jeudi 5 septembre 2019

Feu de Bédenac : Le Préfet viendra saluer les personnels mobilisés vendredi matin

Depuis hier après-midi, les sapeurs-pompiers de Charente-Maritime et d’autres départements de la région Nouvelle-Aquitaine luttent contre un feu de forêt à Bédenac. Jeudi 5 septembre en fin d'après-midi, le feu est désormais sous contrôle, même si des fumerolles persistent. 205 hectares de forêt ont brûlé.


Les opérations de noyage afin de prévenir des reprises de feux et de nettoyage (déblaiement) demandées à des entreprises de travaux publics sont terminées.

Les services engagés, et particulièrement les sapeurs-pompiers ont dû progresser avec prudence car la région est connue aussi pour ses nauves (marécages spécifiques au sud de la Charente-Maritime).

La mobilisation et l’engagement très rapide des moyens nationaux aériens engagés à deux reprises et des renforts des départements voisins ont été déterminants aux cotes des sapeurs-pompiers du SDIS de Charente-Maritime que le préfet salue.

Les opérations vont se poursuivre afin de procéder à l’extinction totale de l’incendie. Dans ce cadre, six groupes de feux de forêt de Charente-Maritime (100 pompiers, 30 véhicules environ) restent mobilisés sur place durant toute la nuit de jeudi et vendredi.

Un poste de commandement colonne reste sur site pour coordonner l’engagement des moyens mobilisés.

Les renforts extra-départementaux sont désengagés sur le site de Bédenac et sont orientés vers un départ de feu à 15 km (commune de Boresse et Martron).

Les routes 158 et 271 sont toujours fermées à la circulation.

Fabrice Rigoulet-Roze, préfet de la Charente-Maritime et Matthieu Ringot, directeur de cabinet du préfet se rendront à nouveau à Bédenac demain matin pour faire un point de situation et saluer les personnels mobilisés.

Par ailleurs, suite à trois détonations ayant retenti depuis hier, le centre de déminage s’est rendu sur place dès ce matin à la demande du préfet. Deux munitions datant a priori de la Seconde Guerre mondiale ont été trouvées et immédiatement prises en compte, puis détruites sur place.

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