourquoi l’équipe précédente n’a pas mis les bouchées doubles, durant les six années de son mandat, pour le faire avancer.

 • La sécurité est un sujet qui vous mobilise. Qu’avez-vous constaté lors de vos rondes nocturnes ? 

La nuit, nous avons en pleine ville deux grandes zones d’insécurité majeure qui sont la place Bassompierre et la place de l’Echevinage avec des gens alcoolisés agressifs qui provoquent des bagarres. Place Bassompierre, la présence des vigiles a stabilisé la situation. Je suis de près les mains courantes déposées au commissariat. J’ai pris des arrêtés pour interdire la consommation d’alcool sur les lieux publics ainsi que les chiens sans laisse. Je me réjouis de la nomination de la nouvelle commissaire. En effet, nous sommes en sous effectif au niveau de la police nationale, ce qui est totalement anormal. Je m’en suis expliqué avec la sous-préfète qui est bien consciente du problème. Le soir, il n’y a qu’une seule patrouille et quand celle-ci accompagne un malade à l’hôpital et doit attendre plusieurs heures, il n’y a plus personne pour assurer la sécurité dans la ville. C’est avec stupéfaction que j’ai découvert l’ampleur de la situation. Prenez par exemple les trafics de drogue place de l’Echevinage entre quatre heures de l’après-midi et trois heures du matin avec les voitures qui descendent la rue Alsace Lorraine pour s’approvisionner. Pour mettre un terme à ce va-et-vient, nous allons mettre des buses électriques sur toutes les rues piétonnes et installer des caméras de vidéo-protection à la Passerelle et l’Echevinage.

• En vous en prenant aux dealers, c’est-à-dire au milieu, ne craignez-vous pas des représailles…     C’est en fermant les yeux que les trafics s’installent toujours plus nombreux. Je crois au contraire qu’il faut réagir. J’ai pris des arrêtés et j’entends qu’ils soient respectés. La ville a investi de son côté : le nombre de policiers municipaux va passer de 7 à 14, ce qui permettra une ronde de nuit au moins jusqu’à trois heures. Durant les élections, on s’est moqué de moi quand j’ai évoqué la sécurité, mais ce que j’ai découvert va bien au-delà de ce que je pressentais. J’invite tous les beaux penseurs à venir me rejoindre à deux heures du matin pour se rendre compte par eux-mêmes…

• Passons à des questions plus politiques. Resterez-vous sans étiquette ? 

 Je ne suis pas de gauche et pour cause ; aux Municipales, j’ai été soutenu par les deux partis de la droite et du centre que sont l’UMP et l’UDI. Cela étant, je ne suis pas encarté comme les deux tiers de mon équipe. Je revendique cette liberté de mouvement. Avant toute appartenance à un parti, les gens ont besoin qu’on leur parle avec bon sens.

• Quels sont vos rapports avec le maire et ancien sénateur de Jonzac Claude Belot ? 

Au moment des municipales, j’ai été en rapport avec les trois sénateurs, sans doute un peu plus avec Daniel Laurent. Claude Belot connaissait très bien mon père. Quand je l’ai rencontré, une chose m’a frappé : nous n’avons pas parlé politique, mais marketing. J’admire ce qu’il a fait de Jonzac, le low cost de Bordeaux, avec le thermalisme et la manière judicieuse dont il a utilisé les subventions. Il l’a fait dans un esprit d’entreprise avec une ambition de développement. Je veux faire la même chose ici ! J’ai de nombreux projets pour valoriser Saintes, y accueillir de grands rassemblements par exemple. Nous manquons de structures d’accueil tel un palais des congrès.

 • Etes-vous contre la disparition des départements ? 

La vraie question est de clarifier les strates. Le fameux millefeuille se compose des communes, des CDC ou des CDA, des pays, des départements, des régions. Tous ces niveaux se chevauchent et sont consommateurs d’argent public et de fonctionnaires. Soit le pouvoir est donné aux CDA, soit on maintient les départements. Pour baisser les coûts des fonctionnements publics, il faudra forcément supprimer un échelon. Ceci dit, je n’ai pas d’a priori. En ce qui concerne la nouvelle carte des régions, j’étais favorable au rapprochement avec l’Aquitaine. Je pense que Saintes a tout à gagner à coopérer étroitement avec la ville de Cognac et à utiliser sa proximité avec une grande métropole régionale comme Bordeaux.


• Jean-Philippe Machon (au centre) : « Je ne gère pas Saintes depuis mon bureau en faisant de grands discours. Je suis un maire pratique avec un principe : je dis ce que je fais, je fais ce que je dis »…


                               • Saintes n’est pas Chicago :
« La police municipale ne sera pas armée » ! 


Lors d’un dernier conseil municipal, Jean-Philippe Machon a soulevé les fameux problèmes de sécurité, soulignant le recrutement de policiers supplémentaires. Face au manque d’effectifs de la Police nationale, il estime que c’est à la collectivité de prendre les décisions qui s’imposent pour assurer la sécurité des citoyens : « je souhaite que les habitants vivent en paix et puissent déambuler dans les rues tranquillement ! ».
Réaction de l’opposition qui préfère le terme « incivilités » à « insécurité » : « N’allez pas sous-entendre que les SDF qui sont aux alentours de la passerelle nous mettent en danger. Ce serait faux » riposte un conseiller.
Le maire ne partage pas cet avis : « Parlez-en aux cafetiers qui exercent dans ce périmètre. La sous-préfète est d’accord avec moi. Les statistiques sur les agressions aux biens et aux personnes sur Saintes sont en courbe défavorable ». Et d’argumenter sur des bagarres au couteau sur la place Bassompierre. « Nous mettons en place des patrouilles, notamment la nuit, afin de doubler celle de la Police nationale. Ceci est fait en partenariat avec le commissariat et la sous-préfecture ».
A la question : la police municipale sera-t-elle armée ? Jean-Philippe Machon répond que non « en tout cas, pas au début ». Des policiers à cheval assureront des rondes dans la prairie de la Pallu et les endroits moins accessibles. Le vélo sera également utilisé en ville.
Philippe Callaud fait remarquer que selon les chiffres du Parquet, les infractions seraient en recul, avis que réfute le premier magistrat : « pas selon les derniers chiffres ! Mais il n’est pas question d’affoler la population ». Et Bruno Drapron de conclure : « Quoi qu’il en soit, les premiers à être appelés sur les lieux quand il y a un problème, ce sont les pompiers ». Il sait de quoi il parle puisqu’il est l’un des leurs.

• Travaux sur la passerelle sur la Charente : s’y posent de problèmes de sécurité, c’est pourquoi elle nécessite des travaux importants de rénovation. Elle est fermée les jours d’affluence comme le 14 juillet. 

1 commentaire:

Saintais électeurs vigilants (Communauté FACEBOOK) a dit…

Article intéressant qui montre que la politique suivie correspond, pour le moment, aux promesses de campagne.