A compter du lundi 1er mai à 8 heures, le bassin du Mignon Courance MP7, sur le périmètre de l’Etablissement Public du Marais Poitevin, passe en alerte de printemps, suite à un arrêté du Préfet de la Charente-Maritime.
Le Préfet a décidé de la mesure de restriction suivante :
mesures de restriction gérées dans le cadre du protocole de gestion de l’Etablissement Public du Marais Poitevin.
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
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vendredi 28 avril 2017
La Région Nouvelle-Aquitaine solidaire de ses agriculteurs victimes du gel
La Région Nouvelle-Aquitaine vient d'être fortement touchée par un très fort épisode du gel, le plus dévastateur depuis 1991 selon certains. Du Bergeracois au Bordelais en passant par Cognac ou la Corrèze, cet événement dramatique pour les agriculteurs a impacté la plupart des vignes et vergers de la région. Certaines cultures céréalières et légumières n'ont pas non plus étaient épargnées.
« J'imagine sans peine le désarroi des producteurs qui voient en une nuit anéanti une partie ou la totalité de leur production. Je tiens à apporter tout mon soutien à nos agriculteurs dans cette épreuve » déclare Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, qui suit au jour le jour ce dossier.
Face à cette crise qui touche l'ensemble des vignobles régionaux mais également les arboriculteurs, la Région est mobilisée aux côtés des professionnels. Elle sera attentive à l'évolution de la situation et participera bien entendu à toutes les discussions qui seront menées en concertation avec l'Etat, mais également les Départements, sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les agriculteurs dans cette épreuve.
« J'imagine sans peine le désarroi des producteurs qui voient en une nuit anéanti une partie ou la totalité de leur production. Je tiens à apporter tout mon soutien à nos agriculteurs dans cette épreuve » déclare Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, qui suit au jour le jour ce dossier.
Face à cette crise qui touche l'ensemble des vignobles régionaux mais également les arboriculteurs, la Région est mobilisée aux côtés des professionnels. Elle sera attentive à l'évolution de la situation et participera bien entendu à toutes les discussions qui seront menées en concertation avec l'Etat, mais également les Départements, sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les agriculteurs dans cette épreuve.
Jonzac : bourse aux plantes le 1er mai, journée chocolat à Archiac le 30 avril
• La Bourse d'échange aux Plantes, le rendez-vous incontournable du 1er mai aux Carmes de Jonzac !
Les passionnés de plantes, bulbes, arbustes se donnent traditionnellement rendez-vous au Cloître des Carmes le 1er mai pour la bourse aux plantes.
De 10h à 12h30 et de 14h à 17h, les amateurs et amoureux de jardinage seront présents pour échanger des plantes mais aussi des conseils de jardinage. Profitez de votre passage aux Carmes pour découvrir également à l'étage les oeuvres réalistes et surréalistes de Colette Enard ainsi que les toiles de visages somptueux de Florence Rossi et Liez, jusqu'au 2 mai. Entrée libre et gratuite !
• La fête du chocolat à Archiac
• Base de loisirs de Jonzac
A deux pas des Antilles et des thermes de Jonzac, la base de loisirs municipale de Jonzac est un véritable Parc de bonheur de l’eau. En accès libre, l’endroit offre au visiteur la possibilité de se baigner (voir conditions plus bas) dans une lagune avec plage de sable fin. Le soin apporté aux abords du plan baignade contribue au bien-être et au repos avec des fleurs, des espaces ombragés, des pelouses, une grande aire de pique-nique, des bancs, des jeux pour les enfants, un plan d’eau dédié à la pêche, des sentiers piétons le long des rives de la Seugne ... sans oublier le restaurant !
• Le restaurant de plein air - reconnaissable à ses grands tivolis blancs-accueille le public à partir du 27 avril 2017, ouvert 7j/7 midi et soir ou l'après-midi, le temps d'un goûter ou d'un rafraîchissement : 05 46 48 21 94. Dans ce cadre agréable pour les enfants comme pour les parents, on déguste de savoureuses grillades, de succulentes pizzas et de généreuses salades. L'après-midi, glaces et boissons sont proposées.
• Le service des sports de la Ville de Jonzac propose chaque année, en été, de nombreuses activités sportives et ludiques : espace d’évolution spécial pitchoun, parc mini dragons pour les 2/6 ans, structures gonflables, parcours d'accrobranches pour enfants dans les arbres, une tyrolienne de 105 mètres, stand de jeux de précision (easy soft, vortex), canoës-kayak, pédalos, optimists, planche à voile, stand-up paddle, mur d’escalade …
• Le Passeport Loisirs Forme permet pour une somme forfaitaire de pratiquer en famille l’ensemble de ces disciplines et de bénéficier de nombreuses autres activités et réductions. Pratique et économique il est plébiscité par tous.
• L'arboretum du Val de Seugne
Situé au Mail de Seugne, l'arboretum de Jonzac propose quelque 8 hectares de nature qui se déploient le long de la Seugne, la rivière qui serpente calmement de part en part de la cité thermale.
Accessible depuis l'avenue Gambetta (près de l'aire de jeux) ou mieux encore depuis la maison de la pêche située rue des pierrières, l'arboretum est planté d'une grande variété d'arbres et arbustes endémiques (originaires de la région) ou d'origine plus lointaine. Les végétaux disposent de panonceaux présentant leurs nom, famille et origine. La plantation est organisée en plusieurs zones : verger, chênaie etc.
Cette zone préservée est un des poumons de Jonzac où la tonte raisonnée est de rigueur et propose des allées à travers les essences présentes. A proximité de la rivière et de l'étang de pêche réservé aux enfants, de nombreuses plantes se développent également, parmi elles : consoude, lycope d'Europe, menthe aquatique ou encore iris d'eau.
C'est aussi dans cette zone à la fois sauvage et apprivoisée que se trouve un des hôtels à insectes de Jonzac ainsi que les ruches qui fournissent le miel de Jonzac proposé à la vente à l'office de tourisme.
Le mail de Seugne propose aussi un parcours de santé où de nombreux sportifs viennent faire leur footing qui peut les pousser jusqu'aux peupleraies (près de la Base de Loisirs) quasiment sans jamais emprunter de route goudronnée. Les amateurs de geocaching savent aussi qu'une cache est à découvrir dans ce havre de calme.
Les visites commentées de l'arboretum de Jonzac sont organisées du printemps à l'automne par l'office de tourisme. Elles sont l'occasion de découvrir l'utilité de certaines espèces, leur origine, leurs caractéristiques; l'usage de leurs fruits ou fleurs.
• Renseignements et réservations : office de tourisme de Jonzac - 05 46 48 49 29
Les passionnés de plantes, bulbes, arbustes se donnent traditionnellement rendez-vous au Cloître des Carmes le 1er mai pour la bourse aux plantes.
De 10h à 12h30 et de 14h à 17h, les amateurs et amoureux de jardinage seront présents pour échanger des plantes mais aussi des conseils de jardinage. Profitez de votre passage aux Carmes pour découvrir également à l'étage les oeuvres réalistes et surréalistes de Colette Enard ainsi que les toiles de visages somptueux de Florence Rossi et Liez, jusqu'au 2 mai. Entrée libre et gratuite !
• La fête du chocolat à Archiac
• Base de loisirs de Jonzac
A deux pas des Antilles et des thermes de Jonzac, la base de loisirs municipale de Jonzac est un véritable Parc de bonheur de l’eau. En accès libre, l’endroit offre au visiteur la possibilité de se baigner (voir conditions plus bas) dans une lagune avec plage de sable fin. Le soin apporté aux abords du plan baignade contribue au bien-être et au repos avec des fleurs, des espaces ombragés, des pelouses, une grande aire de pique-nique, des bancs, des jeux pour les enfants, un plan d’eau dédié à la pêche, des sentiers piétons le long des rives de la Seugne ... sans oublier le restaurant !
• Le restaurant de plein air - reconnaissable à ses grands tivolis blancs-accueille le public à partir du 27 avril 2017, ouvert 7j/7 midi et soir ou l'après-midi, le temps d'un goûter ou d'un rafraîchissement : 05 46 48 21 94. Dans ce cadre agréable pour les enfants comme pour les parents, on déguste de savoureuses grillades, de succulentes pizzas et de généreuses salades. L'après-midi, glaces et boissons sont proposées.
• Le service des sports de la Ville de Jonzac propose chaque année, en été, de nombreuses activités sportives et ludiques : espace d’évolution spécial pitchoun, parc mini dragons pour les 2/6 ans, structures gonflables, parcours d'accrobranches pour enfants dans les arbres, une tyrolienne de 105 mètres, stand de jeux de précision (easy soft, vortex), canoës-kayak, pédalos, optimists, planche à voile, stand-up paddle, mur d’escalade …
• Le Passeport Loisirs Forme permet pour une somme forfaitaire de pratiquer en famille l’ensemble de ces disciplines et de bénéficier de nombreuses autres activités et réductions. Pratique et économique il est plébiscité par tous.
• L'arboretum du Val de Seugne
Situé au Mail de Seugne, l'arboretum de Jonzac propose quelque 8 hectares de nature qui se déploient le long de la Seugne, la rivière qui serpente calmement de part en part de la cité thermale.
Accessible depuis l'avenue Gambetta (près de l'aire de jeux) ou mieux encore depuis la maison de la pêche située rue des pierrières, l'arboretum est planté d'une grande variété d'arbres et arbustes endémiques (originaires de la région) ou d'origine plus lointaine. Les végétaux disposent de panonceaux présentant leurs nom, famille et origine. La plantation est organisée en plusieurs zones : verger, chênaie etc.
Cette zone préservée est un des poumons de Jonzac où la tonte raisonnée est de rigueur et propose des allées à travers les essences présentes. A proximité de la rivière et de l'étang de pêche réservé aux enfants, de nombreuses plantes se développent également, parmi elles : consoude, lycope d'Europe, menthe aquatique ou encore iris d'eau.
C'est aussi dans cette zone à la fois sauvage et apprivoisée que se trouve un des hôtels à insectes de Jonzac ainsi que les ruches qui fournissent le miel de Jonzac proposé à la vente à l'office de tourisme.
Le mail de Seugne propose aussi un parcours de santé où de nombreux sportifs viennent faire leur footing qui peut les pousser jusqu'aux peupleraies (près de la Base de Loisirs) quasiment sans jamais emprunter de route goudronnée. Les amateurs de geocaching savent aussi qu'une cache est à découvrir dans ce havre de calme.
Les visites commentées de l'arboretum de Jonzac sont organisées du printemps à l'automne par l'office de tourisme. Elles sont l'occasion de découvrir l'utilité de certaines espèces, leur origine, leurs caractéristiques; l'usage de leurs fruits ou fleurs.
• Renseignements et réservations : office de tourisme de Jonzac - 05 46 48 49 29
Une super exposition à Pons à partir du 6 mai. Nombreuses animations
La prochaine
exposition qui se tiendra à Pons, dans le donjon, s'inaugurera samedi 6 mai à 11h. Elle réunira David Ingrand (verrier d'art),
Didier Salvan (sculpteur sur merbre), Silvio Pianezzola, dessinateur à la plume et Matthieu Leyssale (sculpteur sur pierre et argile). Nombreuses animations jusqu'au 21 mai. A noter sur vos tablettes !
De nouvelles délégations pour les élus régionaux Anne Gérard, Christophe Cathus et Pascal Cavitte
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, confie de nouvelles délégations à trois conseillers régionaux : Anne Gérard, Christophe Cathus et Pascal Cavitte.
Ainsi, Anne Gérard est désormais conseillère régionale en charge de la jeunesse, de la mobilité internationale, du logement des jeunes et de la vie étudiante. Elle conserve par ailleurs sa délégation à la Francophonie.
Deux dossiers stratégiques sont à souligner en 2017 dans le cadre de cette nouvelle délégation : le lancement du livre blanc du logement des jeunes le 13 juin à Poitiers et l'animation du volet « vie étudiante » du Schéma Régional de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (SRESRI) par la concertation et la définition d'un plan d'actions en partenariat avec la communauté universitaire. Anne Gérard aura également pour mission de consolider et de valoriser la politique régionale en faveur de la mobilité des jeunes. Elle participera enfin à la définition et à l'animation des outils en faveur du projet « Démocratie jeunes ».
Christophe Cathus devient quant à lui délégué aux liaisons routières régionales. En effet, au lendemain de multiples nouveautés dans le partage des compétences entre les collectivités territoriales, il est indispensable de garantir un service public fiable, rapide et efficace aux Néo-aquitains. Les priorités de cette délégation sont ainsi données au maintien d'une qualité de service public répondant aux besoins des usagers, à la poursuite et à l'harmonisation de l'intervention publique régionale mais aussi à l'élaboration d'une convention Ter unique au 1er janvier 2019 et à celle du schéma régional de l'Intermodalité.
Quant à Pascal Cavitte, il est dorénavant délégué à l'Orientation et au Service Public de l'Emploi. En effet, la Région est devenue cheffe de file du service public régional de l'orientation tout au long de la vie. Cette mission de coordination est donc essentielle si l'on considère que l'orientation choisie est un élément majeur de la réussite. Conforter les contrats d'objectifs territoriaux, mettre en œuvre un « réseau d'ambassadeurs métiers » ou encore valoriser les métiers technologiques et scientifiques seront ainsi quelques-unes des missions phares de cette délégation sur l'orientation. Quant à celle concernant le Service Public de l'Emploi, il s'agira notamment de construire et déployer une nouvelle politique régionale au service public de l'emploi, d'améliorer les parcours de retour à l'emploi, de garantir l'efficacité des dispositifs régionaux et la cohérence des actions menées avec les partenaires mais aussi de veiller à l'équité de la politique de formation, d'apprentissage et d'emploi en lien avec les priorités et spécificités de chacun des territoires.
Ainsi, Anne Gérard est désormais conseillère régionale en charge de la jeunesse, de la mobilité internationale, du logement des jeunes et de la vie étudiante. Elle conserve par ailleurs sa délégation à la Francophonie.
Deux dossiers stratégiques sont à souligner en 2017 dans le cadre de cette nouvelle délégation : le lancement du livre blanc du logement des jeunes le 13 juin à Poitiers et l'animation du volet « vie étudiante » du Schéma Régional de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (SRESRI) par la concertation et la définition d'un plan d'actions en partenariat avec la communauté universitaire. Anne Gérard aura également pour mission de consolider et de valoriser la politique régionale en faveur de la mobilité des jeunes. Elle participera enfin à la définition et à l'animation des outils en faveur du projet « Démocratie jeunes ».
Christophe Cathus devient quant à lui délégué aux liaisons routières régionales. En effet, au lendemain de multiples nouveautés dans le partage des compétences entre les collectivités territoriales, il est indispensable de garantir un service public fiable, rapide et efficace aux Néo-aquitains. Les priorités de cette délégation sont ainsi données au maintien d'une qualité de service public répondant aux besoins des usagers, à la poursuite et à l'harmonisation de l'intervention publique régionale mais aussi à l'élaboration d'une convention Ter unique au 1er janvier 2019 et à celle du schéma régional de l'Intermodalité.
Quant à Pascal Cavitte, il est dorénavant délégué à l'Orientation et au Service Public de l'Emploi. En effet, la Région est devenue cheffe de file du service public régional de l'orientation tout au long de la vie. Cette mission de coordination est donc essentielle si l'on considère que l'orientation choisie est un élément majeur de la réussite. Conforter les contrats d'objectifs territoriaux, mettre en œuvre un « réseau d'ambassadeurs métiers » ou encore valoriser les métiers technologiques et scientifiques seront ainsi quelques-unes des missions phares de cette délégation sur l'orientation. Quant à celle concernant le Service Public de l'Emploi, il s'agira notamment de construire et déployer une nouvelle politique régionale au service public de l'emploi, d'améliorer les parcours de retour à l'emploi, de garantir l'efficacité des dispositifs régionaux et la cohérence des actions menées avec les partenaires mais aussi de veiller à l'équité de la politique de formation, d'apprentissage et d'emploi en lien avec les priorités et spécificités de chacun des territoires.
De l'importance de se faire vacciner Entretien avec le dr Xavier Pouget-Abadie du service des maladies infectieuses du CH de La Rochelle
La couverture vaccinale continue de progresser en Charente-Maritime, mais reste toujours insuffisante face à de nombreuses maladies infectieuses pouvant avoir des conséquences potentiellement graves, voire mortelles. Les taux de vaccination contre la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, les infections à méningocoque et à papillomavirus humains (pour les jeunes filles) sont en-dessous des moyennes nationales et nettement inférieurs aux objectifs de santé publique.
A l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination, l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine et ses partenaires rappellent aux citoyens la nécessité de s’immuniser, individuellement et collectivement, contre les maladies infectieuses. Un conseil premier : les inciter à vérifier s’ils sont à jour de leurs vaccins !
Questions au Dr Xavier Pouget-Abadie du service de médecine interne et des maladies infectieuses de l'hôpital St-Louis à La Rochelle
• Dans le département, les taux de vaccination se situent globalement en-dessous des moyennes nationales. S’agit-il d’un manque d‘information ?
Dr Pouget-Abadie : En effet, le manque d’information est, à mon sens, l’un des premiers freins à la vaccination des Français. Les campagnes sont nécessaires car elles rappellent la nécessité d’être à jour de ses vaccins. Se faire vacciner, c’est se protéger et éviter de contaminer les personnes les plus vulnérables de son entourage : nouveaux-nés, personnes âgées ou fragiles. Dans l'exercice de ma profession, je rencontre des patients qui semblent avoir oublié que la vaccination, c’est à tout âge de la vie ! Cela permet d’éviter la résurgence de maladies infectieuses potentiellement graves.
• Autrefois, le médecin de famille accompagnait plusieurs générations et avait donc l’œil sur les carnets de santé !
Rappelons qu’en France, seul le DP Polio est obligatoire, les autres sont recommandés. Sans nostalgie du passé, peut-être qu’une médecine paternaliste et un moins grand nombre de vaccins rendait la vaccination plus simple.
• Quelle est la situation en Charente-Maritime ?
La couverture est bonne pour le DT polio, la coqueluche ; par contre, elle est toujours insuffisante pour l’hépatite B, le ROR, le méningocoque C et le HPV.
La rougeole, qui est une maladie infantile, peut avoir des complications pulmonaires et neurologiques graves. Depuis 1980, deux injections sont nécessaires pour être mieux immunisé. Nombreux ne font pas la seconde injection. Il y a quelques semaines, par exemple, j’ai eu en consultation une femme de 35 ans qui l’avait contractée, l’a transmise à son enfant et tous deux ont dû être hospitalisés.
• Une grande Semaine de la Vaccination est en cours avec la mise à jour du carnet de santé. Quel est le mode à suivre ? Où s’adresse-t-on ?
La priorité est la mise à jour des vaccinations. L’objectif de cette sensibilisation est d’inciter la population à faire le point sur ses vaccins en faisant vérifier son carnet de santé ou de vaccination par son médecin, un pharmacien, une sage-femme. « Être à jour de ses vaccins », c’est avoir fait les vaccins recommandés en fonction de son âge, de sa situation et avec le bon nombre d’injections pour être protégé. Contrairement à ce que l’on peut penser, il n’est pas nécessaire de tout recommencer si l’on a oublié un ou plusieurs rappels. Il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue : c’est ce qu’on appelle le « rattrapage vaccinal ». Nouveauté, on peut créer son carnet de vaccination électronique sur mesvaccins.net.
En Charente-Maritime, l’EHPAD les Jardins de Saintonge, l’Établissement et Service d’Aide par le Travail de (ESAT) Loulay et la Clinique Richelieu de Saintes sont particulièrement mobilisés pour répondre aux questions.
• Quels conseils donner aux jeunes ?
Les adolescents et les jeunes adultes sont insuffisamment vaccinés. On constate notamment des hépatites B qui touchent le foie et peuvent provoquer des cancers. Ce vaccin, qui n’est pas obligatoire (sauf pour les personnels de santé), a été décrié à la fin des années 90. Certains détracteurs disaient qu’il pouvait entraîner la sclérose en plaques. Cette allégation a été complètement écartée par des études scientifiques. La polémique a surtout été française. Nous-mêmes, médecins, infirmières, personnel soignant, sommes vaccinés et n’avons pas développé de sclérose ! Bien sûr, comme pour tout vaccin, on peut avoir de la fièvre juste après l’injection…
Il faut également prendre en compte le mégingocoque, bactérie qui peut engendrer la méningite. Il existe un vaccin à faire à 12 mois, avec un rattrapage jusqu'à l'âge de 24 ans. Il y aussi les infections virales qui concernent mes confrères gynécologues. Les vaccinations contre le papillomavirus chez les jeunes femmes sont insuffisantes.
• Et aux moins jeunes ?
Pour les plus de 65 ans, le tétanos notamment. Chez les personnes âgées, s’ajoutent des précautions à prendre en fonction des pathologies, fragilités, problèmes pulmonaires, baisse de l’immunité, etc.
• Quand on parle de vaccin, on pense aussi à la grippe…
C’est une bonne chose de se faire vacciner contre la grippe. Elle peut avoir des effets dévastateurs chez les personnes âgées, les porteurs de pathologies chroniques, les asthmatiques. On peut en mourir. La grippe est moins violente chez un patient qui a été vacciné. Il faut penser à son entourage en évitant de transmettre le virus.
• Parmi les virus, figure en bonne place le sida, le fameux VIH. A quand un vaccin ?
Nombreux l’espèrent, mais ce sera un vaccin un peu différent de ceux qu’on connait en raison de la particularité du virus. De par le monde et en France, de nombreuses équipes y travaillent. De réels espoirs existent. A La Rochelle, nous sommes quatre médecins à prendre en charge les malades vivant avec le VIH, 450 patients environ. Dans le pays, les contaminations se poursuivent selon les derniers chiffres publiés. S’y ajoutent les personnes qui n’ont pas été diagnostiquées. Le dépistage est recommandé.
La fin des virus n’est pas pour demain !
A l’avenir, il y aura très certainement de nouvelles maladies infectieuses que l’on ne connaît pas. Dans les années 80, le VIH est apparu, sortant de nulle part. Aujourd’hui, on le voit couramment. D’autres virus viendront à n’en pas douter…
• En conclusion ?
Se faire vacciner, c’est se protéger ainsi que son entourage. Aujourd’hui, de nombreuses maladies comme la variole ont disparu. En cette semaine de la vaccination, ayez le bon geste !
• Etablissements à contacter dans le cadre de la Semaine de la Vaccination :
- Centre municipal de vaccination, 2 rue de l’Abreuvoir, La Rochelle - Portes ouvertes au Centre de vaccination rochelais à destination du grand public et séances de vaccination sur rendez-vous.
- La Clinique Richelieu, Saintes : Sensibilisation des patients et des visiteurs sur les enjeux de la vaccination.
- Locaux d’accueil et d’hébergement de l’ESAT, Loulay - L’ESAT informe et sensibilise ses employés sur les enjeux de la vaccination lors d’une soirée encadré par des éducateurs.
- EHPAD Les Jardins de Saintonge, 1 rue des Brunette, Saint-Genis de Saintonge - L’EHPAD se mobilise pour informer et sensibiliser les visiteurs et son personnel sur les enjeux de la vaccination.
Toutes les informations en Charente-Maritime sont sur le site : www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr . Pour en savoir plus sur la vaccination : www.vaccination-info-service.fr
Les épidémies dans l'antiquité Depuis, la médecine a fait de sérieux progrès ! |
► Le DT-Polio
C'est le vaccin obligatoire que chaque enfant doit avoir fait. Il concerne la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Si ces maladies semblent venir d'un autre âge c'est qu'elles ont nettement reculé notamment grâce aux campagnes de vaccination. Concrètement, quels sont les risques si on contracte une telle maladie ?
La diphtérie : La diphtérie est une maladie extrêmement contagieuse. Le symptôme le plus courant est une angine qui peut se compliquer jusqu'aux atteintes cardiaques ou neurologiques et entraîner le décès.
Le tétanos : Issue d'une bactérie présente majoritairement dans les sols, le tétanos se contracte généralement via une plaie. Il crée donc un choc sceptique par l'intermédiaire le sang et peut entraîner, après une période d’incubation de 4 à 21 jours, de manifestations physiques graves qui peuvent conduire à une hospitalisation en service de réanimation et dans les cas les plus sévères au décès. Notons que la maladie n'est pas éradiquée notamment à cause des rappels que les personnes ont tendance à ne pas avoir à jour.
La poliomyélite : C'est une infection virale extrêmement grave. Les premiers symptômes sont souvent de types grippaux (fièvre, fatigue, maux de tête etc...). Dans les cas les plus sévères elle peut mener à la paralysie irréversible, voir à la mort. Ayant mortellement touché de nombreux enfants, des politiques de vaccination à l’échelle mondiale ont été mises en place par l'OMS à la fin des années 1980.
► LE R.O.R.
C'est le vaccin que la grande majorité des pédiatres préconise. Non obligatoire, il est toutefois fortement recommandé et constitue l'outil médical majeur pour lutter contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Car contrairement à ce que certains pensent ces maladies ne sont pas anodines et peuvent même avoir des conséquences très graves à plus ou moins long terme.
La rougeole : C'est une infection virale très contagieuse. Et qui peut être grave. Ce n'est pas une simple éruption cutanée. Elle s'accompagne d'une forte fièvre et dans certains cas (très rares) peut provoquer pneumonie et autres pathologies respiratoires sévères.
Les oreillons : C'est une maladie le plus souvent bénigne, mais les complications, si elles sont rares, peuvent être lourdes de conséquences. Ainsi, dans certains cas très sérieux, des atteintes de la sphère génitale, survenant après la puberté, peuvent entraîner des problèmes de stérilité. D'autre part, quand une femme enceinte est infectée, il existe un risque d’avortement spontané si la contamination survient durant le premier trimestre de grossesse.
La rubéole : C'est une infection virale qui est le plus souvent sans gravité. Toutefois si elle est contractée chez la femme enceinte elle peut entraîner des décès in utero ou de graves malformations fœtales. C'est pourquoi il est important que les petites filles se fassent vacciner.
► Le BCG
C'est le vaccin qu'on utilise en France pour prévenir les cas de tuberculose. Depuis 2007, il n'est plus obligatoire. Là aussi, la plupart d'entre nous considèrent que c'est une maladie ancienne et sans gravité. Il n'en est rien.
La tuberculose : C'est une pathologie respiratoire transmissible à partir d'un malade contagieux. Les principaux symptômes sont une forte toux persistante, une fièvre importante et des sueurs nocturnes, des émissions de sang lors de la toux, ainsi qu'une perte de poids. Il faut rester vigilant car la maladie est loin d'être éradiquée en France. Ainsi dans des zones de grande précarité, une recrudescence de la maladie a pu être observée ces dernières années. Grâce aux antibiotiques, on peut aujourd'hui guérir la tuberculose, mais c'est un traitement long (6 mois) et conséquent.
Médiathèques de Saintes : Des bébés lecteurs aux croqueurs de livres !
Jeune public
: Tout au long de l’année scolaire, les médiathèques de Saintes mènent des actions de promotion et de sensibilisation aux livres et à la lecture.
Un accent particulier est porté sur les actions en faveur du très jeune public (0-6 ans) dans le cadre d’animations diverses associant les parents à la démarche. Ces animations permettent en même temps de « désacraliser » les espaces publics de lecture en valorisant leur dimension d’espace vivant, convivial et familial.
Plusieurs animations sont programmées d’ici fin juin à destination de ce public spécifique :
• Les bébés lecteurs : Animations pour les 0-2 ans réalisées par Nelly Berrard de l'Association Nourse et Christine Chabot de la Compagnie Miss Tine. Enfants et adultes sont invités à découvrir des ouvrages (imagiers, livres caresses, livres surprises) destinés aux tout-petits. Choisis pour des moments de détente, de complicité, de découverte réciproques, ils sont présentés en lecture collective puis mis à disposition des adultes et des enfants pour des découvertes plus individuelles.
Prochaines séances : samedi 6 mai, 10 h 30-11 h, médiat. F. Mitterrand ; mercredi 7 juin, 10 h 30-11 h, médiat. L.Aragon, 16 h-16 h 30, médiat. F. Mitterrand
• Les P’tits Bouts : La médiathèque Louis-Aragon propose un mercredi sur deux des lectures pour les 0-3 ans. Parents, grands-parents ou assistantes maternelles sont les bienvenus pour partager avec leurs tout-petits un moment agréable autour de lectures courtes.
Prochaines séances : les 3, 17 et 31 mai, les 14 et 28 juin. Reprise à la rentrée les 6 et 20 septembre, 4 et 18 octobre, 15 et 29 novembre et 3 décembre. De 10 h 30 à 11 h.
• Les Croqueurs de livre : L'espace jeunesse de la Médiathèque François-Mitterrand de Saintes propose aux 0-3 ans, des histoires adaptées à leur âge. L’animation s'adresse aux particuliers et aux structures de la Petite Enfance de Saintes et de la CDA.
Prochaines séances : vendredi 17 juin, 10 h à 11 h 30. Reprise à la rentrée : samedi 23 septembre, 10 h à 11 h 30.
• L’heure du conte : Les deux médiathèques proposent chaque semaine en alternance (vendredi à L.Aragon et samedi à F. Mitterrand) des lectures de contes pour les 3-6 ans.
Prochaines séances : vendredis 5 et 19 mai, 2, 16 et 30 juin à 17 h ; samedis 13 et 27 mai, 10 et 24 juin à 10 h 30. Reprise à la rentrée : vendredi 8 septembre 17 h, samedi 16 septembre 10 h 30.
L’ensemble de ces animations sont gratuites et ouvertes à tous.
Un accent particulier est porté sur les actions en faveur du très jeune public (0-6 ans) dans le cadre d’animations diverses associant les parents à la démarche. Ces animations permettent en même temps de « désacraliser » les espaces publics de lecture en valorisant leur dimension d’espace vivant, convivial et familial.
Plusieurs animations sont programmées d’ici fin juin à destination de ce public spécifique :
• Les bébés lecteurs : Animations pour les 0-2 ans réalisées par Nelly Berrard de l'Association Nourse et Christine Chabot de la Compagnie Miss Tine. Enfants et adultes sont invités à découvrir des ouvrages (imagiers, livres caresses, livres surprises) destinés aux tout-petits. Choisis pour des moments de détente, de complicité, de découverte réciproques, ils sont présentés en lecture collective puis mis à disposition des adultes et des enfants pour des découvertes plus individuelles.
Prochaines séances : samedi 6 mai, 10 h 30-11 h, médiat. F. Mitterrand ; mercredi 7 juin, 10 h 30-11 h, médiat. L.Aragon, 16 h-16 h 30, médiat. F. Mitterrand
• Les P’tits Bouts : La médiathèque Louis-Aragon propose un mercredi sur deux des lectures pour les 0-3 ans. Parents, grands-parents ou assistantes maternelles sont les bienvenus pour partager avec leurs tout-petits un moment agréable autour de lectures courtes.
Prochaines séances : les 3, 17 et 31 mai, les 14 et 28 juin. Reprise à la rentrée les 6 et 20 septembre, 4 et 18 octobre, 15 et 29 novembre et 3 décembre. De 10 h 30 à 11 h.
• Les Croqueurs de livre : L'espace jeunesse de la Médiathèque François-Mitterrand de Saintes propose aux 0-3 ans, des histoires adaptées à leur âge. L’animation s'adresse aux particuliers et aux structures de la Petite Enfance de Saintes et de la CDA.
Prochaines séances : vendredi 17 juin, 10 h à 11 h 30. Reprise à la rentrée : samedi 23 septembre, 10 h à 11 h 30.
• L’heure du conte : Les deux médiathèques proposent chaque semaine en alternance (vendredi à L.Aragon et samedi à F. Mitterrand) des lectures de contes pour les 3-6 ans.
Prochaines séances : vendredis 5 et 19 mai, 2, 16 et 30 juin à 17 h ; samedis 13 et 27 mai, 10 et 24 juin à 10 h 30. Reprise à la rentrée : vendredi 8 septembre 17 h, samedi 16 septembre 10 h 30.
L’ensemble de ces animations sont gratuites et ouvertes à tous.
jeudi 27 avril 2017
Échouages de dauphins dans le Golfe de Gascogne : agir avant qu’il ne soit trop tard
Depuis le mois de janvier, on constate un nombre exceptionnel d’échouages de dauphins, à un niveau 30 fois supérieur à celui habituellement constaté.
Pas moins de 3500 dauphins communs de l'espèce Delphinusdelphis ont été retrouvés morts sur nos côtes ces derniers mois. Le seuil de mortalité additionnelle acceptable pour la survie de l’espèce pourrait être rapidement dépassé et il est à craindre un déclin rapide à très court terme de la population de dauphins dans le golfe de Gascogne.
Les zones marines de Nouvelle-Aquitaine sont un extraordinaire réservoir de biodiversité souvent méconnu du grand public. On y trouve une diversité de mammifères marins aussi importante que dans les eaux des Outre-Mers. Il convient de préserver et protéger ce patrimoine naturel.
Prenant toute la mesure des enjeux pour la conservation des espèces et des menaces sur la biodiversité de notre région, Nicolas Thierry, vice-président du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine à l’Environnement et la Biodiversité, a rencontré en urgence plusieurs scientifiques pour faire le point sur la situation des mammifères marins. Il a reçu des scientifiques du GEFMA (Groupe d’Étude de la Faune Marine Atlantique, Pays Basque) et de l’Observatoire PELAGIS (Systèmes d’Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins, La Rochelle), deux structures spécialisées dans l’étude et l’observation des cétacés et des mammifères marins.
La majorité des dépouilles retrouvées sur nos plages portent des traces de capture accidentelle par les filets de pêche. La pêche industrielle, contrairement à la pêche artisanale, semble avoir une grande part de responsabilité du fait de l’utilisation des chaluts bœuf et des chalutiers congélateurs. Des solutions afin de limiter des captures accidentelles sont actuellement étudiées. Il convient de les approfondir afin qu’elles soient mises en œuvre rapidement.
La loi Notre donne à la Région Nouvelle-Aquitaine les compétences pour mettre en œuvre la conservation de son patrimoine naturel. C’est pourquoi, dans les prochains mois, Nicolas Thierry souhaite, en concertation avec les services de l’État mobiliser et réunir le monde scientifique, les acteurs du monde de la pêche mais également tous les organismes et collectivités en charge du dossier. Mieux comprendre la cause des échouages et travailler dans la concertation sur des solutions est un impératif pour éviter la catastrophe écologique qui s’annonce.
Pas moins de 3500 dauphins communs de l'espèce Delphinusdelphis ont été retrouvés morts sur nos côtes ces derniers mois. Le seuil de mortalité additionnelle acceptable pour la survie de l’espèce pourrait être rapidement dépassé et il est à craindre un déclin rapide à très court terme de la population de dauphins dans le golfe de Gascogne.
Les zones marines de Nouvelle-Aquitaine sont un extraordinaire réservoir de biodiversité souvent méconnu du grand public. On y trouve une diversité de mammifères marins aussi importante que dans les eaux des Outre-Mers. Il convient de préserver et protéger ce patrimoine naturel.
Prenant toute la mesure des enjeux pour la conservation des espèces et des menaces sur la biodiversité de notre région, Nicolas Thierry, vice-président du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine à l’Environnement et la Biodiversité, a rencontré en urgence plusieurs scientifiques pour faire le point sur la situation des mammifères marins. Il a reçu des scientifiques du GEFMA (Groupe d’Étude de la Faune Marine Atlantique, Pays Basque) et de l’Observatoire PELAGIS (Systèmes d’Observation pour la Conservation des Mammifères et Oiseaux Marins, La Rochelle), deux structures spécialisées dans l’étude et l’observation des cétacés et des mammifères marins.
La majorité des dépouilles retrouvées sur nos plages portent des traces de capture accidentelle par les filets de pêche. La pêche industrielle, contrairement à la pêche artisanale, semble avoir une grande part de responsabilité du fait de l’utilisation des chaluts bœuf et des chalutiers congélateurs. Des solutions afin de limiter des captures accidentelles sont actuellement étudiées. Il convient de les approfondir afin qu’elles soient mises en œuvre rapidement.
La loi Notre donne à la Région Nouvelle-Aquitaine les compétences pour mettre en œuvre la conservation de son patrimoine naturel. C’est pourquoi, dans les prochains mois, Nicolas Thierry souhaite, en concertation avec les services de l’État mobiliser et réunir le monde scientifique, les acteurs du monde de la pêche mais également tous les organismes et collectivités en charge du dossier. Mieux comprendre la cause des échouages et travailler dans la concertation sur des solutions est un impératif pour éviter la catastrophe écologique qui s’annonce.
La Beun'aise : la bière ambrée d’une petite brasserie rochelaise primée au Salon du Brasseur
La bière ambrée du brasseur rochelais La Beun’aise vient de recevoir le « Fourquet de bronze » au Concours de bière de Saint-Nicolas-de-Port (54).
« Vous aimez notre Ambrée ? Vous buvez désormais une bière primée ! » sourit Christophe Gauthier, brasseur passionné (et créateur avec son épouse Maria) de “La Beun’aise“. Grand amateur de bière « authentique et de qualité », le couple a lancé il y a deux ans sa petite brasserie artisanale à La Rochelle, zone de Belle-Aire à Aytré. Il écoule le fruit de sa production « 100 % made in France » en vente directe, principalement sur les marchés, mais aussi en B2B dans différents points de vente de la région.
Ces 21 et 22 avril, La Beun’aise participait pour la première fois au Salon du Brasseur & Salon Bières et Saveurs à Saint Nicolas-de-Port, près de Nancy (http://salondubrasseur.com). « Nous faisons partie des premiers adhérents à avoir rejoint la Fédération nationale des petits brasseurs. C’est un engagement auquel nous tenions, qui permet notamment de défendre nos intérêts dans un contexte concurrentiel et réglementaire qui évolue beaucoup ».
En s’inscrivant au 21ème Concours national de bière organisé par le Musée Français de la Brasserie, nos jeunes brasseurs ne s’attendaient pas à monter sur le podium. « La reconnaissance de nos pairs, avec un jury composé de brasseurs primés et de biérologues, le top ». Et un beau cadeau d’anniversaire pour Maria qui soufflait ses bougies le 22 avril.
« Une belle surprise ! ». Pas tant que ça… si l’on en croit les messages postés par leurs clients sur leur page Facebook...
• Christophe Gauthier est la preuve vivante que le journalisme mène à tout… à condition d’en sortir. Après une quinzaine d’années passées à travailler à Paris pour la presse spécialisée (informatique), ce natif de Saint-Jean-d’Angély (17) a ressenti le besoin de reprendre sa vie professionnelle en mains et de revenir vivre dans sa région natale. Sa reconversion (dans laquelle il a entraîné son épouse), passera par le houblon. Après plusieurs formations à Douai et à Nancy (et des centaines de litres brassés en amateur), il se lance à 40 ans dans le grand bain de la bière artisanale… ou plutôt dans le grand brassin !
• Maria Gauthier est née en Bulgarie. Grande amatrice de bières du monde entier, amoureuse de l’océan, elle est titulaire d’un DEA de lettres, mais a fait carrière dans le domaine de l’administration des ventes. Le traitement des commandes, la facturation, la gestion des fournisseurs ou encore la compta n’ont pas de secrets pour elle. A La Beun’aise : la première testeuse des bières, c’est elle !
• L'Ambrée, ronde et robuste est produite avec des malts d'orge en provenance directe du centre de la France et des houblons récoltés en Alsace. « Créée à partir de plusieurs malts colorés, cette bière développe des arômes de caramel ainsi que quelques notes plus fortes qui plairont aux amateurs de whisky. Le houblonnage est discret et sert ici avant tout à la conservation de la bière ».
Alcool : 7,2 % vol - Température de service : 8 à 10° C - Formats : Bouteilles de 33 et 75 cl
« Vous aimez notre Ambrée ? Vous buvez désormais une bière primée ! » sourit Christophe Gauthier, brasseur passionné (et créateur avec son épouse Maria) de “La Beun’aise“. Grand amateur de bière « authentique et de qualité », le couple a lancé il y a deux ans sa petite brasserie artisanale à La Rochelle, zone de Belle-Aire à Aytré. Il écoule le fruit de sa production « 100 % made in France » en vente directe, principalement sur les marchés, mais aussi en B2B dans différents points de vente de la région.
Ces 21 et 22 avril, La Beun’aise participait pour la première fois au Salon du Brasseur & Salon Bières et Saveurs à Saint Nicolas-de-Port, près de Nancy (http://salondubrasseur.com). « Nous faisons partie des premiers adhérents à avoir rejoint la Fédération nationale des petits brasseurs. C’est un engagement auquel nous tenions, qui permet notamment de défendre nos intérêts dans un contexte concurrentiel et réglementaire qui évolue beaucoup ».
En s’inscrivant au 21ème Concours national de bière organisé par le Musée Français de la Brasserie, nos jeunes brasseurs ne s’attendaient pas à monter sur le podium. « La reconnaissance de nos pairs, avec un jury composé de brasseurs primés et de biérologues, le top ». Et un beau cadeau d’anniversaire pour Maria qui soufflait ses bougies le 22 avril.
« Une belle surprise ! ». Pas tant que ça… si l’on en croit les messages postés par leurs clients sur leur page Facebook...
Christophe en plein travail |
Maria et Christophe Gauthier ont reçu le week-end dernier le « Fourquet de bronze » au Concours de bière de Saint Nicolas-de-Port, pour leur bière ambrée. Félicitations ! |
• Maria Gauthier est née en Bulgarie. Grande amatrice de bières du monde entier, amoureuse de l’océan, elle est titulaire d’un DEA de lettres, mais a fait carrière dans le domaine de l’administration des ventes. Le traitement des commandes, la facturation, la gestion des fournisseurs ou encore la compta n’ont pas de secrets pour elle. A La Beun’aise : la première testeuse des bières, c’est elle !
• L'Ambrée, ronde et robuste est produite avec des malts d'orge en provenance directe du centre de la France et des houblons récoltés en Alsace. « Créée à partir de plusieurs malts colorés, cette bière développe des arômes de caramel ainsi que quelques notes plus fortes qui plairont aux amateurs de whisky. Le houblonnage est discret et sert ici avant tout à la conservation de la bière ».
Alcool : 7,2 % vol - Température de service : 8 à 10° C - Formats : Bouteilles de 33 et 75 cl
Une belle distinction |
Benoît Hamon : « Emmanuel Macron est notre adversaire politique, mais Marine Le Pen est une ennemie de la République »
Communiqué de Benoît Hamon, candidat du PS, où il explique ses positions pour le second tour de la Présidentielle
« Je suis fier d’avoir mené cette bataille avec vous, engagés dans un parti ou non, militants chevronnés ou jeunes citoyens. Avec le Conseil citoyen, qui a réuni durant plusieurs semaines 42 citoyens tirés au sort parmi plusieurs milliers de candidats et chargés d’enrichir mon projet présidentiel, nous avons ouvert une nouvelle étape de la démocratie et prouvé la maturité et la pertinence de l'intervention citoyenne à chaque étape de la vie démocratique. Ensemble, nous avons réussi à dépasser le mythe stérile de l’homme providentiel et fondé la construction de notre projet sur notre intelligence collective.
Hélas, j’ai échoué à déjouer le désastre qui nous était promis depuis plusieurs mois, sinon quelques années. Pour la seconde fois de son histoire, la gauche n’est représentée au second tour de l’élection présidentielle quand l’extrême droite, elle, fait à nouveau peser son ombre sur notre République. Je prends l’entière responsabilité de cet échec et j’imagine votre déception. Je ne regrette pourtant rien du combat engagé pendant ces mois de campagne.
Les forces de gauche n’ont jamais cessé de lutter même lorsqu’elles ont été mises en minorité dans les urnes, surtout lorsque l’extrême droite se trouve aux portes du pouvoir. Emmanuel Macron est notre adversaire politique mais Marine Le Pen est une ennemie de la République. À tous ceux qui auraient la moindre hésitation, je leur dis, accompagné de toute la force de notre histoire : le Front National au pouvoir c’est demain la fin de la démocratie, la remise en cause de toutes nos libertés, et l’inégalité érigée en principe et pour commencer celle entre les femmes et les hommes. Cela, la gauche ne peut l’accepter, et c’est pourquoi j’ai appelé sans équivoque à voter pour Emmanuel Macron. C’est ici la seule position responsable et lucide.
Être responsable et lucide, c’est aussi comprendre que la menace que fait peser le nationalisme ne s’évanouira pas avec la victoire d’Emmanuel Macron et la mise en œuvre de politiques de dérégulation de la protection sociale, des services publics et du marché du travail. Les populismes prospèrent en Europe et ce que vit la gauche française, les forces socialistes et sociale-démocrates européennes le vivent également. Nous savons tous pourtant que seule une gauche résolue, sociale, écologique, démocratique et européenne est en mesure de faire reculer durablement l’extrême droite. La bataille culturelle et politique à mener est immense. La gauche a des territoires entiers à reconquérir et des millions de Français à convaincre. Nous devons partir à la reconquête des villes et des campagnes mais aussi des têtes et des cœurs. Ce travail sera long et exigeant mais nous ne pouvons accepter que la gauche laisse plus longtemps le terrain perdu à l’extrême droite.
Ce combat doit commencer dès les législatives prochaines. Si la gauche a été absente du second tour des élections présidentielles, elle ne peut en aucune manière manquer le rendez-vous décisif des législatives. Tous les efforts de rassemblement et d’unité doivent être faits en vue de cet objectif.
Disons-le, le manque d’unité, les trahisons parfois, ont handicapé tous les efforts de tous ceux qui, comme vous, ont mené cette campagne. Mais il faut maintenant regarder devant nous. La renaissance sera difficile mais elle sera féconde. Ma conviction est absolue : les thèmes que nous avons réussi à placer au cœur de cette campagne, le revenu universel d’existence, le partage du temps de travail, la création d’une taxe sur les robots, la reconnaissance du vote blanc, le 49.3 citoyen, la sortie du nucléaire, le retour de la police de proximité, la création d’un service public de soutien scolaire, tous ces thèmes sont ceux de l’avenir et contribueront fortement à la gauche de demain ».
« Je suis fier d’avoir mené cette bataille avec vous, engagés dans un parti ou non, militants chevronnés ou jeunes citoyens. Avec le Conseil citoyen, qui a réuni durant plusieurs semaines 42 citoyens tirés au sort parmi plusieurs milliers de candidats et chargés d’enrichir mon projet présidentiel, nous avons ouvert une nouvelle étape de la démocratie et prouvé la maturité et la pertinence de l'intervention citoyenne à chaque étape de la vie démocratique. Ensemble, nous avons réussi à dépasser le mythe stérile de l’homme providentiel et fondé la construction de notre projet sur notre intelligence collective.
Hélas, j’ai échoué à déjouer le désastre qui nous était promis depuis plusieurs mois, sinon quelques années. Pour la seconde fois de son histoire, la gauche n’est représentée au second tour de l’élection présidentielle quand l’extrême droite, elle, fait à nouveau peser son ombre sur notre République. Je prends l’entière responsabilité de cet échec et j’imagine votre déception. Je ne regrette pourtant rien du combat engagé pendant ces mois de campagne.
Les forces de gauche n’ont jamais cessé de lutter même lorsqu’elles ont été mises en minorité dans les urnes, surtout lorsque l’extrême droite se trouve aux portes du pouvoir. Emmanuel Macron est notre adversaire politique mais Marine Le Pen est une ennemie de la République. À tous ceux qui auraient la moindre hésitation, je leur dis, accompagné de toute la force de notre histoire : le Front National au pouvoir c’est demain la fin de la démocratie, la remise en cause de toutes nos libertés, et l’inégalité érigée en principe et pour commencer celle entre les femmes et les hommes. Cela, la gauche ne peut l’accepter, et c’est pourquoi j’ai appelé sans équivoque à voter pour Emmanuel Macron. C’est ici la seule position responsable et lucide.
Être responsable et lucide, c’est aussi comprendre que la menace que fait peser le nationalisme ne s’évanouira pas avec la victoire d’Emmanuel Macron et la mise en œuvre de politiques de dérégulation de la protection sociale, des services publics et du marché du travail. Les populismes prospèrent en Europe et ce que vit la gauche française, les forces socialistes et sociale-démocrates européennes le vivent également. Nous savons tous pourtant que seule une gauche résolue, sociale, écologique, démocratique et européenne est en mesure de faire reculer durablement l’extrême droite. La bataille culturelle et politique à mener est immense. La gauche a des territoires entiers à reconquérir et des millions de Français à convaincre. Nous devons partir à la reconquête des villes et des campagnes mais aussi des têtes et des cœurs. Ce travail sera long et exigeant mais nous ne pouvons accepter que la gauche laisse plus longtemps le terrain perdu à l’extrême droite.
Ce combat doit commencer dès les législatives prochaines. Si la gauche a été absente du second tour des élections présidentielles, elle ne peut en aucune manière manquer le rendez-vous décisif des législatives. Tous les efforts de rassemblement et d’unité doivent être faits en vue de cet objectif.
Disons-le, le manque d’unité, les trahisons parfois, ont handicapé tous les efforts de tous ceux qui, comme vous, ont mené cette campagne. Mais il faut maintenant regarder devant nous. La renaissance sera difficile mais elle sera féconde. Ma conviction est absolue : les thèmes que nous avons réussi à placer au cœur de cette campagne, le revenu universel d’existence, le partage du temps de travail, la création d’une taxe sur les robots, la reconnaissance du vote blanc, le 49.3 citoyen, la sortie du nucléaire, le retour de la police de proximité, la création d’un service public de soutien scolaire, tous ces thèmes sont ceux de l’avenir et contribueront fortement à la gauche de demain ».
Présidentielles : Macron, Le Pen, le vote blanc ou l’abstention ?
En balayant les partis habituels, Républicains et Socialistes, les Présidentielles du 23 avril placent l’électorat dans une situation peu banale, semblable à 2002 quand Jacques Chirac se retrouva face à Jean-Marie Le Pen. Toutefois, Jacques Chirac appartenait à la droite classique (UMP).
Cette fois-ci, c’est Emmanuel Macron, le représentant du nouveau mouvement En Marche créé il y a un an, qui arrive en tête des suffrages du premier tour. Les électeurs n’ont jamais connu ce cas de figure qui les change de leur arène traditionnelle.
Que feront-ils au second tour ? Pour ce premier tour d'horizon, nous avons posé la question à Benoît Biteau, Stéphane Trifiletti, conseillers régionaux, Catherine Queille et James Poitier, cadres retraités, Didier Catineau, journaliste et Dominique Brochard, artiste peintre qui ont accepté de répondre avec franchise…
• Benoît Biteau : « Les politiques libérales de ces dernières années ont détruit des milliers d'emplois »
« Les scandalisés, les cris d'orfraie, les "mais tu ne te rends pas compte " ne me culpabilisent pas, je ne suis pas responsable de la présence de Marine Le Pen au second tour, je n'ai pas voté pour elle et je ne le ferais jamais. Je n'ai pas non plus à prouver ma détestation viscérale de l'extrême droite et de mon engagement pour faire reculer ce mouvement et l'obscurantisme de ses idées.
Ou étaient-ils les donneurs de leçons quand, militants anti-fascistes pendant plus de 30 ans, nous nous trouvions face aux durs du parti et que nous manquions de soutien? Quand nous réclamions que ce parti, qui n'est pas républicain, soit interdit ?Leur vote du second tour leur rendra leur bonne conscience, puis ils reprendront leur vie pépère en Macronie.
Emmanuel Macron sera président de la République parce que Socialistes (ce qu'il en reste) et Républicains seront main dans la main pour voter pour le très libéral ancien banquier.
Les politiques libérales deces dernières années ont détruit des milliers d'emplois ; des millions de gens sont tombés sous le seuil de pauvreté. Le FN germe sur le terreau du désarroi, du désespoir, du repli sur soi, de la misère et de l'ignorance, il se repaît de ces âmes perdues. Emmanuel Macron est le symbole de ces politiques destructrices. Il incarne la continuité et l'amplification des dérives.
Ses prises de position sur NDDL, Sivens, le gaz de schiste, le diesel, les OGMs, les pesticides, ou/et le nucléaire, sa volonté de valider le CETA et le TAFTA sont à l'opposé de ce que je peux penser de l'évolution de notre société. De ce que je souhaite transmettre aux générations futures. Et sur ces terrains de lutte, je ne les ai jamais croisés, le banquier et ses soutiens !
J'ai voté Chirac douloureusement en d'autres temps. Ça n'a rien changé. Mais j'irai voter le 7 mai contre le Front National, pas pour le projet d'Emmanuel Macron, mais avec la ferme intention de faire un nouvelle fois barrage à la haine et la xénophobie, mais aussi de résister à ce programme ultra-libéral, notamment lors des Législatives pour que les députés à l'Assemblée Nationale puissent poser des garde-fous ».
• Catherine Queille : « Il faut essayer des choses nouvelles avec des gens nouveaux »
Le résultat du premier tour me semble plutôt encourageant ; on a échappé à la rencontre des deux extrêmes de droite et de gauche avec un avenir pour le pays plus qu'incertain. Le FN est là, mais c'était hélàs parfaitement prévisible depuis longtemps compte-tenu du ras le bol généralisé des gens envers l'attitude des élus, de la montée du chômage et de la précarité, des attentats...
Fillon, qui avait un boulevard devant lui, a tout perdu alors que cette élection était imperdable et a fait perdre la droite avec ses affaires, peut-être pas illégales, mais à tout le moins immorales.
Alors Macron, est-ce un Hollande bis ? Aura t'il une majorité à l’Assemblée ? En tout cas, il a accompli un exploit à 39 ans, en réussissant un si beau score, sans l'aide d'un parti, sans avoir jamais été élu ; s'il réussit à placer des gens de la société civile dans le Gouvernement et à l’Assemblée comme il l'a dit, c'est bien. Il a fait imploser les deux grands partis (les Républicains et le PS) et c'est tant mieux. On n'en peut plus de revoir toujours les mêmes politiciens qui n'ont rien compris et ne font rien. Il faut essayer des choses nouvelles avec des gens nouveaux.
Donnons-lui sa chance, on verra s'il saura la saisir et aider notre France bien mal en point.
• Dominique Brochard : Nouvelle pièce de théâtre en France « Les Présidentielles »
Encore une fois, cette très belle pièce de théâtre, comique, au sujet néanmoins très sérieux, a été mal gérée par le réalisateur dans son choix des comédiens. Dix sur les onze n’ont pas été à la hauteur dans la diction, la gestuelle et la sincérité du rôle attribué. Nos grands maîtres théâtreux doivent se retourner dans leur tombe. Mais pour eux, le respect est de rigueur.
• James Poirier : « La fabrique du consentement »
Le vide du programme et du personnage n’ont pas empêché le plein des voix chez Macron… C’est bien la preuve que la « fabrique du consentement » dont parle Chomsky (*) a efficacement fonctionné.
La propagande concertée a surtout produit ses effets dans 7000 communes urbaines ou semi-urbaines, mais elle n’a pas berné le peuple de France dans 18000 communes rurales.
Ce putsch médiatique qui nous a imposé une marionnette mondialiste au premier tour n’a pas encore gagné. Les électeurs Fillon, Mélenchon, Hamon ne vont pas voter Hollande-bis comme un seul homme au second tour. L’espoir est permis.
(*) La fabrique du consentement – De la propagande médiatique en démocratie — Noam Chomsky & Edward Herman – Editions Agone - 2008
• Didier Catineau : « La peste ou le choléra »
Ces élections présidentielles 2017 (du moins le premier tour, mais il y a fort à parier que le deuxième tour sera assez semblable) sont exécrables ! Une grande partie des médias aux ordres, des juges surgissant à l’improviste pour accrocher quelques casseroles à des candidats qui courbent l’échine ou qui carrément les ignorent au nom d’une pseudo liberté dont le simple citoyen ne peut se prévaloir, des égos dont la taille encore jamais atteinte débordent de partout, des militants aux ordres… tout un capharnaüm explosif qui parvient à attirer l’attention du monde entier. La France des libertés et des lumières a perdu de sa superbe et s’enfonce dans des abysses mâtinées de Grand Guignol et de pathétiques et larmoyantes déclarations tout azimut !
A titre personnel, aucun des 11 candidats n’a été, ne serait-ce qu’un quart de millième de seconde, à la hauteur des enjeux qui nous touchent tous pour quelques générations à venir. Je n’ai pas entendu parler de programmes réels et sincères, je n’ai entendu que des vitupérations bien loin d’atteindre les préoccupations de notre quotidien et surtout de notre avenir incertain. C’est le système entier qui est malade et voici venus les temps de peines et de douleurs !
On me demande de choisir entre la peste et le choléra, entre le pouvoir éhonté de l’argent et de ses nébuleuses financières et le retour d’une période que l’on croyait révolue. A force d’obstination, on en sent les effluves nauséabonds. Les hommes ont la mémoire courte et tuent toujours les annonceurs de nouvelles ou les remueurs de souvenirs.
On se rallie, se congratule, ourdi aussi des complots caverneux qui débouchent sur des situations qu’Ubu lui-même n’aurait pu vivre. On assassine à grand coup de slogans et de manifestations notre intégrité et notre liberté de choix.
Alors oui, pour ce deuxième tour, je choisi avec fermeté de ne pas choisir et de voter blanc dans l’espoir que cette décision, à la longue, sera reconnue dans notre code électoral. Je n’obéirai pas aux consignes des états-majors, aux recommandations des ténors politiques et sans couardise aucune mais avec courage et responsabilité, je m’éloignerai de tout ce fracas car j’aspire à autre chose de la vie en société et en communauté.
Je crois très sincèrement que les temps sont venus pour qu’aux élections législatives, les représentants du peuple dont je suis pourront être choisis non plus au sein de ces écoles toutes identiques et fabriquées mais bien auprès de certains, plus sincères, plus préoccupés de notre quotidien que de leur avenir doré réglé rubis sur l’ongle par une administration bien huilée.
En Belgique, les citoyens sont restés près de deux ans sans gouvernement et ça a fonctionné. Parce qu’il existe à tous les niveaux des hommes et des femmes dévoués à leur prochain, parce que la politique ne règle rien sans les relais humains nécessaires.
Le grand tribun que fut Jean Jaurès a clamé cette remarquable phrase : « Je ne plierai pas, je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant ».
Loin d’être un professionnel de la politique, de sa dialectique et aussi de ses codes faits de combines et de pièges à loup, j’affirme avec force ne pas me désintéresser de ces rendez-vous périodiques. Mais ils devraient respecter les idées que je chéris et que je ne retrouve nullement dans tout ce salmigondis de traitrises et de coups bas.
Ne vous abstenez pas, mais dites vraiment que vous portez en vous cet espoir de l’humanité qui donne un véritable sens à notre vie. Cet espoir passe par la construction et la fondation d’un nouvel élan loin de ces vieilles lunes qui nous étouffent et nous tétanisent. Le peuple ne veut plus souffrir.
Je reste attentif, lucide et réaliste et j’approuve Alfred de Vigny quand il dit : « Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse ».
Si ce silence vient à être rompu, cela sera par la force d’un humanisme impérieux et sans faiblesse.
• Stéphane Trifiletti : « il faut un sursaut démocratique »
Je veux dire mon inquiétude quant aux résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Le score du Front National, en hausse par rapport à 2012, son apparence “banale” est un tournant dans notre histoire politique. Il faut barrer la route au Front national, parti du repli et de la haine.
La politique libérale et anti-écologiste prônée par Emmanuel Macron ne constitue pas, à mes yeux, une solution aux crises sociale, démocratique et écologique que traverse notre pays. Pour autant, face au national-populisme incarné par le FN et sa candidate, il faut un sursaut démocratique. Si le programme d’E. Macron peut être combattu démocratiquement au Parlement et être battu dans les urnes dans un futur proche, le risque de dérive autocratique du pouvoir par le FN apparaît aujourd’hui comme un danger autrement supérieur.
En faisant barrage le 7 mai au Front national, il faut continuer en parallèle le combat pour une société plus juste et plus écologique.
Je veux contribuer en Charente Maritime au rassemblement des progressistes et des écologistes autour d’un projet de société sorti du dogme de la croissance que nous avons initié au cours de cette présidentielle. Les campagnes de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont montré que l’écologie était au cœur du projet du camp progressiste. Il faut favoriser les convergences au « 3ème tour », c'est-à-dire aux législatives et rompre avec les opportunistes PS valso-macronistes.
Cette fois-ci, c’est Emmanuel Macron, le représentant du nouveau mouvement En Marche créé il y a un an, qui arrive en tête des suffrages du premier tour. Les électeurs n’ont jamais connu ce cas de figure qui les change de leur arène traditionnelle.
Que feront-ils au second tour ? Pour ce premier tour d'horizon, nous avons posé la question à Benoît Biteau, Stéphane Trifiletti, conseillers régionaux, Catherine Queille et James Poitier, cadres retraités, Didier Catineau, journaliste et Dominique Brochard, artiste peintre qui ont accepté de répondre avec franchise…
Dessin de M. Large |
« Les scandalisés, les cris d'orfraie, les "mais tu ne te rends pas compte " ne me culpabilisent pas, je ne suis pas responsable de la présence de Marine Le Pen au second tour, je n'ai pas voté pour elle et je ne le ferais jamais. Je n'ai pas non plus à prouver ma détestation viscérale de l'extrême droite et de mon engagement pour faire reculer ce mouvement et l'obscurantisme de ses idées.
Ou étaient-ils les donneurs de leçons quand, militants anti-fascistes pendant plus de 30 ans, nous nous trouvions face aux durs du parti et que nous manquions de soutien? Quand nous réclamions que ce parti, qui n'est pas républicain, soit interdit ?Leur vote du second tour leur rendra leur bonne conscience, puis ils reprendront leur vie pépère en Macronie.
Emmanuel Macron sera président de la République parce que Socialistes (ce qu'il en reste) et Républicains seront main dans la main pour voter pour le très libéral ancien banquier.
Les politiques libérales deces dernières années ont détruit des milliers d'emplois ; des millions de gens sont tombés sous le seuil de pauvreté. Le FN germe sur le terreau du désarroi, du désespoir, du repli sur soi, de la misère et de l'ignorance, il se repaît de ces âmes perdues. Emmanuel Macron est le symbole de ces politiques destructrices. Il incarne la continuité et l'amplification des dérives.
Ses prises de position sur NDDL, Sivens, le gaz de schiste, le diesel, les OGMs, les pesticides, ou/et le nucléaire, sa volonté de valider le CETA et le TAFTA sont à l'opposé de ce que je peux penser de l'évolution de notre société. De ce que je souhaite transmettre aux générations futures. Et sur ces terrains de lutte, je ne les ai jamais croisés, le banquier et ses soutiens !
J'ai voté Chirac douloureusement en d'autres temps. Ça n'a rien changé. Mais j'irai voter le 7 mai contre le Front National, pas pour le projet d'Emmanuel Macron, mais avec la ferme intention de faire un nouvelle fois barrage à la haine et la xénophobie, mais aussi de résister à ce programme ultra-libéral, notamment lors des Législatives pour que les députés à l'Assemblée Nationale puissent poser des garde-fous ».
• Catherine Queille : « Il faut essayer des choses nouvelles avec des gens nouveaux »
Le résultat du premier tour me semble plutôt encourageant ; on a échappé à la rencontre des deux extrêmes de droite et de gauche avec un avenir pour le pays plus qu'incertain. Le FN est là, mais c'était hélàs parfaitement prévisible depuis longtemps compte-tenu du ras le bol généralisé des gens envers l'attitude des élus, de la montée du chômage et de la précarité, des attentats...
Fillon, qui avait un boulevard devant lui, a tout perdu alors que cette élection était imperdable et a fait perdre la droite avec ses affaires, peut-être pas illégales, mais à tout le moins immorales.
Alors Macron, est-ce un Hollande bis ? Aura t'il une majorité à l’Assemblée ? En tout cas, il a accompli un exploit à 39 ans, en réussissant un si beau score, sans l'aide d'un parti, sans avoir jamais été élu ; s'il réussit à placer des gens de la société civile dans le Gouvernement et à l’Assemblée comme il l'a dit, c'est bien. Il a fait imploser les deux grands partis (les Républicains et le PS) et c'est tant mieux. On n'en peut plus de revoir toujours les mêmes politiciens qui n'ont rien compris et ne font rien. Il faut essayer des choses nouvelles avec des gens nouveaux.
Donnons-lui sa chance, on verra s'il saura la saisir et aider notre France bien mal en point.
• Dominique Brochard : Nouvelle pièce de théâtre en France « Les Présidentielles »
Encore une fois, cette très belle pièce de théâtre, comique, au sujet néanmoins très sérieux, a été mal gérée par le réalisateur dans son choix des comédiens. Dix sur les onze n’ont pas été à la hauteur dans la diction, la gestuelle et la sincérité du rôle attribué. Nos grands maîtres théâtreux doivent se retourner dans leur tombe. Mais pour eux, le respect est de rigueur.
• James Poirier : « La fabrique du consentement »
Le vide du programme et du personnage n’ont pas empêché le plein des voix chez Macron… C’est bien la preuve que la « fabrique du consentement » dont parle Chomsky (*) a efficacement fonctionné.
La propagande concertée a surtout produit ses effets dans 7000 communes urbaines ou semi-urbaines, mais elle n’a pas berné le peuple de France dans 18000 communes rurales.
Ce putsch médiatique qui nous a imposé une marionnette mondialiste au premier tour n’a pas encore gagné. Les électeurs Fillon, Mélenchon, Hamon ne vont pas voter Hollande-bis comme un seul homme au second tour. L’espoir est permis.
(*) La fabrique du consentement – De la propagande médiatique en démocratie — Noam Chomsky & Edward Herman – Editions Agone - 2008
• Didier Catineau : « La peste ou le choléra »
Ces élections présidentielles 2017 (du moins le premier tour, mais il y a fort à parier que le deuxième tour sera assez semblable) sont exécrables ! Une grande partie des médias aux ordres, des juges surgissant à l’improviste pour accrocher quelques casseroles à des candidats qui courbent l’échine ou qui carrément les ignorent au nom d’une pseudo liberté dont le simple citoyen ne peut se prévaloir, des égos dont la taille encore jamais atteinte débordent de partout, des militants aux ordres… tout un capharnaüm explosif qui parvient à attirer l’attention du monde entier. La France des libertés et des lumières a perdu de sa superbe et s’enfonce dans des abysses mâtinées de Grand Guignol et de pathétiques et larmoyantes déclarations tout azimut !
A titre personnel, aucun des 11 candidats n’a été, ne serait-ce qu’un quart de millième de seconde, à la hauteur des enjeux qui nous touchent tous pour quelques générations à venir. Je n’ai pas entendu parler de programmes réels et sincères, je n’ai entendu que des vitupérations bien loin d’atteindre les préoccupations de notre quotidien et surtout de notre avenir incertain. C’est le système entier qui est malade et voici venus les temps de peines et de douleurs !
On me demande de choisir entre la peste et le choléra, entre le pouvoir éhonté de l’argent et de ses nébuleuses financières et le retour d’une période que l’on croyait révolue. A force d’obstination, on en sent les effluves nauséabonds. Les hommes ont la mémoire courte et tuent toujours les annonceurs de nouvelles ou les remueurs de souvenirs.
On se rallie, se congratule, ourdi aussi des complots caverneux qui débouchent sur des situations qu’Ubu lui-même n’aurait pu vivre. On assassine à grand coup de slogans et de manifestations notre intégrité et notre liberté de choix.
Alors oui, pour ce deuxième tour, je choisi avec fermeté de ne pas choisir et de voter blanc dans l’espoir que cette décision, à la longue, sera reconnue dans notre code électoral. Je n’obéirai pas aux consignes des états-majors, aux recommandations des ténors politiques et sans couardise aucune mais avec courage et responsabilité, je m’éloignerai de tout ce fracas car j’aspire à autre chose de la vie en société et en communauté.
Je crois très sincèrement que les temps sont venus pour qu’aux élections législatives, les représentants du peuple dont je suis pourront être choisis non plus au sein de ces écoles toutes identiques et fabriquées mais bien auprès de certains, plus sincères, plus préoccupés de notre quotidien que de leur avenir doré réglé rubis sur l’ongle par une administration bien huilée.
En Belgique, les citoyens sont restés près de deux ans sans gouvernement et ça a fonctionné. Parce qu’il existe à tous les niveaux des hommes et des femmes dévoués à leur prochain, parce que la politique ne règle rien sans les relais humains nécessaires.
Le grand tribun que fut Jean Jaurès a clamé cette remarquable phrase : « Je ne plierai pas, je ne m’en irai pas en silence. Je ne me soumettrai pas. Je ne me retournerai pas. Je ne me conformerai pas. Je ne me coucherai pas. Je ne me tairai pas. Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; ce n’est pas subir la loi du mensonge triomphant ».
Loin d’être un professionnel de la politique, de sa dialectique et aussi de ses codes faits de combines et de pièges à loup, j’affirme avec force ne pas me désintéresser de ces rendez-vous périodiques. Mais ils devraient respecter les idées que je chéris et que je ne retrouve nullement dans tout ce salmigondis de traitrises et de coups bas.
Ne vous abstenez pas, mais dites vraiment que vous portez en vous cet espoir de l’humanité qui donne un véritable sens à notre vie. Cet espoir passe par la construction et la fondation d’un nouvel élan loin de ces vieilles lunes qui nous étouffent et nous tétanisent. Le peuple ne veut plus souffrir.
Je reste attentif, lucide et réaliste et j’approuve Alfred de Vigny quand il dit : « Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse ».
Si ce silence vient à être rompu, cela sera par la force d’un humanisme impérieux et sans faiblesse.
• Stéphane Trifiletti : « il faut un sursaut démocratique »
Je veux dire mon inquiétude quant aux résultats du premier tour de l’élection présidentielle. Le score du Front National, en hausse par rapport à 2012, son apparence “banale” est un tournant dans notre histoire politique. Il faut barrer la route au Front national, parti du repli et de la haine.
La politique libérale et anti-écologiste prônée par Emmanuel Macron ne constitue pas, à mes yeux, une solution aux crises sociale, démocratique et écologique que traverse notre pays. Pour autant, face au national-populisme incarné par le FN et sa candidate, il faut un sursaut démocratique. Si le programme d’E. Macron peut être combattu démocratiquement au Parlement et être battu dans les urnes dans un futur proche, le risque de dérive autocratique du pouvoir par le FN apparaît aujourd’hui comme un danger autrement supérieur.
En faisant barrage le 7 mai au Front national, il faut continuer en parallèle le combat pour une société plus juste et plus écologique.
Je veux contribuer en Charente Maritime au rassemblement des progressistes et des écologistes autour d’un projet de société sorti du dogme de la croissance que nous avons initié au cours de cette présidentielle. Les campagnes de Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon ont montré que l’écologie était au cœur du projet du camp progressiste. Il faut favoriser les convergences au « 3ème tour », c'est-à-dire aux législatives et rompre avec les opportunistes PS valso-macronistes.
mercredi 26 avril 2017
Saint-Fort sur Gironde : le concert des trois chœurs
Samedi 29 avril, salle polyvalente de Saint-Fort sur Gironde,
concert des trois chœurs
À la salle polyvalente à 20 h 45, concert des Trois Chœurs ; chants du monde, variété française et chants sacrés. Les Chœurs invités sont le Chœur d’hommes de Brignac-la-Plaine, “Expression” de St-Féréole et la Chorale “HarmonYssandon” dirigés par Jeanne-Marie Chauvin. Ils seront reçus par le Chœur des chants marins Les Filadiers de Port Maubert dirigé par Christiane Groussaud et vous proposeront un programme des plus éclectiques. A noter la participation exceptionnelle du chanteur Eric La Garenne qui interprètera " La Gironde " accompagné par les 50 choristes.
Tarif : 6€ - Organisé par Music Plaisir. Renseignements et réservations : 05 46 49 95 59 ou 06 14 16 23 87
À la salle polyvalente à 20 h 45, concert des Trois Chœurs ; chants du monde, variété française et chants sacrés. Les Chœurs invités sont le Chœur d’hommes de Brignac-la-Plaine, “Expression” de St-Féréole et la Chorale “HarmonYssandon” dirigés par Jeanne-Marie Chauvin. Ils seront reçus par le Chœur des chants marins Les Filadiers de Port Maubert dirigé par Christiane Groussaud et vous proposeront un programme des plus éclectiques. A noter la participation exceptionnelle du chanteur Eric La Garenne qui interprètera " La Gironde " accompagné par les 50 choristes.
Tarif : 6€ - Organisé par Music Plaisir. Renseignements et réservations : 05 46 49 95 59 ou 06 14 16 23 87
Eric La Garenne |
Yves Poujade fait Chevalier dans l’Ordre National du Mérite : “Si on ne donne pas sa vie à quelque chose, on finira par la donner pour rien” (J.P. Sartre)
Samedi matin, une sympathique ambiance régnait dans la salle municipale de Vallet où Yves Poujade recevait la médaille dans l’Ordre National du Mérite, récompensant ses nombreuses implications professionnelles et associatives. Cette rencontre a été l'occasion de rappeler ses engagements au service de la collectivité en présence du sénateur maire de Montendre, Bernard Lalande, Georget Cano, ancien directeur de l’hôpital de Saintes, la famille, les élus, des représentants du monde médical, des amis dont des camarades d’école Jack Dillembourg et Guy Denier, des voisins. Bref, une assistance nombreuse !
Il n’y a pas si longtemps, Yves Poujade prenait se retraite lors d’une cérémonie organisée à Montlieu La Garde. Son parcours fut alors évoqué. Yves Poujade, qui vit aujourd’hui à Vallet, commune « associée » à Montendre, est né en 1952. Il a grandi à Tasdon, quartier de La Rochelle, dans un milieu ouvrier. Son éducation, axée autour d’une plus grande égalité, a déterminé ses engagements d’adulte, tolérance, actions citoyennes. Actif, il appartenait à des associations sportives et durant les vacances, il faisait des petits boulots qui lui ont permis de tisser des liens et surtout d’aller à la rencontre des autres. Après des d’études de droit, il a débuté sa vie professionnelle dans les années 80. Dans le Sud Saintonge, s’élaborait toute une palette de soins et d’accueil à la personne, foyer logement, hospice de Montlieu, réseau gérontologique, fusion des maisons de retraite de Montendre et de Montlieu, création de l’Orangerie…
C'est tout naturellement qu'il prit la direction de l'établissement public départemental des Deux Monts qui accueille personnes âgées et handicapées. Le foyer occupationnel est destiné, quant à lui, aux enfants qui rencontrent des problèmes psychologiques. L’ensemble des structures réunit à ce jour 400 places et emploie quelque 280 salariés.
Cette belle aventure, Bernard Lalande la connaît bien : « Ce qui nous réunit aujourd’hui est la reconnaissance par la République de la contribution exceptionnelle de Yves à porter les valeurs du service public, particulièrement dans le domaine de la santé. L’Ordre National du Mérite, la distinction la plus élevée dans les ordres nationaux après la Légion d’Honneur, est considérée par beaucoup comme la seule vraie reconnaissance de l’Etat français pour les actions civiles réalisées par des citoyens non militaires. Elle récompense aujourd’hui un homme aux multiples engagements, aux multiples talents, de gestionnaire, d’organisateur, de coordonnateur, de bâtisseur.
Yves Poujade a changé le monde de l’accueil de nos parents dans tout le sud de la Charente-Maritime. Il n’a cessé, dans sa carrière, de se préoccuper de tous ceux qui avaient besoin qu’on leur tende la main. Avec énergie, détermination, sans misérabilisme et uniquement animé par son devoir de représentant du service public, il a cherché, trouvé des solutions pour des personnes handicapées arrivées à l’âge de la retraite, les personnes dépendantes qui préfèrent rester chez elles le plus longtemps possible, les sans-logis, les femmes victimes de violences conjugales, les enfants aux parcours compliqués, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et bien entendu ces personnes très âgées qu’il a accueillies dans des établissements transformés pour leur offrir une vie digne ».
Ses implications ne s’arrêtent pas là : « il y a l’humanitaire quand il est parti en Roumanie apporter médicaments et secours à la population après la chute de Nicolae Ceaușescu ; l’Européen quand il consacrait son temps à l’accueil de jeunes de la semaine Européenne à Montendre ; le laïc quand il présidait aux destinées de la FCPE et combattait, acharné, pour la liberté de conscience, opposé à tout communautarisme ; le féministe quand il a tout mis en oeuvre pour accueillir les femmes en détresse sur notre territoire ou chercher des compétences, sans distinction de sexe, dans le cadre de ses responsabilités professionnelles ; l’homme de morale et d’éthique quand il accueille les hommes, les femmes, les enfants persécutés en Syrie ou ailleurs ; l’élu adjoint aux finances qui agit, au delà des discours, pour le bien-être des citoyens ».
Et l’élu de conclure : « A l’instar de Camus qui trouvait, dans l’Etranger, que “l’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde”, Yves Poujade s’est tracé un chemin pour combattre toutes les absurdités qui opposent les hommes entre eux ».
C’est Georget Cano (ancien directeur du CH de Saintes, avec un intérim à Jonzac) qui remit la médaille du Mérite à Yves Poujade. Il revint sur ses engagements et le félicita pour ses qualités de gestionnaire, ayant à son actif de nombreuses réalisations.
Touché par cette avalanche de compliments, Yves Poujade remercia l'assistance : « Je tenais à votre présence à mes côtés. Cette distinction, je la partage avec vous ». Attaché aux services publics, l’action d’Yves Poujade continue : il est vrai qu’il y a tant de choses à faire pour forger une société harmonieuse !
Cette rencontre se termina par le traditionnel verre de l’amitié.
Il n’y a pas si longtemps, Yves Poujade prenait se retraite lors d’une cérémonie organisée à Montlieu La Garde. Son parcours fut alors évoqué. Yves Poujade, qui vit aujourd’hui à Vallet, commune « associée » à Montendre, est né en 1952. Il a grandi à Tasdon, quartier de La Rochelle, dans un milieu ouvrier. Son éducation, axée autour d’une plus grande égalité, a déterminé ses engagements d’adulte, tolérance, actions citoyennes. Actif, il appartenait à des associations sportives et durant les vacances, il faisait des petits boulots qui lui ont permis de tisser des liens et surtout d’aller à la rencontre des autres. Après des d’études de droit, il a débuté sa vie professionnelle dans les années 80. Dans le Sud Saintonge, s’élaborait toute une palette de soins et d’accueil à la personne, foyer logement, hospice de Montlieu, réseau gérontologique, fusion des maisons de retraite de Montendre et de Montlieu, création de l’Orangerie…
C'est tout naturellement qu'il prit la direction de l'établissement public départemental des Deux Monts qui accueille personnes âgées et handicapées. Le foyer occupationnel est destiné, quant à lui, aux enfants qui rencontrent des problèmes psychologiques. L’ensemble des structures réunit à ce jour 400 places et emploie quelque 280 salariés.
Georget Cano, Yves Poujade, Bernard Lalande |
Cette belle aventure, Bernard Lalande la connaît bien : « Ce qui nous réunit aujourd’hui est la reconnaissance par la République de la contribution exceptionnelle de Yves à porter les valeurs du service public, particulièrement dans le domaine de la santé. L’Ordre National du Mérite, la distinction la plus élevée dans les ordres nationaux après la Légion d’Honneur, est considérée par beaucoup comme la seule vraie reconnaissance de l’Etat français pour les actions civiles réalisées par des citoyens non militaires. Elle récompense aujourd’hui un homme aux multiples engagements, aux multiples talents, de gestionnaire, d’organisateur, de coordonnateur, de bâtisseur.
Yves Poujade a changé le monde de l’accueil de nos parents dans tout le sud de la Charente-Maritime. Il n’a cessé, dans sa carrière, de se préoccuper de tous ceux qui avaient besoin qu’on leur tende la main. Avec énergie, détermination, sans misérabilisme et uniquement animé par son devoir de représentant du service public, il a cherché, trouvé des solutions pour des personnes handicapées arrivées à l’âge de la retraite, les personnes dépendantes qui préfèrent rester chez elles le plus longtemps possible, les sans-logis, les femmes victimes de violences conjugales, les enfants aux parcours compliqués, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et bien entendu ces personnes très âgées qu’il a accueillies dans des établissements transformés pour leur offrir une vie digne ».
Ses implications ne s’arrêtent pas là : « il y a l’humanitaire quand il est parti en Roumanie apporter médicaments et secours à la population après la chute de Nicolae Ceaușescu ; l’Européen quand il consacrait son temps à l’accueil de jeunes de la semaine Européenne à Montendre ; le laïc quand il présidait aux destinées de la FCPE et combattait, acharné, pour la liberté de conscience, opposé à tout communautarisme ; le féministe quand il a tout mis en oeuvre pour accueillir les femmes en détresse sur notre territoire ou chercher des compétences, sans distinction de sexe, dans le cadre de ses responsabilités professionnelles ; l’homme de morale et d’éthique quand il accueille les hommes, les femmes, les enfants persécutés en Syrie ou ailleurs ; l’élu adjoint aux finances qui agit, au delà des discours, pour le bien-être des citoyens ».
Et l’élu de conclure : « A l’instar de Camus qui trouvait, dans l’Etranger, que “l’absurdité est surtout le divorce de l’homme et du monde”, Yves Poujade s’est tracé un chemin pour combattre toutes les absurdités qui opposent les hommes entre eux ».
La remise des insignes de Chevalier dans l'Ordre National du Mérite |
L'hommage du public |
Touché par cette avalanche de compliments, Yves Poujade remercia l'assistance : « Je tenais à votre présence à mes côtés. Cette distinction, je la partage avec vous ». Attaché aux services publics, l’action d’Yves Poujade continue : il est vrai qu’il y a tant de choses à faire pour forger une société harmonieuse !
Cette rencontre se termina par le traditionnel verre de l’amitié.
Yves Poujade, ému... |
L'art de placer la rosette ! |
Photos © Nicole Bertin
Nouvelles modalités d'aides au développement de l'agriculture biologique en Nouvelle-Aquitaine
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'agriculture, et Jérôme Orvain, conseiller régional délégué à l'agroécologie et agriculture biologique, présenteront les nouvelles modalités d'aides à la conversion et au maintien en agriculture biologique, ainsi que le futur plan régional pour la Bio mardi 2 mai à l'Hôtel de Région à Bordeaux.
L'objectif est de faire connaître aux agriculteurs les nouvelles modalités d'aide à la conversion et au maintien à l'agriculture biologique pour la période 2017 à 2020 afin qu'ils puissent se déterminer avant le 15 mai, date limite de dépôt de leur déclaration de surfaces au titre la Politique Agricole Commune (PAC).
La Nouvelle-Aquitaine a connu entre 2014 et 2016 une hausse de 20% sans précédent des surfaces converties à l'agriculture biologique, la plaçant au 1er rang sur le plan national pour plusieurs filières.
Soucieuse de la poursuite de cet essor de ce mode de production dont les pratiques sont respectueuses de l'environnement, la Région souhaite accompagner de façon significative et lisible ce développement en mobilisant de nouvelles enveloppes de crédits européens et par des actions appropriées sur 2017-2020, donc dans la durée.
Ainsi, un plan de développement de l'agriculture biologique sera soumis à l'assemblée régionale lors la session prévue le 26 juin prochain. Outre le développement de la production et des outils de transformation, il s'agira d'améliorer l'organisation des filières pour apporter de valeur ajoutée aux agriculteurs et aux entreprises. Les actions devront également contribuer à l'approvisionnement des cantines des lycées en produits issus de l'agriculture biologique pour au moins 20%.
L'objectif est de faire connaître aux agriculteurs les nouvelles modalités d'aide à la conversion et au maintien à l'agriculture biologique pour la période 2017 à 2020 afin qu'ils puissent se déterminer avant le 15 mai, date limite de dépôt de leur déclaration de surfaces au titre la Politique Agricole Commune (PAC).
La Nouvelle-Aquitaine a connu entre 2014 et 2016 une hausse de 20% sans précédent des surfaces converties à l'agriculture biologique, la plaçant au 1er rang sur le plan national pour plusieurs filières.
Soucieuse de la poursuite de cet essor de ce mode de production dont les pratiques sont respectueuses de l'environnement, la Région souhaite accompagner de façon significative et lisible ce développement en mobilisant de nouvelles enveloppes de crédits européens et par des actions appropriées sur 2017-2020, donc dans la durée.
Ainsi, un plan de développement de l'agriculture biologique sera soumis à l'assemblée régionale lors la session prévue le 26 juin prochain. Outre le développement de la production et des outils de transformation, il s'agira d'améliorer l'organisation des filières pour apporter de valeur ajoutée aux agriculteurs et aux entreprises. Les actions devront également contribuer à l'approvisionnement des cantines des lycées en produits issus de l'agriculture biologique pour au moins 20%.
Faire de la Nouvelle-Aquitaine la région la plus attractive de France !
Élaboration du Schéma régional du tourisme : première rencontre territoriale de concertation mercredi 3 mai à Vieux-Boucau
Six étapes de concertation territoriale prévues pour l'élaboration du Schéma régional du tourisme et des loisirs (SRDTL). Après le lancement de cette démarche de définition d'une stratégie touristique partagée, le 16 mars dernier à L'Isle-d'Espagnac (Charente), la Région organise en effet durant ce mois de mai une série de six rendez-vous de concertation, ouverts à l'ensemble des acteurs locaux, institutionnels ou économiques qui interviennent dans le domaine du tourisme.
Ces rencontres permettent d'aller plus loin dans le diagnostic des forces, mais aussi des faiblesses, d'identifier les leviers d'un développement touristique innovant, durable et compétitif, et de partager enjeux et priorités associés à la construction de ce schéma régional, qui sera adopté début 2018.
Il s'agit donc pour la Nouvelle-Aquitaine, avec les différentes collectivités et toutes les parties prenantes - au premier rang desquelles les opérateurs touristiques régionaux et les têtes de réseaux - d'envisager les grands axes d'une politique régionale et d'une action commune pour « faire de la Nouvelle-Aquitaine la région la plus attractive de France », ainsi que l'ambition en a été fixée.
Ce rendez-vous sera aussi l'occasion de présenter les aides régionales (règlement d'intervention transitoire) que la Région vient d'adopter, pour accompagner les entreprises et territoires dans le développement touristique.
Une contribution en ligne est aussi possible sur : https://www.concertation-tourisme.fr/https://www.concertation-tourisme.fr/
Six étapes de concertation territoriale prévues pour l'élaboration du Schéma régional du tourisme et des loisirs (SRDTL). Après le lancement de cette démarche de définition d'une stratégie touristique partagée, le 16 mars dernier à L'Isle-d'Espagnac (Charente), la Région organise en effet durant ce mois de mai une série de six rendez-vous de concertation, ouverts à l'ensemble des acteurs locaux, institutionnels ou économiques qui interviennent dans le domaine du tourisme.
Ces rencontres permettent d'aller plus loin dans le diagnostic des forces, mais aussi des faiblesses, d'identifier les leviers d'un développement touristique innovant, durable et compétitif, et de partager enjeux et priorités associés à la construction de ce schéma régional, qui sera adopté début 2018.
Il s'agit donc pour la Nouvelle-Aquitaine, avec les différentes collectivités et toutes les parties prenantes - au premier rang desquelles les opérateurs touristiques régionaux et les têtes de réseaux - d'envisager les grands axes d'une politique régionale et d'une action commune pour « faire de la Nouvelle-Aquitaine la région la plus attractive de France », ainsi que l'ambition en a été fixée.
Ce rendez-vous sera aussi l'occasion de présenter les aides régionales (règlement d'intervention transitoire) que la Région vient d'adopter, pour accompagner les entreprises et territoires dans le développement touristique.
Une contribution en ligne est aussi possible sur : https://www.concertation-tourisme.fr/https://www.concertation-tourisme.fr/
La Région Nouvelle-Aquitaine se fixe l'objectif d'augmenter de 50% le nombre d'apprentis
Soutenir le réseau des développeurs de l'apprentissage en Charente-Maritime
Le développement de l'apprentissage est une priorité de la Région Nouvelle-Aquitaine, inscrite à la feuille de route pour l'apprentissage adoptée le 27 juin 2016. Compétence pleine et entière de la région, cette voie de formation est une voie pour l'accès à la qualification et à l'emploi.
Un travail est conduit au cours de l'année 2017 pour harmoniser le portage régional du développement de l'apprentissage sur les 3 ex-territoires régionaux qui composent la Nouvelle-Aquitaine. Quant au financement du réseau des développeurs à horizon du 1er janvier 2018, un appel à projet sera lancé courant printemps 2017 pour répondre à cette ambition.
Dans l'attente, et pour les développeurs de l'apprentissage actuellement co-financés par le Fonds social européen (FSE) dans l'ex-territoire Poitou-Charentes, la Région soutient la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rochefort-Saintonge à hauteur de 18 000 € en maintenant 1 poste de développeur de l'apprentissage.
• Au 1er janvier 2017, la Région Nouvelle-Aquitaine compte 115 centres de formations d'apprentis qui forment près de 37 000 apprentis dans une dynamique de développement : les flux d'entrants en 2017 (18 500) sont en hausse de 4% par rapport à 2016 et le stock d'apprentis est en hausse pour la deuxième année consécutive.
L'apprentissage dans la nouvelle région constitue une voie d'excellence avec des résultats aux examens proches de 80% et un taux d'insertion dans l'emploi supérieur de 60 %.
Le développement de l'apprentissage est une priorité de la Région Nouvelle-Aquitaine, inscrite à la feuille de route pour l'apprentissage adoptée le 27 juin 2016. Compétence pleine et entière de la région, cette voie de formation est une voie pour l'accès à la qualification et à l'emploi.
Un travail est conduit au cours de l'année 2017 pour harmoniser le portage régional du développement de l'apprentissage sur les 3 ex-territoires régionaux qui composent la Nouvelle-Aquitaine. Quant au financement du réseau des développeurs à horizon du 1er janvier 2018, un appel à projet sera lancé courant printemps 2017 pour répondre à cette ambition.
Dans l'attente, et pour les développeurs de l'apprentissage actuellement co-financés par le Fonds social européen (FSE) dans l'ex-territoire Poitou-Charentes, la Région soutient la Chambre de Commerce et d'Industrie de Rochefort-Saintonge à hauteur de 18 000 € en maintenant 1 poste de développeur de l'apprentissage.
• Au 1er janvier 2017, la Région Nouvelle-Aquitaine compte 115 centres de formations d'apprentis qui forment près de 37 000 apprentis dans une dynamique de développement : les flux d'entrants en 2017 (18 500) sont en hausse de 4% par rapport à 2016 et le stock d'apprentis est en hausse pour la deuxième année consécutive.
L'apprentissage dans la nouvelle région constitue une voie d'excellence avec des résultats aux examens proches de 80% et un taux d'insertion dans l'emploi supérieur de 60 %.
Bilan des contrôles routiers du week-end du 22 au 23 avril : 12 suspensions de permis de conduire
Durant le week-end de Pâques, 174 infractions au code de la route ont été relevées par les forces de l'ordre dont :
• 47 vitesses excessives
• 6 conduites sous l'emprise d'alcool
• 2 conduites sous l'emprise de stupéfiants
• 9 usages de téléphone en conduisant
• 110 autres infractions (refus de priorité, défaut de ceinture de sécurité)
12 suspensions administratives de permis de conduire ont été prononcées.
• Quelques exemples à ne pas suivre
- Le 14 avril dernier, un automobiliste a été contrôlé à 152km /h au lieu de 80km/h sur la commune d'Arthenac. Ce conducteur en permis probatoire, dont le précédent permis de conduire avait été annulé suite à l'usage de stupéfiants, s'est vu signifié une suspension de permis de conduire d'une durée de 6 mois.
- Le même jour, un automobiliste a été contrôlé sur la commune de Saint-Palais-de- Phiolin avec 2,54g d'alcool par litre de sang. Son permis de conduire a été suspendu pour une durée de 6 mois.
Bilan de l'accidentologie du 17 au 23 avril 2017 :
Pendant cette semaine, 15 accidents sont à déplorer sur les routes du département, au cours desquels, une personne a perdu la vie et 21 personnes ont été blessées.
Le préfet de la Charente-Maritime appelle les usagers de la route à la vigilance et au respect du code de la route. De nouvelles opérations de contrôle seront organisées très régulièrement afin de lutter contre l'insécurité routière dans le département.
• 47 vitesses excessives
• 6 conduites sous l'emprise d'alcool
• 2 conduites sous l'emprise de stupéfiants
• 9 usages de téléphone en conduisant
• 110 autres infractions (refus de priorité, défaut de ceinture de sécurité)
12 suspensions administratives de permis de conduire ont été prononcées.
• Quelques exemples à ne pas suivre
- Le 14 avril dernier, un automobiliste a été contrôlé à 152km /h au lieu de 80km/h sur la commune d'Arthenac. Ce conducteur en permis probatoire, dont le précédent permis de conduire avait été annulé suite à l'usage de stupéfiants, s'est vu signifié une suspension de permis de conduire d'une durée de 6 mois.
- Le même jour, un automobiliste a été contrôlé sur la commune de Saint-Palais-de- Phiolin avec 2,54g d'alcool par litre de sang. Son permis de conduire a été suspendu pour une durée de 6 mois.
Bilan de l'accidentologie du 17 au 23 avril 2017 :
Pendant cette semaine, 15 accidents sont à déplorer sur les routes du département, au cours desquels, une personne a perdu la vie et 21 personnes ont été blessées.
Le préfet de la Charente-Maritime appelle les usagers de la route à la vigilance et au respect du code de la route. De nouvelles opérations de contrôle seront organisées très régulièrement afin de lutter contre l'insécurité routière dans le département.
Concours de la nouvelle du Saint-Georges Club : Sabine Beaufils-Fievez reçoit le premier prix
Nouvelle de Sabine Beaufils-Fievez primée lors du concours organisée par le Saint-Georges Club dont le thème était "un festin épicé".
Deux mesures de Maca
Elle en avait eu l’idée en traversant un marché éphémère quelques jours plus tôt. C’était la bousculade des dernières courses avant la fin du marché, mais cela ne l’avait pas gênée et les boniments des commerçants non plus. C’est qu’elle était littéralement charmée par les effluves provenant du stand des épices. La poudre étiquetée « maca » l’intrigua. Quelle pouvait être son origine ? Maca / Macao ? L’Asie alors ! Ou maca / coca, l’Amérique du sud…
Le jeune vendeur n’en savait rien. Comme Marion ne bougeait pas et qu’elle était maintenant la seule personne devant son stand, il se décida à faire une recherche sur Internet puis lui montra le résultat en tendant vers elle son smartphone. C’était donc une épice d’origine inca, appréciée notamment en pâtisserie. Affaire conclue pour deux bonnes mesures de l’épice sud-américaine.
Autant elle était sûre d’elle dans son travail et quand il s’agissait de cuisiner, autant Marion était indécise et maladroite en matière de sentiment amoureux. Au lieu de chercher à séduire par sa féminité et son esprit, elle mettait toujours en avant ses talents culinaires. On constatait en général très vite qu’il ne s’agissait pas de vantardise. Mais cela débouchait sur quoi au juste ? Pas sur ce qu’elle recherchait. Elle avait plusieurs fois imaginé, alors qu’elle préparait des crêpes pour ses nièces, que les parfums de cannelle et de vanille qui saturaient alors sa petite cuisine s’enroulaient dans ses cheveux et allaient la rendre irrésistible quand elle sortirait de chez elle. Pourquoi tant de guimauve en fait ?
Elle se mit donc au travail un début d’après-midi. Invitée le soir-même chez des amis qui attendaient bien vingt personnes, elle s’était engagée à apporter du sucré, quand la plupart des convives avaient opté pour du salé ou des boissons. Elle déposa sur le plan de travail le sachet de maca et sortit sa recette habituelle de sablés. Elle la parcourut attentivement d’un œil critique et fit quelques aménagements au stylo. Ensuite ce fut le commencement d’une chorégraphie très précise et très sûre, chaque ingrédient apparaissant entre ses doigts au moment idoine pour être malaxé, remué avec douceur ou fouetté jusqu’à blanchiment selon le scénario établi. Avant de remplir les petits moules ronds soigneusement beurrés et farinés, elle goûta la préparation et rajouta deux gouttes supplémentaires d’huile essentielle d’orange douce. Dix minutes plus tard elle sortit la première fournée, les sablés étaient juste colorés, parfait ! Marion hésita à croquer un gâteau, et puis non, ce serait la surprise ce soir.
Soudain ce fut l’heure. Marion enfila les vêtements déjà préparés sur son lit, brossa ses cheveux et dessina ses lèvres au bâton de rouge. Elle saisit son parfum puis changea d’avis et courut à la cuisine. Elle rouvrit le sachet de maca et en prit une pincée qu’elle froissa entre sa nuque et le tissu de sa robe.
La soirée fut un peu ennuyeuse selon Marion : trop de bruit, trop de gens et surtout trop de couples déjà constitués. Les sons lui semblaient amplifiés, impossible de suivre vraiment une conversation, de faire connaissance. Au moment du dessert par contre, l’ambiance était plus intime, certains invités étant déjà partis. Les sablés furent très appréciés, chacun se resservit jusqu’à faire disparaître le dernier gâteau.
Ce qui se passa ensuite fut surprenant : soudain très détendus, les invités devenaient tactiles, entreprenants. Quelqu’un mit de la musique et c’était un tempo lent, propice à se rapprocher et s’isoler à deux. Marion se sentit à la fois apaisée et troublée, en tout cas sa timidité avait totalement disparu. Elle se réveilla quelques heures plus tard chez elle dans les bras d’un grand brun qui souriait dans son sommeil. Elle sortit du lit à regret pour préparer du café et fut tentée d’y glisser une pincée de maca, dont le sachet était resté dans la cuisine. Prise d’un doute elle fit une recherche approfondie sur Internet. Si le maca était connu depuis toujours pour sa saveur se prêtant à la pâtisserie, il l’était tout autant pour ses effets aphrodisiaques marqués. Marion épiça généreusement le café...
• L'auteure : une adolescence heureuse à Saintes
Sabine Beaufils-Fievez gagne sa vie comme comédienne et comme lectrice de scénarios, deux activités qu’elle n’aurait pas imaginées quand elle finissait ses études secondaires au lycée Bellevue de Saintes. Le cinéma était pourtant déjà sa passion, grâce à une fréquentation assidue du cinéma l’Olympia, du Gallia et du ciné-club du Rex. En parallèle avec un poste chez IBM, elle a écrit des critiques de cinéma, organisé des expositions thématiques sur François Truffaut. Et puis en 1992 c’est la reconversion : elle obtient une maîtrise en cinéma à la Sorbonne, écrit et expertise des scénarios de long métrage. Puis elle consacre deux essais à Truffaut aux éditions Séghier et Milan et devient peu à peu comédienne après des ateliers et des stages. Aujourd’hui l’envie d’écrire se fait plus forte et elle est en cours d’écriture d’un long métrage et d’une pièce de théâtre. Tenter le concours de la nouvelle du Saint Georges Club et en être lauréate est une très belle aventure qui la rapproche de son adolescence heureuse à Saintes.
Deux mesures de Maca
Elle en avait eu l’idée en traversant un marché éphémère quelques jours plus tôt. C’était la bousculade des dernières courses avant la fin du marché, mais cela ne l’avait pas gênée et les boniments des commerçants non plus. C’est qu’elle était littéralement charmée par les effluves provenant du stand des épices. La poudre étiquetée « maca » l’intrigua. Quelle pouvait être son origine ? Maca / Macao ? L’Asie alors ! Ou maca / coca, l’Amérique du sud…
Le jeune vendeur n’en savait rien. Comme Marion ne bougeait pas et qu’elle était maintenant la seule personne devant son stand, il se décida à faire une recherche sur Internet puis lui montra le résultat en tendant vers elle son smartphone. C’était donc une épice d’origine inca, appréciée notamment en pâtisserie. Affaire conclue pour deux bonnes mesures de l’épice sud-américaine.
Autant elle était sûre d’elle dans son travail et quand il s’agissait de cuisiner, autant Marion était indécise et maladroite en matière de sentiment amoureux. Au lieu de chercher à séduire par sa féminité et son esprit, elle mettait toujours en avant ses talents culinaires. On constatait en général très vite qu’il ne s’agissait pas de vantardise. Mais cela débouchait sur quoi au juste ? Pas sur ce qu’elle recherchait. Elle avait plusieurs fois imaginé, alors qu’elle préparait des crêpes pour ses nièces, que les parfums de cannelle et de vanille qui saturaient alors sa petite cuisine s’enroulaient dans ses cheveux et allaient la rendre irrésistible quand elle sortirait de chez elle. Pourquoi tant de guimauve en fait ?
Elle se mit donc au travail un début d’après-midi. Invitée le soir-même chez des amis qui attendaient bien vingt personnes, elle s’était engagée à apporter du sucré, quand la plupart des convives avaient opté pour du salé ou des boissons. Elle déposa sur le plan de travail le sachet de maca et sortit sa recette habituelle de sablés. Elle la parcourut attentivement d’un œil critique et fit quelques aménagements au stylo. Ensuite ce fut le commencement d’une chorégraphie très précise et très sûre, chaque ingrédient apparaissant entre ses doigts au moment idoine pour être malaxé, remué avec douceur ou fouetté jusqu’à blanchiment selon le scénario établi. Avant de remplir les petits moules ronds soigneusement beurrés et farinés, elle goûta la préparation et rajouta deux gouttes supplémentaires d’huile essentielle d’orange douce. Dix minutes plus tard elle sortit la première fournée, les sablés étaient juste colorés, parfait ! Marion hésita à croquer un gâteau, et puis non, ce serait la surprise ce soir.
Soudain ce fut l’heure. Marion enfila les vêtements déjà préparés sur son lit, brossa ses cheveux et dessina ses lèvres au bâton de rouge. Elle saisit son parfum puis changea d’avis et courut à la cuisine. Elle rouvrit le sachet de maca et en prit une pincée qu’elle froissa entre sa nuque et le tissu de sa robe.
La soirée fut un peu ennuyeuse selon Marion : trop de bruit, trop de gens et surtout trop de couples déjà constitués. Les sons lui semblaient amplifiés, impossible de suivre vraiment une conversation, de faire connaissance. Au moment du dessert par contre, l’ambiance était plus intime, certains invités étant déjà partis. Les sablés furent très appréciés, chacun se resservit jusqu’à faire disparaître le dernier gâteau.
Ce qui se passa ensuite fut surprenant : soudain très détendus, les invités devenaient tactiles, entreprenants. Quelqu’un mit de la musique et c’était un tempo lent, propice à se rapprocher et s’isoler à deux. Marion se sentit à la fois apaisée et troublée, en tout cas sa timidité avait totalement disparu. Elle se réveilla quelques heures plus tard chez elle dans les bras d’un grand brun qui souriait dans son sommeil. Elle sortit du lit à regret pour préparer du café et fut tentée d’y glisser une pincée de maca, dont le sachet était resté dans la cuisine. Prise d’un doute elle fit une recherche approfondie sur Internet. Si le maca était connu depuis toujours pour sa saveur se prêtant à la pâtisserie, il l’était tout autant pour ses effets aphrodisiaques marqués. Marion épiça généreusement le café...
• L'auteure : une adolescence heureuse à Saintes
Sabine Beaufils-Fievez gagne sa vie comme comédienne et comme lectrice de scénarios, deux activités qu’elle n’aurait pas imaginées quand elle finissait ses études secondaires au lycée Bellevue de Saintes. Le cinéma était pourtant déjà sa passion, grâce à une fréquentation assidue du cinéma l’Olympia, du Gallia et du ciné-club du Rex. En parallèle avec un poste chez IBM, elle a écrit des critiques de cinéma, organisé des expositions thématiques sur François Truffaut. Et puis en 1992 c’est la reconversion : elle obtient une maîtrise en cinéma à la Sorbonne, écrit et expertise des scénarios de long métrage. Puis elle consacre deux essais à Truffaut aux éditions Séghier et Milan et devient peu à peu comédienne après des ateliers et des stages. Aujourd’hui l’envie d’écrire se fait plus forte et elle est en cours d’écriture d’un long métrage et d’une pièce de théâtre. Tenter le concours de la nouvelle du Saint Georges Club et en être lauréate est une très belle aventure qui la rapproche de son adolescence heureuse à Saintes.
Le rêve de Nathalie Bardou et Philippe Mèmeteau : offrir à un bateau danois du XIXe siècle une renaissance à La Rochelle
Ils en rêvaient, ils l’ont fait. Nathalie Bardou et Philippe Mèmeteau viennent d’acheter un bateau du XIXe siècle qu’ils ont baptisé ZE Boat. Leur objectif ? Le restaurer et lui redonner une nouvelle vie au bassin des grands voiliers du port de La Rochelle, face à l’aquarium, afin de lui permettre de retrouver sa grandeur passée, mais également de vivre à bord avec leurs deux enfants et d’y installer différentes activités professionnelles. Un challenge à relever !
A une époque de morosité, c’est un plaisir de voir que le rêve existe toujours et encore. Et qu’il se concrétise ! Ainsi Nahalie Bardou et Philippe Mèmenteau, unis dans une même passion, viennent d’acquérir au Danemark une goélette qui a pris la mer la première fois en 1875 et connu plusieurs « vies » au cours de ses longs trajets. « Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce grand navire de plus de 30 mètres. Il est très vite apparu comme correspondant complètement à notre projet de vie avec nos deux enfants et de travail à bord. Mais également, les perspectives liées à son intérêt patrimonial : Ze Boat est le plus ancien bateau encore en activité à avoir fait le tour du Monde » explique le couple et d’ajouter : « Nous cherchions un bateau qui ait une histoire atypique. Depuis fin août 2016, nous avons beaucoup voyagé pour dénicher le fruit de nos attentes, au Portugal, en Hollande, en Allemagne. Notre choix s’est porté au Danemark sur Mie Ebeltoft qui possède une coque en acier, plus solide que le bois. Et puis, il a des tas de choses à raconter ! ».
Le 9 avril, Philippe Mèmeteau et son équipage sont partis rejoindre le bateau rebaptisé « ZE Boat » à Hobro au Nord-Est du Danemark. Le retour est prévu au port de La Rochelle dimanche 30 avril.
Le couple envisage des travaux dont le retour d’un troisième mât et la remise en place de toute la voilure. Une estimation sera faite sur place. Le budget pour la restauration et l’aménagement de ZE Boat est évalué à 50.000 euros. Si une partie du financement est réalisée sur des fonds propres, les propriétaires envisagent une plateforme de crowfounding. Compte-tenu de la position stratégique, la forte fréquentation et la grande visibilité du bateau dans cette partie du port de La Rochelle, ils offrent la possibilité à des partenaires ou sponsors (entreprises, particuliers, associations) de s’impliquer dans le projet en mettant en avant leurs marques, leurs activités et leurs produits.
Nathalie Bardou et Philippe Mèmeteau vont faire de Ze Boat leur résidence principale et leur lieu d’activité professionnelle. Nathalie (membre de l’association Entreprendre au féminin) créera à bord son nouvel espace de massage ancestral japonais. Elle se partagera alors entre Cognac (où elle possède déjà un salon) et La Rochelle. Philippe y installera son agence de communication par l’image Aktiv Design. A bord, seront proposés des ateliers à thèmes, des expositions, des sorties voiles avec skipper professionnel pour les entreprises et particuliers.
Bons vents à ce projet dont nous reparlerons !
• CHRONOLOGIE DU PROJET
• 9 Avril 2017 : Départ de l’équipage pour rejoindre le bateau à Hobro (Nord-Est du Danemark).
• Dimanche 30 avril : Arrivée prévue au Port de La Rochelle
• 1er mai 2017: Lancement d’une plateforme participative de financement d’une partie du projet. Recherche de partenaires, sponsors, bénévoles, mécènes tentés par l’aventure. Début des travaux de restauration et d’installation pour vie à bord ainsi que des deux espaces professionnels (Espace Hokuro et agence AKtiv design). Création d’un site internet
• Juin 2017 : Inauguration de ZE BOAT au bassin des grands voiliers
• CARACTERISTIQUES
Nom : ZE BOAT (anciennement MIE EBELTOFT)
Longueur : 38 m
Largeur : 5 m
Tirant d ‘eau : 2,75 m
Matériau : Acier riveté
Poids : 160 tonnes
Gréement : goëlette (anciennement 3 mâts)
Nombre de voiles : 7
Moteur : Volvo Penta 428 CV
• Son histoire
1874 : Démarrage de sa construction au chantier naval Kockums Mekaniska Verkstad, à Malmo en Suède.
1875 : Le 1er mai, le bateau à vapeur MOEN voit le jour. Il est livré à la DFDS à Copenhague (importante compagnie maritime danoise toujours en activité)
1889 : Bateau postal au Danemark
1889 : Utilisé pour le transport de ciment
1909 : Allongement de sa coque.
1952 : Converti en une goélette à trois mâts avec moteur, sous le nom de FRITHIOF
1965 : Gréé comme « galéas », petit navire de commerce de la Mer Baltique et de la Mer du Nord.
1975 : Converti en navire de passagers, et utilisé pour la pêche de loisir, sous le nom de SUNDIA.
1985 : Rebaptisé ELIDA, le bateau est transformé en chapelle flottante pouvant accueillir 60 fidèles. Il parcourt ainsi pendant plusieurs saisons, les ports danois et baltiques. 2001: Transformé en navire de plaisance, il parcourt le monde, sous le nom de MIE EBELTOFT
2017 : Racheté par Philippe Mèmeteau et Nathalie Bardou qui le ramènent à La Rochelle pour le restaurer, en faire leur lieu de résidence principale et leur lieu d’activité professionnelle et le faire naviguer.
Après avoir été directeur artistique du groupe Mood Media à Paris, Philippe Mèmeteau s’installe en 2002 sur l’Ile de Ré. Passionné de navigation depuis toujours, il décide en 2010 de vivre à bord de sa goélette en acier de 15 m, amarrée au port des Minimes à La Rochelle, et d’en faire le siège de son agence de communication par l’image Aktiv Design (spécialisée dans la communication par l’image des entreprises, dans le graphisme multimédia et la photographie). Il met également bénévolement ses compétences et son bateau au service des personnes en situation de handicap de l’ADAPEI 17 à l’occasion du Défi Découverte Voile depuis 2010.
Pétillante et pleine d’énergie, Nathalie Bardou est une femme qui se passionne pour l’Art ancestral japonais du massage. Elle a longtemps travaillé comme commerciale dans un grand groupe international : stress, course perpétuelle…
Devenir mère à 41 ans a tout changé, sa façon de voir la vie, de percevoir les êtres. Après une réflexion, une quête de ses motivations profondes, apporter du bien-être à l'autre s'est imposé à elle, c'était une évidence. Son chemin s'est tout naturellement tracé. Elle décide de vivre pleinement sa passion. Perfectionniste et déterminée, après des heures de travail, d'apprentissage et d'entraînement, elle est devenue une spécialiste d’un art ancestral japonais (XVème siècle) : le Kobido, massage liftant naturel japonais. Elle crée l’Espace Hokuro, actuellement situé à Cognac, un lieu unique et atypique dédié au bien-être.
A une époque de morosité, c’est un plaisir de voir que le rêve existe toujours et encore. Et qu’il se concrétise ! Ainsi Nahalie Bardou et Philippe Mèmenteau, unis dans une même passion, viennent d’acquérir au Danemark une goélette qui a pris la mer la première fois en 1875 et connu plusieurs « vies » au cours de ses longs trajets. « Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce grand navire de plus de 30 mètres. Il est très vite apparu comme correspondant complètement à notre projet de vie avec nos deux enfants et de travail à bord. Mais également, les perspectives liées à son intérêt patrimonial : Ze Boat est le plus ancien bateau encore en activité à avoir fait le tour du Monde » explique le couple et d’ajouter : « Nous cherchions un bateau qui ait une histoire atypique. Depuis fin août 2016, nous avons beaucoup voyagé pour dénicher le fruit de nos attentes, au Portugal, en Hollande, en Allemagne. Notre choix s’est porté au Danemark sur Mie Ebeltoft qui possède une coque en acier, plus solide que le bois. Et puis, il a des tas de choses à raconter ! ».
Le 9 avril, Philippe Mèmeteau et son équipage sont partis rejoindre le bateau rebaptisé « ZE Boat » à Hobro au Nord-Est du Danemark. Le retour est prévu au port de La Rochelle dimanche 30 avril.
Le couple envisage des travaux dont le retour d’un troisième mât et la remise en place de toute la voilure. Une estimation sera faite sur place. Le budget pour la restauration et l’aménagement de ZE Boat est évalué à 50.000 euros. Si une partie du financement est réalisée sur des fonds propres, les propriétaires envisagent une plateforme de crowfounding. Compte-tenu de la position stratégique, la forte fréquentation et la grande visibilité du bateau dans cette partie du port de La Rochelle, ils offrent la possibilité à des partenaires ou sponsors (entreprises, particuliers, associations) de s’impliquer dans le projet en mettant en avant leurs marques, leurs activités et leurs produits.
Nathalie Bardou et Philippe Mèmeteau vont faire de Ze Boat leur résidence principale et leur lieu d’activité professionnelle. Nathalie (membre de l’association Entreprendre au féminin) créera à bord son nouvel espace de massage ancestral japonais. Elle se partagera alors entre Cognac (où elle possède déjà un salon) et La Rochelle. Philippe y installera son agence de communication par l’image Aktiv Design. A bord, seront proposés des ateliers à thèmes, des expositions, des sorties voiles avec skipper professionnel pour les entreprises et particuliers.
Bons vents à ce projet dont nous reparlerons !
• 9 Avril 2017 : Départ de l’équipage pour rejoindre le bateau à Hobro (Nord-Est du Danemark).
• Dimanche 30 avril : Arrivée prévue au Port de La Rochelle
• 1er mai 2017: Lancement d’une plateforme participative de financement d’une partie du projet. Recherche de partenaires, sponsors, bénévoles, mécènes tentés par l’aventure. Début des travaux de restauration et d’installation pour vie à bord ainsi que des deux espaces professionnels (Espace Hokuro et agence AKtiv design). Création d’un site internet
• Juin 2017 : Inauguration de ZE BOAT au bassin des grands voiliers
• CARACTERISTIQUES
Nom : ZE BOAT (anciennement MIE EBELTOFT)
Longueur : 38 m
Largeur : 5 m
Tirant d ‘eau : 2,75 m
Matériau : Acier riveté
Poids : 160 tonnes
Gréement : goëlette (anciennement 3 mâts)
Nombre de voiles : 7
Moteur : Volvo Penta 428 CV
• Son histoire
1874 : Démarrage de sa construction au chantier naval Kockums Mekaniska Verkstad, à Malmo en Suède.
1875 : Le 1er mai, le bateau à vapeur MOEN voit le jour. Il est livré à la DFDS à Copenhague (importante compagnie maritime danoise toujours en activité)
1889 : Bateau postal au Danemark
1889 : Utilisé pour le transport de ciment
1909 : Allongement de sa coque.
1952 : Converti en une goélette à trois mâts avec moteur, sous le nom de FRITHIOF
1965 : Gréé comme « galéas », petit navire de commerce de la Mer Baltique et de la Mer du Nord.
1975 : Converti en navire de passagers, et utilisé pour la pêche de loisir, sous le nom de SUNDIA.
1985 : Rebaptisé ELIDA, le bateau est transformé en chapelle flottante pouvant accueillir 60 fidèles. Il parcourt ainsi pendant plusieurs saisons, les ports danois et baltiques. 2001: Transformé en navire de plaisance, il parcourt le monde, sous le nom de MIE EBELTOFT
2017 : Racheté par Philippe Mèmeteau et Nathalie Bardou qui le ramènent à La Rochelle pour le restaurer, en faire leur lieu de résidence principale et leur lieu d’activité professionnelle et le faire naviguer.
Après avoir été directeur artistique du groupe Mood Media à Paris, Philippe Mèmeteau s’installe en 2002 sur l’Ile de Ré. Passionné de navigation depuis toujours, il décide en 2010 de vivre à bord de sa goélette en acier de 15 m, amarrée au port des Minimes à La Rochelle, et d’en faire le siège de son agence de communication par l’image Aktiv Design (spécialisée dans la communication par l’image des entreprises, dans le graphisme multimédia et la photographie). Il met également bénévolement ses compétences et son bateau au service des personnes en situation de handicap de l’ADAPEI 17 à l’occasion du Défi Découverte Voile depuis 2010.
Pétillante et pleine d’énergie, Nathalie Bardou est une femme qui se passionne pour l’Art ancestral japonais du massage. Elle a longtemps travaillé comme commerciale dans un grand groupe international : stress, course perpétuelle…
Devenir mère à 41 ans a tout changé, sa façon de voir la vie, de percevoir les êtres. Après une réflexion, une quête de ses motivations profondes, apporter du bien-être à l'autre s'est imposé à elle, c'était une évidence. Son chemin s'est tout naturellement tracé. Elle décide de vivre pleinement sa passion. Perfectionniste et déterminée, après des heures de travail, d'apprentissage et d'entraînement, elle est devenue une spécialiste d’un art ancestral japonais (XVème siècle) : le Kobido, massage liftant naturel japonais. Elle crée l’Espace Hokuro, actuellement situé à Cognac, un lieu unique et atypique dédié au bien-être.