Philippe Serond et Constance Malaquin |
deuxième patrie, celle de sa femme ! Entre Rio et Bahia. Qu'il ait choisi le Baz'art pour présenter ses toiles n'a rien d'étonnant. Il est en terre amie chez Gilles et Constance. Lesquels ont ouvert un café
théâtre dans l'ancienne base nautique de Libourne, en bordure de fleuve. Une "isle" entre le ciel et l'eau ! L'établissement propose une belle palette de spectacles et sa particularité est d'accueillir des
expositions. C'est un endroit où l'on vient pour découvrir la vie culturelle mais pas seulement, le lieu n'est pas conformiste et l'ambiance est sympa.
Philppe Serond a investi cet espace comme s'il entrait dans une nouvelle dimension. Il a sélectionné une série de tableaux qui témoignent d'une personnalité sensible et engagée. « Fresques, décors, toiles, trompe l'œil, calligraphies, qu'importe la manière. Derrière chaque visuel à l'esthétisme maîtrisé, au réalisme saisissant, au jeu de lumière savamment distillé, peuvent se révéler un moment féerique, un imaginaire débordant, une suite consciente de l'inconscience sans ruiner les âmes, une théâtralisation picturale que l'artiste se plaît à encoder pour mieux nous captiver et éterniser d'un trait des instants d'évasion » remarque la critique à son sujet. A Libourne, le voyage est présent dans la majorité des œuvres, une cinquantaine au total. Arrêt sur image dans les musées, sur les places où les touristes cherchent leur chemin ou se reposent, sur les plages où les surfers inventent des paradis, au Cambodge ou dans les carrières de marbre de Carrare.
Les formats varient, comme l'imagination de l'artiste qui vous invite à découvrir son travail jusqu'à en saisir la substantifique moelle. Son sourire en dit long. Enigmatiques, ses personnages sont multiples : l'un s'interroge sur ses origines à travers la lectures d'actes anciens ; l'autre parcourt les cartes de géographie sans savoir sur quel pied danser. Le troisième marche dans les pas du peintre, sur le sentier d'une humanité apaisée...
• Philippe Serond : « Mes toiles s'apparentent à des haïkus, petits poèmes japonais extrêmement brefs visant à évoquer l'évanescence des choses, comme de fugaces instants de bonheur, où tout se coordonne parfaitement dans le temps et l'espace ». Exposition ouverte tous les après-midi de 14 h à 18 h, jusqu'au 6 mars.
• Le Baz'art 34 lieudit Loiseau à Fronsac à l'entrée de Libourne. Entrée par le parking de l’espace sportif Christian Querre de la ville de Libourne (Dojo) : c’est au bout du chemin !
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