lundi 17 août 2020

Jonzac : Des cartons brûlent dans la rue James Sclafer

Emotion dans la nuit de mardi à mercredi dernier quand une personne a mis le feu aux cartons se trouvant dans la venelle située entre la pharmacie et la maison médiévale, rue James Sclafer. Christelle, responsable avec son époux David de la boulangerie de la Porte de Ville, s'est aperçue du sinistre et est intervenue. « J'ai été réveillée par un odeur de brûlé » dit-elle.
Ce n'est pas la première fois qu'on cherche à provoquer un incendie dans cette partie du centre ville (voir article d'avril 2009). D'ailleurs, cette nuit-là, par grande chaleur, une agitation particulière a régné dans la proche rue de Verdun, gênant grandement les riverains lassés par ce tapage nocturne. Montendre avait connu la même ambiance la nuit d'avant, mais les agitateurs avaient été plus loin en profanant l'église, ce qui n'a pas été le cas pour Jonzac. Fort heureusement.

Une enquête a été ouverte par la gendarmerie et grâce aux caméras de vidéo-surveillance, on devrait en savoir plus prochainement. En l'attente, il a été demandé au service de ramassage de collecter les cartons à un nouvel horaire afin que ces matières inflammables ne restent pas des heures sans surveillance...

Feu de cartons près de la pharmacie, rue James Sclafer

Archives : C'était en avril 2009
Qui est le pyromane de Jonzac ?

Vendredi matin, à Jonzac, on ne parlait que des incendies qui se sont déclarés dans la nuit de jeudi à vendredi aux alentours de 4 heures et demie du matin. 

Emotion à la Porte de Ville. L'alerte a été donnée par David (© Nicole Bertin)
Le premier a été signalé à l'entrée des galeries noires de la Porte de Ville. Les flammes se sont rapidement propagées dans le tunnel, commençant à attaquer les bois.

Réveillé par des craquements, David, le pâtisser qui habite en face, a donné l'alerte. Il a aussitôt saisi son extincteur, bientôt aidé par Flora, propriétaire du restaurant situé à proximité. Les sapeurs-pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux et ont maîtrisé le sinistre.
Malheureusement, ils n'étaient pas au bout de leur peine. Le pyromane ne s'est pas arrêté là. Sur la place de la République, il a fait brûler un scooter pour s'en prendre ensuite à la maison Patouillet, transformée en logements locatifs, non loin du bar le Jonzacais. Dans cet endroit, il s'est particulièrement défoulé. En effet, profitant du fait que la porte d'entrée était ouverte, il est monté à l'étage et a allumé un feu, utilisant de l'essence pour renforcer le foyer, comme dans les deux cas précédents.

La maison Patouillet a été entièrement détruite
Le sinistre a rapidement pris de l'ampleur et les pompiers ont mis une bonne heure pour le circonscrire. La maison a été entièrement détruite (les maisons jouxtantes ont été épargnées).
Ce n'est pas la première fois que des départs de feu ont lieu dans cette habitation, « six ou fois » prétendent certains locataires. Apparemment,le pyromane aurait un lien avec ce bâtiment ou avec ses occupants...

Sur place, l'irritation des habitants est grande car Jonzac a déjà connu plusieurs nuits agitées avec un casseur de vitrines, un exalté du clair de lune (1), des feux de poubelle, etc.
La gendarmerie a ouvert une enquête et nous espérons qu'elle parviendra rapidement à identifier le responsable. En effet, les derniers incendies auraient pu provoquer des morts, soit par intoxication, soit par peur (une personne a failli se jeter du deuxième étage). Les locataires ont été relogés par la mairie.
L'affaire est grave. Souhaitons que la sérénité reviendra dans cette petite ville de Charente-Maritime, habituellement tranquille et accueillante.

Jeanne Journolleau. Commerçante en lingerie, elle a subi plusieurs fois les "assauts" d'un détraqué qui était tombé amoureux du mannequin installé à l'entrée de son magasin. Le jour, il essayait de le "tripoter", la nuit, il se plantait dans la rue et poussait des cris. Imaginez ce que ressentait Jeanne ! Les gendarmes l'ont arrêté et ce fait, Jeanne et son mannequin ont retrouvé la tranquillité...

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