mercredi 27 août 2025

A l’initiative du Conseil régional des jeunes, un nouvel abonnement combinant train + car sera expérimenté en Charente-Maritime

Soucieux des questions de mobilité chez les jeunes, le premier Conseil Régional des Jeunes de Nouvelle-Aquitaine (2023-2024) a porté un projet sur les mobilités qui se concrétise avec le lancement demain, jeudi 28 août, en Charente-Maritime d'un nouvel abonnement combiné « train + car ». Premier en son genre, l’abonnement permettra d’emprunter, sur un même parcours, le car et le train régional avec un tarif incitatif.

« Ce besoin n'avait pas été identifié jusqu’à aujourd’hui. C’est grâce au travail des membres du Conseil régional des jeunes que la Région fait évoluer son offre » remarquent Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine et Renaud Lagrave, vice-président en charge des mobilités, et Jean-Louis Nembrini, vice-président en charge de l’éducation et de la jeunesse.

 Le nouvel abonnement « train + car » offre 50 % de réduction sur l'abonnement de car et permettra de circuler sur un trajet donné en train régional et sur l'ensemble des lignes de cars de Charente-Maritime.

Exemple : un abonné de + 28 ans qui fait le trajet Tonnay-Boutonne > La Rochelle pour aller travailler, emprunte le car régional entre Tonnay-Boutonne et Rochefort (abonnement mensuel car à 22,50 euros au lieu de 45 euros), puis le train entre Rochefort et La Rochelle. Ainsi, avec le nouvel abonnement TRAIN + CAR, il paiera 96,10 euros au lieu de 118,60 euros, soit une réduction de 22,50 euros.

 L’abonnement, nommé PASS TER+CAR 17, sera vendu dans un premier temps dans sa version mensuelle sur les automates de vente en gare dans sa version mensuelle ou annuelle pour les - 28 ans et les + de 28 ans, et bientôt dans sa version annuelle.   

17 gares de Charente-Maritime proposeront à la vente l’abonnement PASS TER+CAR 17 (rechargement de l’abonnement sur carte Modalis) : Aigrefeuille Le Thou, Angoulins-sur-Mer, Aytré, Châtelaillon, Jonzac, La Jarrie, La Rochelle Porte Dauphine, La Rochelle ville, Montendre, Pons, Rochefort, Royan, Saujon, Saint-Jean d’Angely, Saint Laurent-Fouras, Saintes, Surgères.

• Informations pratiques

 Le site transports pour repérer son trajet : transports.nouvelle-aquitaine.fr  

 Onglet « Horaires » : pour trouver l’arrêt de car ou la gare la plus proche ainsi que les horaires.

 Onglet « Itinéraires » : pour préparer son itinéraire en CAR + TER avec le calculateur MODALIS (ou application mobile Modalis à télécharger).

mardi 26 août 2025

Remontée de la Seudre du vendredi 5 au lundi 8 septembre

Inscriptions ouvertes jusqu'au 2 septembre

Tous les ans depuis 1996, la communauté d’agglomération Royan Atlantique organise la Remontée de la Seudre avec la Communauté de communes du bassin de Marennes et le concours de nombreux bénévoles. Plébiscité par les communes ostréicoles des bords de la Seudre, cet événement phare de la fin de saison attire chaque année plus de 2000 personnes.

Cette année, la Remontée de la Seudre aura lieu du vendredi 5 au lundi 8 septembre, associant randonnées en pleine nature et dégustations de produits locaux dans une ambiance conviviale.

- Pendant ces quatre jours, le programme « Seudrement Voilier » est proposé aux propriétaires de bateaux, pour découvrir les merveilles de l’estuaire.

- Deux randonnées (pédestre et cyclo) sont proposées samedi 5 septembre au départ du stade du Gua, à partir de 10 heures. Les randonneurs partiront à la découverte du village et de ses alentours et du patrimoine naturel des Chemins de la Seudre. Un arrêt dégustation d’huîtres sera proposé sur le parcours. Toute la journée se tiendra un marché et repas fermier.

- Deux randonnées nautiques, nécessitant une bonne condition physique, sont également ouvertes au public sachant nager et ayant déjà pratiqué l'activité. Les kayakistes ont rendez-vous samedi 5 septembre de 12 heures à 13 heures au port de Chatressac, à Chaillevette, pour une randonnée de 10,8 km jusqu'à Châlons au Gua, avec un arrêt dégustation d’huîtres à Mornac-sur-Seudre.

- Dimanche 7 septembre, place aux embarcations sans moteur de toutes tailles (kayaks, canoës, avirons, voiles légères, stand-up paddle, OFNIS) pour la remontée de la Seudre, qui partira de l'embarcadère de la Grève à La Tremblade. Le départ sera donné à 14h30 pour les objets flottants non identifiés, à 15 heures pour les embarcations à rames et voiles légères et sera suivi à 16 heures par celui des voiles traditionnelles et des habitables. 

Un marché de produits locaux se tiendra l’après-midi sur le port de l'Éguille-sur-Seudre, où aura lieu le traditionnel repas du port à partir de 19 heures, animé par Gospalaga. 

• Le programme complet est consultable sur https://www.aggloroyan.fr/documents/10452/101943/rs_2025.pdf et sur www.royanatlantique.fr/rs, avec tous les renseignements pour les inscriptions (8 euros par personne, gratuit pour les moins de 12 ans).

Inscriptions obligatoires jusqu'au mardi 2 septembre à 12 heures. 

Renseignements complémentaires auprès de l'équipe de la Remontée de la Seudre Tél. 05 46 08 21 00 / rs@agglo-royan.fr - www.royanatlantique.fr/rs - Facebook : Remontée de la Seudre

Mortagne : dimanche, c'est la foire de la Saint-Fiacre !

Mortagne fêtera la Saint-Fiacre, patron des jardiniers, dimanche 31 août. Ce rassemblement existe depuis Louis XI, c’est-à-dire le XVème siècle. Mortagne est fidèle à la tradition et c'est sa quatrième édition après environ 25 ans d’interruption.

L'objectif du collectif Saint-Fiacre, avec le soutien de la mairie et de l’OTC, est de renouer avec les coutumes et recréer de l’animation dans le bourg. En 2024, l'édition a été un véritable succès, attirant plus d’une centaine d'exposants et environ 5000 visiteurs.

• EDITION 2025

Dans tout le bourg de Mortagne :

-Vide greniers / Brocante / Artisans créateurs / Commerces divers / Marché gourmand / Promenades à poney / Promenades en trike / Animaux de la ferme / Voitures de collection / Château gonflable / Village des Associations/Bandas

• Plus de 150 exposants. Points de buvette et restauration rapide

Venez nombreux !

Alerte météo : phénomène de houle cyclonique sur le littoral à partir d'aujourd'hui mardi 26 août jusqu'à la fin de la semaine

 Météo-France annonce un phénomène de houle cyclonique sur l’ensemble du littoral du département de la Charente-Maritime à compter du mardi 26 août dans l'après-midi.

Couplé à une marée montante de coefficient 86, à une vigilance jaune vague-submersion annoncée pour la nuit de mardi à mercredi et engendrant une surcote d'environ 70 cm, ce phénomène pourra provoquer des déferlements de vagues allant de 2,50 m à 4 m de hauteur par endroit sur la côte charentaise-maritime.

À partir de jeudi, un avis de grand frais conjugué à des vents forts générés par le cyclone "ERIN" pourraient faire durer ce phénomène de houle jusqu'en fin de semaine, notamment avec la présence d'ondes puissantes et dangereuses.

L’ensemble de ces conditions météorologiques rendra la baignade et la navigation extrêmement périlleuses, renforcera le phénomène de baïne et donc les risques de noyade.

Au regard de cette situation météorologique présentant un risque majeur, Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime, appelle la population à la plus grande vigilance et au respect des recommandations de sécurité.

• APPEL À LA PRUDENCE

- Éviter de fréquenter le littoral à partir de 2 heures avant l'heure de la pleine mer.

- Privilégier les zones de plages surveillées et respecter les règles édictées par la couleur des drapeaux. Rouge = Baignade interdite !

- Éviter de pratiquer des loisirs nautiques et de sortir en mer.

>> Pour consulter la carte des plages surveillées de la Charente-Maritime, RDV sur le site internet de la préfecture (Rubrique : actions de l’État/sécurité/sécurité civile/prévention de baignade ou via le lien : https://urlr.me/m7ESVu)

>> Pour suivre l’évolution de la situation, rendez-vous sur : https://meteofrance.com/

Mortagne/Ferme de la Gravelle : Le bal paysan avec HK arrive à grands pas !

Si vous n’avez pas encore pris vos billets, ils sont disponibles à l’avance dans les Bureaux d’Information Touristique Royan Atlantique ou sur Hello Asso. Les organisateurs attendent beaucoup de monde le 6 septembre à la ferme de la Gravelle !

Mais au fait, c’est quoi le concept d’un Bal Paysan avec HK ? La collaboration avec les énergies locales autour d’une journée où se rencontrent producteurs bios, artisans locaux, artisanat solidaire, associations locales et musique ; le soutien à l’agriculture locale et les circuits-courts ; l’accès à la culture pour tous ; l’accès à la culture en milieu rural ; une manifestation solidaire, sans subvention et un véritable moment festif autour du bien manger et du bien vivre ensemble

 Danser encore, chanter ensemble dans des fermes à tailles humaines, respectueuses de la Terre et du vivant.

Un vrai bal avec HK et toute sa troupe au grand complet, au beau milieu de marché de producteurs locaux, en voilà une belle idée ! « Parce que nous on veut continuer à semer et à s’aimer ! Garder le sens, garder le lien, se sentir vivants et heureux » soulignent les agriculteurs.

La paroisse de Jonzac dans la tourmente : « Je suis venu vous réconforter dans l’épreuve que vous traversez » a souligné Mgr Jacolin lors de la messe dominicale

La paroisse de Jonzac n’avait pas besoin d’un tel tapage médiatique après une période où les différends avaient devancé les engagements spirituels. Arrivé en 2023, le père Anthony del Castillo, alors âgé de 41 ans, a instauré un climat d’apaisement par son dynamisme et sa volonté de réunir ceux et celles qui ne parvenaient plus à accorder leurs sensibilités. Il a réussi jusqu’à ce que sa proximité avec une jeune fille de 18 ans « potentiellement vulnérable » soit révélée au public, dont la presse s’est fait largement l’écho la semaine dernière. 

Face à la déferlante, l’administrateur apostolique, Mgr Jacolin, a pris les devants. Il a publié un communiqué sur le site du diocèse dans lequel il explique la situation. « C’est le 11 juillet qu’une amie de la jeune fille, qui avait déjà pris contact avec moi, m’a laissé un message me disant qu’elle avait la preuve de la relation sexuelle de son amie avec le Père del Castillo. Dès le 14 juillet, avec le Père Tristan Perez, provincial de l’Institut du Verbe Incarné, nous avons pris la décision de retirer au Père del Castillo la charge de curé de Jonzac et de l’envoyer dans une communauté de l’Institut en Italie. Dans la phase présente, le diocèse de La Rochelle et l’Institut du Verbe Incarné, nous sommes en train de compléter le dossier de l’affaire concernant le Père del Castillo avant de lancer des procédures ecclésiales et, si nécessaires, civiles ». 

Mgr Jacolin face aux paroissiens de Jonzac
Dimanche dernier, face à une assistance bouleversée par les événements, Mgr Jacolin a célébré la messe à Jonzac : « je suis venu vous réconforter dans l’épreuve que connaît votre paroisse. Je vais rencontrer le conseil pastoral et la semaine prochaine, le provincial de l’Institut du Verbe Incarné. Le Seigneur nous ouvre un chemin d’espérance. Préparons-nous à célébrer l’Eucharistie en reconnaissant que nous sommes pécheurs ». Une déclaration mesurée qu’exige le moment. 

Dans les rangs, de nombreux paroissiens ont réagi comme Michel Rozé sur Facebook : « La paroisse de Jonzac est actuellement dans la tourmente. Qui n’a pas fauté dans la vie ? Je fais partie de l'équipe pastorale et je ne connais pas tous les aboutissants qui concernent notre prêtre. Ce que je sais, c’est que le père Anthony del Castillo a beaucoup fait pour notre paroisse. Il est avant tout un homme avec ses forces et ses faiblesses. Que Dieu lui vienne en aide et le bénisse ». Un nouveau prêtre devrait être nommé prochainement. 

La vie des hommes d’église peut s’avérer plus difficile qu’ils ne l’imaginaient au moment de leur ordination sacerdotale. Souvenons-nous, et dans un autre contexte, celui de la solitude, de la triste fin du père Morandeau à Montlieu la Garde, retrouvé suicidé dans son presbytère en 2021. La quête de la paix intérieure est décidément une chose compliquée, même pour un prêtre.

Mgr Jacolin et des fidèles sur le parvis de l'église

samedi 23 août 2025

Dimanche 24 août : un grand jour pour l'église de Montendre !

L'église et la place ont fait l'objet d'importants travaux de restauration et d'aménagements réalisés par la municipalité. Durant plusieurs mois, les messes ont été célébrées à Coux. Un dernier office s'y est déroulé le 17 août suivi d'un sympathique verre de l'amitié. Dimanche 24 août, le Père Bergson et ses fidèles retrouveront l'église de Montendre lors d'une messe à 10 h 30, suivie du pot de l'amitié servi sur le parvis. 

Lundi dernier, après une intervention des services techniques (que la paroisse remercie), l'équipe a effectué les derniers nettoyages et installations de mobilier dont l'orgue cher à Alain. 

Venez nombreux assister à la messe de rentrée du 24 août !

La place de l'église entièrement rénovée.
Des plantations auront lieu prochainement

Lundi, les derniers nettoyages par les paroissiens
L'orgue retrouve sa place !
Jeanne d'Arc nécessitera quelques réparations...
Ces statues vont reprendre leurs emplacements respectifs

• Les messes ont été célébrées en l'église de Coux durant les travaux 
de l'église de Montendre. Dimanche dernier, un verre de 
l'amitié était servi en remerciement à la municipalité

vendredi 22 août 2025

Communiqué du diocèse de la Rochelle au sujet du curé de Jonzac, le père del Castillo

 Communiqué de Mgr François Jacolin

« Le 20 août 2025, le site « Riposte Catholique » a fait paraître un communiqué mettant en cause un prêtre de l’Institut du Verbe Incarné, le Père Anthony del Castillo pour soupçon d’abus de pouvoir ayant entraîné des relations sexuelles avec une jeune fille de 18 ans potentiellement vulnérable.

Les faits rapportés sont pour la plupart exacts et le Père Del Castillo les a reconnus.

En revanche, le diocèse et l’institut ne sont pas restés inactifs et n’ont pas cherché à les dissimuler, mais nous en avons pris connaissance récemment et nous sommes encore dans une phase d’enquête préalable.

C’est le 11 juillet qu’une amie de la jeune fille qui avait déjà pris contact avec moi, m’a laissé un message me disant qu’elle avait la preuve de la relation sexuelle de son amie avec le Père del Castillo.

Le 13 juillet, le Père del Castillo a demandé à rencontrer l’abbé Bertrand Monnard, vicaire général, et a reconnu sa grave faute.

Dès le 14 juillet avec le Père Tristan Perez, provincial de l’Institut du Verbe Incarné, nous avons pris la décision de retirer au Père del Castillo la charge de curé de Jonzac et de l’envoyer dans une communauté de l’Institut en Italie. Il est vrai que durant l’été, il est allé voir sa famille au Pérou, mais il est sur le point de revenir en Europe.

D’autre part, le diocèse ayant été contacté par les parents de la jeune fille victime, je les ai rencontrés le 13 août dernier.

Dans la phase présente, le diocèse de La Rochelle et l’Institut du Verbe Incarné, nous sommes en train de compléter le dossier de l’affaire concernant le Père del Castillo avant de lancer des procédures ecclésiales et, si nécessaires, civiles.

Nous sommes tous touchés par cette tragédie. Nous avons la ferme volonté de faire la vérité et le désir que justice soit rendue, sachant qu’elle est ultimement entre les mains de Dieu ». 

Mgr François Jacolin, évêque de Luçon 

et administrateur apostolique du diocèse de La Rochelle

jeudi 21 août 2025

Jonzac : Epidémies de peste à l'Université d'été...

Aujourd'hui jeudi 21 août à 18 h 30 au cloître de Carmes de Jonzac, Laurent Maurin, historien, membre de l'Académie d'Angoumois, animera sur une conférence sur « Les épidémies de peste en Angoumois, Aunis et Saintonge dans l'histoire ». Venez nombreux ! 

Bordeaux : la terrible peste de 1585

Il y a quelques années, lors d’un séminaire des Archives historiques de l’Aunis et de la Saintonge, Marc Seguin, historien, avait détaillé un épisode de peste dans la ville de Bordeaux en 1585 : dévastatrice, elle avait fait près de 18.000 morts. Retour sur des périodes qui ne sont pas sans rappeler la pandémie de Covid (virus mutant qui n'a d'ailleurs pas disparu de la circulation)...

Marc Seguin, historien, ancien président de la Société des Archives de la Saintonge et de l'Aunis

De tout temps, les épidémies ont décimé les populations, peste, variole, choléra, grippe espagnole pour ne citer que les plus connues. Nos ancêtres étaient alors confrontés aux incertitudes et surtout à la peur, d’autant que la médecine n’avait pas encore fait les fameux progrès qu’on lui reconnaît de nos jours. Ils  étaient face à un mal dont ils ignoraient les origines, lesquelles faisaient l’objet d’interprétations diverses et variées, généralement associées à quelque maléfice ou châtiment divin. 

« La peste augmente de telle façon en ceste ville qu'il n'y a personne qui aye moyen de vivre ailleurs qui ne l'ayt abandonné » écrit le Maréchal de Matignon, alors maire de Bordeaux, à Henri III le 30 juin 1585. En choisissant pour thème de sa conférence « la peste de Bordeaux en 1585 », Marc Seguin commence par un rappel historique. Les épidémies sont courantes dans le quotidien de l’humanité, hier, aujourd’hui comme demain : « Elles apparaissaient et elles disparaissaient. Tous les ans, il y avait la peste quelque part. En France, la dernière est celle de Marseille en 1720. Elle a fait près de 120.000 victimes sur les 400.000 habitants que comptait la Provence, soit près d'un tiers de la population. Un mur de la peste avait même été construit dans les Monts de Vaucluse pour lutter contre la propagation du fléau ». 

En mai 1585, « un mal contagieux »

Celle qui nous intéresse se déroule au XVIe et les villes, appliquant déjà le principe de précaution, recrutent des chirurgiens. Ainsi en février 1546, Libourne fait appel à un « chirurgien pour la peste » Jérôme de Bonalgue : « il s’agit d’un contrat routinier dans lequel la municipalité s’engage à le rémunérer dans ce cadre particulier ». Bordeaux est alors la capitale de la Guyenne et la municipalité porte le nom de « jurade ». Elle est composée de 12 membres nommés par cooptation. Trois conditions sont requises : être né à Bordeaux, avoir 25 ans révolus et payer des impôts. Le maire, qui représente le Roi, est élu pour deux ans. 

En juillet 1585, tandis que débute la huitième guerre de religion, Montaigne, âgé de 52 ans, est remplacé au poste de maire par le Maréchal de Matignon. Lieutenant général en Normandie, gouverneur de Guyenne, Matignon hérite d’une situation désespérée. La peste sévit à Bordeaux et l'angoisse de la maladie fait fuir les habitants : « Le plus souverain remède que l'on sache pour se garantir de la peste, c'est se retirer bien tôt du lieu infect et s'en aller loin et revenir tard » recommande Auger Ferrier, médecin ordinaire de Catherine de Médicis. Une adaptation du Cito, Longe, Tarde ("s’enfuir vite, aller loin et revenir tard") du célèbre Galien, médecin grec vivant au IIe siècle.

Durant la première partie du XVIe siècle, si le commerce bordelais est en plein essor avec la création d’un nouveau faubourg construit sur les terres marécageuses des "Chartreux" - d’où le nom des Chartrons - les troubles politiques et religieux de la seconde moitié compromettent les fragiles relations qui existent entre la ville et le Roi, notamment au sujet des impôts. « Le contexte est tendu, d’autant que s’y ajoute l’édit de Nemours qui révoque les édits de tolérance envers les Protestants. Ceux-ci sont désormais dans l’obligation d’adjurer leur foi pour se convertir au catholicisme ou de quitter le pays » explique Marc Seguin. Le climat s’en mêle : « l’automne et hiver 1585 furent si pluvieux qu’on acheva de vendanger après la Toussaint et qu’on sema après le Mardi Gras ». 

Gravure de Bordeaux. Avant l’épidémie de 1585,
la ville avait déjà été touchée par la peste en 1564

La peste est en quelque sorte le "paroxysme" des catastrophes. A cette époque, elle vient forcément des territoires situés au Nord, en premier lieu la Saintonge. Et pour cause, en novembre 1582, la Cour avertit des dangers de la peste qu’on dit à Taillebourg, à Saintes, à La Rochelle, à Saint-Jean d’Angély et ailleurs. Dès novembre 1584, il faut empêcher les voyageurs d’entrer dans Bordeaux car ils contribueront à la contamination. Les portes seront donc gardées avec défense de pénétrer à ceux qui ne disposent pas d’un certificat établi par le juge de l’endroit d’où ils sont partis. Les routes du "Nord" sont l’objet de toutes les surveillances avec points de passage établis sur l’itinéraire Montendre, Etauliers et Blaye (où l’on prend le bateau pour se rendre à Bordeaux), à Bourg sur Gironde et à Saint-André de Cubzac. Les voies d’accès sont contrôlées. Un arrêt interdit aux gabares de transporter les vendangeurs et autres passagers qui viennent de Saintonge sous peine d’une amende de 500 écus. 

Ces mesures n’empêchent pas la peste d’être constatée à Bordeaux en mai 1585. Face au danger, le Parlement quitte la cité et s’installe à Libourne tandis que les riches Bordelais s’en vont dans leurs maisons de campagne. Certains habitants préfèrent anticiper en faisant leur testament : « De la rue, le notaire recevait par la fenêtre les volontés du testamentaire. Il n’entrait pas dans le domicile de l’intéressé » souligne Marc Seguin qui fait référence aux gestes barrières.

Une telle situation entraîne une organisation spécifique où sont précisés « les règlements de peste ». Une administration est mise en place ainsi que des infrastructures, dont des hôpitaux de peste, où seront soignés les malades. L’ensemble est coordonné et un Capitaine de la Peste est désigné par la municipalité qui prend plusieurs ordonnances. 

Protéger, confiner, soigner

Au XVIe siècle, A. Ferrier, médecin, a rédigé un ouvrage de vulgarisation
sur la peste écrit à partir de son expérience toulousaine


Un responsable est nommé pour chaque rue où il effectue le recensement des habitants. S’opère ainsi un quadrillage de la ville visant à établir un état sanitaire quotidien. En cas de maladie, le père de famille devra prévenir son chef de rue. La famille sera alors placée à l’isolement durant trois jours (amende en cas de non respect) en l’attente des évolutions. Toute personne qui cachera le mal dont il est atteint sera pendue. 

Des feux sont allumés tous les soirs pour purifier l’atmosphère des maisons (à base de lauriers et autres senteurs). Les rues sont lavées, les maisons nettoyées, les ordures enlevées. A la population confinée - pour reprendre un terme actuel - des vivres sont apportées ainsi qu’aux plus démunis qui reçoivent une distribution de pain et autres nécessités. Un inventaire des fournitures, établi par l’intendant chaque semaine, est destiné à la Jurade. Les pauvres, dont le domicile est étranger à la ville, sont chassés : on leur demande de se retirer en leurs diocèses avec remise d’un bulletin et d’un peu d’argent. Ils ont défense de revenir à Bordeaux sous peine de mort… 

Des hôpitaux accueillent les malades, dont l’hôpital Saint-André par exemple. L’hôpital de la peste, situé à proximité de l’abbaye de Saint-Croix, est agrandi en annexant les maisons jouxtantes, voire tout le quartier. Un retranchement est réalisé, les portes et les fenêtres sont closes. Lorsque la peste s’étend, un site hors les murs (vers l’actuelle gare Saint-Jean) est établi, isolé par des fossés et barrières. Le personnel qui s’en occupe, dont les médecins et chirurgiens, vivent dans un logis séparé à l’intérieur du retranchement. Nul ne peut entrer dans l’enceinte dans l’avis de l’intendant de la municipalité.

Extrait des consignes en cas de peste

Les corps des pestiférés sont enlevés durant la nuit et brûlés  : tout mendiant valide est condamné à traîner les chariots, récurer les fossés de la ville et nettoyer les rues. Les "croques" sont souvent contaminés. Pour les remplacer, on fait alors appel aux prisonniers condamnés à mort ou aux galériens. 

Les familles aisées, quant à elles, sont invitées à rester chez elles « avec défense de ne fréquenter personne » pour éviter ce qu’on appelle aujourd’hui les "clusters".

Les médecins, qui recherchent les origines et les causes de cette maladie, préconisent des remèdes dont chacun pourra user. Leurs échanges font l'objet d'une communication : « un mémoire de leurs conclusions sera donné au Parlement ». 

Tout un système est mis en place : dans un premier temps, protection de la ville avec filtrage des entrées, puis lorsque la maladie sévit, ville close, suivi par quartiers, intendance, accueil des malades au sein d’hôpitaux, extension si besoin est, isolement de la population, quarantaine si on a été en contact avec un pestiféré, suivi médical, incinération des corps, etc.

En décembre 1585, face aux dépenses entraînées par l'épidémie, l’idée de lever un impôt auprès des familles aisées ayant quitté la région pour échapper au mal, est avancée. Les intéressés refusent de s’y soumettre. 

A l'heure des bilans, la peste de 1585 a fauché plus d’un tiers des habitants faisant environ 18.000 morts dans la région bordelaise sur une population de 40.000 habitants, selon le Premier Président du Parlement. 

"Le triomphe de la mort" par Pieter Bruegel l'Ancien,
toile peinte en 1562
• La peste et la rose de Nostradamus : 

L’influence du rat dans l'histoire de la peste humaine n'a été reconnue qu'après la découverte du bacille pesteux par Yersin en 1894 et en 1898, les travaux de Simond ont mis en évidence le rôle de la puce (Xenopsylla chaeopis ou Pulex irritans) dans la transmission de la maladie. Après avoir piqué un pestiféré, homme ou rat, la puce inocule le bacille aux individus sains. Pour se préserver de la peste, Nostradamus avait préconisé l’utilisation d’une « poudre de senteur souveraine pour chasser les odeurs pestilentielles, un incomparable médicament qui ne peut se fabriquer qu’une fois par an, au temps de roses »

Nostradamus, médecin et astrologue

• Isabeau de Sainte-Maure, dame de Jonzac, rançonnée

Le Maréchal de Matignon, maire de Bordeaux au moment de la peste, est propriétaire de nombreux biens dont le château de Lesparre et celui de Mortagne sur Gironde. En 1587, rentrant de Saintes avec ses hommes, il s’arrête à Jonzac et rançonne la pauvre Isabeau de Sainte-Maure réfugiée en son château. Elle a le malheur d’être protestante ! Une histoire que raconte Marc Seguin dans son ouvrage sur les Seigneurs et Dames de Jonzac.

• Bordeaux : Au sujet de l’hôpital Saint-André

En mars 1538, Nicolas Bohier, président du Parlement, légua par testament une grande partie de ses biens à l'hôpital Saint-André pour aider et nourrir les pauvres. Portant le nom d’Hôpital Neuf, on entreprit dès 1539 la construction de bâtiments supplémentaires. En 1614, cette structure s'avéra insuffisante pour recevoir les milliers de personnes frappées par les épidémies dont la peste à nouveau.

mardi 12 août 2025

Jonzac/Patrimoine : Autrefois « Roquefort » était le nom du quartier de l'église Saint-Gervais

L'office de tourisme de Jonzac propose des visites nocturnes de la ville tous les lundis à partir de 21 h 30 (22 h si canicule). Une bonne idée que de découvrir le patrimoine sous la lune !

Les monuments éclairés dévoilent leurs secrets à commencer par le châtelet, dont le musée vient d'ouvrir ses portes. Guidé par Savana, le groupe emprunte la rue de Champagnac, se dirige vers l'église après avoir découvert le temple protestant, redescend par la rue de Verdun, fait halte à la Porte de Ville, repart vers le Pont de pierre, le cloître des Carmes, s'arrête aux ateliers de la Corderie, emprunte l'ancien chemin de ronde pour rejoindre la place de la République et celle du Château. Belle promenade !

La rue de Champagnac
L'église de Jonzac et ses lumières qui symbolisent d'anciennes sépultures
mérovingiennes et du Haut Moyen âge
Jonzac aux XVIe et XVIIe siècles

Les textes relatifs au Jonzac des XVIe et XVIIe siècles sont rares. Par chance, les minutes d’un notaire catholique, Me Jean Couillaud (premier XVIIe), sont parvenues jusqu’à nous et ont été étudiées par Marc Seguin, de l’association des Archives Historiques de l'Aunis et de la Saintonge. 

A l’époque, Jonzac est un bourg comprenant deux parties distinctes, la « ville », et le quartier de l’église. A l’intérieur de la « ville » (désignation utilisée à la fin du Moyen-Age), l’ensemble présente un système de défense. Il est entouré de fossés qu’on appelle des douves et les maisons forment une enceinte avec des murs épais à l’arrière. 

D’un côté, la Seugne est doublée par des fossés ; de l’autre, se trouvent également des fossés qui, une fois comblés, sont devenus un sentier mieux connu de nos jours sous le nom de « rue de Champagnac ». En conséquence, contrairement à ce qu’on pourrait croire, la rue de Champagnac n’est pas une rue médiévale, mais un fossé comblé au début des temps modernes ! 

Jonzac a compté deux châteaux, le premier, ruiné, dont il subsiste des vestiges près du chemin de ronde, puis le nouveau construit à la fin du XVe siècle. Le seigneur de l’époque avait besoin d’un donjon symbolique qui figure sa puissance et face à une guerre éventuelle entre Louis XI et le duc de Guyenne, il était plus prudent de fortifer les édifices. 

L'ancien chemin de ronde

Devant, la basse cour correspond à la ville de Jonzac, avec deux places : les halles et le minage. On compte alors deux portes pour entrer et sortir : celle qui subsiste rue James Sclafer et une autre, aujourd’hui disparue, située au niveau de l’actuelle police municipale (peut-être portait-elle le nom de porte de Champagnac ?). Chez Fillaudeau, se trouvait un petit village rural. Dans le secteur, existait un lieu de culte, l’église Sainte-Marie (on ignore où elle était située). 

Sur l’autre colline, près de l’église dédiée à Saint-Gervais et Saint-Protais, le quartier, situé près de la rue d’Alvy et la rivière, s’appelle « Roquefort ». En se promenant, on devine la falaise et des carrières sont encore visibles. C’est un secteur dont on ne sait pas grand chose sinon que subsiste une maison du XVe siècle dans la rue de l’église. L’immeuble Nouguès, quant à lui, était vraisemblablement la maison du prieur au XVIIe siècle. 

Quartier d'Alvy : de la rue, il est difficile de deviner la présence
de carrières à l'arrière des maisons...


Présence d'une meurtrière dans le sous-sol d'une maison de la place de l'Eglise
L’ancienne épicerie Robin, aujourd'hui en rénovation, correspond à une habitation construite sur le rocher surplombant la rivière (d’où des éléments de défense en sous-sol). 

Sur le roc, dominant l’environnement, se trouvait la fuie (pigeonnier) d’Isabeau de Jonzac (XVIIe). L’église était entourée d’une vaste nécropole qui englobait la place du marché et allait jusqu’au champ de foire (cimetière de la Grand Croix). Une croix hosannière était sans doute située à l’emplacement de la balance publique (à proximité, se trouvait une structure de charité où étaient accueillis les indigents).

Jonzac comptait deux abreuvoirs, celui de chez Robin et celui du Château. En raison du tannage des peaux, règnait alors une odeur pestilentielle dans les rues de Jonzac à partir du château jusque chez Robin. En conséquence, les animaux ne voulaient plus boire à l’abreuvoir de chez Robin et lui préféraient celui situé en amont où les eaux étaient plus claires !

Dans le quartier, le sol a été surélevé d’au moins deux mètres.

Tous ces éléments permettent d'en savoir un peu plus sur cette période où la renommée de la ville était liée au commerce des peaux !

Le pont de pierre construit au XIXe siècle

Les fontaines des Carmes
Le marché
Une étape au temple protestant
Le châtelet et son chemin de ronde illuminé
Chapiteau de l'église Saint-Gervais Saint-Protais

Photos Nicole Bertin

Pons/Patrimoine : Détruit par Richard, fils d'Aliénor d'Aquitaine puis reconstruit, le donjon est le plus haut de la région !

L'office de tourisme propose des visites de la ville le mardi à 19 h et le mercredi à 15 h. Cette découverte comprend les extérieurs du château, de l'imposant donjon (le plus haut de la région avant la tour de Broue à Saint-Sornin), les ruelles médiévales, les bords de Seugne, l'église Saint-Martin, les vestiges du rempart, des maisons anciennes, la chapelle Saint-Gilles et la fameuse légende de l'anguille. Réservations 05 17 24 03 47

Le donjon
Ruelle médiévale

Nichée au creux de la vallée de la Seugne, Pons est l’une des cités de Saintonge où chaque pierre raconte une page du passé. Avec son château, son donjon, ses ruelles médiévales et son grand escalier encore bien conservé, la ville offre aux visiteurs une plongée dans plusieurs siècles d’histoire. 

L'élément majeur est incontestablement le donjon qui appartenait à l'ensemble du château. Il se dresse, fier d'avoir résisté aux assauts ! Qu'il soit parvenu jusqu'à nous - comme celui de Niort - nous plonge dans des époques reculées, sa construction remontant au XIIe siècle. Pour la petite histoire, en 1179, le duc d'Aquitaine, futur Richard Cœur de Lion et fils d'Aliénor d'Aquitaine, en fait le siège et le rase. Il est reconstruit en 1187 par Geoffroy III de Pons. Les siècles suivants sont tout aussi agités. Le château est détruit en 1622 (à l'exception du donjon et de quelques éléments défensifs) par les armées de Louis XIII à la suite du siège de 1621. Quelques années plus tard, le maréchal César Phœbus d'Albret fait édifier le corps de logis actuel.

« Le donjon de Pons est l'un des plus beaux exemples de donjons romans de l'Ouest de la France » soulignent les spécialistes. « Ses murailles, en pierre de taille, ont une épaisseur de 2,5 mètres sur trois de ses côtés et 4,40 mètres d'épaisseur sur le côté nord. D'une hauteur de 33 mètres, il a une base de 26,45 mètres sur 15,25 mètres. L'intérieur comportait trois niveaux. Jusqu’en 1904, le donjon était couronné d’un entablement percé de créneaux. En 1904, Émile Combes fit rajouter des mâchicoulis et des échauguettes d’angle postiches munies de meurtrières, sur la foi d'une gravure qui représentait le donjon de Tonnay-Boutonne ! À l'origine, l’entrée du donjon, située au nord, permettait d’accéder au premier étage à l'aide d'un escalier en bois. Il pouvait être détruit ou démonté en cas d'attaque ».

« Les bâtiments, vestiges du château médiéval, et le corps de logis ont été achetés en 1806 par la municipalité. Seules la chapelle Saint-Gilles, le donjon et les remparts côté falaises constituent les restes de la place forte initiale. On aménage alors l’esplanade en jardin public et on installe l'hôtel de ville dans le corps de logis ». Le grand escalier, dont César Phœbus d'Albret, sire de Pons, avait ordonné la construction, relie la ville basse à la terrasse du château.

Classé monument historique, le château de Pons a subi les dégâts du temps. Une étude a mis en évidence le mauvais état général des toitures et des élévations extérieures. La situation de l'édifice, accroché à la falaise, rend délicate la conduite des travaux qui s'échelonneront sur plusieurs tranches. La plus urgente concerne la restauration des deux tourelles et de la terrasse Sud située au-dessus des arches. Le corps de logis fera l'objet d'une seconde tranche, avant le traitement des intérieurs et leur réhabilitation en espace culturel. Une association de sauvegarde a été créée. La Fondation du Patrimoine a lancé un appel aux dons
(cagnotte en ligne).

Gravure du donjon de Tonnay-Boutonne par Claude Chastillon (XVIe siècle)
Au début du XXe siècle, le maire Émile Combes fait rajouter des mâchicoulis
et des échauguettes d’angle au donjon  

Quittant le promontoire, on se dirige vers la Seugne. Source de vie. Elle servit pendant des siècles à alimenter les moulins et à laver les peaux puisque les tanneurs étaient nombreux. Les anciens lavoirs, encore visibles, rappellent que le fleuve n’était pas seulement un atout stratégique, mais aussi un lieu de vie et de sociabilité. Plusieurs ruelles médiévales relient la ville haute à la ville basse. Certaines maisons anciennes, dont l'une date du XIVe siècle, sont encore visibles. A découvrir également l'église Saint-Martin, autrefois temple protestant, le cimetière non loin, la chapelle Saint-Gilles et l'ancien puits du château qui raconte aux visiteurs la légende de l'anguille de Pons. A l'extérieur des murs, n'hésitez pas à faire halte à l'hôpital des Pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle et à l'église Saint-Vivien.

Que l’on vienne pour son patrimoine, ses paysages ou son ambiance, on repart toujours de Pons avec l’impression d’avoir voyagé dans le temps ! Autrefois, la grandeur des sires de Pons était louée par cette devise : « Si roi de France ne puis être, Sire de Pons voudrais être !».

Un dédale de rues anciennes

La chapelle Saint-Gilles
Elément de façade Renaissance se trouvant en ville, rapporté près de la chapelle Saint-Gilles
Ancienne tourelle
Retour dans le temps !
Ces trois piliers arcades du château soutiennent un balcon
Le grand escalier d'apparat

Photos Nicole Bertin