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La quatrième galerie
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Voici un lieu emblématique de Jonzac ! A l'époque de sa construction en 1505, à l'instigation du seigneur de Jonzac, Jean de Sainte-Maure, le couvent des Carmes se trouvait hors les murs. Après avoir été rudement éprouvé durant les guerres de religion, un cloître est édifié au milieu du XVIIe siècle. Vendu comme bien national à la Révolution, l'ensemble devient une prison jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Endroit stratégique puisque situé non loin de la gendarmerie (qui a déménagé depuis). Au fil des ans, abandonné, l'endroit se détériore. Va-t-il être détruit ? A la fin des années 1970, le maire Claude Belot, alerté par des passionnés du patrimoine, entreprend une rénovation du site. "Ressuscité", le cloître accueille alors des expositions et des manifestations. Seul problème, la quatrième galerie et toute une partie des bâtiments dépendent du tribunal d'instance jouxtant.
Patience et longueur de temps... La municipalité en étant devenue propriétaire, de récents travaux de restauration ont permis au cloître de retrouver son intégrité architecturale. Les salles aménagées accueilleront le musée archéologique en particulier. Les accès ont été privilégiés, escaliers et surtout installation d'un ascenseur permettant d'accéder à l'étage dont la salle de conférences (où se tiendra prochainement l'Université d'été). Le musée numérique de la Micro-folies est également présent : il propose la découverte des chefs-d’œuvre de nombreuses institutions et musées régionaux, nationaux et internationaux.
Tout comme l'abbaye de Sablonceaux dont la destination a varié au fil des siècles (à une époque, elle a été une exploitation agricole et une laiterie) ou bien l'abbaye de Trizay (ferme après la Révolution, centre d'art aujourd'hui), le cloître des Carmes a vécu des moments contrastés, faits de prières puis de justice quand il a été transformé en geôle, avant de retrouver la paix culturelle !
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| Ancienne ouverture (rez de chaussée) |
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| Escalier droit conduisant à la salle de conférences |
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Salles aménagées à l'étage
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Nouvel escalier reliant l'étage au rez de chaussée.
Si vous êtes nostalgiques, l'ancien restera ouvert ! |
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Luminaires originaux. Les travaux ont été réalisés par François Picq
et Julie Pannetier, architectes à l'Atelier PARC |
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| Et voici l'ascenseur que présente Madeleine Perrin qui a suivi le chantier |
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