Député européen, Benoît Biteau est agriculteur à Sablonceaux en Charente-Maritime |
Cette désorganisation chronique des marchés cause aujourd’hui de grands doutes quant à la
capacité de certains producteurs à survivre à cette crise. Par exemple, les producteurs de lait et
de viande sont aujourd’hui contraints de réduire leurs productions car les capacités
d’exportation de l’Union européenne sont fortement réduites. Or, produire trop engendrerait
une baisse exponentielle du prix du lait et de la viande et priverait un fois de plus les
producteurs d’une rémunération décente.
Laisser des marchés dérégulés décider de la rémunération ou non du travail des producteurs relève de la pure folie. Dès aujourd’hui, la Commission européenne doit prendre des mesures d’urgence et organiser le stockage public des produits vulnérables à une crise de surproduction.
Et il faut aller plus loin car les mesures curatives ne régleront pas le fond du problème. Il faut remettre en cause notre modèle agricole productiviste tourné vers l’export. C’est pour cela que nous militons au niveau européen pour rouvrir toutes les discussions sur les outils de régulation, voire à aborder à terme la question des quotas ».
• Lettre commune des deux députés adressée à D. Guillaume
• Benoit Biteau se tient à votre disposition pour répondre à vos questions sur les enjeux de la crise sanitaire sur le monde agricole.
Laisser des marchés dérégulés décider de la rémunération ou non du travail des producteurs relève de la pure folie. Dès aujourd’hui, la Commission européenne doit prendre des mesures d’urgence et organiser le stockage public des produits vulnérables à une crise de surproduction.
Et il faut aller plus loin car les mesures curatives ne régleront pas le fond du problème. Il faut remettre en cause notre modèle agricole productiviste tourné vers l’export. C’est pour cela que nous militons au niveau européen pour rouvrir toutes les discussions sur les outils de régulation, voire à aborder à terme la question des quotas ».
• Lettre commune des deux députés adressée à D. Guillaume
• Benoit Biteau se tient à votre disposition pour répondre à vos questions sur les enjeux de la crise sanitaire sur le monde agricole.
1 commentaire:
Bonjour à nos deux députés européens que j'ai aussi interpellés pour un sujet très mineur dans cette crise alimentaire
Je leur ai demandé d'agir pour soutenir les producteurs français de spiruline dans leurs démarches pour un label Bio Ab européen qui tienne la route et nous permette enfin une production locale labellisée face à une spiruline importée "AB" de Chine et d'ailleurs sur des régimes d'équivalence sans transparence aucune sur leur cahier des charges
La personne de la DG Agri à Bruxelles nous a surtout expliqué que nous avions des accords commerciaux avec de nombreux pays tiers ... Juste avant confinement, les Biocoop commençaient à fermer leurs portes aux spirulines locales françaises et proposaient en remplacement de la spiruline de Mongolie ...sur quelle planète vivons nous? J'ai aussi interpellé notre Ministre de l'Agriculture aux dernières assises de la Mer en lui disant merci pour les aides au développement de nos productions mais au final à quoi serviront t'elles si c'est pour être remplacées par des productions importées.
Quand on dit qu'il va falloir changer les choses, il va falloir se soucier de tous et tous les sujets ...cela fait depuis 2013 que je porte ce sujet de la spiruline biologique , c'est une protéine végétale de qualité et qui contribue aussi à notre autonomie alimentaire bien qu'encore peu entrée dans les moeurs. Merci de leur faire suivre ce message qui leur permettra d'inclure cette petite production dans les sujets qu'ils ont à coeur de porter. Nathalie de Poix Spiruline de Haute Saintonge
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