samedi 11 octobre 2008

Politique jonzacaise...


• Le jeu du hasard et de la "cumulitude"…

La loi sur le cumul des mandats place certains élus dans l’embarras. Dur, dur de faire un choix...

Du côté de Pons, Daniel Laurent, devenu sénateur, a fait savoir à ses concitoyens qu’il laissait la mairie où Henri Méjean pourrait lui succéder. La présidence de la Communauté de communes, quant à elle, devrait être assurée par Jean-Paul Gilbert, actuel maire adjoint aux finances. La question sera donc bientôt réglée.
Il n’en est pas de même à Jonzac où Claude Belot orchestre le suspense. Sans doute fera-t-il part de son choix au dernier moment (avant le 21 octobre !) : ce silence a l’heur d’alimenter conversations, rumeurs et écrits journalistiques ! Goguenards, certains Jonzacais sont prêts à lancer les paris : « Et s’il quittait la mairie et l’abandonnait, comme la fois dernière, à Jean-Claude Texier ? Après tout, c’est son homme de confiance. Ainsi, il n’aurait pas à craindre la rivalité de la jeune génération ! Il n’a peut-être pas envie de laisser Bussereau diriger seul le Conseil général, qui a été son fief pendant de très nombreuses années, ou de voir Jean-Charles Chapuzet lui succéder sur le canton de Jonzac ».
Que fera t-il donc ? Malgré son importance sur l’échiquier politique départemental, la réponse à cette question ne résoudra en rien la dure crise financière qui frappe le monde.
À tout événement, il faut proportion garder et les derniers mandats d’un élu septuagénaire sont certes intéressants à observer par ceux qui relateront l’histoire régionale aux générations futures, mais ils ne doivent pas faire oublier les vraies priorités qui régissent le quotidien.
Quoique... les impôts locaux que les habitants vont acquitter - dont les taxes foncières - sont très élevés à Jonzac et dans ce cas précis, la faute n’en incombe pas à l’État puisque les taux sont fixés par les "gourmandes" collectivités territoriales que sont la commune, le département, la communauté de communes et la région Poitou-Charentes.
Devant cette accumulation de strates qui coûte des fortunes en fonctionnement (dont les indemnités versées aux élus), on comprend pourquoi Nicolas Sarkozy envisage de supprimer les départements pour ne constituer que de vastes Régions.
Dans un premier temps, les sous-préfectures seront visées : certaines perdront leurs sous-préfets qui seront remplacés par des conseillers d’administration. Les villes de Rochefort et Saint-Jean d’Angély seraient concernées. Quant à celle de Jonzac, sa présence se justifie dans un milieu rural riche en projets. À Cercoux en particulier, une vaste opération d’aménagement va commencer, dont nous parlerons dans une prochaine édition.

• Lu dans La Lettre A

« Amis cumulards : l’élection sénatoriale a renforcé la position de Dominique Bussereau en Charente-Maritime. Le secrétaire d’État aux Transports, qui est aussi président du Conseil général, s’est en effet beaucoup démené pour la réélection du sortant Claude Belot. Et pour cause : cet élu lui sera précieux en raison de son influence dans la 4e circonscription lorsqu’il tentera de retrouver son siège de député à sa sortie du gouvernement. Et tant pis si Belot, vainqueur de l’avocat et ex député UMP Xavier de Roux le 21 septembre, cumule désormais trois mandats, ceux de maire, vice président du Conseil général et sénateur »...

Source : www.lalettrea.fr

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