jeudi 10 décembre 2009

Ségolène Royal prend la Couronne


Dimanche 6 décembre à la Couronne, Ségolène Royal, tête de liste aux Régionales de mars 2010 et présidente de la Région Poitou-Charentes, a animée une réunion à la salle municipale. « Alors que Nicolas Sarkozy s'affiche à nouveau comme chef de clan et directeur de campagne de l'UMP pour les élections régionales, les Français ne seront certainement pas dupes. Entre le bilan des majorités de gauche conduites par les présidents de régions socialistes et les effets désastreux de la politique de François Fillon, les citoyens sauront faire la différence : croissance verte, intervention publique face aux crises industrielles, politique ambitieuse de formation professionnelle, rayonnement culturel sont des chapitres que les Socialistes peuvent fièrement revendiquer » explique la Fédération.

Ségolène Royal n'a pas manqué pas de décocher des flèches à son ennemi préféré, Dominique Bussereau qui conduit la liste adverse UMP.
Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a d'ailleurs trouvé un argument de poids pour faire basculer les régions socialistes à droite. Quel est ce "bon point" qui serait décerné aux gentils électeurs ? Les Régions ayant voté pour les listes UMP ne verraient pas leur fiscalité augmenter durant six ans. Cette promesse est audacieuse. Entre-temps, la réforme des collectivités territoriales devrait être effective avec l'avènement des conseillers territoriaux qui se substitueront aux conseillers généraux et régionaux réduits de moitié.

Évidemment, l'argument de Xavier Bertrand plaît aux contribuables, irrités face augmentations incessantes de la fiscalité locale. Il est vrai que le mille-feuille, composé des municipalités, conseils généraux, CDA et CDC, régions, sans oublier les ordures ménagères, est devenu carrément glouton pour ne pas dire vorace ! La grogne grandit et certains élus ne réalisent pas à quel point ils se rendent impopulaires avec des augmentations injustifiées, sinon pour entretenir leur train de vie.
Les contribuables, en effet, souhaitent que les impôts servent à financer des actions concrètes et porteuses pour la société, et non ce que nous pourrions appeler des avantages nés de la décentralisation, tels que le financement de personnes généralement improductives comme
les vice-présidents des CDC ou des CDA. Mais comme dit le vieil adage, mieux vaut être près de l'assiette au beurre que noyé dans le bocal à têtards...

Bref, la campagne se promet d'être rude car Ségolène Royal n'a pas sa langue dans sa poche. Dominique Bussereau non plus d'ailleurs !

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