mercredi 20 novembre 2024

Escape Game à l’abbaye de Trizay : le secret de la relique !

 L’abbaye de Trizay organise en cette fin d’année son premier escape game samedi 30 novembre. Une deuxième date est proposée au public le jeudi 12 décembre


Escape Game à l’abbaye de Trizay : le secret de la relique

L’abbaye de Trizay vous propose une aventure inédite : un escape game sur tout le site de l’abbaye. Une immersion historique au cœur du monument. Alors que les guerres de religion font rage, les soldats de la Ligue préparent leur fuite vers Paris en projetant d’emmener avec eux la fameuse relique de l’abbaye ! Vous aurez donc 75 min pour récupérer la relique avant son départ pour Paris et sortir de l’abbaye avant le retour des moines.

Samedi 30 novembre à 15h et  jeudi 12 décembre à 14h30 : A partir de 15 ans. Par équipe de 4, 5 ou 6 personnes. Poussettes et animaux non autorisés. Tarif : 15 €/ pers. Durée totale : 2 h 30 (merci de vous présenter à l’accueil de l’abbaye ½ heure avant la séance). Inscription obligatoire au 05 46 82 34 25 ou par mail à contact@abbayedetrizay17.fr

Infos : Jusqu’au 19 décembre, seuls l’accueil, la boutique et le point d’informations touristiques seront ouverts du lundi au vendredi de 14h à 17h. Rendez-vous le 10 février 2025 pour la réouverture du site !

Venez vivre une aventure inédite à l'abbaye !

Mirambeau/La Mirambelle, premier Ehpad de Charente-Maritime à recevoir le label Humanitude

La bonne nouvelle a été connue le 28 octobre dernier. L’Ehpad La Mirambelle, que dirige à Mirambeau Isabelle Saulnier, a reçu le Label Humanitude attribué par la commission Label de Asshumevie. C’est la première structure de Charente-Maritime à recevoir cette reconnaissance. Il s’agit d’une philosophie de soins qui garantit la bientraitance des séniors. En 2050, sur 5 millions de Français de plus de 85 ans, 3 millions seront autonomes contre deux en situation de dépendance. Le vieillissement de la population est une réalité qui mérite toute notre attention…

Bravo pour l'obtention de ce label
« Les démarches pour obtenir ce label ont commencé en 2008, puis elles ont repris en 2017 » explique la directrice. De quoi s’agit-il ? En 1995, Yves Gineste et Rosette Marescotti, constatant que les personnes âgées souffrent le plus souvent d’isolement, développent un nouveau concept pour aider à créer une relation bienveillante entre les patients et les aides-soignants : l’Humanitude est née et depuis, elle poursuit sur sa lancée. « Pour parvenir à cet objectif, des formations du personnel de la Mirambelle ont été nécessaires, encadrées par un groupe de pilotage et des référents dont une infirmière, des aides-soignantes de jour et de nuit ». 

La méthode repose sur cinq critères : Zéro soin de force, sans abandon de soin : Ne pas nuire, des soins acceptés quitte à les reporter, vers zéro contention ; Respect de la singularité et de l’intimité : Respect du domicile : Toc, toc, toc et attendre la réponse - Respect des rythmes (sommeil), des choix (repas, activités) ; Ouverture vers l’extérieur : Ouvert aux familles, aux bénévoles, aux associations, aux écoles, à la culture ; Vivre et mourir debout : 20 minutes de verticalité par jour et on ne devient pas grabataire ; Lieu de vie, lieu d’envies  : Projets d'accompagnement personnalisé PAP - dynamique sociale - lieux d'attraits.

« Ce fut un vrai cheminement » soulignent Isabelle Saulnier et Gilles Clavel, médecin coordinateur. Jusqu’au moment où la commission est venue sur place, début octobre, constater si l’établissement était prêt à recevoir le label. La première fois a été la bonne ! Le précieux document a été remis lors d’une cérémonie dans la région parisienne, à Montrouge. 

« L’implication des professionnels de la Mirambelle a été saluée pour sa technicité remarquable dans la mise en œuvre de l’Humanitude et leur souci constant de qualité dans la prise en soin. Chaque membre du personnel agit avec un sens aigu de la bienveillance et de la dignité, apportant une attention particulière à la qualité des soins et au respect de l’humain via les piliers de l’Humanitude : les regards, les paroles, les touchers, la verticalité professionnalisés. Les habitants de l’établissement, au cœur de cette démarche, sont devenus de véritables acteurs : ils participent activement aux décisions et aux projets quotidiens dans la vie de l’établissement. L’esprit de solidarité et d’entraide entre les habitants a touché les visiteurs label qui sont venus évaluer pendant deux jours les critères d’éligibilité du label Humanitude. Ce label témoigne que l’Humanitude s’est inscrite dans l’ADN de la Mirambelle ». 

Le label Humanitude est remis pour 5 années, avec l’obligation d’une auto-évaluation annuelle des 500 critères du référentiel, une analyse et une formation au pilotage de la démarche ainsi qu’une visite de suivi sur site. 

Bravo à la Mirambelle pour son engagement en faveur des personnes âgées. Rappelons qu’elle fonctionne sans unité protégée (tous les "habitants" y évoluent ensemble).

La remise du label récemment dans la région parisienne
• A partir du mois d’août 2025, la Mirambelle pourra recevoir dix résidents en accueil de jour (secteur Mirambeau jusqu’à Pons) de 10 h à 16 h. Un service de prise en charge à domicile sera assuré (entre 9 h et 10 h). 

• Isabelle Saulnier souligne la valeur de ses équipes, qu’elle décrit comme de véritables “diamants”. « Même si le travail a pris du temps, chaque étape a permis de rendre les actions adaptées aux besoins et aspirations des habitants, avec une vision partagée ».

• « Ici, nous sommes une micro-société, une communauté forte et unie » souligne Gilles Clavel, médecin coordinateur, qui attribue ces avancées significatives au travail autour de l’Humanitude. « Ce cadre de vie, désormais exempt de difficultés de turn-over, démontre la stabilité et l’engagement des équipes à créer un environnement de bientraitance authentique. En effet, le projet bientraitance est non seulement une méthodologie, mais une réalité bien ancrée dans les pratiques quotidiennes de la Mirambelle ». 

• La Mirambelle a baptisé certains lieux de l'établissement : la place du village (salon d'entrée), la salle à manger, l'allée du château, le passage Mandala, le chemin du jardin.

lundi 18 novembre 2024

Jonzac/Business Game : Quatre équipes de Charente-Maritime en compétition pour le tournoi régional

Le Business Game régional se déroulera les 26 et 27 novembre prochains à Jonzac. Il verra s’affronter cinquante-huit équipes venues de toute la Nouvelle-Aquitaine, dont quatre défendront les couleurs de Charente-Maritime. C’est l’un des événements phares de l’Ordre des experts-comptables de Nouvelle-Aquitaine. 

Chaque année, le Business Game permet à des étudiants de mettre en pratique leur apprentissage et de tester leurs talents d’entrepreneurs. Comme l’an passé, l’édition 2024 se déroulera à Jonzac, les 26 et 27 novembre prochains. Pas moins de 58 équipes, venues de différents établissements scolaires et universitaires de Nouvelle-Aquitaine, s’y retrouveront pendant deux jours. À noter qu’une équipe espagnole de la Deusto Business School prendra également part à la fête.

Parmi les concurrents en lice figurent quatre équipes de Charente-Maritime, issues de trois établissements : ISFAC , LYCEE JEAN DAUTET, LYCEE POLYVALENT LOUIS AUDOUIN-DUBREUIL

Le principe du concours est inchangé. À la tête d’une entreprise virtuelle évoluant sur un marché très concurrentiel, en l’occurrence celui du tee-shirt, les participants doivent se glisser dans la peau d’un chef d’entreprise, s’affronter grâce à un simulateur de gestion et prendre les bonnes décisions stratégiques et opérationnelles, dans tous les domaines (finance, approvisionnement et production, marketing, rentabilité, communication...) pour développer au mieux leur business.

Qui ira à Paris ?

Les étudiants travaillent en équipe de quatre et décident ensemble de la meilleure stratégie de développement à adopter. Pour éclairer leurs prises de décisions, les concurrents peuvent prendre conseil auprès des interlocuteurs et partenaires habituels de l’entreprise, présents pour l’occasion : experts-comptables, banquiers, assureurs, conseillers en marketing ou ressources humaines.

« En fait, il s’agit d’un jeu de rôle grandeur nature, rappelle Delphine Sabatey, présidente du Conseil de l’ordre de Nouvelle-Aquitaine. Il offre aux étudiants une occasion unique de vivre les décisions stratégiques et quotidiennes du dirigeant. Il leur permet de prendre conscience des problématiques de l’entreprise, de l’importance de leur accompagnement au quotidien par des partenaires de confiance et d’apprécier, à travers cela, le rôle essentiel de l’expert-comptable. »

A noter que le vainqueur du Business Game sera sélectionné pour participer à la grande finale nationale prévue les 12 et 13 décembre prochains, à Paris.

Travaux sur la rocade de Jonzac: « L'état du réseau routier est une priorité » souligne Christophe Cabri

Durant quatre jours, une partie de la rocade de Jonzac (à partir du rond-point d’Intermarché) a été interdite à la circulation. Les raisons ? Des fissures, repérées par le service départemental des infrastructures en janvier 2024, risquaient de s’agrandir, entraînant une détérioration de cette voie largement empruntée si elles n’étaient pas traitées. 

Des fissures importantes (@Service départemental des Infrastructures 17)
« La rocade est rouverte dans son intégralité depuis vendredi soir » déclare Christophe Cabri, maire et conseiller départemental, aux côtés de Christophe Dornier, directeur départemental des infrastuctures, région Saintonge, réunis pour un point presse. Dans un souci de « communication positive », ils expliquent les travaux qui ont été effectués sur ce tronçon. En début d’année, des carottages et des mesures de déflexion y ont été réalisés qui ont abouti à de mauvais résultats, des fissures étant visibles à l’œil nu. En conséquence, des travaux étaient nécessaires afin que cette rocade, qui reçoit un trafic de 12000 véhicules/jour, ne se déforme. 

Ces jours derniers, les équipes ont enlevé 6 centimètres de surface sur toute la largeur de la chaussée et 11 centimètres en plus du côté des lézardes (la photo montre leur importance). Par la suite, une géogrille a été noyée dans une couche de grave-bitume ; ont suivi l’enrobé et la peinture des lignes. 

L’état de cette portion, d’environ 800 mètres, était vraisemblablement dû aux eaux de ruissellement. Répondant aux remarques qui ont été faites, Christophe Cabri est réaliste : « J'ai lu que le maire ferait mieux d’investir dans la future caserne. Bien sûr que nous attendons tous ce nouveau bâtiment, mais l’état du réseau routier est une priorité. Dans le cas qui nous intéresse, l’intervention évitera sa dégradation et un coût beaucoup plus conséquent dans les années à venir ». L’investissement (pris en charge par le Département) est d’environ 180.000 euros. 

Les futurs travaux à Jonzac :

• Cette nuit, la rue Victor Hugo, « victime de malfaçons » verra son enrobé entièrement refait. Demain matin, tout sera rentré dans l’ordre avec un enduit coulé à chaud ! 

• La route qui se dirige du rond-point du Casino vers Champagnac sera refaite. En 2025, l’avenue Monseigneur Chauvin est inscrite au programme. 

• Trottoirs : La ville va dépenser 450.000 euros et 500.000 euros en deux tranches pour leur réfection : Avenue Thiers, Rue Félix Faure, Cité de la Garenne, Rue du pas de la Garenne, La Marronnerie, Le Cluzelet, Cité Mignonneau. « En 2024, nous avons dépensé un million d’euros pour l’accessibilité de la voirie » souligne Christophe Cabri. 

Jonzac : Les cérémonies du 11 novembre

« Cette guerre qualifiée de grande, alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré »

Lundi matin, la ville de Jonzac a célébré l'armistice du 11 novembre mettant fin à la terrible guerre 1914-18. Elle a rendu hommage aux hommes, très nombreux, qui ont laissé leur vie dans le premier conflit mondial. A cette cérémonie émouvante, participaient Christophe Cabri, maire de Jonzac, Annick Thibault, maire adjoint, Sabrina Ladoire, sous-préfète, les représentants des associations patriotiques, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, le conseil municipal et la population.

L'hommage aux morts pour la France

Après la montée des couleurs, la lecture des messages et la Marseillaise enfantastique chantée par les enfants des écoles encadrés par Fabrice Puythorac, des dépôts de gerbes ont eu lieu au monument aux morts et place de la République. Cette cérémonie s'est achevée par une aubade dans la cour du château et un vin d'honneur offert par la municipalité de Jonzac.

Dépôt de gerbes au monument aux morts
Sabrina Ladoire, sous-préfète
Christophe Cabri, maire, et Jean Bougeois, président de la FNACA 
La Marseillaise enfantastique chantée par les enfants des écoles
encadrés par Fabrice Puythorac

• Message de l’Union Fédérale des Anciens Combattants

« Aujourd’hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes, il y a 106 ans, de l’Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918. Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés.

La majorité de ces lieux de mémoire ont été réalisés dans l’immédiat après-guerre et souvent à l’initiative d’anciens combattants survivants. C’était le moyen qui leur avait semblé le plus efficace pour honorer leurs camarades ayant fait le sacrifice de leur vie et pour favoriser la prise de conscience par l’ensemble de leurs concitoyens de la dette contractée envers eux.

Ces monuments sont à l’image de la France d’alors qui, au sortir de la guerre, était meurtrie, défigurée. La souffrance qu’ils expriment était celle qui perdurait dans les corps et dans les cœurs. Ils sont désormais indissociables de la notion de commune dont ils constituent, avec la mairie, l’église et le cimetière, des éléments structurants. Mais ils ont aussi valeur d’engagement en nous signifiant "Plus jamais cela !". Il fallait que, regardant ces figures de pierre ou de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, expressions de l’indicible souffrance qui fut celle de nos "Poilus", mais aussi des populations civiles prises sous le déluge de fer et de feu.

Pourtant, malgré le traité de paix signé un an plus tard à Versailles, cette guerre qualifiée de grande alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré. C’est la raison pour laquelle, l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC) appuie son action sur un motif fondamental qui est de s’opposer à tout règlement de conflit par la guerre mais de l’obtenir par la négociation. Pour ce faire, l’UFAC agit résolument et avec persévérance pour la paix en particulier en direction des jeunes générations qu’elle invite à devenir des citoyens d’un monde sans haine ni guerre. Vive la République ! Vive la France ».

Dépôt de gerbes place de la République

 Message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.

« C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui. Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance. Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants. Vive la République ! Et vive la France ! ».

Devant l'hôtel de ville
La fanfare de l'Ecole des Arts
Les officiels saluent les porte-drapeaux
 

Photos Nicole Bertin