jeudi 30 janvier 2025

Région de Royan : La côte abrite de nombreux blockhaus allemands, témoins de la Seconde Guerre mondiale 1939-1945

Durant la Seconde Guerre mondiale, Hitler pensait que ses ennemis viendraient de la mer. En conséquence, il avait doté les côtes, donc celle de Royan, d'équipements sophistiqués dont le fameux Mur de l’Atlantique. Il s’étendait de Narvik, non loin du Cercle polaire, jusqu’à la frontière espagnole. Soit 4 500  km d’installations militaires prêtes à affronter les forces navales.  

Dès juin  1940, des troupes allemandes (deux détachements de la 44e division de la Wehrmacht)
arrivent
dans la région royannaise. Pour se protéger, elles construisent 
les fameux blockhaus, sentinelles du Mur de l’Atlantique,

Hitler pensait que ses ennemis viendraient de la mer...

Le long des côtes, le mur de l'Atlantique

Le Mur de l'Atlantique

Ainsi virent le jour des blockhaus, casemates et autres bunkers censés empêcher un débarquement. Le long de l’Atlantique, se trouvaient également des bases sous-marines dont l’une était située à Bordeaux (actuels Bassins des Lumières, centre d'art numérique). Le littoral royannais s’est retrouvé bétonné. Hitler, dit-on, estimait que le système était bon jusqu’au moment où il s’aperçut que l'adversité pouvait surgir de l’intérieur. En effet, les résistants ont attaqué les bunkers à partir de la terre ferme ! Les sentinelles de béton n’ont donc servi à rien, sauf à fasciner les générations suivantes qui ont transformé la destination première de ces structures austères en les ornant de tags et peintures.

Les anciens bunkers inspirent les artistes
Les bunkers ont été construits par les Français. En 1943, on comptait 20 000 ouvriers sur le Mur de l’Atlantique et de nombreux volontaires. Il faut dire que leur salaire était double ! Il n’y avait pas de chômage dans l'hexagone à cette époque. Sur 3 000 entreprises du BTP, 2000 ont accepté les propositions de l’occupant. L’éventail des professions concernées était large : maçonnerie, électricité, équipements, etc. «  Ces patrons devaient sans doute miser sur la victoire de l’Allemagne  » estime un historien. La France de Pétain était bonne fille : «  Dans son budget de 632  milliards, 250 étaient destinés au Mur de l’Atlantique  ». Comme tout ce beau monde était fort occupé aux ouvrages des belligérants, les logements destinés à la population se faisaient cruellement attendre. Les entreprises tricolores recevaient leurs instructions des Allemands qui leur imposaient des règles strictes de construction : «  il n’y avait pas de place pour l’improvisation  ».

La suite, on la connaît avec le Débarquement en Normandie en juin 1944 et le funeste bombardement de Royan en 1945, victime de l'aviation alliée (faisant 500 morts et 1000 blessés parmi les civils). 

Après la guerre, les entreprises du bâtiment ont comparu devant une commission spéciale. Certaines d’entre elles ont été condamnées (au maximum, peine d’un an sans travailler). Toutefois, comme l’heure était à la reconstruction, elles ont repris du service et tout rentra dans l’ordre. Honneur aux vainqueurs…

Les armements de la pointe de Suzac
Falaises et criques de la pointe de Suzac (@ Nicole Bertin)

• Blockhaus battus par les flots sur la Grande Côte où ils inspirent les tagueurs

La communauté d'agglomération Royan Atlantique a compté environ 280 ouvrages
sur une trentaine de kilomètres
Ces chiens de garde en béton rappellent le douloureux temps de l’Occupation.
En septembre  1944, la poche de Royan abritait quelque 5000 Allemands
commandés par l’amiral Michahelles

mercredi 29 janvier 2025

Ciné' Genis : Un premier festival à découvrir

Du jeudi 30 janvier au samedi 1er février, le cinéma "Jeanne d'Arc" accueille la première édition de "Ciné'Genis", festival de cinéma qui met en lumière les enjeux environnementaux face aux sujets d'actualité. Le thème 2025 est celui de l'agriculture par le biais d'une sélection de films et des intervenants qui accompagneront les séances

Programmation :

• Jeudi 30 janvier : à 9 h "Sauvages", film d'animation de Claude Barras à partir de 6 ans, durée : 1 h 27

Synopsis : À Bornéo, en bordure de la forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe baptisé Oshi vont braver tous les obstacles pour lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée.

• 13 h 45 : "Petit Paysan", drame de Hubert Charuel avec Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners. Durée : 1h30

Synopsis : Pierre, la trentaine, est éleveur de vaches laitières. Sa vie s’organise autour de sa ferme, sa sœur vétérinaire et ses parents dont il a repris l’exploitation. Alors que les premiers cas d’une épidémie se déclarent en France, Pierre découvre que l’une de ses bêtes est infectée. Il ne peut se résoudre à perdre ses vaches. Il n’a rien d’autre et ira jusqu’au bout pour les sauver.

•  20 h : "Premiers crus", drame de Jérôme Le Maire avec Gérard Lanvin, Jalil Lespert, Alice Taglioni. Durée : 1h37

Synopsis : Fils de viticulteur, Charlie Maréchal a quitté la Bourgogne pour devenir un œnologue parisien réputé, auteur d’un guide à succès dont les notes font chaque année trembler tous les vignobles. Mais en Côte-d’Or, son père a perdu le goût du vin et ses errements précipitent l’exploitation viticole familiale vers la faillite. D’abord réticent, Charlie revient en Bourgogne. Il doit rechausser ses bottes et remonter ses manches, devenir viticulteur et se confronter à un métier qu’il ne connait pas, sous le regard dubitatif de son père. Entre une météo capricieuse et un cépage délicat, Charlie va devoir prouver à son père qu’il est digne de ce terroir transmis de génération en génération dans leur famille. Il est facile de noter un vin, mais comment fait-on un grand vin ?

• Vendredi 31 janvier

•  13 h 45 : "Donne-moi des ailes", film d'aventure familial de Nicolas Vanier avec Louis Vazquez, Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey. Durée : 1h53

Synopsis : La perspective de passer trois semaines de vacances en Camargue chez son père Christian n'enchante guère Thomas, qui préfère les jeux vidéos à la nature. L'adolescent découvre que son père, ornithologue passionné par son métier, a pour projet de sauver une espèce d'oie naine en voie de disparition. Son objectif est de guider les volatiles vers un chemin de migration plus sûr en les accompagnant dans les airs à bord de son ULM. Ce projet un peu fou rapproche Thomas de son père, et le tandem décide de se rendre en Norvège pour concrétiser cette idée. Les aventures du scientifique Christian Moulec ont inspiré à Nicolas Vanier ce film prévisible mais attendrissant, à la superbe photographie.

•  20 h : "Anaïs, 2 chapitres", film documentaire de Marion Gervais. Durée : 1 h 44

Synopsis : Anaïs, 24 ans, s'installe comme agricultrice en Bretagne. Rien ne l'arrête. Ni l'administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps. Dix ans plus tard, Anaïs est maintenant mariée avec un jeune Sénégalais, Seydou. La dure loi des frontières compliquant tout, ils vont devoir se relever les manches. Ensemble.

• Samedi 1er février

•  10 h : "La ferme des Bertrand", film documentaire de Gilles Perret. Durée : 1 h 29

Synopsis : 50 ans dans la vie d’une ferme… Haute Savoie, 1972 : la ferme des Bertrand, exploitation laitière d’une centaine de bêtes tenue par trois frères célibataires, est filmée pour la première fois. En voisin, le réalisateur Gilles Perret leur consacre en 1997 son premier film, alors que les trois agriculteurs sont en train de transmettre la ferme à leur neveu Patrick et sa femme Hélène. Aujourd’hui, 25 ans plus tard, le réalisateur-voisin reprend la caméra pour accompagner Hélène qui, à son tour, va passer la main. A travers la parole et les gestes des personnes qui se sont succédé, le film dévoile des parcours de vie bouleversants où travail et transmission occupent une place centrale : une histoire à la fois intime, sociale et économique de notre monde paysan.

•  14 h :  "C'est le monde à l'envers", comédie dramatique de Nicolas Vanier avec Michaël Youn, Barbara Schulz, Éric Elmosnino, Valérie Bonneton, François Berléand, Yannick Noah. Durée : 1h54

Synopsis : C’est la crise, tout s’arrête : plus d’eau, plus d’électricité, plus de réseau… Stanislas, homme d’affaire parisien, perd tout y compris sa fortune. Lui qui déteste la campagne est contraint de partir se réfugier avec sa femme et son fils dans une des exploitations agricoles qu’il avait acquise dans un but spéculatif. Mais à son arrivée, il se retrouve face à Patrick et sa famille, agriculteurs exploitants des lieux, qui n’ont pas l’intention de quitter la ferme. Dans cette atmosphère chaotique où tout est inversé, nos deux familles que tout oppose parviendront-elles à cohabiter pour survivre et peut-être reconstruire ensemble un nouveau monde ?

 • 20 h : "La terre des hommes", drame de Naël Marandin avec Diane Rouxel, Finnegan Oldfield, Jalil Lespert. Durée : 1h36

Constance est fille d’agriculteur. Avec son fiancé, elle veut reprendre l’exploitation de son père et la sauver de la faillite. Pour cela, il faut s’agrandir, investir et s’imposer face aux grands exploitants qui se partagent la terre et le pouvoir. Battante, Constance obtient le soutien de l’un d’eux. Influent et charismatique, il tient leur avenir entre ses mains. Mais quand il impose son désir au milieu des négociations, Constance doit faire face à cette nouvelle violence.

• Tarifs : 5€ la séance, 3€ par enfant avec le pass scolaire (réservation obligatoire par mail ou téléphone), 4,5€ la séance (en présentant votre carte d'adhésion à une des associations de St-Genis-de-Saintonge)

• Renseignements et réservation : 05 46 49 85 53 ou mediatheque_stgenis@yahoo.fr

Montendre : Les travaux de la place de l'Eglise ont commencé

Les travaux place de l'Eglise sont en cours depuis début janvier jusqu’à fin juin. Il s’agit de refaire entièrement ce secteur du centre ville et restaurer l’édifice religieux qui en a bien besoin. La situation entraîne des modifications du plan de circulation et des changements quant au stationnement, l’entrée et la sortie des écoles en particulier

Grandes manœuvres devant l'église
  


Les travaux ont été présentés récemment par le maire Patrick Giraudeau. Une fois l'amiante du goudron de la chaussée enlevé, les entreprises du bâtiment interviennent. « Nous allons alléger l’aspect massif de l’église et de son parvis qui crée une sensation d’étouffement, tout en mettant en valeur ce monument qui demeure un des marqueurs forts du centre ville » a-t-il souligné. L’embellissement de cet espace a été confié au cabinet d'urbanistes A2I Infra. L'aspect minéral va céder la place a un vrai lieu de rencontre, convivial et agréable. Des arbres seront plantés et des bancs installés. Le grand escalier, conduisant au monument, sera réaménagé en espalier afin d'être plus aisé à gravir. Des parterres égayeront l'environnement et des arbres offriront de l'ombre. Des places de parking resteront disponibles (une quinzaine vraisemblablement) en zone bleue et arrêt minute. La cour du presbytère est interdite aux voitures (hors paroisse) en raison des problèmes que présente le mur de soutènement à proximité du groupe scolaire Jacques Beaumont (risque d’effondrement du pan nord). La restauration de l'église comprend le plafond et les peintures en particulier (le déménagement de l’intérieur a été réalisé début janvier par les services techniques). 


On compte environ six mois de travaux pour la première tranche. « L’espace entourant l’église, qui disposait originellement de larges trottoirs, a été réaménagé dans les années 60 pour créer des places de stationnement. En 1994, l’extérieur a été rénové et une rampe d’accès pour handicapés a été construite côté sud. De par sa conception d’origine et les aménagements successifs de l'église et de son parvis, ce site n'était pas attractif. En double sens, il s’apparentait plus à un parking qu’à une artère piétonne. Il était nécessaire de prendre en compte les besoins de stationnement pour les riverains et les commerces, tout en facilitant l’accès des piétons et des cyclistes ».

Le coût de l'ensemble s'élève à 600.000 euros HT (aide du Conseil Départemental). Durant le chantier, les offices religieux du dimanche sont célébrés à Coux.

L'église a été entièrement vidée par les services techniques

Les statues seront nettoyées

                                                                 Photos Nicole Bertin

mardi 28 janvier 2025

Festival international de la bande dessinée/Angoulême : les maisons d'édition et auteurs de Nouvelle-Aquitaine à l'honneur

Près d’une quinzaine de titres d'auteurs et autrices néo-aquitains et/ou publiés par des maisons d'édition de Nouvelle-Aquitaine sont en compétition pour la 52ème édition du Festival international de la bande dessinée d'Angoulême qui se déroulera du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 


Compétition officielle maisons d'édition

 « Comme une pierre » de Luckas Iohanathan aux Editions Ilatina à Ustaritz au Pays Basque.

 « Immatériel » de Jérôme Dubois aux Editions Cornélius à Bordeaux.

 « Pepito, » tome 3 de Luciano Bottaro aux Editions Cornélius à Bordeaux.

 « Hirayasumi, » tome 4 de Keigo Shinzo aux Editions Le Lézard Noir à Poitiers.

 « Mean Girls Club : La Vague rose » de Ryan Heshka - traduction de la bordelaise Fanny Soubiran aux Editions Les Requins Marteaux à Bordeaux.

 « Saturn return », tome 10 de Akane Torikai aux Editions Akata à Rancon, en Haute-Vienne.

 « La Pythie vous parle : sept conseils de vie » de Liv Strömquist aux Editions Rackham à Tarnac, en Corrèze.

Sélection Éco-fauve Raja et auteur néo-aquitain

 « Au loup ! Chronique d'un retour » de Troubs, installé à Siorac de Ribérac en Dordogne, aux Editions Rackham à Tarnac, en Corrèze.

Sélection Patrimoine

 « Garçonnes : les autrices oubliées des Années folles » de Trina Robbins, éditée par Bliss Editions à Bordeaux.

Sélection Jeunesse

 « Lili met les voiles » de Clara Hervé aux Editions Biscoto à Angoulême.

Auteurs/ Autrices – sélections officielles

 « Au loup ! Chronique d'un retour » de Troubs aux Editions Rackham.

Troubs a bénéficié d’un compagnonnage financé dans le cadre du contrat de filière Livre de la Région Nouvelle-Aquitaine. Il s’est déroulé à Felletin, en Creuse, avec l’association Quartier Rouge.

 « Connexions, tome 2 : Châteaux de sable » de Pierre Jeanneau, et couleurs de Philippe Ory, tous deux de Poitiers, aux Editions Tanibis.

« Gosse et son ami Taigne », tome 2 de Lucas Méthé aux Editions Dupuis à Poitiers.

 « Walicho » de Sole Otero  d’Angoulême aux Editions Çà et là.

Sélection jeunesse

 « La Cuisine des ogres » de Jean-Baptiste Andreae (Bordelais) et Fabien Wehlmann aux Editions Rue de Sèvres.

Sélection Shoot the Book ! Angoulême

 Deux auteurs, Loïc Méhée et Benoist Simmat, ainsi qu’un éditeur - Le Lézard Noir - sont tous trois Néo-Aquitains, plus précisément de Poitiers.

 Le marché international des droits (MID), en partenariat avec la société civile des éditeurs de langue française (Scelf), présente la quatrième édition de « Shoot the Book ! Angoulême » le mercredi 29 janvier.

 Dix bandes dessinées sélectionnées par un jury de spécialistes de l'audiovisuel et du cinéma sont pitchées sur la scène du MID devant de nombreux professionnels de ce secteur. 

Prix des lycées 2025 du rectorat de Poitiers

 « Bobigny 72 » de Marie Bardiaux-Vaïente de Marmande (Lot-et-Garonne) et Carole Maurel, aux Editions Glénat.

 Dans les sélections officielles : la traductrice bordelaise Fanny Soubiran, les traducteurs néo-aquitains Patrick Marcel et Baptiste Neveux de Pau, ainsi que Thomas Dassance d’Ustaritz seront également présents.

 L'autrice angoumoisine Salomé Lahoche illustre avec trois autres auteurs et autrices la grande exposition Hyper BD au Pavillon Jeunes Talents. Hyper BD a pour ambition de représenter les coulisses de la création dessinée d’aujourd'hui sous la forme d’une « exposition dont nous sommes les héro·ïne·s » ou comment devenir un ou une artiste de bande dessinée ?

 Les Editions poitevines Flblb, Un labo du Roman Photo, seront mises à l'honneur du 12 décembre au 9 mars 2025 à La Cité de la BD d'Angoulême. L'exposition se tiendra au Vaisseau Moebius.

Réseau cuivre : Fermeture le 31 janvier dans les communes de Chermignac, Ecurat, Pessines et Saint-Suplice de Royan

Après 50 ans de service, le réseau cuivre historique, qui fournit le téléphone fixe, internet (ADSL) et la télévision va disparaître progressivement sur tout le territoire français d’ici 2030


En Charente-Maritime, les premières fermetures techniques du réseau cuivre seront effectives le 31 janvier 2025 dans 4 communes : Chermignac, Ecurat, Pessines et Saint-Suplice de Royan (lot 1).

Au total, ce périmètre compte 3462 bâtiments (logements, entreprises, etc.). Cette fermeture technique du réseau cuivre fait suite à la fermeture commerciale préalable du réseau le 31 janvier 2024.

Ainsi, le 31 janvier 2025, l’ensemble des clients des communes concernées devront avoir migré vers une autre solution (fibre, 4G fixe, THD radio, satellite) pour éviter une rupture d’accès au réseau de communication.

Pourquoi le réseau cuivre va-t-il fermer ?  

Orange, propriétaire de cette infrastructure historique, utilisé par tous les autres opérateurs, a annoncé la fermeture progressive du « cuivre » au profit d’une technologie plus moderne et plus performante, la fibre optique, pour accompagner l’évolution des usages du numérique.

Ce chantier de fermeture, piloté par Orange, s’inscrit dans la politique gouvernementale de modernisation des infrastructures de téléphonie fixe et d’internet par le Plan France Très Haut Débit. Depuis plus de 10 ans, l’État, les collectivités territoriales et les opérateurs privés se sont engagés à apporter l’internet fixe à très haut débit sur l’ensemble du territoire, notamment en zone rurale.

Anticipez la fin du cuivre, préparez votre migration  

Toutes les personnes utilisant encore la technologie du cuivre pour accéder au téléphone fixe et à internet (ADSL) sont concernées par la fermeture progressive de ce réseau : particuliers, entreprises, administrations. Même si l’usager n’a pas souscrit un contrat auprès d’Orange, il est concerné puisque tous les opérateurs peuvent commercialiser des abonnements qui utilisent cette infrastructure.

La fermeture du réseau cuivre se fera progressivement. Elle sera échelonnée en « 7 lots de communes », en commençant par les communes où la fibre est la plus déployée, pour aboutir à l’arrêt définitif du cuivre à l’horizon 2030.

Aussi, il est vivement conseillé aux Charentais-Maritimes de préparer dès à présent l’après cuivre, en contactant l’opérateur de leur choix pour identifier la solution qui répond à leurs usages.

Calendrier des prochaines fermetures en Charente-Maritime

• Lot 2 : 19 communes - Fermeture commerciale prévue le 27/01/2025

Fermeture technique prévue le 27/01/2026

• Lot 3 : 102 communes - Fermeture commerciale prévue le 31/01/2026

Fermeture technique prévue en janvier 2027

• Lot 4 : 80 communes - Fermeture commerciale prévue le 31/01/2026

Fermeture technique prévue en janvier 2028

Pour en savoir plus, rendez-vous la rubrique dédiée du site internet de la préfecture sur : https://urls.fr/bwH_ah

Rochefort : Concerts gratuits le 8 février au Clos La Pérouse

• Juju Stéréo Afro Fusion |

Ce jeune projet s'annonce d'ores et déjà prometteur. Né de la rencontre de deux musiciens chevronnés, Juju Stéréo crée une passerelle artistique entre l'Alsace et le Togo. Amen Viana (guitare/chant) et Jon Grandcamp (batterie) composent une musique riche et dynamique. D'une dextérité incontestable, leurs expériences scéniques et discographiques antérieures laissent entrevoir la tenue d'un concert inspirant. Amen Viana chante en mina (ethnie vivant au sud du Togo), français et anglais et joue de la guitare en puisant au cœur même des racines des musiques africaines, tout en apportant une virtuosité qui n'est pas sans rappeler celle de Jimi Hendrix ou Living Colour. Quant à lui, Jon Grandcamp accompagne de nombreux artistes (Ayo, Blick Bassy, Fatoumata Diawara) et provoque l'admiration instantanément grâce à un jeu de batterie riche et nuancé.

• Pierre & The Stompers 

Véritable ovni, Pierre & The Stompers propose un univers sonore à l'énergie tellurique associant à la puissance des musiques électroniques la fraîcheur de l'improvisation. Seul en scène, grâce à son saxophone survolté et à ses pédales d'effets, Pierre surfe au travers de sets empruntant aussi bien à la techno minimale berlinoise qu'à la trap, aux musiques du monde, à la psytrance, à la hardtek, à la dub UK ou encore à la drum and bass. Des influences multiples au service d'une même volonté : un retour à une musique fédératrice, cathartique et jouissive. Plus qu'un concert, il s'agit d'un voyage à vivre les oreilles grandes ouvertes.

Journée mondiale des zones humides : de Meschers à Vitrezay en passant par Mortagne

Au programme de la Journée mondiale des zones humides du 8 au 21 février, sorties nature et projection de film 

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides commémore la signature du traité international adopté le 2 février 1971 à Ramsar, en Iran, pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides.

Pour l’édition 2025 de la Journée mondiale des zones humides « marais de Gironde, pays royannais et Haute-Saintonge », les acteurs des zones humides de l’estuaire de la Gironde et leurs partenaires proposent un programme de sorties nature et de rencontres qui permettront au plus grand nombre de découvrir les richesses biologiques et l’importance des zones humides des rives charentaises de l’estuaire de la Gironde.

Les manifestations sont ouvertes à tous et proposées au public les 8, 15 et 21 février 2025 sur l’ensemble du littoral de la rive charentaise de l’estuaire de la Gironde, 

• BioSphère Environnement : www.biosphere-environnement.com

La seconde promotion du Conseil régional des jeunes de Nouvelle-Aquitaine choisit l’égalité et la lutte contre les discriminations

© Région Nouvelle-Aquitaine – Virgile Corre
La deuxième promotion du Conseil régional des jeunes (CRJ) s’est réunie pour la première fois les vendredi 24 et samedi 25 janvier à l’Hôtel de Région de Bordeaux. Durant ces deux jours, les 108 jeunes, lycéens, étudiants et apprentis, ou actifs, âgés de 15 à 29 ans, et issus des 12 départements de la région Nouvelle-Aquitaine, ont d’ores et déjà commencé à travailler en choisissant le thème principal de leur réflexion pour les deux années à venir.

Ils ont également échangé avec Alain Rousset, président du Conseil régional, Jean -Louis Nembrini, vice-président en charge de l’Orientation et de l’Education, Stéphanie Anfray, conseillère régionale en charge de la promotion sociale dans l’éducation, Yasmina Boultam, conseillère régionale en charge de l'ambition éducative et territoriale et Marie-Laure Cuvelier, conseillère régionale déléguée à l’ouverture de l’action régionale.

Un sujet phare : l’égalité et la lutte contre les discriminations

 L’un des objectifs de cette première séance plénière était de déterminer les sujets sur lesquels les jeunes, tous ensemble ou par groupe de travail, souhaitent travailler, s’investir.

Ils ont ainsi choisi pour thématique de travail principale l’égalité et la lutte contre les discriminations. Ce thème donnera naissance à un projet principal que les jeunes définiront.

 De nombreux et divers groupes de travail seront créés autour de l’aménagement de la gare de Bordeaux ;  l’économie sociale et solidaire ; le lycée Néo Terra ; l’alimentation durable ; le tourisme ; la coopération internationale ; la lutte contre le harcèlement scolaire ; la vie lycéenne ; la liberté d’expression.

Un dernier groupe de travail sera créé autour de l’orientation suite à une proposition d’Alain Rousset, président du Conseil régional, et de Jean-Louis Nembrini, vice-président en charge de l’Orientation et de l’Education. Objectif : d’améliorer l’orientation des jeunes, enjeu majeur pour eux, mais aussi pour le système éducatif et pour l’économie régionale.

 Les jeunes du CRJ ont également participé à un atelier sur les violences sexistes et sexuelles, afin de les sensibiliser et de leur permettre de proposer des actions, en lien avec la thématique qu’ils ont retenue.

Hélène Lemesle, nouvelle sous-préfète de Jonzac


Hélène Lemesle, sous-préfète de Jonzac, a pris ses fonctions lundi 27 janvier, succédant à Sabrina Ladoire, nommée présidente de la Cour administrative d’appel de Bordeaux. Une gerbe a été déposée au monument aux morts en présence des associations patriotiques et d'élus dont Joëlle Marie-Reine Sciard, conseillère régionale, Christophe Cabri et Chantal Guimberteau, conseillers départementaux. 


Hélène Lemesle est originaire de la Sarthe, département de la Région Pays de la Loire. Elle a quitté cette terre rurale connue pour ses céréales, ses poulets fermiers et ses vignobles pour rejoindre l'ENA. Dans le cursus de sa vie professionnelle, la Chambre Régionale des comptes, la Communauté urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole et la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis. Ses différentes fonctions ont conduit cette quarantenaire à bien connaître le fonctionnement des collectivités territoriales (finances, politiques sociales, ressources humaines, informatique, etc). « Les territoires, le service public et l'intérêt général m'intéressent » explique-t-elle. 

Et Jonzac ? Elle avoue qu'elle ne connaissait pas la Charente-Maritime et le château des Sainte-Maure où elle travaille désormais. « Je sais que c'est un beau département ! ». Ces prochains mois seront consacrés à la découverte des nombreuses communes de la Haute-Saintonge et de leurs conseils municipaux. S'y ajoutent la CDCHS, les entreprises, l'artisanat, le commerce et l'agriculture. Ce sera pour elle l'occasion de découvrir la diversité du Sud Saintonge qui varie entre les pinèdes, l'estuaire de la Gironde en passant par la station thermale de Jonzac. Les atouts et les difficultés que rencontre l'économie locale feront partie de ses dossiers. 

Nous souhaitons la bienvenue à Hélène Lemesle dans son nouveau poste.

Cérémonie au monument aux morts
• Le rôle du sous-préfet est d'assister le préfet dans la représentation territoriale de l'État, de veiller au respect des lois et règlements et concourir au maintien de l'ordre public et à la sécurité des populations. 

Pons/Moulin de Constance : des merveilles de l'art à découvrir !

Le Moulin de Constance, cher à François des Ligneris, accueille les œuvres d'Inès Lavialle. Ses créations ainsi que la collection de céramiques du propriétaire sont à découvrir. Un espace à ne pas manquer dans une ancienne minoterie au cœur d'un paysage verdoyant que borde la Seugne

Inès Lavialle présente des porcelaines, grès et installations
Vivant et travaillant à Corme-Royal, Inès Lavialle propose des interventions pédagogiques d’éducation artistique et culturelle en relation avec deux lycées de Charente-Maritime. Afin de pouvoir montrer son travail aux lycéens, elle a réalisé une présentation de ses œuvres dans une salle de la tour du Moulin de Constance (datant de 1932). « Considérant sa magnifique démarche artistique, j’invite tous les amateurs à venir voir cette exposition » souligne François des Ligneris qui valorise depuis des années le travail des artistes contemporains. Riche de nombreuses pièces, la visite vaut le détour !

• Sur rendez-vous au 06.22.39.38.25

 • « Des espèces fragiles et encore inconnues » qu’Erika Bretton, historienne de l’art et commissaire d’exposition, a écrit pour Inès Lavialle :

« Cristaux, champignons, insectes, coraux et autres créatures marines ou terrestres, Inès Lavialle puise son inspiration dans les formes et les mécanismes merveilleux du monde vivant. Observations et études de processus biologiques sont ainsi à la base d’un travail qui associe curieusement une certaine froideur scientifique dans les protocoles et la sobriété générale des matières et des couleurs, à une esthétique poétique subtile jouant d’aspects biomorphiques. Ses dessins, ses installations ou ses sculptures de porcelaine, son médium de prédilection, expriment la vitalité de la nature dans la multiplication de formes organiques, parcourues de lignes frémissantes ou de points précieux. Car Inès Lavialle développe le plus souvent ses œuvres en séries, sous tendues par des méthodes de réalisation répétitives et minutieuses, qui nécessitent des temps de fabrication longs. Elle constitue des sortes de collections d’objets, de motifs et de matières liés à l’expérimentation de gestes et de savoir-faire ».

« Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie » (Charles Baudelaire)

Sensibilité et convivialité caractérisent François des Ligneris qui s'est installé dans la région de Pons un peu par hasard. Il a laissé derrière lui la belle région de Saint-Emilion et un restaurant dont nombreux se souviennent encore. En tournant la page, il a innové et ouvert sa fenêtre préférée et sans barreaux, celle de donner la possibilité aux artistes encore méconnus l'occasion de présenter leur travail. Une main tendue ? Oui, mais pas seulement. Un partage plus assurément entre ceux qui dévoilent leurs œuvres - avec une timidité compréhensible - et le public venu les apprécier. Le moulin se prête à cette nouvelle activité. Le grain à moudre du temps d'avant est devenu une manne culturelle en cette terre de Saintonge ouverte au champ des possibles. 

Lundi, François des Ligneris avait convié autour de lui une tablée d'artistes : Emmanuelle Javelle, céramiste à Pons, Christel Diener, peintre à Pons, Frédérique Bua, architecte et céramiste, Claire Laporte, plasticienne, responsable du festival Au Fil de l'Art à Jarnac, Nicole Vitré Méchain, fondatrice de la Résidence François Méchain, Anne Iris Lüneman, céramiste, Hilde Defuster, peintre et Serge Sanchez, auteur et critique littéraire. Sa façon à lui de rapprocher les êtres et de tisser des liens ! 

Pièces d'artistes à découvrir au Moulin
En toile de fond, la Seugne

lundi 27 janvier 2025

Projet éolien : L'association Aprevica ne comprend pas l'attitude du maire de Coux

Des mâts de 230 mètres de hauteur en perspective ?...

Le projet éolien de Coux reste d'actualité, d'autant que des mâts - qu'on ne peut pas manquer - sont déjà effectifs dans le paysage (Baignes, Chantillac, recours déposé à Messac). Réunis jeudi dernier en assemblée générale dans la salle des fêtes de Tugéras, les membres de l'association Aprevica (37 adhérents) ont fait part de leurs craintes quant à la réalisation du projet de Coux (quatre éoliennes) dont la particularité est de jouxter les communes de Saint-Maurice de Laurençanne, Tugéras, Chartuzac et Expiremont. 

Le bureau d'Aprevica

Les habitants sont unanimes « nous ne sommes avertis de rien, sinon par le bulletin municipal de la mairie de Coux. Encore faut-il se le procurer ! ». On y apprend que le 18 juillet 2024, l'entreprise Valéco a présenté aux élus de Coux des informations sur "les évolutions du projet depuis l'installation du mât de mesure". Réaction d'Aprevica : « Afin de poursuivre le combat pour la préservation de la vie de notre campagne, mené depuis plus de trois ans, nous avons relevé quelques éléments qui nous semblent important de signaler à ce stade » souligne Bernard Largeau, président : « L'entreprise Valéco continue de développer son projet sans la moindre concertation ou communication avec les habitants des communes proches qui sont davantage impactés que ceux de Coux. Le bureau d'études aéronautiques qui aurait validé la possibilité d'un projet éolien de 230 mètres, après avoir vérifié la compatibilité avec les aérodromes de proximité, n'a apparemment pas consulté l'aéro-club de Montendre directement impacté à une distance de 5 km. Par contre, suite à notre entretien, les responsables de ce club se déclarent résolument opposés à toute implantation en hauteur qui pourrait mettre en danger la vie des pilotes et passagers lors des manœuvres à proximité du lieu. Comme nous n'avons pas accès aux résultats d'étude du vent réalisés par le mât de mesure d'environ 120 m de hauteur, nous nous remettons à un simple constat. Dans le projet initial, les éoliennes étaient programmées pour capter le vent à 180 mètres de hauteur, mais des nouvelles études ont prévu des éoliennes de 230 mètres. Vu l'évolution des choses, nous devons nous préparer à nous armer juridiquement au mieux le plus vite possible ».

Le bulletin fait le point sur le calendrier :

• Mai 2022 : Retour défavorable de la part de l'Armée. Motivé par la proximité du projet avec le radar de surveillance de Cognac (environ 35 km). Suspension du projet

• Septembre 2022 : Nouvelle consultation à la suite de la levée de la contrainte en date du 2 juin 2022. Périmètre de protection réduit à 30 km.

• Janvier 2023 : Retour favorable de la part de l'Armée.

• Janvier - Octobre 2023 : Réflexion de dimensionnement en interne.

• Octobre 2023 : Nouvelle consultation auprès d'un bureau d'études aéronautique afin de vérifier la compatibilité du projet avec les aérodromes à proximité.

• Janvier 2024 : Retour du bureau d'études qui valide la possibilité d'un projet éolien de 230 m.

• Mars 2024 : Rendu de l'état initial du volet naturaliste : Recueil de données, prospections naturalistes (étude de terrain), évaluation des enjeux liés au site

Les étapes à venir

• Automne 2024 : Reprise des études paysagères, physiques et humaines, acoustique

• Printemps/été 2025 : Dimensionnement du projet et analyse des impacts

• Hiver 2025/2026: Dépôt du dossier de demande d'autorisation


Vous l'avez compris, les adhérents sont inquiets de la suite des événements. Certains dénoncent les nuisances que produiraient les éoliennes (« bruit, fatigue, voire amnésie ») tandis que d'autres évoquent la protection de l'environnement, faune et flore. Sans oublier la décote des maisons : « je vous conseille de faire estimer le prix de vos habitations par un agent immobilier car elles perdront de leur valeur avec l'implantation d'éoliennes » déclare Bernard Largeau. Ce dernier a pris rendez-vous avec le président de la CDCHS Claude Belot. La mobilisation ne faiblit pas.

• Contact avec Aprevica (Association "Préservons la vie de notre campagne") mail : largeaubernard@orange.fr

Infos : Encore une panne de chauffage urbain à Jonzac, un ascenseur au cloître des Carmes, disparition de l'ancien maire de Bordeaux Nicolas Florian, l'arc de Germanicus en 3D, Jeunes en 1939/1945

Jonzac : La 7ème panne du chauffage urbain

Le réseau de chauffage urbain de Jonzac aurait-il le mauvais œil ? Depuis quelque temps, plusieurs pannes, en divers endroits de la cité, se sont produites privant les abonnés d'une chaleur plus que nécessaire en cette période hivernale. Un nouveau problème est apparu vers l'avenue Faidherbe, impactant certains secteurs dont la résidence Philippe. Le maire, Christophe Cabri, est préoccupé par la situation. Il souhaite qu'un audit du réseau soit réalisé par Véolia, nouveau concessionnaire d'exploitation (successeur de Dalkia). Et comme une "tuile" n'arrive jamais seule, une coupure d'électricité a eu lieu dimanche dernier en centre ville. Enédis a d'ailleurs envoyé un mail d'excuses aux clients concernés. 

• L'Université d'été de Jonzac prépare la session 2025. Bientôt un ascenseur aux Carmes

Réunis lundi matin, les membres de l'Université d'été, sous la présidence de Philippe Gautret, ont travaillé à l'élaboration du calendrier 2025, soit neuf conférences de début juillet à fin août. Cette année, elles auront lieu à 18 h 30 (au lieu de 21 h) et se dérouleront au cloître des Carmes restauré et désormais doté d'un ascenseur. 


• Saintes : l'arc de Germanicus en 3D, yes you can ! 

Le Kube, société située à la cité entrepreneuriale de Saintes (18 boulevard Guillet Maillet) lance sa "boutik". Vous pouvez acquérir l'Arc de Germanicus en 3 D, 100% personnalisable (taille et couleur). Laissez libre cours à votre créativité. Sympa et inédit !

• Des sacs à pain réalisés au Sénégal

En vente à la boulangerie du Palais, dans la rue piétonne de Saintes (Alsace Lorraine), ces sacs à pain en tissu brodé sont proposés par une ONG dans laquelle travaille Christophe Brun au Sénégal (accueil d'enfants). Ces sacs ont été fabriqués par les jeunes en atelier. Laissez-vous tenter !

• Nicolas Florian : Alain Rousset salue la mémoire d’un « élu régional impliqué »

 Suite à la disparition soudaine de Nicolas Florian, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine et ancien maire de Bordeaux, à l’âge de 55 ans, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, réagit : « Les mots me manquent en apprenant la disparition soudaine de Nicolas Florian. Ma première pensée est pour sa famille, ses proches, ses amis, à qui je présente mes plus sincères condoléances. L’ancien maire de Bordeaux était un élu régional impliqué, un président de la Commission des finances pragmatique, toujours à l’écoute, un Républicain de dialogue. Avec Nicolas Florian, nous avions des différences, mais jamais d’opposition de principe ; je garde en mémoire sa personnalité curieuse et chaleureuse, à la fois d’expérience et en devenir. Aujourd’hui, et pour les jours à venir, c’est l’ensemble du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine qui est en deuil. »

• Elus écologistes : « c'est un choc pour nous tous »

C’est avec stupeur et une profonde tristesse que les élus écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine ont appris la disparition de Nicolas Florian, conseiller régional et président de la commission “finances”, survenue dimanche 26 janvier. « C’est un choc pour nous tous. Il était président du groupe Les Républicains à la Région. Nous n’avions pas la même vision, mais nous garderons le souvenir d’un homme politique engagé et respectueux avec qui nous avons pu échanger malgré nos divergences politiques » souligne Christine Seguinau, conseillère régionale en Gironde et coprésidente du groupe.  « Très impliqué dans la vie publique, Nicolas Florian était apprécié pour sa cordialité, sa franchise et une certaine humilité. On peut ne pas partager les mêmes idées et malgré tout s’apprécier et s’estimer, ce qui était notre cas » indiquent Marilyne Forgeneuf et Nicolas Gamache, conseillers régionaux en Dordogne et dans les Deux-Sèvres et membres de la commission “finances”. 

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à l’ensemble de ses collègues. 

• Le laboratoire Léa Nature renforce le déploiement du Green Impact Index sur ses marques phares

Pionnier dans la cosmétique naturelle et bio et engagé pour une transparence accrue, le Laboratoire Léa Nature poursuit le déploiement du Green Impact Index (GII) sur les sites internet de ses marques phares : SO’BiO étic®, Eau Thermale Jonzac® et Natessance®. Ce système de notation environnementale et sociétale offre aux consommateurs des informations précises et fiables pour des choix éclairés. Lancé en avril 2024, le déploiement du GII concerne déjà une vingtaine de références du Laboratoire, notamment ses best-sellers et innovations récentes. L'objectif ambitieux d'ici fin 2025 : évaluer 20 % des références représentant 80 % du chiffre d'affaires de ses marques, dans une démarche de transparence et de responsabilité sociétale. Un audit par un organisme certificateur sera effectué en début d’année 2025.

Le Green Impact Index, développé par 22 acteurs de la cosmétique, du bien-être et de la santé familiale, repose sur une méthodologie rigoureuse, co-construite sous l’égide de l’AFNOR Normalisation (AFNOR Spec 2215). Cet outil, basé sur 50 critères, vise à sensibiliser consommateurs et entreprises à l’amélioration continue de leurs impacts environnementaux et sociétaux. « Offrir aux consommateurs les clés d’un choix avisé et responsable est une priorité » souligne Stéphane Labattut, Directeur général du Pôle Léa Nature Cosmétique et vice-président du Consortium Green Impact Index depuis sa création en septembre 2023. « Ce déploiement reflète notre engagement de longue date à réduire l’impact environnemental et sociétal de nos produits, tout en renforçant la confiance envers nos marques ».

• « Un monde violent » tourné en partie en Creuse sort dans les salles de cinéma mercredi 29 janvier

Un long-métrage soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine et accompagné par ALCA (Agence Livre, Cinéma et Audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine) sera à l’affiche mercredi 29 janvier. « Un monde violent » est un long-métrage de fiction, réalisé par Maxime Caperan, co-écrit avec Thomas Finkielkraut, produit par Les films du clan, et distribué par UFO Distribution. Ce film a bénéficié d’une subvention de la Région Nouvelle-Aquitaine de 200.000 euros en 2022 au titre de l’aide à la production. Il a principalement été tourné en Creuse, autour de Guéret et La Souterraine. Certaines scènes ont également été filmées à Limoges en Haute-Vienne, au cours de l’hiver 2023.

Synopsis :

Une nuit, en pleine campagne, deux frères braquent un camion de smartphones destinés à l'entrepôt où ils travaillent comme magasiniers. Sam, le cadet, y voit l'occasion d'échapper à une vie déjà écrite, de partir vite et loin. Paul, son aîné, est moins sûr de vouloir tout plaquer depuis qu'il a noué des sentiments pour Suzanne, leur complice. Au matin, le routier est retrouvé mort. Cet événement va chambouler leurs plans et les plonger dans une spirale de violence.

© UFO Distribution
Avec Kacey Mottet-Klein, Félix Maritaud, Olivia Côte et Bonnie Duvauchelle.

• Le festival du film de montagne débarque en Nouvelle-Aquitaine

En mars prochain, Banff, le célèbre festival du film de montagne créé en 1976, fêtera les 10 ans de sa tournée française. Comme chaque année, Banff proposera une sélection de ses meilleurs films. Au programme : des films d’aventure et de sports outdoor à voir sur grand écran, avec du ski, du trail, du VTT, de l’escalade, du snowboard et du kayak. Cette édition fera voyager du Colorado au fin fond de l’Alaska, de l’ouest canadien au pied du Mont-Blanc, du New Hampshire à la Sunshine Coast australienne, des Dolomites au Svalbard en passant par le Mexique. A travers ces films, Banff permettra de suivre l’ultra­traileuse Courtney Dauwalter sur les sentiers des courses les plus exigeantes, le vététiste Kilian Bron sur les sentiers escarpés des Dolomites ou encore la folle aventure des skieurs et alpinistes Aurel Lardy et Hélias Millerioux. L'occasion pour tous les passionnés d’aventure, amateurs de grands espaces ou simples curieux, de vivre des instants riches en émotions. 

Pour cette tournée anniversaire, un passage dans la région Nouvelle-Aquitaine est prévu avec quatre dates au total :  Pau 14 mars ; Bayonne 17 mars ; Bordeaux 18 mars ;  La Rochelle 19 mars.

• Exposition "Jeunes en 39-45, une histoire à partager" du 27/01 au 11/07 aux Archives départementales de Charente-Maritime à La Rochelle

Entre 2022 et 2024, les Archives départementales de Charente-Maritime, en partenariat avec le Fonds Audiovisuel de Recherche (FAR), ont collecté des souvenirs de la Seconde Guerre mondiale auprès des Charentais-Maritimes qui avaient entre 5 et 15 ans durant le conflit mondial. Ce sont 19 femmes et 14 hommes qui ont accepté de raconter leur enfance et adolescence. Cette campagne de collecte de témoignages oraux, filmés ou simplement enregistrés visait à réaliser une série de portraits pour évoquer la vie quotidienne en temps de guerre mais aussi personnifier des questions historiques et citoyennes essentielles dans les programmes scolaires. Ces récits nous offrent un nouvel éclairage sur de nombreux thèmes : vivre l’Occupation, se nourrir, se vêtir, se déplacer, travailler, apprendre, se protéger.

• Une exposition à voir du lundi au vendredi de 9h à 17h30 en entrée libre. Archives départementales de Charente-Maritime - 35, rue F. de Vaux-de-Foletier à La Rochelle.

• Mortagne/L'association Darouma présente ses prochaines expositions

A partir du printemps, des expositions sont programmées au Temple de Mortagne :

- Du 18 avril au 5 mai : "Nids", céramiques de Michelle Grangier et photographies, dessins et installations de Joseph Pindado,

- Du 19 mai au 9 juin : peintures de Valérie Décoret

- Du 9 août au 24 août : Peintures de Clotilde Valprémit et collages de Suzanne Holland.

- L'art au jardin aura lieu comme l'année passée le week-end du 7 et 8 juin.

- Des ateliers enfants seront proposés pour les vacances de février.

• Chant grégorien à l'Académie d'Angoumois

Samedi 15 février à 15 heures, 44 rue de Montmoreau à Angoulême, conférence de Geoffroy Dudouit sur le chant grégorien : racines, traditions, coutumes. Le chant grégorien est un vocable qui évoque au grand public un son ou une image, parfois un souvenir, mais rarement une idée précise. Parmi les personnes qui s'intéressent plus profondément à ce répertoire musical millénaire, les confusions et dissensions sont nombreuses sur ce que fut, ce qu'est, ou ce que devrait devenir la pratique de ce chant sacré chrétien. En tentant modestement de démêler clichés et approximations, Geoffroy Dudouit nous invite à plonger avec lui dans la passionnante genèse d'un chant racine, première trace écrite musicale du monde occidental, et par là même début de l'Histoire de la musique. À travers cette conférence, il nous propose de partager l'expérience d'un patrimoine dit « immatériel », qui peut être d'une présence tout à fait palpable, une fois remis en vie. Chanteur, chef de chœur, compositeur et pédagogue, Geoffroy Dudouit a découvert le chant grégorien il y a 25 ans et n'a cessé de le pratiquer depuis cette date. Auprès des plus grands maîtres de ce répertoire (Marcel Pérès, Dominique Vellard, François Cassingéna-Trévedy, Georgios Michalakis et Damien Poisblaud), il a appris et continue d'apprendre l'étendue des exigences de cet extraordinaire patrimoine médiéval. En concert, en stage et sur disque, il consacre son temps de musicien à faire connaître cette tradition millénaire partout en France et à l'étranger:

Entrée : 5 € pour les auditeurs ponctuels. La conférence sera suivie d'une dédicace des CD de Geoffroy et de ses chœurs. 

• Mercredi 29 janvier à Angoulême : 450 lycées réunis pour la première édition "d'Engagement, parlons-en !"
 
Jean-Louis Nembrini, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de l’Education, de l’Orientation et de la Jeunesse, et Frédéric Perissat, recteur de l’académie de Poitiers, au titre de la région académique, ouvriront la journée « Engagement, parlons-en ! » mercredi 29 janvier à l’Espace Lunesse à Angoulême (rue Paul-Mairat). Seront également présentes Bénédicte Genin, directrice régionale adjointe de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) de Nouvelle-Aquitaine, et Yasmina Boultam, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en chargée de l’ambition éducative et territoriale. Auparavant nommée « CVL, parlons-en », la journée dédiée aux lycéens élus dans les Conseils de vie lycéenne (CVL) et aux jeunes engagés dans leur établissement devient « Engagement, parlons-en » pour faire toute leur place aux jeunes des lycées agricoles (dans lesquels les CVL n’existent pas). Co-organisée par la Région Nouvelle-Aquitaine, les académies de Bordeaux, Limoges et Poitiers, cette journée a pour ambition de faciliter la rencontre et les échanges entre les élèves et nouveauté cette année, de les faire phosphorer ensemble sur des idées de projet à mettre en place dans la cadre d’un « Idéathon ».
 
Au total, 87 établissements, dont 11 agricoles, de Nouvelle-Aquitaine participeront à cette édition pour laquelle 450 participants sont attendus.

samedi 25 janvier 2025

Bordeaux : Les écoles ESMA (Ecole supérieure des métiers artistiques) et CinéCréatis ouvrent au public !

 Les Journées Portes Ouvertes sont de retour ! Le 25 janvier, les écoles ESMA et CinéCréatis proposent au public de venir à la découverte des métiers du cinéma, de l’animation 3D et des effets spéciaux. Les visiteurs auront la possibilité d’assister à des conférences. L’occasion d’imaginer un projet d’avenir dans les métiers créatifs


Un rendez-vous incontournable

Le public pourra notamment rencontrer Anthony Bonnard-Key qui a vu son nom aux génériques des films tels que Migration, Les Minions. Il occupe un poste à responsabilité Lead Lighting Artist au sein des prestigieux studios dont les films font rêver le plus grand nombre. Les studios Ubisoft seront représentés par Angelo Pinho Dos Santos, ancien étudiant de l’ESMA, aujourd’hui Technical game designer au sein du studio.

Un grand panel de conférences en perspective à ne pas manquer !

Cette journée sera l’occasion de déambuler au sein de l’école et découvrir non seulement ses formations, ses équipements : un plateau de tournage avec fond vert, des auditoriums, des salles de cours, un espace déjeuner, un espace fitness. Également, une terrasse végétalisée avec potager, réservée aux résidents, s’élève sur le toit du campus. Le campus, qui offre une superficie de 12500 m2, a ouvert en septembre 2023.

Les écoles du campus bordelais

Le Campus Créatif de Montpellier regroupe deux écoles et plusieurs formations : ESMA, Cinéma d’animation 3D et effets spéciaux et jeu vidéo (rentrée 2025)

L’ESMA est tout particulièrement plébiscitée par les professionnels du secteur de l’animation 3D et des effets spéciaux. Son cycle professionnel Cinéma d’Animation 3D et Effets Spéciaux affiche un taux de recrutement des étudiants de 93%, 9 mois post-diplôme et plus de 400 millions de vues sur sa chaîne ESMA Movies.  

L'école ouvre son cycle professionnel en jeu vidéo dès la rentrée 2025 à Bordeaux. La formation en quatre ans est validée par un titre RNCP niveau 6.

CinéCréatis   

L’école forme ses étudiants autour de trois grands axes : la pratique, la culture générale, professionnelle et l’enseignement théorique. C’est donc au travers d’une formation complète que les élèves aborderont tous les fondamentaux des métiers du cinéma et les techniques pointues de l’image et du son.  

• Rendez-vous samedi 25 janvier de 10h à 18h - 2 Parvis Gattebourse - Bordeaux.

jeudi 23 janvier 2025

Infos : Claude Belot en 2026, Stargate made in USA, menace sur le phare de la Coubre, débat sur le TER en Poitou-Charentes

• Jonzac/Claude Belot : Se représentera ou ne se représentera pas en 2026 ?

Selon l'interview donnée au journal La Haute-Saintonge la semaine dernière, Claude Belot, président de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge et premier adjoint de la ville de Jonzac, ne se représenta pas l'an prochain, l'élu remarquant que nonante venant, « il sait qu'il ne sera pas candidat en 2026 ». En est-on bien sûr ? En effet, en 2014, il déclarait lors de l'installation du conseil municipal, donc en public, « qu'il se représenterait pas dans six ans » (voir extrait). Or, en 2020, il a doublé la mise, si l'on peut dire, en figurant sur la liste de Christophe Cabri avec son fils Nicolas aux élections municipales du 15 mars et du 28 juin (second tour repoussé en raison du covid). Bref, en l'attente de sa décision finale, il a tout loisir d'observer ceux et celles qui sont intéressés par la présidence de la CDCHS et la mairie de Jonzac...

Claude Belot et Gilles Clavel, longtemps chef de file de son opposition

Extrait du compte-rendu de l'installation du conseil municipal en 2014

• La commune de Saint-Palais-sur-Mer quitte le réseau X : 

La municipalité a décidé de dire non au réseau d'Elon Musk en raison de « ses dérives, prônant le conflit et la désinformation, qui ne sont plus en adéquation avec les valeurs de notre collectivité. Cette décision s’inscrit dans un mouvement de société, rassemblant de nombreux citoyens ». Seront utilisés des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram ou Linkedin.

• Stargate made in USA : 

Le président Donald Trump vient d'annoncer un énorme projet baptisé Stargate dont l'investissement, de centaines de milliards de dollars (groupes Oracle, OpenAI et Softbank), sera consacré à l'intelligence artificielle. Au Texas, seront bâtis des centres de données de la nouvelle génération d’IA. On parle de «100 milliards de dollars dans l'immédiat, puis de 500 milliards de dollars d’ici 2029 ». 

Pour ceux qui aiment la science-fiction, Stargate, c'est aussi une série télévisée américano-canadienne composée de 10 saisons, soit 214 épisodes. Le colonel Jack O'Neill et son équipe partaient à la découverte de mondes et civilisations inconnues grâce à la fameuse "porte des étoiles". Mais ça, c'est une autre histoire ! Encore que...

• Menace sur le phare de la Coubre ?

En raison de la montée du niveau des océans, le superbe phare de la Coubre, situé entre La Palmyre et Ronce-les-Bains, pourrait être démoli. Voilà qui fait manifestement bondir les amoureux de cette sentinelle qui scrute l'océan. Ceux qui ne la connaissent pas ont encore le temps d'aller l'admirer et de grimper ses très nombreuses marches pour découvrir l'horizon. 


• TER en Poitou-Charentes et concurrence

Le syndicat CGT des cheminots de Saintes, en partenariat avec le CRVF (Comité Régional de Vigilance Ferroviaire qui regroupe 19 associations d'usagers dont 3 locales ; les 7 sentinelles, Angoulim et Châtellerault, ma gare mon avenir) et avec le soutien de l'Appel du Rail (mouvement de défense du service ferroviaire public) organise un grand débat public le 7 février prochain à 18 h au Hall Mendès France à Saintes sur l'ouverture à la concurrence actée du TER en Poitou-Charentes. Cet événement, qui se déroulera sous un format inédit et interactif, a pour objectif de permettre aux citoyens de s'informer, de s'exprimer et pourquoi pas de s'inviter dans les décisions cruciales pour la décarbonisation des déplacements et les enjeux sociétaux. Il se déroulera en trois thématiques : le réseau ferroviaire (un état des lieux du réseau ferré de Nouvelle-Aquitaine sera effectué, mettant en lumière ses atouts et ses faiblesses), le service TER (quelle robustesse et quelle qualité de prise en charge demain dans un contexte de logique de marché ?), la démocratie (comment inviter l'usager, les élus et les salariés du rail dans les décisions portant sur le bien commun). Tous les citoyens sont invités à y assister et à poser leurs questions. L'entrée est libre et gratuite.

• États généraux de Renaissance

Le 8 décembre dernier, à l'occasion de son élection en tant que Secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal a annoncé le lancement d'une grande opération de mobilisation nationale : les États généraux de Renaissance. Renaissance Charente-Maritime s'engage pleinement dans cette initiative en organisant des réunions réparties sur l'ensemble du territoire départemental : 29 janvier à La Rochelle, le 5 février à Rochefort. Celle concernant la Saintonge a eu lieu le 22 janvier. Les contributions issues de ces échanges locaux seront rassemblées afin d'alimenter une réflexion collective et des propositions pour l'avenir. 

• Saintes : Conférence de Didier Poton sur Elie Merlat, pasteur de Saintes

La société des Archives organise régulièrement des conférences publiques. La prochaine sera donnée le samedi 25 janvier à 17 h 30, salle 5 de la salle Saintonge, 11 rue Fernand-Chapsal à Saintes par le professeur Didier Poton. Dans sa conférence intitulée "Elie Merlat, pasteur de l'église réformée de Saintes en son "Papier de raison" (1658-1679)", il évoquera la riche personnalité d'une figure incontournable du protestantisme saintongeais.

Charente et en Charente-Maritime : Deux projets soutenus par la Fondation Groupe EDF

Lancé en janvier dernier, le nouveau mandat de la Fondation groupe EDF vise à éclairer l’avenir de chacun en favorisant l’égalité des chances et contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus durable. C’est dans ce cadre que la Fondation groupe EDF a renouvelé son engagement en soutenant en 2024, 19 projets de Nouvelle-Aquitaine qui accompagnent la transition écologique et sociale. 165.000 € ont été ainsi consacrés à ces projets d’insertion par l’éducation ou d’écocitoyenneté. Après avoir soutenu une dizaine de projets en début d’année, 9 projets répartis sur l’ensemble du territoire de Nouvelle Aquitaine ont été sélectionnés au second semestre pour un soutien global de 94.000€. Engagée durablement sur le territoire, la Fondation groupe EDF accompagne certains projets sur plusieurs années maximisant ainsi l’impact de l’action.

En Charente et Charente Maritime, c'est le cas notamment de Les Voiles de la Science et un accompagnement au changement climatique porté par le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin dans le cadre du Programme Life Maraisilience.

Les Voiles de la Science, programme pédagogique itinérant porté par
Unu Mondo Education à bord du Northabout (@ Unu Mondo Education)
L’éducation et la formation comme leviers d’insertion et d’action

• CitiZchool horizon : Porté par Osons le Changement, ce projet s’empare de la problématique du décrochage scolaire dans les quartiers prioritaires. Ce programme d’accompagnement permet de remotiver les jeunes de 13 à 25 ans et leur permettre de trouver leur vocation professionnelle et d’acquérir les compétences pour y parvenir et s’y épanouir. Les ateliers mobilisent les entreprises du territoire pour permettre aux jeunes d’expérimenter les métiers, développer des compétences psychosociales et monter des projets à impact social. 94% se sont déclarés satisfaits lors des précédentes éditions et 76% des jeunes déclarent avoir trouvé un projet professionnel ou d’études en sortie. La Fondation Groupe EDF poursuit son engagement initié lors du précédent mandat en apportant 15 000€📍 Dordogne (24), Gironde (33), Lot-et-Garonne (47), Vienne (86)

• WeJob : le projet « FEMM : Femme, Emploi et Métier, c’est pour Moi ! » propose des parcours d’insertion professionnelle adaptés aux mères de famille isolées, en intégrant un dispositif de garde d’enfants. Cette initiative ciblée, à l’attention des familles monoparentales, permet aux femmes de participer à des sessions courtes et intensives de découverte des métiers et de bénéficier d’un accompagnement par des experts RH en étant déchargées de la contrainte de la garde des enfants en bas âge. Soutenue en 2020 par la Fondation groupe EDF au lancement sur Bordeaux Métropole, ce programme se déploie sur le Sud Gironde, un territoire où plus de 40% des femmes concernées sont sans solutions de garde. La Fondation groupe EDF soutient ce projet à hauteur de 15 000€.📍 Gironde (33)

• TAPAJ (Travail Alternatif Payé À la Journée) : Porté par le Musée d’Aquitaine (Ville de Bordeaux), le projet TAPAJ est un programme de réduction des risques médico-psychosociaux et de réinsertion sociale et professionnelle à destination des jeunes de 16 à 25 ans dits « en errance ». Il mobilise le levier du travail en faveur de l’insertion socio-professionnelle, de la réduction des risques, du développement du pouvoir d’agir et de l’accès à la culture. Par la reprise progressive d’une activité génératrice de revenus légaux, le programme ambitionne d’accompagner ces jeunes vers l’autonomie. La Fondation groupe EDF soutient ce projet à hauteur de 15 000€ sur trois ans.📍 Bordeaux (33)

• La Cravate Solidaire : ces « Ateliers Coup de pouce » permettent aux jeunes girondins issus de Zones de Revitalisation Rurale de participer à des sessions de préparation aux entretiens d’embauche, avec un coaching RH et un coaching en images, mais aussi le don d’une tenue adaptée aux codes du travail visé et choisie par le candidat. Pour répondre aux besoins du territoire, l’association a développé la « Cravate Solidaire Mobile », la version itinérante des Ateliers Coup de Pouce, soutenue au lancement par la Fondation groupe EDF. 89% des personnes précédemment accompagnées se disent très satisfaites de l’atelier et 55% sont en sortie positive (en emploi ou formation dans les 3 mois). La Fondation groupe EDF soutient ce projet hauteur de 20 000€ sur deux ans. 📍 Gironde (33)

• L’Atelier Partagé : porté par la CIDFF (Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles) de Dordogne, ce projet vise à animer des activités numériques collaboratives et inclusives au sein d’un atelier partagé récemment aménagé, comprenant un FabLab et un Repair Café. Ces activités destinées en particulier aux femmes, aux séniors et aux jeunes de 16 à 25 ans en situation de précarité permettront de réaliser des projets d’inclusion numérique et d’écoconception sous l'angle de la sobriété, de la réparation, et de la sensibilisation environnementale.

La Fondation groupe EDF soutient ce projet hauteur de 6 500€. 📍 Bergerac, Dordogne (24)

• Une agora climatique : action écocitoyenne pour construire un futur décarboné 

Dans le cadre du Programme Life Maraisilience, ce projet, porté par le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin en consortium avec d’autres acteurs du territoire, vise à créer un véritable démonstrateur à l’échelle locale, pour la co-construction de stratégies partagée de réduction et d’adaptation au changement climatique. Il permettra la création d’espaces de dialogue et de concertation pour mettre en action l’ensemble des acteurs d’un territoire, en particulier une agora climatique composée de 100 acteurs du territoire et 100 habitants et également des ateliers de scénarisation pour faire émerger les scénarios désirables en 2050. La Fondation groupe EDF soutient ce projet hauteur de 34 000€ sur quatre ans. 📍 Charente Maritime (17), Deux-Sèvres (79)

• Ecomusée du Montmorillon : le projet prévoit, en plus de l’exposition existante ‘Vers une alimentation saine et durable’, la création d’ateliers et d’animations ludiques à destination des jeunes et de leurs familles afin de donner envie d’agir et de réfléchir à des solutions de participation à la transition agroalimentaire pour tous. L’enjeu est de sensibiliser 4 500 jeunes et leurs entourages à l'impact des activités humaines sur l'environnement, la qualité des productions agricoles, l'importance des choix alimentaires sur la santé de chacun, sur les écosystèmes et la situation socio-économique des producteurs, pour inciter à agir et à s'engager. La Fondation groupe EDF qui soutient ce projet hauteur de 30 000€ sur trois ans.📍 Vienne (86)

• P.N.E.U.S. : ce projet de Garage solidaire a pour ambition la transition vers les mobilités douces. Il favorise l’inclusion des personnes en difficultés par l’aide à l’auto-réparation, contribue à la formation et l’insertion en accueillant des jeunes et adultes en partie issus de QPV. Depuis 2024, il agit concrètement en formant les personnels, bénévoles et stagiaires à la transformation écologique des métiers de la mécanique, au travers de rétrofits (électrification) de vélos, de recyclage et de valorisation des déchets. Ce projet permet l’acculturation aux enjeux de la transition juste par l’accès à une mobilité douce à une population aux revenus modestes. La Fondation groupe EDF soutient ce projet hauteur de 6 000€.📍 Pau, Pyrénées-Atlantiques (64)

• Les Voiles de la Science : ce programme pédagogique itinérant porté par Unu Mondo Education cherche à inspirer à l’action pour le climat. A bord du Northabout, un navire d’expédition arctique de 15 mètres, il se décline à travers 2 ateliers pédagogiques à destination des scolaires, étudiants et du grand public. Un atelier initie les participants à la démarche scientifique au travers de 3 protocoles pour comprendre le rôle de la banquise, les conséquences de la fonte des glaces et les interactions animales dans l’océan. Un 2ème atelier propose de jouer les « Apprentis Explorateurs » pour comprendre les enjeux de l’énergie et de l’alimentation à bord d’un voilier et s’inspirer de leur sobriété. Pour toucher le plus grand nombre et ouvrir à de nouveaux imaginaires, d’autres formats viendront enrichir l’action : projections documentaires, expositions photos et pièce de théâtre. La Fondation groupe EDF soutient ce projet hauteur de 30 000€ sur trois ans. 📍 Charente Maritime (17), Charente (16)

« Au travers de ses nouveaux soutiens, la Fondation groupe EDF poursuit son engagement en Nouvelle- Aquitaine pour répondre aux besoins spécifiques des territoires. Ces initiatives, portées par des acteurs locaux engagés, incarnent notre vision d’un monde juste et durable. Ensemble, nous continuerons en 2025 à faire avancer les projets qui éclairent les avenirs sur notre territoire ! » souligne Franck Darthou, directeur Action Régionale EDF Nouvelle-Aquitaine.