Exposition au cloître des Carmes jusqu'au 31 mai de 14 h 30 à 18 h (sauf le lundi)
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| L'artiste a immortalisé l'ambiance des années 70 en Sardaigne |
Ferdinando Longhi, travaillant pour une agence de publicité à Milan, a découvert la Sardaigne dans les années 70. Son regard avisé a tout de suite été attiré par les habitants de cette île, courageux et authentiques. « J'ai trouvé cette terre merveilleuse, mais j'avoue qu'au départ, ce n'était pas évident de faire des photos. Ils se demandaient qui était cet étranger qui voulait les immortaliser dans leur vie quotidenne. Je me souviens que les femmes s'en allaient quand j'arrivais avec mon objectif ! ». Peu à peu, des relations se tissent et sa démarche peut alors aboutir. Les villages s'animent, le soleil cogne, l'eau est précieuse. Certains œuvrent à leurs tâches habituelles, d'autres posent en costumes folkloriques. Avec des sourires, ce qui montre que l'ambiance est détendue. Résultent de cette aventure des portraits très naturels que valorisent des tirages en noir et blanc pour la plupart. Preuve de son adoption par la population locale, il crée un petit atelier photo en Sardaigne.
L'artiste a longtemps conservé ces négatifs sans en faire de tirages. C'est sa femme qui l'a poussé à les mettre en lumière, sentant que ces images sont un vrai témoignage sur les années 70. « Une époque ! Depuis un demi-siècle, les choses ont changé ». Il a exposé cette série une quinzaine de fois. Jonzac a la chance de la recevoir au cloître des Carmes. Ne manquez pas ce rendez-vous avec un peuple attachant au cœur de la Méditerranée.
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| Ferdinando Longhi a réalisé un livre de portraits en hommage à la Sardaigne |
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