samedi 13 décembre 2025

Infos : Claude Belot tend la main aux Amis de Jonzac, Incompréhension entre le prêtre et des paroissiens à Montlieu La Garde, La Charente-Maritime vue du ciel, Opération cendrier de poche, Dégradations à la permanence du député Benoît Biteau

• Claude Belot tend la main aux Amis de Jonzac !

L'association ayant perdu le jardin médiéval qu'elle cultivait à proximité de l'ancien chemin de ronde (le propriétaire l'a récupéré), elle s'est trouvée fort dépourvue quand de cette parcelle, elle fut chassée. Des membres du nouveau bureau contactèrent alors le maire, Christophe Cabri, et Claude Belot, président de la CDCHS, afin de trouver un nouvel emplacement. Ce dernier, conscient de leur embarras, leur proposa une surface située près du siège de la Communauté de Communes. Les jardinières pourront l'exploiter au printemps prochain. Toutefois, il y a beaucoup à faire pour créer des carrés, planter les végétaux et aménager l'ensemble (dont une murette). Le jardin des douves, seconde version, pourrait être présenté officiellement à l'occasion des Journées du Patrimoine, en septembre 2026. 

Les Amis de Jonzac ont réalisé une jonchée à proximité du châtelet
• Jonzac : Les aînés plus nombreux que les jeunes !

Lors de la récente réunion de Jean-François Mougeard, candidat aux Municipales, mardi dernier, nous avons appris qu'à Jonzac, les plus de 75 ans étaient plus nombreux que les adolescents, de même que les familles monoparentales par rapport aux couples. « La société a changé. Nous devons en tenir compte » observe le candidat.


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Montlieu La Garde : Incompréhension entre le prêtre et des paroissiens

La situation n'est pas banale. Le père Coly, qui vivait heureux dans la paroisse d'Archiac, ne peut pas en dire autant depuis qu'il a été nommé à Montlieu La Garde, selon l'affaire que révèle le journal La Haute Saintonge : « Le 3 octobre, des paroissiens reprochent au père Camille Coly de ne pas célébrer la messe derrière la table consacrée, mais derrière une autre table ». La façon dont le père Coly officie est remise en cause et le ton se serait durci : « il y a eu des échanges tendus entre le Père Coly et quelques fidèles ». Averti, le diocèse cherche l'apaisement, ce qui n'empêche pas la gendarmerie d'enquêter. 

Evidemment, nombreux sont choqués par cette incompréhension : « Que se passe-t-il à Montlieu ? Il ne faut pas oublier que le père Morandeau s'est suicidé dans le presbytère pour une raison qui reste inconnue à ce jour. Le Père Xavier Thobias, son successeur, est resté très peu de temps. Maintenant, nous apprenons ce qui arrive au père Coly, c'est bien triste » souligne l'un d'eux. Que souhaiter en cette période de la nativité ? Que les esprits prennent conscience qu'être chrétien, « c'est d'abord s'aimer les uns les autres »...

• Le territoire vu du ciel : une image aérienne ultraprécise pour mieux aménager et protéger la Charente-Maritime

Le Département de la Charente-Maritime et 24 partenaires (12 EPCI, l’Etat et 11 gestionnaires de réseaux) se sont engagés dans une démarche innovante pour améliorer la connaissance du territoire et la gestion des réseaux publics, en faisant l’acquisition d’une image aérienne de haute résolution et quatre fois plus précise qu'auparavant, compatible avec le Plan de Corps de Rue Simplifié (PCRS) millésimée 2025. Acquises et traitées par l’agence Aerodata, ces données seront ensuite stockées sur le site Géoplateforme de l’IGN (Institut National de l’Information Géographique et Forestière) et accessibles par le grand public en juin 2026.

• Jonzac : Mgr Bozo, évêque de La Rochelle et Saintes, en visite le 18 janvier

Le doyenné est en effervescence avec la venue de l'Evêque. Messe en l'église de Jonzac à 10 h 30, suivie d'un apéritif et d'un repas au centre des congrès. Après le repas, le Père Camille Coly parlera de "la vie de l'Eglise de Haute Saintonge à travers la catéchèse dans le doyenné". Animation avec les enfants du catéchisme et les jeunes de l'Aumônerie. A 16 h, intervention de Claude Belot, président de la CDCHS, sur la réalité du territoire. 

Réunion de préparation de la venue de Mgr Bozo à Jonzac
• Jonzac/Lancement de l’opération "Cendrier de Poche"

Récemment, avait lieu le lancement de l’opération "Cendrier de Poche", en partenariat avec le Lion’s Club, une initiative destinée à sensibiliser les habitants et les visiteurs à la propreté urbaine et à la protection de l'environnement. Ce rendez-vous, organisé à la mairie de Jonzac, a permis de présenter les objectifs de l’opération, son déploiement sur le territoire ainsi que les acteurs engagés dans cette démarche citoyenne. 


• Les Ecologistes condamnent des actes attribués à la Coordination Rurale dont des dégradations à la permanence du député Benoît Biteau

Communiqué : « Les élus écologistes de Nouvelle-Aquitaine condamnent avec la plus grande fermeté les actes de dégradation et d’intimidation qui ont visé les locaux de Nature Environnement 17, le siège national de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à Rochefort, la permanence des députés Benoît Biteau en Charente-Maritime et Lisa Belluco dans la Vienne, ainsi que des locaux de l’Office français de la biodiversité en Charente-Maritime. Ces dernières nuits, l’accès à plusieurs sites a été entravé, des inscriptions ont été taguées et des symboles d’intimidation déposés - dont une tête de sanglier –, en ciblant associations, élus et service de l’Etat au service de l’intérêt général et de la protection de l’environnement. Ces actes ont été relayés ou revendiqués sur des réseaux sociaux associés à des membres de la Coordination Rurale. Face à cette escalade, Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime, rappelle que l’État doit agir sans délai : « La violence politique n’a pas sa place dans notre démocratie : il est urgent que le gouvernement rétablisse l’autorité de l’État et protège celles et ceux qui agissent pour l’intérêt général ». Cette inquiétude est partagée par Christine Graval, coprésidente du groupe écologiste régional : « S’attaquer à des bénévoles et à des défenseurs de l’environnement, c’est s’attaquer à notre République. Nous demandons qu’en France, la justice garantisse le droit d’expression des écologistes ».

• Connaissez-vous le chœur du barreau de Bordeaux ?

Vendredi 19 décembre sur France 3, dans le cadre de l’émission "La meilleure chorale de France 2025" présentée par Laurent Luyat et Magali Ripoll avec un jury d’exception composé de Vincent Niclo, Adeline Toniutti, Nicoletta et Chimène Badi, le chœur du barreau de Bordeaux sera parmi les 14 chorales qui chanteront sur la scène du Royal Palace. Il s'agit d'une chorale très originale. Elle est essentiellement composée d’avocats et d'étudiants en droit bordelais. C’est le chef de chœur, spécialiste du lyrique, qui transmet sa passion à ses confrères. Très technique, cette formation vous surprendra par ses interprétations de grands airs classiques. Les titres : Le chœur des esclaves, Nabucco, Lacrimosa, Mozart Tonight, Léonard Bernstein. 

Saintes/Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin et Pierre Maudoux : « Nous n’avons jamais comploté en espérant retourner des conseillers de la majorité pour renverser Bruno Drapron »...

En 2020, Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin et Pierre Maudoux sont entrés dans l'opposition à Bruno Drapon, vainqueur des Municipales. Dans le communiqué qui suit, ils expriment ce qu'ils ont vécu durant leur mandat. En filigrane, et bien qu'il ne soit pas cité, apparaît Pierre Dietz qui fut leur chef de file et vient de rejoindre Bruno Drapron aux prochaines élections municipales de 2026...

Conseil municipal de Saintes (archives 2021)
« Après une mandature dans l’opposition municipale à Saintes, les élus du groupe Unis pour Saintes veulent donner la version de leur vécu de conseillers municipaux d’opposition.

Nous n’avons jamais eu une attitude revancharde, ni comploté en espérant retourner des membres de la majorité pour renverser le maire. Nous avons, malgré une gouvernance dure en face de nous, observé attentivement la politique menée. Notre comportement a toujours été collégial et transparent en interne, et constructif vis-à-vis des autres élus.

Quand la politique du maire Bruno Drapron était contraire à notre vision ou à nos principes, nous le disions en conseil municipal après une étude complète, ce qui implique parfois un lourd et fastidieux travail des dossiers. Quand une lutte nous semblait impossible d’aboutir par conciliation démocratique, nous avons joué notre rôle : informer les médias, les citoyens, les associations et la justice. Et nous avons eu des résultats (le bois de la Grelauderie, la tarification gratuite pour les infirmières, la clarification des aides financières de l’Agglomération, la possibilité pour les commerçants du marché de travailler les jours de fête). D’autres luttes n’ont pas abouti, mais ont démontré, non pas une opposition viscérale à la majorité, mais notre détermination à défendre nos valeurs et les intérêts de la population ( proposition très réfléchie d’un autre projet pour le site Saint-Louis, lutte contre une centrale d’enrobage près de la source de Lucérat, demande de baisse du taux de fiscalité foncière, défense des débits de boisson de la place Bassompierre concurrencés par une buvette, etc, etc). 

Jamais nous n’avons tremblé, hésité, ou réfléchi à une quelconque incidence de nos indignations, propositions envers notre futur engagement politique. Nous n’avons jamais été obsédés par notre réélection. L’inverse, se taire, ne pas agir, ne contrarier personne pour conserver toute possibilité d’alliance ultérieure, aurait été du carriérisme patent, insupportable, contraire à nos valeurs et notre engagement pour les Saintais qui nous avaient apporté leur suffrage et pour tous les autres, sans exception. 

Nous affirmons qu’être conseiller municipal d’opposition est une tâche compliquée, ingrate, surtout face à des élus peu enclins au débat, à amender leurs projets ou leur politique. Néanmoins, le travail d’opposant municipal (non rémunéré) est un levier démocratique plus méritoire que le godillage d’un groupe à l’autre, que le repli sur des positions neutres et attentistes, et que le carriérisme politicien qui est dommageable aux citoyens et les éloigne des urnes. A la fin de notre mandat, nous sommes fiers de notre engagement passionné pour l’intérêt général ». 

Les élus du groupe Unis Pour Saintes : Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin, Pierre Maudoux

vendredi 12 décembre 2025

Connaissez-vous l'histoire du sapin de Noël ?

C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles

En cette période de Noël, le sapin - qu'il soit vrai ou synthétique - orne les maisons. Joliment décoré de guirlandes traditionnelles ou lumineuses, boules de toutes les couleurs, étoile, personnages, l'imagination est au pouvoir. C'est à ses pieds que seront déposés, dans la nuit du 24 décembre, les cadeaux qui combleront leurs destinataires le lendemain. Aujourd'hui, de nombreuses villes conservent la tradition et d'immenses sapins se dressent sur les places. D'autres édiles, au nom de l'écologie, leur préfèrent des assemblages de bois par exemple. La question n'est pas facile à trancher, mais il faut admettre qu'en ces époques peu réjouissantes de l'actualité, admirer un arbre scintillant à tombée de la nuit relève encore du rêve et fait briller les yeux des enfants. Dans le Journal de Rouen du 25 décembre 1897, Georges Dubosc écrivait : « Devant le regard émerveillé des tout petits, le verdoyant sapin, illuminé de mille petites lumières tremblotantes, se dresse tout chargé de jouets et de cadeaux qui, pendant des heures, mettent du bonheur dans les âmes de tout ce monde ». 

Mon beau sapin, roi des forêts, que j'aime ta verdure !

L’arbre de Noël (extrait du Monde illustré du 25 décembre 1897) 

A ces joujoux d’un jour, on joint quelquefois une large distribution de bons vêtements chauds et de hardes neuves : tricots qui recouvrent les petits membres grelottants, mitaines qui préservent des engelures, foulards où s’enfouissent les petits nez rougis par la bise, bonnes galoches qui sonnent sur le pavé au moment des glissades. Et comme il n’est point de belles fêtes sans chanson, on chante quelques-uns de ces jolis noëls naïfs, sur des airs qui ont traversé les siècles et qui n’en sont pas moins une bonne et égayante musique. Le romancier anglais Charles Dickens décrit ainsi l’arbre de Noël : « Cet arbre, planté au milieu d’une large table ronde et s’élevant au-dessus de la tête des enfants, est magnifiquement illuminé par une multitude de petites bougies et tout garni d’objets étincelants. Il y a des poupées aux joues roses qui se cachent derrière les feuilles vertes, il y a des montres, de vraies montres, ou du moins avec des aiguilles mobiles, de ces montres qu’on peut monter continuellement ; il y a de petites tables vernies, de petites armoires et autres meubles en miniature qui semblent préparés pour le nouveau ménage d’une fée ; il y a de petits hommes à face réjouie, beaucoup plus agréables à voir que bien des hommes réels - car si vous leur ôtiez la tête, vous les trouveriez pleins de dragées. - Il y a des violons et des tambours, des livres, des boîtes à ouvrage, des boîtes de bonbons... toutes sortes de boîtes ; il y a des toutous, des sabots, des toupies, des étuis à aiguilles, des essuie-plumes et des imitations de pommes, de poires et de noix, contenant des surprises. Bref, comme le disait tout bas devant moi un charmant enfant à un autre charmant enfant, son meilleur ami : Il y avait de tout et plus encore ! »

Choisir le sapin : Il faut choisir, dans la forêt, un beau sapin aux branches épaisses et bien vertes : on le plante dans une caisse profonde remplie de terre : les parois sont ornementées de papier multicolore ou d’andrinople. C’est, à Paris, au marché du quai aux Fleurs qu’on trouve à meilleur compte les sapins de Noël ; chaque année, les forêts de France et même de l’étranger en envoient un stock considérable.

Où prit racine la coutume de l’arbre de Noël

Les savants ne sont pas d’accord sur l’origine de l’arbre de Noël : les uns le font remonter au temps du paganisme ; les autres lui donnent une origine gauloise ; d’autres, enfin, le font venir des plus pures traditions germaniques. Origine païenne. L’arbre de Noël, suivant une légende, remonterait aux peuples païens, qui célébraient, par des réjouissances, les derniers jours de l’année. Le sapin, « roi des forêts », comme disent encore certains chants populaires, recevait alors un culte idolâtrique : des sacrifices humains auraient même arrosé ses racines. Cependant, il faut observer que, parmi les nombreuses espèces d’arbres pour lesquels les anciens Germains avaient un culte, on ne vit jamais figurer le sapin.

Il faut aller jusqu’à l’extrême Scandinavie où, dans les temps païens, lors des fêtes de Youl, célébrées à la fin de décembre, en l’honneur du retour de la terre vers le soleil, on plantait, devant la maison, un sapin auquel on attachait des torches et des rubans de couleur.

Le christianisme aurait transformé cette coutume et l’aurait appropriée au Mystère de Noël, qui se célèbre à cette époque de l’année ; cette ancienne cérémonie serait tombée en désuétude avec le cours des siècles.


Origine gauloise

Vers 573, saint Colomban, poussé par un ordre mystérieux de Dieu, quitta l’Irlande, son pays natal, et le monastère de Bangor, où les fortes études n’empêchaient pas l’enthousiasme de se développer. Il partit pour la Gaule dont, malgré la conversion de Clovis (la cérémonie avait eu lieu le 25 décembre 496), les habitants avaient grand besoin d’être évangélisés. L’ardent missionnaire fut bien accueilli par Gontran, second fils du roi Clotaire et roi des Bourguignons. Bientôt l’étroite enceinte du vieux château romain d’Annegray, que lui avait concédé ce prince, fut insuffisante pour ses nombreux disciples. Une portion de la nouvelle communauté dut se transporter à Luxeuil, au pied des Vosges. Un soir de Noël, saint Colomban prit avec lui quelques-uns de ses religieux et parvint avec eux, en chantant des hymnes, jusqu’au sommet de la montagne où se trouvait un antique sapin encore vénéré par quelques habitants. Les religieux accrochent à l’arbre leurs lanternes et leurs torches ; un d’eux parvient jusqu’à son faîte et y dessine une croix lumineuse. Les paysans accourent et saint Colomban leur raconte les merveilles de la nuit qui donna au monde un Sauveur. Malgré cela, nous ne trouvons aucune trace dans nos vieux noëls normands, gascons, bourguignons ou provençaux. Dans toutes les Pastorales, dans l’Officium pastorum, même silence au sujet du vert sapin étoilé de lumières. Ce n’était point le sapin, mais bien le chêne celtique qui était l’arbre symbolique par excellence dans les vieilles forêts druidiques de l’ancienne Gaule.

Origine allemande

C’est en Norvège et en Suède que le sapin fut d’abord adopté aux fêtes chrétiennes de Noël, avant de devenir populaire dans les contrées du nord de l’Allemagne lors de ces mêmes réjouissances vers le début du XIXe siècle. L’arbre y avait été propagé par les Suédois dès la guerre de Trente ans (1618-1648). Mais c’est peut-être en Alsace qu’il faut chercher l’origine de l’arbre de Noël. Dans ce pays, les charmes de la poésie ont enveloppé tous les actes de la vie publique et privée. Si la tradition rapporte que dès 1521 on décorait avec des branches coupées trois jours avant Noël, on n’avait pas encore recours au sapin entier.

En 1546, la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas. Cependant nous trouvons la plus ancienne mention de l’arbre de Noël comme sapin entier dans une description des usages de la ville de Strasbourg, en 1605 seulement. On y lit le passage suivant : « Pour Noël, il est d’usage, à Strasbourg, d’élever des sapins dans les maisons ; on y attache des roses en papier de diverses couleurs, des pommes, des hosties coloriées, du sucre, etc. ».

La Réforme avait contribué à répandre la coutume de l’arbre de Noël, les Protestants préférant le sapin aux représentations des personnages bibliques de la Nativité. L’un des plus anciens vestiges de la coutume de l’arbre de Noël se trouve encore dans l’Essence du Catéchisme que publia en 1642-1646 le pasteur protestant Dannhauer, de Strasbourg. Il constate que depuis quelque temps, en Alsace, on suspend, à Noël, pour la récréation des enfants, des bonbons et des jouets aux branches d’un sapin. Il déclare qu’il ignore d’où cet usage, qu’il blâme fortement, a pu tirer son origine. C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles.

En 1765 encore, Goethe se trouvant à Leipsig, chez un ami, en face d’un arbre de Noël, exprime la surprise que lui cause ce spectacle qu’il voyait pour la première fois. L’arbre de Noël fut introduit à Paris, en 1840, par la princesse Hélène de Mecklembourg, duchesse d’Orléans, et favorisé plus tard par l’impératrice Eugénie. Cette même année, le prince Albert, époux de la reine Victoria, l’introduisit au palais royal de Buckingham, à Londres, et le mit en honneur dans l’aristocratie et la bourgeoisie anglaise.


Cette touchante et délicieuse tradition de l’arbre de Noël, perpétuée à travers les âges, semble aujourd’hui encore plus vivace que jamais.

Bonnes fêtes de Noël à tous et à toutes !


jeudi 11 décembre 2025

Jonzac : Bourse aux jouets, salon des orchidées, concert jazz, marché de Noël à la Corderie, concert de la chorale des Guimps Bardes

Dans le cadre des fêtes de fin d'année, de nombreux de rendez-vous sont programmés tout au long du mois de décembre. Ce week-end est particulièrement riche ! 

• La bourse aux jouets anciens et de collection 

Dimanche 14 décembre, l'office de tourisme vous donne rendez-vous au Centre des Congrès dès 9 h pour la 24ème bourse aux jouets anciens et de collection. Un vaste choix. 60 exposants présenteront des centaines de jouets au public. Entrée libre et gratuite

• Le 7ème salon des orchidées 

Samedi 13 et dimanche 14 décembre de 10 h à 18 h aux Antilles de Jonzac. Exposition - vente - animations. Organisé par la Communauté des Communes de Haute-Saintonge et la SFO Poitou-Charentes Vendée. Entrée 3 euros - gratuit moins de 14 ans


• Le Concert Saison Pro Jazz de l'École des Arts

Samedi 13 décembre à 20h30 au Théâtre du château. Nouveau spectacle de Maude Gadras et Emmanuel Pelletier  "Avec Amour". De grands standards de jazz réécrits et réarrangés en français (chant, saxophone, piano, contrebasse et batterie) . 10 euros  - 3 euros jusqu'à 12 ans - renseignements et réservation à l'École des Arts 05 46 48 31 26  


• Le Marché de Noël des Ateliers de la Corderie (25 rue Ruibet Gatineau)

Dimanche 14 décembre de 10h à 18h . Ouverture des boutiques artisanales, nombreux stands produits du terroir, promenades en poney, atelier modelage d’un lutin de Noël, atelier couronne de Noël avec Les Fleurs du Roussillon, lectures de contes, grand jeu, buvette, musique et restauration sur place


• Le concert de la chorale des Guimps Bardes au théâtre du château

Dimanche 14 décembre à 17h, retrouvez la chorale les Guimps Bardes (Baignes) une quarantaine de Choristes dans un répertoire chaleureux autour de la variété française et internationale d'hier et d'aujourd'hui. Entrée 2 euros billetterie sur place - proposé par l'UCJ Jonzac - petite restauration à la sortie du spectacle au coeur des illuminations de la place du château


Permanence du député, Ligue de protection des oiseaux, Office français de la biodiversité : Réactions à la nuit du 10 au 11 décembre

Communiqué de la LPO : 

« Dans la nuit du 10 au 11 décembre, le siège national de la LPO, situé dans le bâtiment historique des Fonderies Royales à Rochefort (Charente-Maritime), a été la cible d'actes de vandalisme revendiqués par des membres de la Coordination rurale 17, section départementale du syndicat agricole. Les locaux des réserves naturelles de Moëze-Oléron et de la Massonne, gérées par la LPO, ainsi que les bureaux de l'ONG Nature Environnement 17 à Surgères ont également été visés. Tags, dépôt de pneus ou de ballots de paille surmontés d'une tête de sanglier décapitée : nous dénonçons fermement ces pratiques.

Si cette colère est compréhensible, elle se trompe d'adversaires. Les véritables responsables des difficultés des agriculteurs ne sont pas les associations de protection de la nature. Nous partageons la même exigence de préserver des sols vivants et une biodiversité indispensable à la production alimentaire ainsi qu'à la santé des écosystèmes.

Allain Bougrain Dubourg
Pour Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO : « Déjà engagée sur le terrain aux côtés de nombreux paysans, la LPO continuera à défendre une agriculture respectueuse du vivant. Nous appelons à la responsabilité et au dialogue ».

• Le Préfet, Brice Blondel, appelle à faire preuve de modération et de responsabilité

« Dans la soirée du 10 décembre 2025, la Coordination rurale a conduit plusieurs actions revendicatives. Les locaux de l'Office Français de la Biodiversité à Courcoury, ceux de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la permanence du député de la 2° circonscription à Rochefort ont fait l'objet de dépôts de pneus, de tas de terre, de ballots de paille, de banderoles et de cadavres d'animaux.

Le préfet Brice Blondel tient à exprimer son plein soutien aux structures et personnes concernées. Il appelle à la mesure, au respect des agents de l'État dans l'exercice de leurs fonctions, à celui des élus de la Nation comme des associations de protection de l'environnement. La protection des biens et des personnes est une condition de la vie démocratique et nul, à raison de son engagement ou de ses missions publiques, n'a à se sentir inquiété.

Conscients des préoccupations du monde agricole, les services de l'État sont pleinement mobilisés aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui cultivent et nourrissent la France, dans le souci de leur permettre de vivre dignement de leur travail exigeant. Le Préfet rappelle qu'il reste à leur écoute et prêt à tout dialogue dans le respect des principes républicains ».