Saintes : Jean-Philippe Machon vainqueur d'Isabelle Pichard Chauché

Au début de la campagne, beaucoup pensaient que le match se jouerait entre le maire sortant Jean Rouger et son adversaire socialiste Isabelle Pichard Chauché. Il n'en a rien été. En effet, la mésentente du PS local, et surtout le mécontentement qu'éprouvent les électeurs face aux décisions de François Hollande, ont provoqué une vague bleue.

Jean Philippe Machon aux côtés de Bruno Drapron

L'émotion de la victoire !

Dimanche 30 mars, c'est donc Jean-Philippe Machon, candidat soutenu par l'UMP et l'UDI, qui a remporté la victoire avec 55,72% des suffrages face à Isabelle Pichard Chauché (44,27%), Jean Rouger ne s'étant pas maintenu au second tour. C'est bien sûr la déception dans ses rangs car les conseillers sortants estiment ne pas avoir démérité durant les six ans passés. Jean Rouger restera dans l'histoire saintaise comme le fondateur de la CDA.
Isabelle Pichard Chauché, quant à elle, a subi cette défaite de plein fouet alors qu'elle s'était largement investie dans la campagne aux côtés du MRC, des Verts et des Radicaux de gauche.
Sur la scène du hall Mendès-France, Jean Philippe Machon a été félicité par Jean Rouger. Le nouveau maire, qui sera investi dans les jours qui viennent, a rappelé qu'il était ouvert à tous les projets favorables à la cité. Il entend conduire la municipalité comme il l'a fait durant la campagne, avec sérieux et dans la bonne humeur, sa façon à lui de vivre le quotidien, loin des idées partisanes.
Il remercia les électeurs de leur fidélité avant de céder la parole à Philippe Callaud, PRG élu de la liste Isabelle Pichard Chauché, qui lui avait demandé de la représenter.
Cette élection n'est pas sans rappeler celle de Bernadette Schmitt (centre droit) en 2001 face à Jean Moulineau (PS, poulain de Michel Baron).  « La ville de Saintes s'est embourgeoisée. Fini l'époque des ateliers SCNF » estime Jean Rouger. Pour lui, une page vient de se tourner dans la cité santone.

Jean Philippe Machon et Jean Rouger, maire sortant

 • A Saintes, le taux d'abstention du deuxième tour s'est élevé à 41,27%.

Nicole Bertin : « Partageons de nouvelles aventures ! »

Après plus de trente ans passés à La Haute Saintonge, journal qu’elle a contribué à valoriser aux côtés de Bernard Lévêque, Nicole Bertin a choisi d’entrer dans la vie publique en se présentant aux élections municipales 2014 de Jonzac. Elle répond à nos questions : 

•  Nicole Bertin, vous venez de quitter l’hebdomadaire La Haute Saintonge pour lequel vous avez sillonné notre département de la Charente-Maritime pendant près de trente ans. Faisons d’abord le point sur cette époque ?

 L’histoire de la Haute Saintonge est ancienne. Ce journal est l’héritage de titres qui existaient depuis le XIXe siècle sur la région de Jonzac. Gaston Lévêque, propriétaire d‘une imprimerie importante, y éditait « Le courrier de Jonzac » qui était distribué en fin de semaine. Le dimanche, les habitants l’achetaient à la sortie de la messe, dit-on !
Par la suite, son fils Pierre a changé le titre de la publication qui est devenue « La voix jonzacaise ». C’était juste après la Seconde Guerre mondiale. A son tour, son deuxième fils Bernard a eu la vocation. En 1973, il a repris le flambeau. Fourmillant d’idées, il souhaitait donner un essor nouveau au journal qui n’avait à l’époque que quatre pages. Il a porté La Haute Saintonge sur les fonts baptismaux. Nous avons commencé à travailler ensemble en 1979. Cette aventure de presse locale était passionnante.
A cette occasion, j’ai découvert le monde particulier et attachant de l’imprimerie qui était en pleine évolution technologique. On tournait la page Gutenberg ! En quelques années, nous étions passés du marbre avec des textes composés, lettre par lettre, par un professionnel, à la linotype - lignes en plomb solidifié - puis aux photocomposeuses sans mémoire pour aboutir à l’ordinateur triomphant, des Macintosh en l’occurrence, dans les années 85. Merci Steve Jobs, vous nous avez simplifiés la vie !
Notre objectif était de proposer une vingtaine de pages traitant de l’actualité sur six cantons du Sud Saintonge. Nous étions deux journalistes, Bernard Lévêque et moi-même et avions un concurrent de taille Saintonge Hebdo, dirigé par Serge Cecarello. Il avait l’avantage d’avoir des appuis à la mairie de Jonzac que nous, nous n’avions pas ! Certains pensaient que nous serions incapables de relever le défi. La Haute Saintonge devait disparaître : avoir deux hebdomadaires sur le même territoire semblait faire double emploi. J’ai souvent douté de notre réussite. Puis nous avons eu la grâce ! Pendant dix ans, nous avons travaillé comme des fous, ne ratant aucune manifestation. Nous avions la foi et la jeunesse qui soulèvent les montagnes. Nous avions envie de prouver qu’on pouvait avoir une écriture libre pour combattre les idées toutes faites. Cela nous a demandé beaucoup d’investissements personnels, y compris physiques. Le referions-nous aujourd’hui avec autant d’optimisme et de conviction ? Pourquoi pas ?
Faute de moyens financiers suffisants, la Haute-Saintonge est entrée dans le groupe Sud-Ouest. Elle partage aujourd’hui le destin de ce groupe de presse.

Nicole Bertin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’hebdomadaire La Haute Saintonge, aux côtés de Bernard Lévêque, son compagnon de route professionnelle, avec lequel elle a travaillé pendant plus de trente ans. Bernard Lévêque est aujourd’hui retraité. 

•  Depuis bientôt vingt ans, vous êtes l’un des témoins privilégiés de la vie politique du département. Quel est regard portez-vous sur les hommes politiques ? 

Etre journaliste donne la mémoire des hommes. On se souvient de leurs propos, de leurs discours, de leurs prises de position. A La Haute Saintonge, nous consultions souvent nos collections de journaux pour vérifier telle ou telle déclaration. Quand il a pris sa retraite en 2012, Bernard Lévêque en a versé une bonne partie aux Archives départementales.
Le temps, effectivement, offre le recul nécessaire. Il est simple de voir quand un élu change de cap en vérifiant si les projets se concrétisent ou s’ils passent à la trappe. Certains aboutissent et c’est tant mieux. D’autres, qui avaient fait rêver, restent dans les tiroirs. Les électeurs ne sont pas rancuniers.
A Saintes par exemple, si l’on ne connait pas l’histoire des relations entre les hommes et les femmes politiques, on ne peut pas comprendre pourquoi, après le départ de Michel Baron, maire durant de nombreuses années, la gauche s’est divisée pour permettre l’élection de Bernadette Schmitt au détriment de Jean Rouger. Aujourd’hui, on peut constater que le fils de Michel Baron se présente sur la liste d‘Isabelle Pichard qui a eu l’investiture du Parti socialiste contre le maire sortant Jean Rouger, lui-même radié du PS. Il y a ainsi des rancunes tenaces.
Il est certain que les cercles philosophiques sont très souvent à la manœuvre. C’est ce qui doit expliquer l’élection à la présidence du Conseil général de Claude Belot à un moment donné alors qu’arithmétiquement, la majorité départementale aurait dû basculer à gauche. On sait également qu’une sorte de traité virtuel a longtemps laissé à Michel Crépeau La Rochelle et l’Aunis tandis que la Saintonge devait être sous l’influence de Jean-Noël de Lipowski (RPR) et Claude Belot (alors Radical Valoisien). Aujourd’hui, on peut constater qu’en Haute Saintonge, le pouvoir se partage entre Dominique Bussereau (UMP), Claude Belot (UMP), Bernard Lalande, maire socialiste de Montendre et Daniel Laurent (UMP), sénateur maire de Pons.
Vous me parlez du regard que je porte sur les hommes politiques. La plupart d’entre eux sont attentifs et accessibles. Parfois, l’âge avançant et les mandats s’accumulant, quelques-uns sont moins enclins à partager le quotidien des habitants. Même justifiée, la moindre remarque sur leurs attitudes constitue à leurs yeux une agression et le pauvre journaliste, qui ne fait que rapporter les faits, passe alors pour un opposant politique ! Avec les lois de décentralisation, de nouvelles féodalités se sont constituées. Dès lors, certains élus, ayant fait de la politique un métier, s’intéressent davantage à leur carrière qu’aux préoccupations de leurs concitoyens.  « C’est le grand théâtre du monde » écrivent les observateurs.

•  Pourquoi avez-vous mis fin à votre carrière à La Haute Saintonge pour vous présenter aux élections municipales de Jonzac en numéro deux sur la liste de Jack Ros ? 

Comme tous les hebdomadaires, surtout quand la presse est en crise, le journal La Haute Saintonge a besoin d’annonceurs et de publicité. Mes prises de position et une certaine indépendance d’esprit, héritée de l’époque de Bernard Lévêque, ont déplu et d’un commun accord avec le groupe Sud-Ouest, j’ai préféré reprendre ma liberté. Je poursuis mes activités de journaliste en animant mon blog d’actualités (nicolebertin.blogspot.com). Je compte mener à bien d'autres projets.
Par ailleurs depuis plusieurs années, je souhaitais m’engager dans l’action publique, c’est pourquoi j’ai rejoint la liste d’ouverture aux élections municipales constituée par Jack Ros. J’ai été élue dimanche dernier (23 mars 2014) avec Jack Ros et Gilles Clavel. Les valeurs qui me semblent importantes à défendre sont celles de l’authenticité, de la fraternité et de l’honnêteté intellectuelle. C’est une expérience nouvelle et forte. Défendre nos idées, surtout quand on est dans l’opposition, c’est imaginer le XXIe siècle, faire vivre les grandes valeurs de liberté, d’humanisme et de tolérance qui permettent à la société de bien vivre ensemble et d’évoluer : le programme est vaste et doit être ambitieux.
Nous sommes tous les passagers du temps. Faisons en sorte que le voyage soit agréable ! « La politique est l’art de gouverner pour le bonheur », disait Aristote. Illusion ou réalité, l’avenir nous le dira…

 Propos recueillis par Didier Catineau 

Comme Jack Ros et Gilles Clavel, Nicole Bertin a choisi de s’investir dans la vie municipale et d’y représenter les colistiers qui n’ont pas eu la chance d’être élus. « Chacun peut apporter sa pierre à l’édifice. Il serait dommage que la majorité n’entende pas des propositions qui peuvent être intéressantes pour le devenir de la cité au prétexte qu’elles sont émises par l’opposition » (photo DR)

Installation du conseil municipal de Jonzac vendredi 28 mars. La première signature officielle sur le registre ! (photo DR)

Jonzac : Quand nos ancêtres gallo-romains buvaient du Lambrusco !

La vigne antique avait un sexe, pieds mâles et pieds femelles. Telle est la découverte faite à la villa gallo-romaine de Jonzac ! 

 Les fouilles archéologiques de la villa gallo-romaine de Jonzac ont conduit à une intéressante découverte. En effet, un fagot de sarments de vigne y a été mis au jour dans un puits.
Bien conservé malgré son âge avancé, il a fait l’objet d’une analyse génétique poussée (ADN). Les résultats ont fait apparaître que la variété en question était du Lambrusco qui donne le vin pétillant italien bien connu ! Aujourd’hui, ce cépage est abondamment planté dans le sol argileux de la vallée du Pô, autour de Modène et de Sorbara.
Pourquoi diantre les Jonzacais (de même que leurs voisins) buvaient-ils du vin italien aux premiers siècles de notre ère ? Tout simplement parce que nous étions une province romaine dont la grande capitale était Mediolanum Santonum (Saintes). En raison des frises retrouvées lors des fouilles (identiques à celles qui ornent d’un édifice situé à Rome), on pense que le propriétaire de la villa était un ancien militaire gradé et fortuné. Lequel avait sans doute ramené des pieds de vigne pour les planter en bordure de Seugne…

En l’attente de détails supplémentaires fournis par les deux archéologues en charge du site, Karine Robin et Valérie Mortreuil, l’enquête sur les sarments retrouvés a été approfondie et le résultat laisse pantois : ils sont issus de pieds mâles (leurs héritiers existant encore de nos jours dans la région) ! Eh oui, la vigne peut avoir un sexe, tout au moins avant que la nature ne modifie la donne en rendant les variétés modernes hermaphrodites !

Jonzac : en plus de l'eau minérale naturelle, sa prochaine devise sera-t-elle "in lambrusco veritas" ?

Afin de recréer le vignoble antique de Jonzac, des pieds femelles seront donc acheminés du Liban, via l’INRA, en juin prochain. En effet, les éléments féminins du Lambrusco, qui croissent au Moyen-Orient, sont indispensables pour donner des raisins. « Notre objectif est de fournir 1000 litres de ce vin » espère Claude Belot. Pari lancé. La première cuvée devrait s’arracher à prix d’or !

L’installation du nouveau conseil municipal de Jonzac : le 9e mandat de Claude Belot

Elle avait lieu vendredi après-midi en présence d’un nombreux public, moins important toutefois que lors du dépouillement dimanche soir ! 

Dans la vie d’une commune, l’installation du nouveau conseil municipal est un moment important, l’équipe en place tenant les rênes durant six ans. Six ans, c’est long et court à la fois. La concrétisation des projets, surtout quand ils sont importants, demande patience et longueur de temps.

A Jonzac, Claude Belot, réélu dimanche dernier avec un score confortable, entend conduire à bien son dernier grand projet, le centre des congrès qui complètera la zone du Val de Seugne où s’élèvent le complexe aquatique de Antilles, le casino, des résidences hôtelières et bientôt un hôtel de standing indispensable pour accueillir les congressistes. Il aura alors bouclé la boucle. « Je ne me représenterai pas dans six ans » dit-il en incitant ses colistiers à s’impliquer afin d’être pleinement opérationnels.

Christian Balout, aîné du conseil, supervise les opérations de vote avec Barbara Lachamp et Julien Glémet

Dans son allocution, il conta son propre parcours dont les premiers jalons ont été posés dans les années 60. Quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, Jonzac était une sous-préfecture où la taille moyenne des exploitations agricoles était de huit hectares. Les petits commerces y étaient nombreux.
Dix ans plus tard, les campagnes commencèrent à se dépeupler, les jeunes préférant s’installer en ville. Le travail s’y trouvait facilement et puis, dans les HLM, il y avait tout le confort ! Le taux de chômage était insignifiant : voilà qui laisse rêveur de nos jours !
Endiguer l'exode rural, trouver une nouvelle destination au territoire était l’objectif du comité d’expansion auquel appartenait Claude Belot. Bientôt, se créa un conseil de développement que présida Louis Joanne (ancien député maire de Chevanceaux) avec quelques ardents défenseurs. « Le travail d’un demi-siècle a été d’assurer la reconversion de la Haute Saintonge. La politique n’a de sens que si on est capable d’agir » estime Claude Belot.

Claude Belot aux côtés du secrétaire de séance, Alexandre Bezault

L’outil le plus efficace pour y parvenir a été la Communauté de Communes de Haute Saintonge portée sur les fonts baptismaux en 1992. « Les élus n’ont d’utilité que s’ils sont capables de s’investir dans le développement et la solidarité. Ici, rien n’était inscrit dans les astres, nous avons fait preuve d’initiative. L’ancien hospice a fait place un hôpital qui va de l’avant, le lycée compte quelque 1000 élèves et nous avons pu conserver le tribunal d’instance. Nous n’avons rien à attendre de l’Etat, qu’il soit de droite ou de gauche car il n’a rien à distribuer. L’avenir ne peut être lié qu’à la détermination des élus. La création de richesses nous permettra de ne pas augmenter les impôts locaux ».
En deux décennies, la physionomie de Jonzac a changé avec l’avènement du thermalisme dont la station, gérée par la Chaîne thermale du Soleil, apporte un plus indéniable (le nombre de curistes est en constante progression). L’eau minérale naturelle de Jonzac pourrait également se retrouver en bouteille dans quelques années. Avec l’entrée de Pons, la CDCHS compte près de 70.000 habitants : « Jonzac se trouve au cœur du dispositif. On peut toujours dire que c’est une petite ville ! Nous sommes comme une tache d’huile qui se répand sur l’ensemble du territoire. Moi, ça me va ! Jonzac veut miser sur l’excellence et la recherche » souligna le maire.

 Puisque nous sommes dans l'expression des idées, on pourrait inclure dans ce dispositif la création d’un musée interactif où seraient valorisés les objets retrouvés lors des fouilles (préhistoire, villa gallo-romaine, tombes mérovingiennes). Il reste aussi à repeupler le centre ville qui semble bien vide quand les boutiques ont fermé leurs portes. Pour y parvenir, la réhabilitation de certains immeubles serait nécessaire ainsi que la réfection de la rue Sadi Carnot dont l’état suscite des commentaires justifiés…

Deuxième rang : de gauche à droite, Pierre Jean Ravet, Alexandre Bezault, Maïté Auboin Hannoyer, Annick Thibault
Premier rang : Christel Brière, Julien Glémat, Jack Ros, Nicole Bertin, Gilles Clavel

Et pourquoi pas une commission mixte ? 

 Selon la coutume, la parole fut laissée au chef de file de l’opposition, Jack Ros. Il félicita Claude Belot pour sa réélection, « victoire que j’ai reconnue dès dimanche dernier en allant vers vous, contrairement à ce qu’a rapporté la presse locale » dit-il. Et d’enchaîner : « nous avons un point commun, nous ne serons pas candidats en 2020 et sommes donc des sages qui doivent penser au devenir de Jonzac et au bien-être de ses habitants. Certes, je n’ai pas votre passé. J’ai grandi en Afrique du Nord, mais j’aime Jonzac où je me suis installé. L’opposition, comme cela a été le cas durant le mandat écoulé, doit être constructive et en mesure de pouvoir exprimer ouvertement ses points de vue sur la vie locale. Vous avez évoqué la nécessité de rassembler les énergies créatrices. Je vous fait une proposition cardinale dans l’intérêt de tous. Celle d’envisager une commission mixte qui, objectivement, étudierait les projets de deux listes pour concrétiser ceux qui correspondent le mieux aux aspirations des Jonzacais. Mis en œuvre, ils fédéreraient le travail commun effectué en commission».
« Les commissions seront constituées lors du prochain conseil et nous avons un budget à voter avant le 30 avril » répondit Claude Belot.

Suivit, avant le verre de l’amitié, la traditionnelle photo de groupe devant le château des Sainte-Maure orchestrée par « le général Marie-Laure Gobin » - ainsi l’appelle le premier magistrat - qui ne remarqua pas l’absence de Jack Ros dans les rangs. Sans doute a-t-elle été aveuglée par l’aura de Claude Belot (ou celle de Christophe Cabri) ?

La photo de groupe. Manque Jack Ros

• Election du maire : 20 voix à Claude Belot, réélu pour la neuvième fois, 3 voix à Jack Ros. Claude Belot compte à son actif neuf mandats de maire
• Election des adjoints dont le nombre est de six : Christophe Cabri, Christelle Brière 22, Christian Balout 21, Annick Thibault 22, Pierre Jean Ravet 21 et Madeleine Perrin 21.

• Centre des congrès : les marchés ont être lancés, « ce centre sera un outil de développement économique » estime Claude Belot

• La gare de Jonzac va avoir une nouvelle horloge : La dernière date de 1870 - date précisée par Jean-Claude Arrivé - a un problème technique. Le nouvel équipement sera financé par la SNCF.

Pons : Un premier conseil municipal agité

L’installation du conseil municipal de Pons, qui a vu l’élection de Daniel Laurent au poste de maire, a connu une agitation inattendue. En effet, Fabienne Dugas Raveneau et ses trois collègues de l’opposition ont quitté la salle au motif que les convocations n’étaient pas assez détaillées « au regard de la loi ». D’où la menace de saisir le tribunal administratif.
« Ça commence » a rétorqué le premier magistrat qui aimerait trouver un apaisement dans ses rangs pour les six ans à venir. Si le maire, les adjoints et principaux délégués ont été désignés, la composition des commissions n’est pas encore effective. On y verra plus clair lors de la prochaine assemblée.
 Dans la salle, certains sympathisants de gauche ont fait part de leur surprise face à cet incident diplomatique. « L’opposition doit être constructive. Faire un clash dès le commencement ne peut que durcir les positions entre les deux camps ». Une chose est sûre : Fabienne Dugas Raveneau fera entendre sa voix. A suivre…

Fabienne Dugas-ravneau (sur cette photo lors d'une réunion de campagne électorale) fait entendre la voix de l'opposition

Après Henri Méjean, Daniel Laurent a retrouvé son poste de maire : c'est la première fois qui a face à lui une élue de l'opposition aussi déterminée...

Chaniers : Eric Pannaud succède à Xavier de Roux

Xavier de Roux aux côtés d'Eric Pannaud

Maire depuis 1983, Xavier de Roux ne souhaitait pas se représenter aux élections municipales. Il
vient de passer le flambeau à Eric Pannaud, sorti vainqueur des urnes dimanche dernier. Il a été élu à l’unanimité samedi après-midi, son adversaire Caroline Jélineau Quéré recueillant quatre voix.
Le maire sortant s’est dit heureux de laisser la commune entre de bonnes mains. La tâche des équipes municipales, en effet, est de plus en plus compliquée avec l’intercommunalité, Chaniers appartenant à la CDA de Saintes. Cette dernière aura bientôt un nouveau président puisque Jean Rouger, qui en tenait les rênes, s'est incliné dimanche dernier à Saintes face à Isabelle Pichard (PS) et Jean-Philippe Machon (IMP).

L'aîné du conseil, Jean Paul Girard, supervise les opérations de vote

Le vote de Caroline Jélineau Quéré, chef de file de l'opposition

Le vote d'Eric Pannaud

Françoise Charrier, ancienne adjointe aux finances, émue en ce jour d'installation

Remise de l'écharpe tricolore

Festival Plein Sud de Cozes« Le sport en Afrique »

Le Festival Plein Sud des Arts et Cultures d’Afrique se déroulera à Cozes du 7 au 13 avril prochains

Pour sa 24ème édition, le Festival a choisi comme thème « Le sport en Afrique » et investira le bourg de Cozes durant le week-end des 12 et 13 avril avec de nombreuses animations proposées au public. Chacun a entendu parler de Samuel Eto’o ou de Didier Drogba, des coureurs de fond d’Afrique de l’Est ou des lutteurs de l’Ouest, mais que sait-on vraiment du sport en Afrique ? Des sportifs amateurs aux grandes stars, tout le continent vibre au rythme du sport et des grandes compétitions. Le sport transmet des valeurs universelles de respect, de dépassement de soi, de solidarité, d’esprit d'équipe et, en Afrique comme ailleurs, il joue un rôle important dans les sociétés, chez les jeunes comme chez les adultes.
Le sport est également au centre d’une industrie qui ne profite pas toujours à l’Afrique elle-même. Le Festival Plein Sud vous propose de venir à la rencontre des sportifs africains, mais également des arts et cultures du continent, pour que chacun, petit ou grand, puisse composer sa journée entre spectacles, contes, stages de danse et de cuisine, musique, percussions, exposition photo, cinéma, rencontres, visites, ateliers...
Le village est ouvert tous les jours du lundi 7 au dimanche 13 avril en entrée libre. Les temps forts du Festival seront :
- Le mardi 8 avril à 20h30 : projection du documentaire A quoi rêvent les Fennecs ? sur l’épopée de la première équipe nationale féminine de football en Algérie,
 - Le vendredi 11 avril à 20h30 : Sommet « Sports et migrations, le trafic des sportifs africains en Europe » avec l’association Foot Solidaire,
- Les samedi 12 avril à 16h et dimanche 13 avril à 14h : démonstrations de lutte sénégalaise,
- Le samedi 12 avril à 20h30 : dîner spectacle avec la Compagnie Zionan et défilé de mode,
- Le dimanche 13 avril à 18h30 : concert de Lakhdar Hanou Trio, joueur de oud (luth arabe)...

• Renseignements et billetterie : Association Plein Sud – 12, Grande Rue – 17120 COZES – Tél. 05.46.90.77.55 contact@festivalpleinsud.com www.festivalpleinsud.com

Colloque-débat : réduire les risques littoraux et s'adapter au changement climatique

Les 2,3 et 4 avril à l’université de La Rochelle, organisé par l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales, Paris), l’université de La Rochelle, et le laboratoire LIENSs - Université La Rochelle-CNRS, ce colloque vise à soutenir les progrès de l’action publique française dans les domaines de la réduction des risques naturels et de l’adaptation au changement climatique sur les littoraux.
Alors que le 2e volet du rapport du GIEC sur les impacts du changement climatique est rendu public, des chercheurs présenteront un état des lieux des connaissances scientifiques, et des acteurs publics et privés témoigneront de leur expérience de terrain. La confrontation des sphères de la science et de l’action vise à croiser les regards et à identifier ainsi des stratégies réalistes et efficaces de réduction des risques actuels et futurs.

Ce colloque s’articulera autour de 3 séances plénières et de 4 tables rondes. Les séances plénières permettront d’aborder trois thématiques principales :
- les événements extrêmes ont toujours existé et dans certains cas leur intensité pourrait augmenter au cours des prochaines décennies ;
- la vulnérabilité humaine a fortement augmenté au cours des dernières décennies et elle pourrait continuer à s’accroître ;
- il est urgent d’agir, et en ce sens, réduire les risques naturels actuels constitue un pas décisif vers l’adaptation au changement climatique.

Les tables rondes soulèveront les questions suivantes : - Quelles capacités techniques et financières mettre en place face aux évènements extrêmes ? - Qui est responsable en cas de catastrophe ? - Quel système d’observation, à quel coût et pour quels bénéfices ? - Réduire les risques actuels, s’adapter au changement climatique : même combat ? Les horaires et le programme sont disponibles en ligne.

Si vous souhaitez assister aux séances plénières, merci de vous inscrire. Contacts : Virginie Duvat – Professeur de Géographie, Risques liés à la mer et adaptation au changement climatique – virginie.duvat@univ-lr.fr Alexandre Magnan – Chercheur vulnérabilité et adaptation – alexandre.magnan@iddri.org.

• Pôle Communication et Multimédias, 44 avenue Albert Enstein, 17000 La Rochelle

Jonzac : rendez-vous avec les artisans d'art

Recrutement d'adjoints de sécurité en Charente-Maritime

Neuf adjoints de sécurité de la police nationale vont être prochainement recrutés pour une période de 3 ans, renouvelable une fois. 

 Les adjoints de sécurité assistent les policiers dans leurs missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d'assistance aux victimes. Dotés d'un uniforme, ils accueillent et informent le public dans les commissariats, font des patrouilles dans les quartiers, et contribuent au développement de la sécurité. Pour être candidat, il faut être de nationalité française, être âgé de plus de 18 ans et de moins de 30 ans et avoir une bonne acuité visuelle. Suite à leur recrutement, les adjoints de sécurité reçoivent une formation rémunérée en école de police et en stage. Pendant la durée de leur contrat, les adjoints de sécurité bénéficient de formation continue dans le cadre de leur service et d'une formation gratuite de préparation au concours d'entrée dans la police nationale. Plus de la moitié des adjoints de sécurité réussissent leur concours d'entrée dans la police nationale.

•  Le dossier de candidature, téléchargeable sur www.charente-maritime.gouv.fr (Publications / concours et recrutements), doit être renvoyé complet avant le 8 avril 2014, délai de rigueur, au : SGAP Sud-Ouest BRH – bureau du recrutement Section des ADS – recrutement 17 89 cours Dupré de Saint-Maur BP 30091 33 041 Bordeaux.

Chaniers : il emboutit le mur du cimetière et brise des pierres tombales

La nuit de samedi à dimanche derniers a été particulièrement agitée dans le bourg de Chaniers.
Une première voiture a embouti le mur du cimetière qu'elle a cassé aini que des pierres tombales se trouvant derrière. Un témoin, qui n'a malheureusement pas relevé le numéro, a aperçu une voiture tracter celle qui venait celle d'être accidentée. On ignore si le conducteur a été blessé. Une enquête de gendarmerie est en cours.

Un peu plus tard, un second véhicule, dont le chauffeur était en état d'alcoolémie a, quant à lui, détérioré la façade d'une maison proche de l'église. Inutile de vous décrire la peur de la locataire quand elle a entendu ce fracas. La porte fenêtre est très abîmée ainsi que le mur lézardé. L'homme a été transporté à l'hôpital de Saintes.

Elections municipales 2014 : L’impotent, c’est la rose ?

Deux ans après sa prise de pouvoir, les électeurs ont choisi la première élection venue, c’est-à-dire les municipales, pour sanctionner le parti socialiste. Preuve que les Français avaient voté Hollande aux Présidentielles pour évincer le bouillonnant Nicolas Sarkozy. Ils voulaient un homme normal, ils l’ont !

A l’heure où l’on évoque un possible remaniement ministériel, le président Hollande connaît une accalmie passagère avec la visite officielle du président chinois Xi Jinping et son épouse, Peng Liyuan. C’est bon pour les affaires et le moral par la même occasion. Se profile un partenariat industriel renforcé pour la fabrication en commun d'hélicoptères civils de type EC175 d'Airbus Helicopters, le "deal" pouvant concerner jusqu'à 1.000 appareils sur vingt ans. S’y ajoutent le nucléaire civil, l'agroalimentaire, la santé, les énergies renouvelables, l'automobile, les transports et le développement urbain durable : pas mal pour notre économie, qui n’est pas au beau fixe, et donc pour l’emploi.

Si François Hollande ne peut que saluer les excellentes dispositions de l’Empire du Milieu à son égard, ses préoccupations se situent dans la France d’en bas. Dimanche, les résultats du premier tour des municipales ont fait monter l’adrénaline des états-majors socialistes. Un constat grandeur nature du peu d’enthousiasme qu’ils suscitent actuellement chez les Français. La faute aux impôts, à la précarité, à la fonte des glaces dans le jardins de l’Elysée. Bien sûr, il y a des villages où d’irréductibles maires sont réélus sans lever le petit doigt : ils sont tellement ancrés dans le sol qu’il n’est guère facile de les déraciner !

Face à ce coup de colère, les observateurs vont diront qu’il s’agit du fameux balancier, tantôt à droite, tantôt à gauche, avec la régularité d’une vache qui regarde passer le Paris-Brest, puis le Brest-Paris. Sauf qu’un autre parti dispute l’usage de la voie.
Coutumier, le Front National attire vers lui tous les mécontents du système. Ses fortunes sont diverses. Un jour, il élimine Jospin au second tour des Présidentielles ; un autre, il s’endort pour renaître de ses cendres, obtenant des scores honorables qui font frissonner les échines de l’UMP et du PS.
Cette fois-ci, l’affaire se corse. Dimanche prochain, Marine Le Pen aura-t-elle gagné son pari en franchissant la barre des 1000 élus ? Il n’est pas interdit de le penser. Fine stratège, elle sait analyser les situations et les déceptions pour en tirer la substantifique moelle de son programme. D’anciens militants de la CGT n’hésitent pas à la rejoindre !

 Après « le nom de la rose » en 2013, nous voici dans la série « il y avait le ciel, le soleil et la mer » version bleu clair pour l’instant, mais bientôt bleu marine si l’on n’y prend pas garde. Les traditionnels pactes républicains pour faire face à "l’ennemie" semblent avoir du plomb dans l’aile en certains endroits. Au niveau de Bruxelles, c’est bien pire. N’oublions que le parti de Marine le Pen affiche son ambition de devenir le "premier parti de France" à l'occasion des élections européennes du 25 mai 2014. Il entrerait alors en masse au Parlement.

 Rude bataille à Saintes entre la listes Pichard Chauché et Machon 

A La Rochelle, la guerre des urnes se poursuivra dimanche prochain. Au premier tour, la socialiste investie Anne-Laure Jaumouillié (30,53%), soutenue par le maire sortant Maxime Bono, a devancé l’autre PS Jean-François Fountaine (28,4%) encouragé par le député Olivier Falorni. Avec un si faible écart, rien n'est joué. Derrière eux, la tête de liste UMP-UDI Dominique Morvant (18,66%) maintient sa candidature au second tour.

A Royan, Didier Quentin, député maire sortant, est le seul élu à affronter un FN au second tour. Dimanche dernier, l’élu UMP est arrivé largement en tête devant Thierry Rogister (FN 16,09%), Alain Larrain (DVD13,24%) et Régine Joly (PS 12,41%). Il y aura donc une triangulaire le 30 mars. Les autres candidats, dont l’ancien maire Philippe Most (DVD 8,71%) et Jacques Guiard (DGV 5,83%), ne se maintiennent pas.
Si Didier Quentin est pratiquement assuré de conserver son fauteuil de maire, la présence du Front National ne l’étonne pas, des précédents ayant existé. « Le phénomène se dégonflera quand ils arriveront aux affaires. On verra qu’ils ne sont pas capables de traiter les problèmes. Partout, leurs échecs ont été retentissants. En ce qui me concerne, je suis serein. La campagne a été très convenable à l’exception d’Alain Larrain qui aurait pu éviter certains débordements à mon encontre» explique-t-il.

A Saintes, la situation est nettement plus compliquée. On ne peut que constater l’effondrement de la liste du maire sortant Jean Rouger, radié du PS avec ses colistiers. Il faut dire que le feuilleton des primaires a été mouvementé, Jean Rouger refusant de se plier à ce rituel pour raison de « manipulation ». Conséquence, Isabelle Pichard-Chauché a été investie officiellement par le parti socialiste et les deux listes de gauche ne pouvaient que se concurrencer.

Isabelle Pichard Chauché, tête de liste PS Saintes Passionnément

Les résultats du premier tour ont placé Jean Philippe Machon (UMP) en tête avec 42,82% des suffrages, suivi d’Isabelle Pichard Chauché 25,51%, Jean Rouger 10,76%, Pierre Maudoux 9,38%, Daniel Métraud 5,89% et Evelyne Parisi 5,62%. Seuls les communistes de liste Rouger et l’extrême gauche ont appelé à voter Isabelle Pichard Chauché dimanche prochain. Les autres candidats n’ont pas donné de consigne de vote.

Meeting de Jean Philippe Machon dans le hall Mendès France

A gauche, l’heure est grave car l’UMP pourrait remporter la bataille : « la mobilisation est générale. La division du PS nous a affaiblis. Il devait y avoir un face à face entre J.P. Machon et Isabelle Pichard Chauché, mais le candidat UMP a prétexté qu’il n’avait plus de voix. Dimanche, le score sera serré, ça va se jouer à quelques points » explique un colistier de Saintes Passionnément.
Il est évident que si Saintes passe à droite, l’ancien maire Bernadette Schmitt, battue par Jean Rouger en 2008, ne cachera pas sa satisfaction !

A Saujon, le maire sortant Pascal Ferchaud est réélu haut la main avec plus de 68% des suffrages (68,46%) face à Wladimyr Genyk (31,54%). Il obtient 25 sièges sur 29 au conseil municipal.

A Saint-Georges de Didonne, le maire sortant Jean-Marc Bouffard remporte la victoire avec 54,71% des suffrages contre 20,15% pour Patrick Berthier, 15,97% pour Erick Mouton, 9,17% pour Philippe Allaire. Il place 23 élus sur 29 au conseil municipal, confortant ainsi ses positions dans l’ancien fief de Dominique Busserau. Lequel reste tout de même très présent dans le secteur en tant que conseiller général.

A Montendre, Bernard Lalande est élu au premier tour avec 55,22% des voix (18 sièges) face à Marie Gruel qui réalise 44,77% (5 sièges). Elle se positionne désormais comme la véritable opposante à la liste de gauche en place depuis de nombreuses années.
A Cozes, la liste de Daniel Hillairet est réélue. Normal, il n’y avait pas de concurrent !
A Jonzac, le sénateur maire sortant Claude Belot l’emporte avec 69,48% (20 sièges) contre Jack Ros 30, 51% (3 sièges).

Dépouillement à Jonzac

A Pons, le sénateur Daniel Laurent obtient le même score 69,18% (23 sièges) et devrait retrouver son siège de maire qu’il avait laissé à Henri Méjean, face à Fabienne Dugas Raveneau 30,81% (4 sièges). A Saint-Genis, la liste de Jacky Quesson est réélue sans problème.
C’est à Montlieu qu’intervient le plus grand changement avec l’arrivée en tête de la liste divers droite de Nicolas Morassutti (12élus) opposée à celle du maire sortant PS conduite par Thierry Jullien (3 élus).
A Montguyon, à l’ombre du château séculaire, il y aura un second tour. Seront en lice l’avenir ensemble du maire sortant François Bastère 44.04%, Montguyon, un nouvel élan de Frédéric de Ligt » 32.01% et Osons de Bernard Bordelais 23.94%.
A Mirambeau, Sylvie Rodeau, 51,41% (12 élus), l’emporte sur Jean Michel Clair 48,58% (3 élus).
A Saint-Aigulin, le maire sortant Alain Chiron l’emporte avec 59,38% des voix (16 élus) sur la liste de Jacques Jullien 32,27% (3 élus).
A Archiac, la liste d’Alain Lembert est élue.
 La situation est plutôt stable pour la future communauté de communes de Haute-Saintonge dont Claude Belot devrait garder les rênes. Si certains avaient pensé lui succéder, il leur faudra encore attendre un peu…

Le festival international de télévision sur internet bat son plein à La Rochelle

Le Web Program Festival se tient actuellement à La Rochelle dans les studios de l’Océan jusqu’au 27 mars. 

Le jury, qui visionne le meilleur du web sélectionné pour la compétition officielle, se compose de la comédienne Dominique Frot, Joshua Darche, sociétaire définitif Sacem, président fondateur de La Musique Agence, Administrateur UCMF, Gaël Cottat, acteur, auteur, réalisateur, Julie Lepinski, auteur, réalisatrice, David Le Glanic, réalisateur, et Patrick Roger, présentateur et rédacteur en chef d’Europe 1. Plus de 400 professionnels de l'univers numérique participent à ce rendez-vous de la création. Cette année, la Belgique est à l’honneur avec la Suisse et la Côte d’Ivoire où s'exportera le festival fin 2014 pour la première fois. Proclamation (attendue) des résultats jeudi 27 mars…

Renseignements et votes sur le site : www.webprogram-festival.tv

Vive les Lolies ! 

Marielle Sade et sa fille, Romy Trajman participent actuellement au festival du web à La Rochelle. Auteur compositeur, fine observatrice de la société actuelle, teintée de joies et de peines, Marielle Sade décrit, à travers la série les Lolies, l’univers d’une famille monoparentale dont la mère rêve d’être en haut de l’affiche tandis que sa fille, une fois le bac en poche, imagine un père diamantaire à Anvers. Ces illusions perdues, qui pourront tourner à la morosité, sont au contraire source de rigolade et de dérision. Tant des reflets, il vaut mieux rire que pleurer !

 • Marielle Sade, quand a commencé l’histoire des Lolies ? 

En 2007. Je trouve que le mot LOL (laughing out loud, rire aux éclats), qu’on utilise sur internet ou en langage SMS, résume la génération actuelle où les familles monoparentales sont nombreuses. Elle est fracturée, n’a plus de références. J’ai d’abord écrit une chanson pour ma fille Romy, « moi, je te dis Lol » clip diffusé sur Youtube qui a rencontré un vrai succès. Par la suite, l’idée de faire une série "les Lolies" a fait son chemin. Caricatures de la génération LOL, Lola et sa fille Suri, alias les Lolies, sont déjantées et les rebondissements sont au rendez-vous. La mère est à l’ouest et n’a aucun sens des responsabilités. Sans travail fixe, elle chante dans des cabarets. A ses côtés, sa fille cherche sa voie en compagnie de Lol, le chihuahua. L’originalité, c’est que ma fille et moi-même incarnons ces deux personnages.
 Avec les Lolies, j’essaie de montrer qu’on peut faire quelque chose de fun avec le jeunes, exploiter leur créativité et retrouver une solidarité familiale qui s’étiole de nos jours. Les jeunes cherchent des repères, ils sont inquiets pour leur avenir car ils sont souvent confrontés à la précarité. Ils font les frais de notre système et notre rôle est de les accompagner et leur tendre la main. Parallèlement au film, nous avons créé plusieurs collections de montres avec, pour logo, un chihuahua nommé Lol bien sûr ! L’argent récolté nous permet de continuer le tournage de la série et de fédérer un maximum de familles monoparentales.

•  Vous aimez la ville de La Rochelle ? 

Oui, j’y viens souvent et je n’aurais pas manqué le festival du web. En novembre, nous avons déjà tourné 8 épisodes des Lolies. Le second épisode vient d’être mis en ligne sur Youtube. Nous en avons encore douze à réaliser dont la seconde saison à La Rochelle précisément.

• La série Les Lolies est soutenue par les Leclerc de la région.

Jonzac : Claude Belot, une réélection de maréchal !

Claude Belot, 78 ans, maire depuis 1977, vient d'être réélu aux élections municipales de Jonzac. Le taux de participation a été de 65%. Jack Ros (PS), qui conduisait une liste ouverte, a été largement devancé par le maire sortant UMP. Claude Belot l'emporte donc par 69,49% de voix contre 30,51% à son adversaire. Trois élus de l'opposition viendront rejoindre les vingt de la liste Belot.
A Pons, même scénario, Daniel Laurent (UMP) devance dans les mêmes proportions Fabienne Dugas Raveneau (PS).
A Montendre, le maire sortant PS Bernard Lalande s'impose, quant à lui, devant la liste de Marie Gruel (5 candidats de l'opposition élus).
Les équilibres au sein de la Communauté de Communes de Haute Saintonge restent inchangés avec le trio immuable Belot/Lalande/Laurent.

A Jonzac, une élection de maréchal pour Claude Belot

Les Terres d'ailleurs au salon du livre de Thénac

Le Festival Littéraire et Artistique de Thénac se déroule jusqu'au 23 mars et prend racine dans le cadre majestueux du château Maguier. 

Ouvrant ses portes le samedi après-midi et le dimanche toute la journée, il accueille les auteurs, les artistes et les expositions sous des chapiteaux et, dans les salles attenantes, les projections, les rencontres littéraires, les ateliers d'art et d'écriture, les animations enfants. Fidèle à ses missions d'ouverture sur le monde et de tolérance, le Festival s'engage sur de nouveaux chemins, à la croisée des ailleurs, de l'impalpable et des savoirs. Le public viendra ainsi à la rencontre d'hommes et de femmes écrivains, artistes, grands voyageurs, curieux du monde et de l'humain. Imaginaire, évasion, histoires, sciences et ethnologies seront au cœur du Festival, avec des détours magnifiques en Océanie, Mongolie, Corée du Nord, Afghanistan, Nouvelle Zélande, Patagonie, Népal et encore bien d'autres contrées, dont les seuls noms évoquent le dépaysement le plus total.

● Espace « Auteurs et Expositions » (sous les chapiteaux dans le parc du château Maguier)
LES ECRIVAINS VOYAGEURS : Les peuples d'Océanie sont à l'honneur. Sur les conseils techniques de Tatarata Tuoara, originaire de l'île de Tahaa, un espace, conçu et décoré par Anne Clavel, illustratrice et plasticienne, leur est entièrement dédié. Les visiteurs rencontreront des auteurs dont les carnets de voyage, les récits, les contes s'inscrivent dans cette thématique, tels Dominique Agniel (« Viens voir comment vivent les hommes »), Aliette Gousseau (« Un long voyage chez les Kanak »), Stéphane Attard (« Bounty, les prisonniers de l'évasion »), Christian Serres (« Douze histoires sous le vent »), Vera Tur (« Enfants des cinq continents »), Annie Langlois (« 10 contes d'Australie ») ou encore Hélène Guiot (« La promesse des îles »). Ils retrouveront également des écrivains « du voyage », qui les entraîneront dans leur sillage : en Italie (Pascal Corrazza, « Le voyage en italique »), en Afrique (Pierre Cherruau, « De Dakar à Paris »), aux Iles Sainte Marie (Christian Becquet, « Ça tangue sur l’île Sainte Marie »), en Nouvelle Zélande (Julien Leblay, « Petite philosophie du voyage »), en Corée du Nord (Franck Gourdin, « Le souffle de vie »), au Maghreb (Mounira Chatti, « Sous les pas de ma mère »), en Patagonie (Inti Salas Rossenbach, « Une odyssée en Patagonie ») ou bien encore, tout simplement, en France (« En marchant », de Juliette http://www.saintes-tourisme.fr accueil@saintes-tourisme.fr 
Le voyage se poursuivra en Chine et en Mongolie, avec Louis-Marie et Elise Blanchard (« Explorateurs du toit du monde »), au Népal avec Michel Blot (« Regards croisés sur le Népal »), au Vietnam, avec Tran Thi Hien (« Itinéraire d'une vietnamienne »). Voyager, c'est aussi remonter le temps avec « Le réveil des cœurs », de Dieter et Heidi Genbicki (histoire des protestants français au 18ème siècle), « Les évadées du harem », d'Alain Quella-Villégier, « Le bout du monde où tout est possible », de Jean-Yves Le Barzic (la découverte des indiens Onas au 17ème siècle) ou bien encore « Le vieux chêne de Merville », de Solveig Le Coze (la belle histoire des sabotiers de Quimperlé).

VOYAGE AU CŒUR DU ROMAN NOIR : Le Festival vous invite à un autre type de voyage, en vous proposant un espace « roman noir » : voyage au temps de Louis XVI, avec la présence d'Hugues Pagan, scénariste de la série « Nicolas Le Floch », voyage dans les méandres du Vatican avec Pierre Bru (« Mort pour le Graal »), ou bien encore voyage au plus près de nos côtes avec Patrick Lorphelin (« Pas de charentaises pour Luigi »). Signalons également que les plus jeunes pourront retrouver des polars qui leur sont plus spécifiquement destinés avec Laly Chante, et toute la collection des Dectivarium !

LES AUTEURS JEUNESSE : Les enfants et les adolescents n'ont pas été oubliés. Ils iront à la rencontre de conteurs exceptionnels tels Krystin Vesterälen et François Vermel, se plongeront dans des livres gourmands (Gaëlle Peret et sa « Soupe aux épices »), marins (Daniel Pages, « Jordi Pescaluna »), poétiques (Pascal Rousseau, « La mouette sur la tête »), policiers (Laly Chame, « Un concours semé d'embûches ») ou pédagogiques (Stephan Roy, « Le zebrearoulettes »). Ils découvriront également le dépouillement stylisé de l'art japonais (Junko Shibuya, « Ma poupée ballerine »), l'univers imaginaire de Florence Brillet avec « Les Découvertes des Triplettes », et celui, tendre et poétique, de Pascale Gueillet et son Chapotiron. 

LES ARTISTES : Les artistes, depuis deux ans, ont trouvé leur place au cœur du Festival. Cette année, nous vous invitons à découvrir les délicats carnets de voyages de Ghislaine Feroux, les bandes dessinées de Cécile Chicault, Philippe Tromblaine, de Didier Quella-Guyot et de Franck Médrano, l'art postal de Jean-François Vigeon et les merveilleuses calligraphies japonaises et arabes d'Akiko Murayama et Majid Sagatni.

LES EXPOSITIONS : « Mongolie sauvage » ; « Véra Tur et ses petits écoliers en voyage chez les Maoris » ; « Sculptures sur os de Pascal Poupon » ; « Objets et décoration océaniennes ».

UN EDITEUR SPECIALISTE DES ECRIVAINS OCEANIENS : Avec Véronique Mu-Liepmann, directrice de collection aux éditions « Au vent des îles ».

L'ESPACE « JEUNES TALENTS » : Cet espace accueillera : la lauréate du prix des jeunes auteurs de l'Ile http://www.saintes-tourisme.fr accueil@saintes-tourisme.fr 4/9  aux Livres 2013, Rebecca Vaisserman ; deux jeunes peintres de talent, élèves de Marthe Castagneyrol, Jessica Hannoun, 16 ans née à Haïti, et Daniel Mitnol, 12 ans, né au Mexique ; Sweeney Boo, 20 ans, illustratrice ; les élèves de Thénac, qui présenteront le fruit de leur travail commun, un petit livre illustré « Les mots de l’eau ».

● Espace « Projections » (salle Hélène Neveur)
SAMEDI 22 MARS - 15h - 17h : « Good’ Aventure » de Marion et Julien Leblay. 17h45 – 18h45 : « Mongolie nomade » de Louis-Marie et Élise Blanchard. DIMANCHE 23 MARS - 11h30 – 12h30 : « Les enfants des rues à Katmandou » de Michel Blot. 14h15 – 15h15 : « Voyage hors des sentiers battus » de Franck Gourdin. 15h30 – 17h30 : « Le miroir de Maeva » de Dominique Agniel.

● Espace « Rencontres littéraires » (salle municipale)
SAMEDI 22 MARS - 15h - 15h30 : Jean Yves le Barzic, « Le détroit de Magellan et le paradis perdu des indiens Onas ». 15H45 -16h15 : Tran Thi Hien, « Vietnam, un pays entre images de carte postale et dures réalités : des ravages sur l'environnement commis par l'armée américaine au cauchemar du régime communiste, l'itinéraire d'une vietnamienne engagée ». 16h30 - 17h : Hugues Pagan, « Le roman noir par un des maîtres du genre ». 17h15 - 18h45 : François Vermel, « Pourquoi conter aux enfants ? L'oralité et les récits traditionnels ont-ils encore un sens au 21ème siècle ? ».
DIMANCHE 23 MARS - 10h45 – 11h15 : Christian Serres, « Histoires venues des îles sous le vent ». 11h30 – 12h : Rebecca Vaisserman et Sweeney Boo, « Quand jeunesse rime avec talent ». 14h – 14h30 : Hélène Guiot, « La fabuleuse histoire de l'archipel de Tahiti ». 14h45 - 15h15 : Pierre Cherruau, « Tracer sa route, de Dakar à Paris ». 15h30 - 16h : Mounira Chatti, « Ombres et lumières pour les femmes musulmanes ». 16h15 - 16h45 : Inti Salas Rossenbach, « La Patagonie, un voyage qui change le voyageur ». 17h - 17h30 : Pascal Corraza, « Remonter les chemins vers ses origines ».

● Espace « Art et Ecriture » (Hall de l’école élémentaire) http://www.saintes-tourisme.fr accueil@saintes-tourisme.fr 
SAMEDI 22 MARS - 15h - 16h30 : Ghislaine Feroux, « Comment fabriquer un carnet de voyage avec une reliure japonaise ». 17h - 18h30 : Majid Sagatni, Atelier de calligraphie arabe.

DIMANCHE 23 MARS - 14h00 - 15h30 : Akiko Murayama, Atelier de calligraphie japonaise. 15h45 - 17h45 : Juliette Mouquet, Atelier d'écriture « Être né quelque part ».

● Espace « Animations Jeunesse » (Hall de l’école élémentaire)

SAMEDI 22 MARS - 14h30 - 15h : Krystin Vesterälen, « Contes sur les arbres » - 30 enfants au maximum à partir de 7 ans. 15h15 - 15h45 : Daniel Pages, « Contes de la mer » - 30 enfants à partir de 6 ans. 16h - 17h30 : Vera Tur, « Au bout du monde, le peuple maori » - 25 enfants de 7 à 13 ans. 17h45 – 19h : Pascale Rousseau, « Voyage sur une île flottante » - Lecture et dessin, 15 enfants à partir de 6 ans.

DIMANCHE 23 MARS - 10h15 - 10h45 : Atelier de la médiathèque, lectures pour les petits à partir de 2 ans. 11h - 12h : Gaëlle Perret, Atelier de création de cartes postales, petits jeux d'écriture et imaginaire - 15 enfants de 9 à 12 ans. 14h - 16h : Cécile Chicault, « Les monstres se dessinent », imaginer et dessiner des monstres - 15 enfants de 8 à 12 ans 16h15 - 17h30 : François Vermel, « Les mystères du château », balade contée - Public familial, enfants et adultes.

● PRIX DU CONCOURS DE NOUVELLES « LETTRE DU BOUT DU MONDE A MON AUTEUR PREFERE » Prix du concours de dessins « Les moyens de transport du futur » organisés par « l'Ecriture prend le large » en partenariat avec La boutique des arts et La maison de la presse. Remise des prix le samedi 22 mars.

● RALLYE DU PETIT LECTEUR : Samedi 22 et dimanche 23 mars. Pendant le Festival, les enfants pourront répondre à des questions puisées dans l'œuvre des auteurs de littérature jeunesse, ayant accepté le principe du rallye ! Livres à gagner pour les meilleurs enquêteurs ! Un gâteau et un jus de fruit offerts pour chaque questionnaire remis complet à « l'Escale ».

HORAIRES D'OUVERTURE DU FESTIVAL : le samedi de 14h30 à 19h et le dimanche de 10h à 18h. Restauration rapide sur place. Une signalétique spécifique indiquera les lieux pour se garer afin d'accéder au festival. Entrée libre et gratuite

Contact : FESTIVAL LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE DE THÉNAC - TERRES D'AILLEURS
Parc du Château Maguier
17460 - THENAC
Tél : 05 46 92 68 04
http://www.salondulivrethenac.com

Le carnaval de Jonzac : l'album photos !

Jeudi, petits et grands ont profité du joyeux carnaval pour présenter leurs plus jolis déguisements. Il y en avait pour tous les goûts ! Après le défilé dans les rues de Jonzac, tout le monde s'est retrouvé sur la place du château pour voir Monsieur Carnaval s'enflammer entre rires et confettis.
Souvenirs en photos de cette belle animation !

Photos Nicole Bertin (contact : bertin.nicole@gmail.com)