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jeudi 25 août 2011
Kristof Bonet expose à Cognac
Déambulation malgache
Jusqu’au 27 août, au Couvent des Récollets, Kristof Bonet vous propose de découvrir sa nouvelle exposition consacrée à Madagascar.
Kristof est un voyageur. Après le Maroc et le Skri Lanka, il invite le public dans l’Ile de Madagascar. Autres lieux, autres couleurs… Nouvelle façon d’immortaliser scènes et paysages. Il donne à ses toiles cette approche subtile qui le caractérise. Moments intimes de la vie qu’incarne une palette savamment nuancée.
Les supports ont changé et s’il privilégie encore le tissu, la tôle a fait son apparition. Elle constitue un clin d‘œil aux toits des habitations, souvent recouvertes par des plaques, à la bonne franquette.
Madagascar a séduit Kristof par ses coutumes et ses multiples secrets. Dans les pirogues, les marchés, près du lac où vit le crocodile sacré. Chaque instant est lecture d’un quotidien immuable.
En pénétrant, le temps d’un dépaysement, la vie d’un peuple qui lui était inconnu, Kristof ouvre la porte d’un ailleurs qui lui est cher. La force des couleurs, la finesse des portraits, l’harmonie des compositions font de cette exposition, inaugurée mardi dernier, un rendez-vous particulier à découvrir. Une renouveau d’exotisme sous forme de déambulation !
Communauté de Communes
de Haute-Saintonge :
Tout le monde sur le « Pons » !
Pourquoi la Gauche est-elle réticente à son entrée dans la CDCHS ?
Avoir des intercommunalités cohérentes qui puissent travailler efficacement : telle est l’une des conclusions du rapport Balladur. Portant sur la réforme des collectivités territoriales, cette étude a mis le doigt là où ça fait mal. Avec certaines CDC peu adaptées au terrain, coûtant cher en fonctionnement et des compétences mal définies entre communes et communautés de communes, la France est victime de ses strates (le fameux millefeuille) qui font augmenter la fiscalité locale de façon régulière. En conséquence, dans chaque département, l’État a demandé la création de schémas de coopération intercommunale qui facilitent la dynamique des territoires sans appesantir le contribuable. La région de Haute-Saintonge prépare donc sa nouvelle “mouture“ où elle souhaite accueillir le canton de Pons dans son ensemble. Plus grande communauté de France par son nombre de communes (123), gravitant autour de la ville centre de Jonzac, elle a prouvé qu’elle avait les épaules suffisamment larges pour concrétiser des projets.
Cependant, elle espère bien que les communes dissidentes de Pons, actuellement regroupées dans une petite CDC, la rejoindront prochainement. Les conseils municipaux concernés sont appelés à se prononcer.
Vendredi après-midi à Jonzac. Le conseil municipal, que préside Claude Belot, ne comporte qu’un seul ordre du jour : le schéma départemental de coopération intercommunale. Autrement dit, les élus doivent se prononcer sur l’actuel périmètre de la communauté de communes de Haute Saintonge. Souhaitent-ils l’agrandir en y incluant toutes les communes qui composent la CDC de Pons ? L’affaire ravive quelques blessures. En effet, ce sujet a été l’objet d’âpres discussions dans les années 1990.
• Pour mieux comprendre, un rappel historique est nécessaire. Lorsque la communauté de communes de Haute Saintonge a été créée, en 1992, elle aurait dû englober le secteur de Pons. Ainsi, la CDCHS se serait étendue de Saint-Aigulin aux portes de Saintes !
Or, c’était sans compter sur le maire de Pons, Fernand Pierre Delapeyyronnie, qui l’entendait d’une autre oreille. Il ne se sentait attiré ni par Jonzac, ni par Montguyon ! Originalité de la situation : ce maire RPR avait, sur ce point particulier, l’ardent soutien de la communiste Michelle Carmouse !
Il y eut une fronde dans le vrai sens du terme, des échanges musclés, quelques noms d’oiseaux lâchés avant l’ouverture de la chasse et le pire arriva : certaines communes rejoignirent la CDCHS de Claude Belot tandis que les autres restèrent indépendantes avant de se regrouper en CDC, sous la houlette de Geneviève Hadet, maire de Brives sur Charente. Structure qui existe encore aujourd’hui et que conduit M. Géneau, maire de Saint-Léger.
« Il en résulte que notre canton est déchiqueté à cause de F.P. Delapeyronnie qui ne s’entendait avec Claude Belot. Nous devons nous rassembler » souligne Henri Méjean, actuel premier magistrat pontois. Les relations se sont grandement améliorées avec Jonzac depuis que Daniel Laurent, sénateur et conseiller général de Pons, a repris les rênes en main.
Une grogne similaire apparut du côté d’Archiac où Jarnac Champagne, Sainte-Lheurine et Allas Champagne dédaignèrent un moment la CDCHS, trop entreprenante à leurs yeux. Partout, on ne parlait que la disparition annoncée des trop nombreuses communes tricolores : ces dernières étaient sur leurs gardes !
Les choses rentrèrent dans l’ordre et ces trois communes rejoignirent leurs camarades de la CDCHS. Le mariage n’était pas aussi pesant qu’elles l’avaient cru !
Avec le temps, le problème est resté crucial pour le canton de Pons, divisé par cette intercommunalité, du moins sur une carte. Le moment serait-il venu pour lui de retrouver son unité et d’entrer “totalement“ dans la CDCHS ? Récemment, le conseil municipal de la ville de Pons s’est prononcé en ce sens. La consultation, lancée par le préfet (et son successeur, Béatrice Abollivier) auprès des conseils municipaux, se poursuit jusqu’au mois de septembre où une commission départementale de coopération intercommunale, composée d’une trentaine d’élus, validera les périmètres en tenant compte des observations.
La loi Marchand
En ouvrant la séance, Claude Belot ravive un passé riche de dix-neuf ans, depuis le baptême de la CDCHS par René Monory, alors président du Sénat. L’intercommunalité, il la connaît bien : « j’ai toujours été de ce débat » avoue-t-il. Il parle du temps d’avant quand la CDCHS n’était encore qu’un Contrat de Pays que dirigeait le regretté Louis Joanne.
Le saintais Philippe Marchand, qui fut député de Jonzac avant de devenir Ministre de l’Intérieur sous François Mitterrand, est le père des premières lois sur l’intercommunalité.
Convaincu, Claude Belot s’est lancé dans cette aventure « sans mouche aux yeux », selon l’expression patoisante. Certaines communes se sont montrées réticentes : « j’ai respecté leur choix » dit-il. Le canton de Pons s’est alors scindé en deux camps. Aujourd’hui, en ouvrant les bras aux dix communes de l’actuelle CDC de Pons, la CDCHS constituerait un ensemble approchant les 70 000 habitants. Pas si mal, bien qu’avec les 60 000 actuels, elle a atteint un seuil lui permettant de concrétiser des grands projets. Toutefois, on peut toujours mieux faire…
La gauche peu convaincue par Pons
Que Pons rejoigne la CDCHS ne séduit guère Gilles Clavel ou Jack Ros, membres de l’opposition. En effet, ils estiment que Pons n’appartient pas au bassin de vie de Jonzac, mais à ceux de Saintes et Cognac. Claude Belot leur rappelle que les secteurs des Trois Monts, quant à eux, sont proches de Bordeaux ! Et pourtant, ils sont dans la CDCHS !
Les élus socialistes détaillent différents critères et aboutissent à la conclusion « qu’aucune commune des cantons d’Archiac et de Saint-Genis n’a Pons comme bassin de vie ». Pour eux, « les unités urbaines de la CDCHS et de la CDC de Pons sont Montendre - Souméras ; Jonzac - Saint Germain de Lusignan - Saint Martial de Vitaterne ; Pons et Saint-Aigulin - La Roche-Chalais ».
Par ailleurs, Pons et Jonzac travaillent ensemble sur l’élaboration et le suivi de la Charte de Pays : « mais les Pays ne sont-ils pas appelés à disparaître ? » remarquent-ils.
Claude Belot les écoute avec attention, tout en se disant « effaré par leur méconnaissance du territoire » : « J’ai toujours soutenu les projets pontois et à Rouffiac, par exemple, nous finançons le développement du tourisme fluvial. Pons et Jonzac sont déjà liés par un bon nombre d’équipements. Une CDC a les moyens quand elle a une certaine dimension. Actuellement, la CDC de Pons ne l’a pas ». Quant aux pays, ils devraient survivre s’ils sont « issus de territoires cohérents ».
« Nos arguments sont fondés sur la loi » riposte Jack Ros. « De toute manière, si Pons ne veut pas de nous, nous n’allons pas l’annexer » répond Claude Belot qui se voit mal en conquistador ! Ce sera à la Commission de trancher au vu des consultations auprès des communes et des structures intercommunales : « Pour que la proposition du Préfet soit contestée, il faut que 65 % des membres de cette commission se prononcent contre ».
Futurs rivaux, Bernard Lalande et Daniel Laurent ?
Le public comprend bientôt pourquoi Gilles Clavel et Jack Ros sont si peu enthousiasmés par Pons. La ville de Montendre, chère au socialiste Bernard Lalande (vice-président de la CDCHS) ainsi que plusieurs communes de Montlieu et de Montguyon verraient d‘un œil suspect l’arrivée d’un territoire pesant pas loin de 9 000 habitants. Cette nouvelle configuration pourrait-elle déstabiliser le fonctionnement, largement rôdé, de la CDCHS ? Pire, « Le Sud ne risque-t-il pas d’être pénalisé ? » et plus secrètement, la Gauche pourrait-elle perdre des responsabilités au sein de la Communauté de communes ?
Par-delà cet intérêt pour les habitants de Sud Saintonge, surgit une autre interrogation, celle de la succession de Claude Belot (UMP) à la présidence de la CDCHS. Bernard Lalande viserait ce poste, dit-on, mais l’arrivée officielle de Daniel Laurent dans le sérail changera-t-elle la donne ?
Pour Claude Belot, qui ne souhaite pas être enterré prématurément, celui qui dirigera la CDCHS « avec un esprit partisan » ne parviendra pas à la faire fonctionner : « les élus socialistes n’ont jamais senti la différence. Nous travaillons ensemble avec plaisir dans l’objectif de revitaliser les secteurs ruraux. À la présidence, il faut savoir faire preuve d’habileté et d’équité territoriale ».
Bref, si la politique politicienne fait son apparition, il peut y avoir des clashes et crashes : la population de Haute Saintonge n’a guère besoin de fractionnements…
Appelés à voter, les conseillers jonzacais se prononcent pour l’entrée des communes de la CDC de Pons dans la CDCHS. Sans surprise, la gauche y est opposée.
Si la CDC de Pons rejoint celle de Haute Saintonge, une harmonisation de la fiscalité sera nécessaire. « Les CDC encouragent le développement économique. À Jonzac, nous avons pour principe de ne pas fiscaliser l’activité économique. À Pons, c’est l’inverse » souligne Claude Belot qui préconise « un lissage sur six ans ».
• Et la CDA de Saintes ?
Voilà bien une affaire qui patine et pour laquelle Jean Rouger, président de la CDC du Pays Santon, n’a pas fait mieux que son prédécesseur, Bernadette Schmitt. Le Préfet suggère l’entrée de la CDC de Burie (à laquelle appartient désormais Chaniers) dans le territoire du Pays Santon afin de former une CDA. On peut également imaginer le passage du Pays de Saintonge Romane en CDA. Pour l’instant, on ignore comment évoluera la situation car les élus sont sensibles aux équilibres politiques. Et ceux qui ont le pouvoir veulent le garder ! Le socialiste Jean Rouger aimerait bien être le patron de cette future CDA, mais il pourrait être appelé à composer. Affaire à suivre !
• Les Communautés de Communes de Saint-Porchaire et de Gémozac devraient garder leur indépendance, tout en restant dans le Pays de Saintonge Romane. L’idée d’ajouter les communes de La Jard et de Colombiers à la CDC de Gémozac ne fait pas l’unanimité. Ces deux communes appartiennent actuellement à la CDC du Pays Santon. De son côté, Montils, qui appartient à la CDC de Pons, aimerait rejoindre celle du Pays Santon ainsi que Salignac sur Charente.
• Quels sont les votes des mairies ?
Début août, le sous-préfet de Jonzac, Philippe Brugnot, avait reçu 28 délibérations en faveur de l’entrée de la CDC de Pons dans la CDCHS contre 8 voix qui y étaient opposées, soit 36 avis obtenus. « Les communes sont invitées à délibérer avant une date butoir, mais elles sont libres d’agir à leur guise » précise le représentant de l’État. Ce n’est pas une obligation. Disons que leur silence pourrait être considéré comme une approbation.
Ont donc voté contre : Boresse et Martron, Clérac et Montguyon dans le canton de Montguyon ; Châtenet, Chepniers, Chevanceaux et Montlieu La Garde dans le canton de Montlieu ; Champagnolles dans le canton de Saint-Genis (cette commune veut rejoindre la CDC de Gémozac). Les communes de Coux, Expiremont, Pommiers-Moulons et Tugéras Saint-Maurice ont exprimé un vote en faveur de Pons. Montendre ainsi que Chardes et Vallet y sont opposées.
• Un peu d’histoire
• La CDCHS a été créée en décembre 1992. Elle regroupe 123 communes dont 17 du canton d’Archiac, 16 du canton de Saint-Genis, 20 du canton de Jonzac, 19 du canton de Mirambeau, 15 du canton de Montendre, 14 du canton de Montguyon, 13 du canton de Montlieu, 1 du canton de Gémozac (Saint Quantin de Rançannes) et 8 du canton de Pons (Avy, Bougneau, Chadenac, Echebrune, Fléac sur Seugne, Marignac, Rouffiac, Saint-Seurin de Palenne).
• Les autres communes du canton de Pons se trouvent regroupées dans une CDC créée en 1993. Elle est actuellement présidée par M. Geneau, maire de Saint Léger, M. GiIlebert de Pons ayant quitté ce poste voici quelques mois pour des raisons personnelles. Son budget de fonctionnement est de 2 millions d’euros. On y trouve les communes de Belluire, Mazerolles, Biron, Brives sur Charente, Coulonges, Pérignac, Pons, Saint-Léger, Montils, Salignac sur Charente, soit 8 700 habitants environ. De par sa situation géographique, la commune de Saint-Sever appartient à la CDC du Pays Santon.
• Les compétences de la CDC de Haute-Saintonge : Aménagement de l’espace, Développement et aménagement économique, Développement et aménagement social et culturel, Énergie, Environnement - Collecte et traitement des déchets ménagers et déchets assimilés - Logement et habitat - Sanitaires et social - Action sociale.
Mars 1993 : René Monory
inaugure la CDC
de Haute Saintonge
« La France doit cesser de vivre au-dessus de ses moyens »
À Jonzac, on ne fait pas les choses à moitié. Le parrain de la nouvelle Communauté de Communes de Haute-Saintonge, la plus grande de France, n’est autre que notre voisin de la Vienne, René Monory, président du Sénat. Il était présent parmi nous vendredi.
Après l’adoption du budget à l’unanimité de la nouvelle Communauté de Communes, Claude Belot accueillit René Monory, invité d’honneur, suivi dans son sillage par Dominique Bussereau, Jean-Claude Beaulieu, Michel Doublet, François Blaizot, Xavier de Roux, Françoise
Clerc, Marie-José Veyrac, MM. Asseray et Hay. La Gauche n’était pas en reste avec la présence de Philippe Marchand, Pierre-Jean Daviaud, Michel Rigou et Jean François Fountaine.
Claude Belot mit l’accent sur la ruralité. Pourquoi seules les villes tireraient-elles leurs épingles du jeu ? La Communauté de Communes de Haute-Saintonge met en application le vieil adage « l’union fait la force ». Certes, quelques communes ont quitté le radeau et leur décision est naturelle dans un pays démocratique. Un mariage forcé est un mariage raté : Pons, Jarnac-Champagne ou Sainte-Lheurine en savent quelque chose !
La Communauté vient d’enclencher la première vitesse. N’est-elle pas un véritable banc d’essai de la loi Philippe Marchand, présent au baptême ? « Nous voulons nous battre pour la réussite de la région. Nous y parviendrons » déclara l’élu.
Pour René Monory, la défense de l’espace va de pair avec le dialogue. Cet espace est à préserver parce qu’il a une âme et constitue ce qu’on appelle généralement le terroir : « Coûte que coûte, nous devons le protéger cet espace, il est la richesse de notre pays. La concentration est mortelle pour la compétitivité ». Le président du Sénat préconisa la prudence en matière de ruralité : « nous ne devons pas nous battre n’importe comment. Les vrais adversaires ne sont pas les États-Unis, mais l’Asie et la Chine ».
La partie ne sera pas facile à gagner. René Monory croit aux vertus du terrain et à la “rigueur“des élus locaux : « la France doit cesser de vivre au-dessus de ses moyens ». Sage recommandation…
NDLR : Dix-huit ans après, on s’aperçoit que René Monory n’avait pas tort. Les Chinois sont bien présents sur la place internationale et la France s’est beaucoup endettée, ce qui démontre qu’elle a continué à vivre au-dessus de ses moyens…
René Monory ne s’est pas trompé : le train de vie de la France dépasse les bornes, d’où le plan de rigueur présenté par François Fillon mercredi dernier.
Inauguration de la CDCHS en 1993 : René Monory, Claude Belot et Adrien Barthélémy, alors PDG de la Chaîne Thermale du Soleil.
On reconnaît sur cette photo d’archive : de gauche à droite, Henri Boucher, conseiller général de Mirambeau, Fernand-Pierre Delapeyronnie (la terreur de Claude Belot !) alors maire et conseiller général de Pons, Alain Bougeret (Saintes), Louis Joanne (Chevanceaux) et Claude Augier (Montendre).
Archives : Fiscalité 1993
dans la Communauté
de Communes de Haute Saintonge
Fiscalité 1993 : Quand les communes dissidentes de Pons et d’Archiac étaient soumises malgré elles à l’impôt de la CDCHS…
Pour des raisons qui restent encore à définir, alors que tout ne s’était pas si mal passé entre la communauté de communes et les maires qui voulaient s’en désolidariser, les Services Fiscaux ont mis involontairement (!) leur grain de sel, et par là, une zizanie naissante dans le canton de Pons et une petite partie du canton d’Archiac. En effet, on sait que la fiscalité propre autorisée pour ces nouvelles communautés de communes se présente sous la forme d’une taxe additionnelle sur les quatre taxes traditionnelles, habitation, bâti, non bâti et professionnelle.
Par un raisonnement qui reste à comprendre et partant sans doute du fait que les quatorze communes dissidentes font encore partie de la CDC au 1er janvier, les Services Fiscaux ont tout bonnement obligé les contribuables de ces communes à se soumettre à cette fiscalité additionnelle. Claude Belot, conscient du problème, est tout à fait d’accord pour rembourser cette perception indue, et de la reverser aux communes, soit environ 850 000 F. Oui mais voilà, comment rendre au contribuable le trop versé, ce n’est pas prévu !
Un calcul simple aurait pu consister, pour le percepteur, à diminuer la part communale. La question sera abordée à l’automne prochain avec une évidence : il sera très difficile d’obliger un contribuable à payer une taxe additionnelle pour une communauté de communes dont il ne fait pas partie.
Les uns, de la Communauté de Communes, et les autres, du canton de Pons et d’Archiac, sont tous bien embêtés et on espère que l’administration pourra, par un biais quelconque, revoir sa position.
Avec Claude Belot
en janvier 1993 :
J’exclurai tout ce qui peut diviser
La communauté de communes de Haute saintonge est vraiment officielle puisque le Préfet Yves Mansillon a signé l’arrêté de sa création le 29 décembre 1992. C’est donc une action menée rapidement, en moins d’un trimestre et dans laquelle Claude Belot, sénateur maire de Jonzac, s’est largement impliqué. Il nous livre son sentiment sur ce que l’on peut considérer comme un événement important pour la région.
On reconnait Pierre Jean Daviaud (Saint Aigulin), Jacques Rapp (Saint Genis), Claude Belot (Jonzac), René Monory, Marie-Claude Drouet (canton de Pons) et d'autres élus de Haute Saintonge lors de la création de la CDCHS
• Deux mois de campagne ont été nécessaires - et suffisants - pour la création de cette Communauté de Communes de Haute Saintonge. Quel est votre sentiment aujourd’hui ?
Claude Belot : La campagne vient de se terminer. Le Préfet a signé, le 26 décembre, l’arrêté créant cette CDCHS entre toutes les communes inscrites dans le périmètre du Contrat de Pays. Il a donc pris cette décision en son âme et conscience en constatant que 106 conseils
municipaux, représentant plus de 80 % des communes de Haute Saintonge avaient délibéré favorablement, 22 se sont prononcées contre, et 4 n’ayant pas délibéré. Cela constituait une large majorité. Ceci à la suite d’un débat où l’on a entendu beaucoup d’avis divergents sur
l’intérêt de cette communauté.
• Très schématiquement, quel est l’enjeu réel de cette nouvelle CDCHS ?
Une large majorité de conseillers municipaux, près de 1500, après un débat intéressé et parfois passionnant, ont bien compris quel était l’enjeu. L’enjeu, c’est de forger un outil capable de donner à la Haute Saintonge un développement local indispensable dans cette
période fragile et d’accélération de la difficulté dans le secteur agricole et viticole qui représente l’essentiel de notre richesse locale. Il fallait donc faire ce que nous avons fait et une très large majorité l’a reconnu.
• Que va-t-il se passer dans les prochains jours ?
Les 22 communes qui se sont positionnées contre ainsi que les deux autres qui n’ont pas encore délibéré vont être invitées par le Préfet à dire si elles souhaitent maintenir leur position où si elles préfèrent se ranger aux côtés d’une très large majorité, c’est-à-dire rester dans la nouvelle unité. Je tiens à dire que, dans ce cas, elles seront les bienvenues et que nous participerons ainsi à une action collective de développement qui va être amplifiée dès le début de l’année 93 et dont elles bénéficieront. Pour celles d’entre elles qui ne souhaitent pas participer à cette communauté, les choses sont claires : une loi sur l’intercommunalité prévoit les conditions de retrait des communes. Il faudra donc qu’une majorité du Conseil de Communauté se prononce pour délibérer et qu’un tiers des conseils municipaux ne s’y oppose pas. Je pense que c’est un cas de figure assez facile à réaliser. Ce qui est certain, c’est que la vie effective de la communauté de communes ne pourra commencer que le jour où l’on connaîtra la volonté définitive des communes qui ont souhaité, jusqu’à maintenant, se retirer. Je pense que cela devrait intervenir dans les prochaines semaines.
• Difficile de ne pas aborder le cas particulier de Pons ?
Dans ce cas, les choses sont simples. Le Sivom de Pons, du moins une partie des communes membres, avait souhaité se transformer en une communauté de communes. Le Préfet leur a clairement signifié que la majorité qualifiée renforcée, nécessaire pour fonctionner, n’étant pas réunie, il n’était pas question de la créer. Cela veut dire qu’en l’état actuel des choses, les Pontois n’ont qu’une alternative : soit se retirer mais pour aller où ? On ne voit pas très bien ; soit continuer à faire partie du Contrat de Pays transformé en CDC qu’ils avaient rejoint de leur plein gré il y a 17 ans et dont, jusqu’à présent, ils n’avaient tiré que des avantages. Mais ce sont eux qui exprimeront clairement leur souhait.
Ce que je leur dis, c’est que les vieilles lunes de la rivalité entre Pons et Jonzac n’ont strictement aucun sens à mes yeux. J’ai toujours œuvré, avec le maximum de mes forces, lorsqu’un dossier m’était soumis, pour la réussite des affaires pontoises. Ce que j’observe, c’est qu’une bonne partie des communes de ce canton a choisi d’appartenir à la CDCHS. Cela me semble un choix qui les engage définitivement.
• Parlons d’avenir. Quelles seront les grandes lignes de cette nouvelle intercommunalité ?
La première mission sera d’abord de rassembler tous ceux qui veulent contribuer à la réussite de notre région et chacun pourra trouver sa place dans ce dispositif. Tout le monde sera intégré à un travail de commission important. Ensuite, si l’on aborde l’action effective, il faudra d’abord connaître notre budget exact afin de fixer plus précisément ce que nous pourrons faire. Les moyens dont disposera la CDCHS seront beaucoup plus importants que ceux du Contrat de Pays, avec un contrôle démocratique beaucoup plus évident.
• On peut les chiffrer approximativement ?
Pour une population identique, je pense que l’on devrait atteindre le doublement des moyens. Cela va permettre d’amplifier l’action de développement local en matière artisanale, touristique, industrielle, telle que la conduisait le Contrat de Pays, mais avec plus de force.
L’année 93 va être celle du rodage et de la mise en orbite de ce dispositif. En ce qui me concerne, j’exclurai tout ce qui peut diviser, notamment en matière de politique. Même si pour d’autres enjeux, elle peut être importante. Nous avons le devoir, devant l’opinion qui vient de nous faire confiance, de réussir cette affaire. C’est une priorité.
• Cette nouvelle Communauté de Communes a eu les honneurs de la presse nationale, lundi dernier. Cela signifie quoi pour vous ?
C’est vrai, la presse nationale comme Le Monde et d’autres journaux dont certains plus spécialisés comme la Gazette des Communes, et même une radio parisienne, s’intéressent beaucoup à ce qui se passe chez nous en ce moment. On a le sentiment qu’on est tout à fait pionnier.
On peut aussi noter que cette communauté de communes sera mise en place officiellement, en mars prochain, par le Président du Sénat René Monory, qui m’a fait l’amitié d’accepter l’invitation. Il l’a fait d’autant plus volontiers qu’il conduit chez lui, à Loudun, la même démarche que nous.
• Un vœu pour 1993 ?
Que l’ensemble des ceux qui auront la responsabilité de faire marcher cette maison se réunissent dans l’esprit constructif et novateur qui a toujours animé le Contrat de Pays. Je sais que nous y parviendrons.
Clôture des Eurochestries :
Le feu et la puissance !
Il y avait foule, l’autre samedi, au concert de clôture des Eurochestries. Il faut dire que les jeunes musiciens et les chefs d’orchestre ont déployé sur scène une belle énergie !
Claude Révolte, président des Eurochestries, peut avoir le sourire aux lèvres : la cuvée 2 011 a été ensoleillée à souhait. Prometteuse, elle n’a pas trahi les espérances que les responsables avaient placées en elle.
Ce fut un grand cru et toutes les grappes, autrement dit les formations, ont apporté leurs particularités et leurs talents respectifs. Venant du Mexique, Brésil, Espagne, Pologne, Ukraine, Russie ou France, les jeunes musiciens ont vécu une aventure extraordinaire dont ils se souviendront longtemps.
Pour le concert final, ils ont l’habitude de se réunir, tous ensemble, sous la baguette des chefs d’orchestre. Et samedi soir, ce fut un véritable feu d‘artifice ! Au programme, Wagner, Moussorgski, Luna, Manuel de Falla, S. Moniuszko, Bizet, Ary Barroso, Arturo Marquez et Tchaïkovsky. Qu’ils s’appellent Boris Spassov, Angel Luis Perez Garrido, Mickaël Thomas, Ewelin Rozek, Lucile Horn, Tomas Palacios, chaque chef a étonné le public, conduisant cet ensemble, qui envahissait tout le chœur de l’église, dans d’intimes subtilités musicales.
Si tous les morceaux sont à saluer, la Symphonie 1 812 de Tchaïkovsky a été magistralement interprétée. Comme un tonnerre entrecoupé d’éclaircies et de passages de la Marseillaise ! L’hymne des Eurochestries, dirigé par Claude Révolte, a clôturé ces rencontres qui s’articulent autour du langage universel qu’est la musique.
Un beau spectacle en conclusion et selon la formule, les absents ont eu tort ! Il est vrai que face à l’affluence, la construction d’une vraie salle de spectacle se pose désormais à Jonzac…
L’Ukraine en Saintonge !
Rencontre avec Svetlana Ostapenko
Lors du concert d’ouverture des Eurochestries, le public a remarqué les seize violonistes ukrainiens de Violino, ensemble dirigé par une femme remarquable, Svetlana Ostapenko. Comment parvient-on à cette qualité d’interprétation ? Nous lui avons posé la question.
Tout d’abord, d’où viennent-ils, ces jeunes violonistes dirigés par une femme déterminée ? Dès qu’on parle de l’Ukraine, le regard clair de Svetlana Ostapenko s’éclaire. « Venez, on va regarder sur internet » ! Sur la carte, apparaissent la Crimée et Sébastopol. En remontant vers l’Ouest, on aperçoit la ville d’Eupatoria. « C’est là » dit-elle joyeusement.
Depuis son plus jeune âge, elle a dédié sa vie à la musique. Fille d’un officier et d’une infirmière, elle a choisi le difficile apprentissage du violon, cet instrument qui traduit si bien l’âme slave.
C’est la seconde fois qu’elle répond à l’invitation des Eurochestries. En 2007, elle est déjà venue en Haute-Saintonge, accompagnée de jeunes virtuoses. Elle évoque sa rencontre avec Claude Révolte à Moscou, lors du festival Rosa Vetrov où des orchestres de différents pays rivalisent de talent : « C’était en novembre 2006. Claude Révolte, qui était l’un des membres du jury, nous a remarqués. Il était enthousiasmé et nous a proposé de venir jouer à Jonzac. Les enfants ont trouvé cette proposition intéressante. C’est ainsi que nous sommes arrivés chez vous ». Ce n’était pas la première fois qu’ils voyageaient en Europe, Eupatoria étant jumelée à une ville allemande.
« En Ukraine, chaque ville possède une école de musique » enchaîne Svetlana. Tous les instruments y sont généralement enseignés, y compris les plus populaires comme la balalaïka : « A Eupatoria, notre objectif est de développer toutes sortes de musiques ». Enfant, Sveltana a suivi les cours de cette structure qui a fêté son demi-siècle en 2007.
Au sein de la classe « Violino » créée en 1984, chaque élève est invité à donner le meilleur de lui-même. En complétant leur formation, toutes les expériences sont les bienvenues ! En 2007, les Eurochestries ont fait « beaucoup d’impression » aux jeunes Ukrainiens qui les ont vécues sans modération. « Le fait de participer à un grand orchestre symphonique était nouveau pour eux. D’autre part, ils ont découvert la France et la Charente-Maritime. Attentifs à l’architecture, ils ont été sensibles au chaleureux accueil qu’ils ont reçu. Ce mélange de cultures et rencontres a constitué une ouverture très positive ». Un détail les a toutefois surpris : l’organisation de concerts dans les églises. En effet, dans les Pays de l’Est orthodoxes, seuls les chants religieux y sont autorisés. Pas question de jouer du jazz, par exemple, devant un autel… Chez nous, c’est un peu différent puisque les manifestations offertes par les municipalités donnent un regain d‘existence à certains édifices fermés la plupart du temps. Le manque de prêtres et l’affaiblissement des pratiques cultuelles expliquent cette situation.
Des Eurochestries en Ukraine ?
Que Violino participe aux Eurochestries 2 011 est une suite logique. Certains musiciens avaient 15 ans quand ils sont venus pour la première fois ! C’est avec plaisir qu’ils ont retrouvé l’église de Jonzac pour le concert inaugural.
Sur scène, rigueur et qualité d’interprétation sont restées identiques. Quels sont les critères de sélection ? « Je les écoute et je choisis ceux qui ont le sens de la musique et maîtrisent la technique » explique Svetlana. Toutefois, si un jeune présente des défauts dans son jeu, elle le recrute s’il est suffisamment motivé et fait des efforts pour progresser.
Au sein de l’orchestre - d’un collectif en conséquence - chacun développe son sens des responsabilités. Les plus doués entrent généralement au Conservatoire et deviennent des professionnels : « Il est plus difficile de vivre correctement de la musique aujourd’hui que par le passé. Avec un peu de chance, ils auront la possibilité de rejoindre de grands orchestres » estime leur professeur. Chaque semaine, les répétitions ont lieu le samedi après-midi. Les élèves ont également la possibilité d’étudier chez eux, à leur convenance. Les plus assidus travaillent tous les jours.
Sur scène, les résultats sont visibles. Jeudi soir, le public est tombé sous le charme de ces violonistes dont la valeur n’a pas attendu le nombre des années.
Heureux d’être en France, ils apprécient ces moments de bonheur et de partage sous la direction de chefs d’orchestres différents. Cependant, ils regrettent de ne pas avoir la possibilité d’écouter les autres groupes par manque de temps. Pour le concert d’ouverture, ils auraient aimé suivre les prestations de leurs camarades. L’an prochain, peut-être faudrait-il installer un écran extérieur où le concert serait retransmis ?
Sveltana Ostapenko a pris la direction de la classe Violino à l'âge de 28 ans. Le groupe comprend seize violonistes, de plus jeune (14 ans) à Christina (22 ans). Sur cette photo, on reconnaît la concertiste Lilya-Fruz Abibullayeva.
Quand ils seront de retour à la maison, après trois jours de car (eh oui !), les membres de Violino continueront à étudier pour perfectionner leur art. Un projet trotte dans la tête de Svetlana : créer à Eupatoria un festival des Eurochestries. Afin de poser des jalons, Anne Bernard et Claude Révolte iront dans cette ville en discuter avec les responsables.
Les Eurochestries croissent et se multiplient. Vive les Eurochestries !
Jonzac : La messe animée
par le chœur brésilien
Dimanche matin, les paroissiens réunis en l’église de Jonzac ont poursuivi la soirée inaugurale des Eurochestries.
En effet, le Père Braud avait le plaisir d’accueillir le chœur de l’Institut Fédéral d’Education, Science et Technologie de Ceará (IFCE) de Fortaleza. Reconnu pour son caractère innovant, « il est composé majoritairement de jeunes élèves, âgés de 15 à 25 ans, mais il ouvre également ses portes à la population de Fortaleza, en raison du manque latent d’écoles de musique gratuites. Son répertoire est varié, avec une importante influence de la musique populaire brésilienne, et il participe activement au mouvement des chœurs de la Région de Ceará » souligne leur responsable, Lucile Horn.
Créée dans les années 1970 par Paulo Abel do Nascimento, cette formation a accompagné la célébration de la messe par des chants de bonheur et de paix, moments privilégiés entre peuples qui se découvrent. Etait-ce un clin d’œil à l’évangile selon Saint Matthieu où Jésus encourage Pierre, saisi par le doute, à marcher sur les eaux ? Pourquoi pas ! N’ayons pas peur, nous aussi, de marcher vers les autres en partageant leurs cultures respectives. Ainsi, le monde agité qui est le nôtre actuellement trouvera-t-il, par l’échange et le dialogue, un moyen de mieux se comprendre.
Lucile Horn est musicothérapeute, diplômée du Conservatoire brésilien de musique de Rio de Janeiro et en Master of Arts in Music de l’Université de Campbellsville aux Etats-Unis. Depuis 1994, elle enseigne la musique. Elle est le chef du chœur de l’Institut Fédéral d’Education, Science et Technologie de Ceará. Elle prépare une thèse de doctorat à l’Université Fédérale de Minas Gerais.
Eurochestries : vive la jeunesse !
Jeudi, le cœur de Claude Révolte battait la chamade. Ce soir-là, en effet, était inauguré le festival des Eurochestries 2011. Un rendez-vous qui tient ses promesses !
A chaque fois, c’est la même chose. L’église est pleine est craquer. Claude Révolte et sa compagne Anne Bernard, "piliers" des Eurochestries, n’en reviennent pas. Bien sûr, ils espèrent que ces rencontres annuelles auront du succès, mais l’affluence les rassure. C’est une façon de leur dire : « vous êtes sur le bon chemin en permettant à de jeunes musiciens de mieux se connaître et de travailler ensemble ». Une chose est sûre : que Jonzac, ville de 4 000 habitants, soit le centre d’un festival international n’était pas inscrit dans les astres ! Courage et opiniâtreté ont été nécessaires.
Donné jeudi soir en l’église Saint-Gervais, le concert inaugural a été à la hauteur des espérances. Tous les groupes sont à saluer, la diversité proposée constituant la « richesse » de ce rendez-vous estival. Quant aux chefs d’orchestre, le public a découvert des personnalités qu’il n’est pas près d’oublier !
La soirée a été « inaugurée » par le groupe brésilien IFCE que conduit Lucile Horn, bachelor en piano. Le portugais, par la douceur de ses intonations, se prête merveilleusement au chant.
Suivirent, dans la joie et la bonne humeur, l’ensemble de musique de chambre de l’Académie Gnessine de Moscou ; le quatuor espagnol de clarinettes « Llevant » ; Violino et les beautés ukrainiennes de l’âme slave ; l’orchestre symphonique des jeunes de Tepoztlan au Mexique et son dynamique chef d’orchestre Tomas Palacios ; l’orchestre symphonique de l’école de musique Stanislas Moniusko de Jelenia Gora en Pologne et son dynamique chef d’orchestre, la talentueuse Ewelina Rozek ; l’orchestre symphonique des jeunes d’Almeria en Espagne et son chef d’orchestre, l’incontournable Michaël Thomas et enfin l’orchestre symphonique des jeunes de la province de Malaga Jopma en Espagne et son chef, l’inoubliable Angel Luis Perez Garrido. Difficile à croire, mais il donne une telle intensité à sa direction que son orchestre semble voguer sur des flots musicaux !
Du « caprice » espagnol au « perpétuel mouvement », les morceaux s’enchaînèrent pour se conclure par une œuvre commune, l’hymne des Eurochestries, que dirigea Claude Révolte sous les applaudissements.
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