lundi 2 décembre 2013

Contrôle de l'interdiction
de la pêche à la civelle
(pibale) en Charente-Maritime


En tant qu’espèce protégée par la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), la pêche à la civelle est strictement encadrée pour les pêcheurs professionnels et interdite pour les pêcheurs de loisir.

Afin d’assurer le respect de cette interdiction, une opération renforcée de contrôle a été organisée dans la nuit du 1er au 2 décembre, associant tous les services participant à la surveillance de cette activité. 26 agents de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA), l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), la gendarmerie maritime, la gendarmerie départementale et la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) étaient présents dans plusieurs sites sensibles du département, en présence de Magali Sellès, sous-préfète de Rochefort.

Cette opération a conduit à dresser plusieurs procès-verbaux d'infraction, avec notamment l'appréhension d'un véhicule d'un pêcheur fluvial braconnier en Gironde et la mise en garde à vue d'un pêcheur braconnier récidiviste en Charente. Les engins et la pêche ont fait dans tous les cas l'objet d'une appréhension immédiate. Le braconnage constitue un délit passible d’une amende de 2 500 euros, pouvant être doublée, la nuit et de deux ans emprisonnement.

De nouvelles opérations « coups de poing » seront organisées, tout au long de la campagne, en plus de la couverture renforcée mise en place cette année.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonsoir Nicole.
Il y a quelques années,déjà, je m'étais penché sur la disparition des pibales.J'avais donc écrit ceci:
http://sortie37.free.fr/pibale.htm

Si j'en crois votre article, la répression de cette pêche est plus que jamais d'actualité.Mais on ne fait toujours rien pour supprimer les causes de la mortalité des civelles et des anguilles. Mortalité générée par les tonnes de pesticides déversées sur les bassins versants de la Gironde .
Quand donc les pouvoirs publics prendront ils en compte cette triste réalité?