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mardi 22 février 2011

Quel avenir pour l'agriculture ?


« Sans surprises » remarque Benoit Biteau, vice-président du Conseil régional du Poitou Charentes

« Jean-Michel Baylet (président du PRG et sénateur), Raymond Vall (sénateur PRG) et moi-même étions invités mercredi 16 février par Xavier Beulin, dans le cadre de la consultation des partis politiques qu’il vient d’engager.
L’angle d’attaque de la stratégie de la FNSEA est sans surprise.

Soucieux des tractations dans le cadre du G20, entretenant une grande volatilité des cours et donc menaçant le fragile équilibre des échanges alimentaires, l’idée de refonder un nouveau modèle agricole, basé cette fois sur la souveraineté alimentaire, n’est en revanche pas apparu comme une priorité. Combien d’enfants devront encore mourir de faim au Sud, combien d’agriculteurs au Nord, pris dans les mailles du filet de ce système capitalistique, devront encore se suicider pour enfin réagir ?

Pas davantage d’avancée sur la question de la PAC (Politique Agricole Commune) en discussion pour 2013. Une répartition plus équitable entre les états membres et au sein de chaque état, entre les producteurs, n’est visiblement toujours pas dans les plans de la FNSEA.
La campagne d’affichage de FNE (France Nature Environnement) n’est vécue que comme la stigmatisation des agriculteurs. Mais le syndicat agricole majoritaire ne s’interroge visiblement pas sur le pourquoi « en arrive t-on à de telles extrémités » ? Or, il s’agit d’engager un vrai débat de société autour du rôle que joue une agriculture fortement soutenue par la PAC sur les questions de la biodiversité, des équilibres, des ressources et de l’eau en particulier, de la santé et du changement climatique.

A la lumière de ces questions de société, le syndicalisme agricole majoritaire ne doit-il pas, rapidement, proposer des alternatives vertueuses basées sur l’agronomie et l’autonomie énergétique et alimentaire, des solutions locales, dans ce désordre global, loin de la cogestion, qui n’a que trop duré, entre l’Etat, les multinationales phytosanitaires et semencières et la FNSEA ? ».

Benoit Biteau, vice-président du Conseil régional

Argenton le caméléon ?


Réaction de Benoit Biteau, agriculteur, vice-président du Conseil Régional de Poitou-Charentes

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvre, au programme du Salon International de l’Agriculture, Xavier Argenton, maire de Parthenay, en ambassadeur d’une race locale (la Parthenaise) et des circuits courts.
Est-ce le même que celui qui, dans l’hémicycle du Conseil Régional Poitou-Charentes, discrédite l’action régionale, renforcée en 2010 dans le cadre de l’année de la biodiversité, vers les démarches conservatoires autour des races et des variétés locales ?
Pourtant, ces populations furent les piliers de l’économie locale durant des siècles et sont encore aujourd’hui garantes de produits identitaires et de qualité. A-t-il oublié que la Région est l’une des collectivités la plus impliquée dans ces démarches conservatoires et promotionnelles, parmi lesquelles celles engagées sur la Parthenaise, pendant que le Gouvernement, présidé par la même majorité que Xavier Argenton, est de plus en plus défaillant ?
Même sensation sur le thème des circuits courts, systématiquement battus en brèche par l’opposition, montrés comme des réponses "gadgets" aux défis alimentaires contemporains. Comment Xavier Argenton qui, à la Région, vante les vertus du système libéral et de l’économie de marché pour répondre à l’enjeu alimentaire, va-t-il faire le grand écart à Paris ? Aurait-il enfin compris ce que signifie la notion de souveraineté alimentaire, pourtant impossible dans l’ultra libéralisme qu’il prône ?
Dois-je dés maintenant me réjouir de voir grossir les rangs des élus portant la démarche vertueuse d’une agriculture responsable et nourricière, loin de la spéculation sur la nourriture ? Saura-t-il, à Poitiers, se rappeler de l’appel de Paris du 23 février pour les circuits courts et les races locales ?
J’ai quand même plutôt le sentiment que le caméléon est un coucou, qui détruit les œufs de ceux qui ont construit le nid où il vient pondre les siens, sans scrupule !

Benoit Biteau, Parti Radical de Gauche

lundi 21 février 2011

Canton de Montendre :
Marie Gruel
candidate aux Cantonales


De plus en plus, les femmes veulent apporter leur pierre à l’édifice de la politique locale. Marie Gruel en fait partie parce que la vie du canton est l’affaire de tous.
Pleine de bonne volonté, courageuse, optimiste mais réaliste, elle ne vise pas les hautes marches du pouvoir, la présidence du Conseil général par exemple, mais des actions plus modestes mais ô combien attendues par la population.

Les conseillers élus en mars prochain le seront pour trois ans, en l’attente de l’avènement des nouveaux conseillers territoriaux qui siégeront à la fois au Département et à la Région. Nous n’en sommes pas encore là, c’est pourquoi Marie Gruel, médecin spécialisée dans la maladie d’Alzheimer, nous explique les motivations qui la poussent à s’engager en Charente-Maritime, ce département où les femmes sont peu nombreuses à siéger à La Rochelle.

Jugez-en : sur 51 conseillers généraux, elles ne sont que quatre. Le nombre se passe de commentaires ! Et chacune d’elles l’a emporté de haute lutte, si l’on peut dire, car les campagnes furent animées et les hommes ne leur firent pas de cadeau ! Il s‘agit des rochelaises Marylise Fleuret-Pagnoux (PRG), Dominique Morvant (UMP),
Isabelle Pichard Chauchet (Saintes ouest, PS) et Corinne Imbert, élu du canton de Matha (divers droite).
La liste s’allongera-t-elle en mars prochain ?

Marie Gruel, vous appartenez à la société civile. Médecin, spécialisée en gériatrie, vous vous lancez aujourd’hui en politique alors que les citoyens boudent de plus en plus leurs élus qu’ils accusent de tous leurs maux. Que souhaitez-vous apporter aux habitants du canton de Montendre ?

À Montendre, ma famille est connue et je pense particulièrement à mon époux, Jean Claude, qui dirige le laboratoire d’analyses médicales. Moi-même, je suis médecin gériatre et j’ai été nommée à l‘hôpital de Jonzac. Que puis-je apporter au canton de Montendre ? Toute mon énergie, ma bonne volonté, ma sincérité, ai-je envie de dire ! Durant ce mandat de trois ans, je voudrais travailler dans un véritable esprit de partenariat avec les communes du canton. Je n’ai pas d’ambition personnelle démesurée et je vous rassure tout de suite, je ne vise pas la présidence du conseil général si je suis élue ! Je me présente aux suffrages des électeurs sereinement, avec un programme que j’exposerai dans les semaines à venir. Mon objectif est simple : en dehors de tout marchandage, de toute pression, je souhaite que les choses bougent, que le canton avance, qu’il revive en prenant exemple sur le Jonzac actuel. Mon objectif est de faire du canton de Montendre un territoire uni où chacun aura plaisir à se rencontrer et à échanger des idées, sans arrière-pensée ou appartenance politique. C’est ça l’esprit de la démocratie.

Marie Gruel est médecin gériatre à l'hôpital de Jonzac

Vous êtes opposée à Bernard Lalande, autrement dit vous vous attaquez à un poids lourd qui dispose de tout un “appareil“ derrière lui. Quand vous avez annoncé votre candidature, des élus de sa majorité vous ont d’ailleurs raillée publiquement. De telles attitudes ne vous font-elles pas peur ?

Jamais une femme n’a brigué les suffrages des électeurs sur le canton de Montendre, où l’élu local règne en maître souverain depuis 1995, époque où il a été élu maire quand Pierre Frétel a démissionné. J’apporte une nouveauté et une autre vision des choses. C’est une évidence, les femmes ne sont que quatre à siéger au Conseil général. Et pourtant, les femmes sont partie prenante dans la société. La femme de notre époque travaille, donc elle existe. Active, indépendante, moderne, elle a toute sa place. C’est une femme qu’on respecte parce qu’elle sait se faire respecter par son esprit responsable, dans sa profession, son rôle d‘épouse et de mère de famille, fière de ses enfants. Personnellement, je veux être la représentante des femmes du canton de Montendre. Celles qui sont dans la difficulté et veulent s’en sortir, je les aiderai à se battre pour accéder à une vie meilleure. Rappelons que les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1945, grâce à Charles de Gaulle…

Vous êtes médecin. Parlez-nous de votre engagement professionnel ?

En effet, je suis médecin et j’ai obtenu plusieurs diplômes universitaires car il est bon et utile de progresser dans sa profession. En plus de mon doctorat de médecin, j’ai fait une spécialité en gériatrie et gérontologie. J’ai obtenu un diplôme en soins palliatifs à la Faculté de Bordeaux, en nutrition de la personne âgée à la Faculté de Clermont-Ferrand et de la maladie d’Alzheimer à la Faculté de Poitiers. Je suis actuellement inscrite à la Faculté de Paris Descartes pour un nouveau diplôme sur l’éthique et les soins aux patients atteints d’Alzheimer. J’occupe actuellement les fonctions de médecin hospitalier gériatre à l’hôpital de Jonzac. J’ai toujours aimé le travail en équipe avec les soignants et le service administratif. J’ai collaboré, avec le Conseil général de Charente, à l’élaboration du schéma départemental de la personne âgée et dans de nombreux groupes de travail avec la DDASS et l’ARS (Agence Régionale de Santé).

Pourrez-vous concilier vos engagements professionnels avec la politique ?

Le travail ne me fait pas peur ! J’ai toujours été une femme engagée dans les missions qui m’ont été confiées. Depuis les dernières élections, je suis élue au conseil municipal de Montendre, discrète mais investie, comme membre du CCAS en particulier.
Le pourquoi de ma candidature aux Cantonales ? C’est le dynamisme de la Charente-Maritime qui dispose d’un budget plus important que celui de la région Poitou-Charentes. Le département est tourné vers l’avenir, la modernité. Mon engagement m’a permis de rencontrer des personnes formidables qui œuvrent déjà pour cette terre qui est la nôtre. Je pense à Dominique Bussereau, Jean-Claude Beaulieu, Corinne Imbert, Francis Savin, Daniel Laurent.
Préparer des Cantonales est un travail d‘équipe. Je remercie tous ceux qui m’aident, c’est un plaisir de travailler avec eux. Le canton de Montendre a cette particularité d’être très rural autour de son chef-lieu, il doit donc évoluer en tirant parti de ses atouts. Sa position stratégique, à proximité de la Gironde, ne doit pas en faire une région-dortoir de Bordeaux. Si je suis élue, mon objectif sera de redynamiser l’emploi, de faire venir des entreprises, de les aider à progresser et à perdurer, quelles que soient leurs tailles respectives. C’est pourquoi il faut développer les zones d’activités près des grands axes routiers, avec accès à internet haut débit. Si nous unissons nos efforts avec l’ensemble des collectivités territoriales, si toutes les communes du canton de Montendre se mobilisent, nous pourrons nous donner les moyens d’entreprendre et de concrétiser nos projets. Il est important d’avoir une vision à long terme.

Quelle est la vôtre ?


Mon souhait est de réfléchir avec toutes les communes afin de définir les grands axes de notre action. Chaque commune a ses particularités, ses richesses à mettre en valeur, ses projets à concrétiser. De nombreuses communes s’investissent dans les domaines culturels et associatifs. Il faut également les aider à résoudre leurs difficultés : accès internet pour tous au même coût, construction de lotissements, valorisation des sites. Montendre est une ville qui a des atouts patrimoniaux dont son fameux castrum ou les halles, sans oublier son église à restaurer et la salle des fêtes à aménager. En Saintonge, nous avons la chance d’avoir une architecture religieuse fort intéressante. Nos églises romanes, souvent désaffectées mais pleines de charme, peuvent accueillir des manifestations, expositions, concerts, conférences et renouer avec cette fraternité qui constitue leur existence première. Les idées ne manquent pas, il y a tant à faire… Comme je suis d‘un naturel optimiste, je suis prête à relever ce formidable challenge !

Présentez-nous votre suppléant ?

Mon suppléant est Julien Geay, un jeune agriculteur issu d‘un milieu que je connais bien puisque j’ai grandi à la campagne, dans le Sud Saintonge. Il est membre du bureau de la Chambre d’Agriculture 17 et ancien président des Jeunes Agriculteurs, impliqué dans l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs. Après les élections régionales, c’est la seconde fois qu’il se présente aux suffrages des électeurs. Ensemble, nous pouvons, avec les habitants, faire avancer le canton comme l’ont fait des cantons proches. Nous aimons le canton de Montendre, c’est pourquoi nous avons de l’ambition pour lui. Nous avons nos racines dans ce territoire qui nous est cher et nous voulons le faire avancer avec tous ceux qui voudront marcher à nos côtés.

La route de la soupe
version Piqthiu


Du 6 mars au 3 avril, Piqthiu, alias Philippe Guindet, partira sur les routes de France au volant de sa 404 commerciale. Son objectif : promouvoir, tout au long d’un trajet de 6 700 km, les produits régionaux de Charente-Maritime.


Lundi dernier, sous le regard bienveillant de Goulebenèze, Piqthiu, l’un des bardes saintongeais, a présenté son grand projet. Dame, il est comme les élus, ô faut qu’il entreprenne ! Début mars, en effet, il partira de La Rochelle pour un long périple à travers l’hexagone. De multiples étapes l‘attendent avec une mission précise à accomplir : y présenter les produits régionaux de son département. L’idée de ce 404 Trophy, soutenu par France Bleu La Rochelle, a fait son chemin petit à petit, comme les cagouilles. Il faut dire que Piqthiu a choisi une sacrée bagnole pour le transporter : il s’agit de la vieille 404 commerciale d‘un ostréiculteur. Il l’aime bien, ô y a de la place et elle rippe pas facilement !
En 2011, les 404 auront précisément 50 ans, un âge qu’il vient de fêter.

Sous le regard bienveillant de Goulebenèze

Tous ces demi-siècles étaient un signe du destin. Il s’est dit que le moment était venu d’avoir une action d’éclat qui habillerait de paillettes son entrée dans les alertes quinquagénaires. Il peut zou faire puisqu’on le croise souvent, frais comme un gardon et la goule ne lui fermant pas plus que le cul d‘une cane, sur les marchés et les foires ! Il a donc décidé de boucler sa valise, mais il s’est tout de même fixé un but spécifique : ramener des régions de France traversées 50 recettes de soupes, d’où le nom de son épopée “la route de la soupe“ ! Soit 50 fiches à rédiger à son retour et qu’il distribuera aux personnes intéressées.

Pineau, cognac, galettes, pâté, huîtres…

La promotion des producteurs régionaux étant l’affaire de la Saintonge Romane et de son président Xavier de Roux, cette collectivité apporte son soutien logistique à Piqthiu. À bord de la 404, se trouveront diverses denrées renommées du département des mouettes.

Philippe Guindet “Piqthiu“ aux côtés de Xavier de Roux.

Le souhait de Piqthiu est de voyager sans bourse délier, même si le Syndicat des Huîtres Marennes Oléron offre une participation. Des particuliers ont envoyé des chèques pour financer “l’essence“ (elle est gourmande, la 404 !).
Dans son discours, Piqthiu a remercié ceux qui l’ont aidé à trouver des hébergements, dont la Chambre d’Agriculture. Des transporteurs sont chargés, quant à eux, d’acheminer les aliments périssables. Parmi les spécialités régionales, se trouvent pineau, cognac, vins de pays, huîtres, pâtés, galettes, beurre et tant de bonnes choses, sans oublier le journal de Maryse Guédeau, Xaintonge, qui a réalisé un reportage sur les moules. Piqthiu emmène avec lui les insignes des sapeurs-pompiers 17 qu’il remettra dans chaque caserne. En échange, il rapportera l’insigne des SP de la ville où il s’est arrêté.

Piqthiu et ses sponsors

Vivement le 6 mars !


Bref, ça ne devrait pas être triste. Le 6 mars, Piqthiu quittera La Rochelle pour se rendre à Poitiers, première base. Ensuite, ce sera le tour de France, avec escapade à Bastia, en Corse (il laissera la 404 à Marseille, c’est plus prudent !). À son retour, le 3 avril, sur le port de La Rochelle, il invite tous ses amis à faire ripaille.

Pour le directeur de France Bleu La Rochelle, Jean-Louis Troussel, l’aventure vaut le détour. Elle sera rapportée chaque jour sur les ondes où Piqthiu disposera de trois minutes. Ni plus, ni moins. « Cette histoire me rappelle une bande dessinée, le tour de Gaule d’Astérix et d’Obélix » dit-il. Il lui souhaita bonne chance car mine de rien, ce périple de 6 700 kilomètres ne sera pas de tout de repos.

Le verre de l'amitié

En 2012, Piqthiu a un autre projet, celui de conduire des collégiens de Gémozac s’initiant au patois sur les pas de Champlain. 17 jeunes gens auront le plaisir de se rendre au Québec pour un voyage « qui ne sera pas ringard ».

Les étapes de Piqthiu

• Une bonne soupe attend Piqthiu du côté de Nîmes à base d’asperges et d’ail. Elle sera faite par les « mamés » qui commandent et surtout en connaissent la recette !

Avis aux donateurs : Piqthiu recherche encore quelques bouteilles de pineau et de cognac.
Si vous souhaitez le soutenir dans son action, voici son portable : 06 07 09 75 51.


• Comme il ne pourra pas faire la lessive, Piqthiu part avec 53 slips et 53 tee-shirts !

•Bon voyage à ce patoisant qui n’a pas sa langue dans sa poche et maintient la tradition avec gaîté !

L’Europe en Haute-Saintonge !


Mardi, les enseignants européens du programme Coménius étaient reçus officiellement par leurs homologues du RPI de Neulles-Neuillac-Sainte Lheurine, les maires des trois communes, sans oublier Chantal Guimberteau, présidente du Sivom.


La semaine dernière, nous avions le plaisir de vous présenter le projet Comenius, mis en place et financé par l’Union Européenne. Son principe est simple : il permet à des élèves et leurs professeurs d’échanger, de correspondre, comme on disait autrefois, tant par l’écrit que les moyens modernes de communication, internet et Skype. Aller à la rencontre des autres, c’est ouvrir son esprit !



Les enfants du RPI de Neulles-Neuillac-Sainte Lheurine sont les seuls en Haute-Saintonge à participer à cette formidable aventure. Leurs partenaires habitent la Lituanie, la Pologne, l’Allemagne, la Bulgarie, la Roumanie, l’Italie, la Turquie et Chypre. Pas la porte à côté !
Jusqu’au 18 février, des enseignants, venant de ces pays de la CE, sont reçus par leurs amis charentais maritimes.

Douce France !



Mardi, une fête était organisée à la mairie de Sainte-Lheurine afin de les accueillir dignement. Encadrés par leurs maîtres, les enfants avaient préparé un spectacle sympathique avec, pour ouverture, “Douce France“, la fameuse chanson de Charles Trenet. Après avoir fait un tour aux “Champs Élysées“ de Joe Dassin, un bel hymne européen, accompagné d‘une danse étoilée, clôtura cette manifestation qui avait réuni un nombreux public. Les parents étaient fiers de cette fraternité naissante ! S’ils ne parlent pas tous français, les invités ont compris un langage qui se passe de commentaires, celui du cœur.



Dans son discours, Jean-Pierre Mariau, entouré de ses collègues Gérard Charlassier, maire de Neuillac, et Catherine Beurg, maire de Neulles, adressa la bienvenue au groupe et salua l’excellent travail effectué par Dominique Talon, Blandine Richard Gaillard, Annie Guédon et Pierre Olivier Métais. « La communauté européenne préconise une implication des collectivités territoriales, c’est ce que nous faisons aux côtés de nos écoles rurales dont le dynamisme est véritable. C’est pour nous un honneur de recevoir une délégation européenne qui découvrira nos méthodes scolaires et des villes intéressantes du département par la même occasion. Ces échanges sont nécessaires pour que notre Europe puisse vivre en paix, loin des guerres qui l’ont ensanglantée ».

Ces mots touchèrent les intéressés. Par la voix d’un professeur de français roumain, ils rappelèrent que l’Europe est une grande famille et qu’il est important d’être ensemble : « Nous n’oublierons jamais votre accueil ».
Cette rencontre s’acheva par la remise de présents offerts par le Crédit Agricole et le Conseil général, suivie du verre de l’amitié.

Jean-Pierre Mariau remercia l’Inspecteur qui soutient le projet Coménius, le Sivom du canton d’Archiac et sa présidente Chantal Guimberteau, les responsables du RPI, les maires de Neulles et de Neuillac, la CDCHS qui prête un minibus pour le transport, l’AIPE pour sa contribution, Christophe Moreau pour la sonorisation et tous ceux qui participent à la réussite de cet échange.

Bienvenue aux enseignants allemands, bulgares, chypriotes, italiens, polonais, roumains et turcs.


Avec la Turquie : Des enseignants turcs font partie de la délégation. Faut-il voir en leur présence une entrée prochaine de leur pays dans la CE ?

Grâce à la belle eau,
les produits de beauté
“Jonzac“ sont une réalité !

Présentée jeudi dernier aux Antilles, la nouvelle gamme de produits de beauté “Jonzac“, élaborée par les laboratoires Léa Nature, a créé l’événement.

Claude Belot est un homme entreprenant. Il le prouve une fois encore avec la nouvelle gamme de produits de beauté “Jonzac“ dont il est le parrain légitime. Lancée la semaine dernière dans la capitale de la Haute-Saintonge, elle est élaborée à partir d’eau thermale jonzacaise et d’ingrédients certifiés biologiques.

Il y a déjà plusieurs années que Claude Belot parlait de cet ambitieux projet. Ne nous voilons pas la face, de nombreuses personnes pensaient que ces crèmes de soin n’aboutiraient pas tant il est difficile de se tailler une place dans le vaste monde des cosmétiques ! Elles avaient tort.

Un nombreux public réuni aux Antilles


Jeudi dernier aux Antilles, devant un public attentif à la fraîcheur de sa peau, la ligne “Jonzac“ été dévoilée officiellement sous le regard attentif des femmes - premières utilisatrices - présentes à ce rendez-vous, dont Françoise Mesnard, vice-présidente du Conseil régional. Devront-elles, un jour, remercier Claude Belot de veiller à la qualité de leur teint ? Qui sait !

Quoi qu’il en soit, cette soirée fut pour lui une sorte de retour “pionnier“ dans le passé. Il se revit en 1979 quand l’eau du premier puits thermal surgit du forage réalisé par le BRGM. La nappe d’eau chaude attendue était bien là, sous les pieds des Hauts Saintongeais, où elle dormait depuis des lustres. L’idée d’un chauffage géothermique pouvait prendre forme.

Suivirent diverses étapes, dont la plus importante fut la reconnaissance de la qualité des eaux de Jonzac par l’Académie de Médecine en 1985 (elles peuvent soigner la rhumatologie ainsi que les ORL et la phlébologie, agréments obtenus en 1991 et 2001). La création des Thermes aux carrières d’Heurtebise marqua un tournant. Inaugurés en 1986, ils fêteront leurs 25 ans cette année !

La liste s’est allongée avec les Antilles. Ce complexe ludique et aquatique fait la fierté de la région avec ses bassins, son espace de remise en forme, ses diverses activités et ses serres qui abritent une végétation tropicale. Un coin d’exotisme au cœur de Jonzac, totalement inattendu !

Claude Belot, Charles Kloboukoff et Christophe Cabri

C’est là que se situe le vrai challenge relevé par Claude Belot : faire la différence, tirer la terre des ancêtres vers le haut. Avec le temps, on pensait qu’il avait chaussé ses “charentaises“ qui, dit-on, sont extrêmement confortables. Non, il repart avec d’autres projets qu’au départ et comme à l’habitude, on croit un peu trop “osés“. La ligne de produits de beauté “Jonzac“ en fait partie.

25 produits “Jonzac“


Charles Kloboukoff, président du laboratoire Léa Nature, expliqua la naissance du projet. La “belle eau“ de Jonzac, c’est tout un symbole ! Pour élaborer cette nouvelle gamme, il fallait d’abord démontrer que cette eau avait des vertus. « Claude Belot a su me convaincre » dit-il. Analyses et tests se succédèrent. L’eau de la nappe, située à 1 850 mètres de profondeur, a livré ses secrets : elle présente des vertus curatives de cicatrisation, d’hydratation continue et convient aux peaux sensibles. « C’est une eau riche, hyper minéralisée, très pure » au point qu’elle a déstabilisé les formules dans un premier temps ! Les équipes ont travaillé pendant cinq ans, de la formulation à l’élaboration, du packaging (blanc et parme) et au marketing, avec un code spécifique qui n‘est pas celui des autres marques. Vingt-cinq produits sont actuellement proposés sur le marché.

Charles Kloboukoff répond aux questions de la presse

Sur l’emballage, un détail de la fresque trouvée dans la villa gallo-romaine de Jonzac figure en signe de reconnaissance. Cette éclosion, aux couleurs de Jonzac, coïncide avec le souci de proposer à la clientèle des produits bio qui respectent la planète. « Nous avons voulu prouver notre implication sociale et écologiste » souligne le responsable. Les produits “Jonzac“ sont disponibles en pharmacie, parapharmacies, magasins bio. Les marchés français et belge sont ciblés en priorité avant de s’étendre à l‘international grâce aux salons (jusqu’à la Chine !).

Selon une formule qui lui est chère, le laboratoire reversera 1% du CA réalisé sur cette ligne à la municipalité pour soutenir des actions favorables à l’environnement. Deux brevets ont été déposés : complexe protection 3 C et brevet FPD.

Cette rencontre se poursuivit par la déclinaison des produits (crèmes, laits, émulsions, contour des yeux, eau micellaire, spray, fond de teint, brumisateur) aux vertus apaisantes, anti-irritantes, régénérantes et réparatrices. Il ne vous reste plus qu’à les essayer !


• Pour ce projet, Léa Nature a dépensé plus d’un million d’euros. La Ville, quant à elle, a investi dans la construction d’un pôle de pompage et de préparation de l’eau puisée à 1850 mètres de profondeur. L’eau est transportée dans des outres jusqu’au laboratoire Léa Nature, situé dans la région rochelaise.

• Léa Nature est un groupe familial et indépendant basé à La Rochelle dont la vocation est de proposer des marques fortes dans les domaines des produits biologiques et naturels pour la santé, l’alimentation, l’hygiène beauté et la maison.


• Créé en 1993 avec l’aide du Conseil général, il rassemble 550 salariés et réalise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
90 % des matières premières sont biologiques, près de 65 % des produits finis sont labellisés bio.

jeudi 17 février 2011

Occident et islam :
Le retour des croisades ?


Nous venons d’assister à un véritable soulèvement des peuples arabes de Tunisie et d’Egypte pour mettre fin aux longues présidences de Ben Ali et Moubarak. L’opinion occidentale applaudit cet élan de liberté, mais elle a du mal à faire oublier que Ben Ali, comme Moubarak, furent aussi des "créatures" de cet Occident paniqué par ce qu’on appelle « la montée de l’islamisme intégriste », depuis les fameux attentats du Wall Trade Center qui firent des milliers de morts.
Pourtant, le président Obama semble avoir très largement encouragé ces départs. Il a rompu avec la diplomatie de son prédécesseur qui, d’Irak en Afghanistan, d’Egypte en Jordanie, de Jordanie en Arabie Saoudite et d’ailleurs, tentait de faire un rempart contre l’islam et une protection absolue de la dernière colonie de l’empire occidental, Israël, dans les territoires arabes. En effet, c’est bien la création de cet état, en 1947, qui a enflammé la région et continue d’alimenter les querelles.
Barack Obama a visiblement un nouveau regard. Il semble penser que la liberté retrouvée des peuples permettrait d’instaurer un nouvel équilibre dans cette région géopolitiquement essentielle. Ce n’est visiblement pas la position européenne ou, tout au moins, la position française dont la diplomatie se montre quelque peu crispée. Le tunisien Ben Ali était apprécié pour avoir supprimé en Tunisie l’islamisme politique et Nicolas Sarkozy avait fait de Moubarak le président de son Union pour la Méditerranée.

En réalité, si les « révolutions » qui agitent l’autre côté de la Méditerranée découlent de la pauvreté (le prix des denrées alimentaires flambe) et du manque de démocratie, les responsables politiques d’une France à la fois néo-chrétienne et laïque s’inquiètent d’un islam tout proche qui prétend que la Charia, c’est-à-dire les règles du Coran, peut apporter aux peuples qui la respectent fraternité et égalité.

La pauvreté et le manque de démocratie sont à l'origine de ces "révolutions"

Or, ces règles apparaissent en contradiction avec les piliers de la civilisation des lumières et la culture laïque française. En France, le fait islamique prend des proportions que les dirigeants ont beaucoup de mal à gérer. Les uns veulent nier son existence parce qu’il est lié à l’immigration et que cette dernière est un tabou. Les autres, au contraire, entendent justement limiter l’immigration parce qu’elle est le vecteur d’une culture qui semble antagoniste.

L’arrivée d’un vent de liberté dans les pays arabes pourrait très rapidement raviver ces contradictions profondes. Israël, ce bastion avancé de l’Occident, craint un voisin égyptien de 80 millions d’habitants. La rive occidentale de la Méditerranée commence à s’interroger sur son identité.

Aujourd’hui, la question est donc de savoir si l’Islam est soluble dans nos sociétés occidentales ou si le mouvement auquel nous assistons est de nature à donner toute sa force à un univers qui nous est étranger, celle du Croissant fertile.

Le soulèvement égyptien


• Après la Tunisie et l’Egypte, on assiste à des mouvements populaires au Yémen, Libye, Iran, Algérie, Jordanie, Bahreïn…

dimanche 13 février 2011

Des escrocs se faisant passer pour Orange


Avis à tous les blogueurs :

Si vous avez reçu d'Orange (orange@ns.49dh.com) le message suivant concernant un problème sur votre dernière facture, surtout mettez-le à la corbeille ! Ne donnez ni vos numéros de compte en banque, ni vos numéros de cartes bancaires, c'est une "anarque". Jusqu'où iront-ils ?

Copie du courrier reçu :

Bonjour

Cet email a été envoyé pour vous informer que nous ne pouvions pas traiter votre paiement récent de facture.
Ceci pourrait être du à l'une ou l'autre des raisons suivantes :

1. Un changement récent de vos informations personnelles. (par exemple : adresse de facturation, téléphone)

2. Soumission de l information incorrecte pendant le processus de paiement de facture.

3. Une incapacité de vérifier exactement votre option choisie de paiement due a une erreur interne dans nos processeurs.

En raison de ceci, pour s assurer que votre service n est pas interrompu, nous vous invitons a confirmer et mettre a jour votre information de facturation aujourd'hui:

http://orange.fr/web.mail/verifier-login299958100/

Merci de votre confiance

A JETER : C'EST UNE ESCROQUERIE !

Le TD numérique :
Une première à la Faculté
de droit de La  Rochelle


Permettre à des étudiants en droit de s’exprimer par l’image et le son, l’idée est originale et inhabituelle. Pour la première fois, elle a été mise en application à la Faculté de droit de La  Rochelle qui fait de l’innovation pédagogique l’un de ses objectifs.

Jacques Bouineau et ses étudiants

On ne présente plus Jacques Bouineau, éminent professeur de l’histoire du droit à l’université de La Rochelle et auteur d’ouvrages juridiques. Porteur d’idées nouvelles, il vient d’expérimenter une nouvelle forme de travaux dirigés. La transmission de la connaissance étant en pleine évolution, il a opté pour le numérique et demandé à un groupe d’étudiants en droit (première année) de réaliser un film sur la façon dont le pouvoir municipal s’est affirmé au cours des siècles dans “la chose publique“. Une initiative soutenue par le doyen, André Giudicelli.

Les intéressés ont été enthousiasmés par ce "modèle d’apprentissage" qui sortait des sentiers battus, malgré des appréhensions bien compréhensibles. En effet, le droit n’est pas une école de cinéma et même si l’on compare certains avocats à des ténors du barreau, le tribunal n’est pas une scène ! Cependant, quelles que soient les matières enseignées, l’image est plus “parlante“ que l’écrit, d’autant que notre époque correspond à l’éclosion grandissante des nouvelles technologies.

Conscient que cette opportunité était à saisir, le groupe d’étudiants s’est impliqué : chacun a apporté sa pierre à l’édifice selon ses compétences respectives. L’objectif était simple et ô combien intéressant : il s’agissait de transformer un contenu académique de nature juridique en langage numérique qui impose de travailler ensemble et non pas individuellement, comme on le fait pour les TD classiques. En avant pour la mise en scène, les répliques, la location de costumes, les prises de vue, le montage et toutes ces choses auxquelles il faut penser… sans perdre de vue l’exactitude des faits exposés.

Réaliser un TD (travail dirigé) numérique : une expérience unique et solidaire !


Un sacré défi !

Lors du récent colloque qui portait sur le thème : quelles pédagogies pour l’étudiant juriste ? Jacques Bouineau et ses élèves ont présenté officiellement le fruit de leurs efforts. Il n‘y avait pas de tapis rouge, comme au festival de Cannes, mais les cœurs battaient très fort. Parmi les participants, se trouvaient des professeurs attentifs, prêts à donner leurs impressions sur cette “première rochelaise“.

Avant la projection, aux côtés de deux étudiants, Marc Devedeix et Alessandro Palomba, Jacques Bouineau dressa les grandes lignes du projet : « cette approche numérique me trottait dans la tête depuis 25 ans. Nous sommes dans la création puisque cette démarche n’a jamais été concrétisée auparavant. Le groupe, paritaire, a travaillé sur la base du volontariat. Pour mener à bien le projet, un climat de confiance était nécessaire. Ce n’est pas facile de sortir de sa condition d’étudiant pour se transformer en metteur en scène, cameraman ou comédien. Ce fut un défi colossal à relever. Encadré, chaque étudiant a été assigné à une tâche précise. J’ai été proche d’eux, tout en restant maître des opérations, sans autoritarisme. Outre l’aspect technique qui a demandé un réel investissement, il ne fallait pas perdre de vue l’aspect juridique de ce TD qui concerne la naissance du pouvoir municipal en France. Je leur ai donné un plan, ils ont inventé les scènes. Le groupe avait pleinement conscience que si l’un d’eux ne tenait pas ses engagements, le film s’en ressentirait forcément. Ils ont appris à œuvrer ensemble et à se débrouiller en cas de problème. Tous ont été complémentaires ».
L’aventure s’est bien terminée puisque le TD numérique fait aujourd’hui la fierté de ses concepteurs.


Une autre manière d‘apprendre

Des compliments, ils en méritent car l’enjeu était de taille. Pour la notation forte de 29 coefficients, Jacques Bouineau a créé une grille d’évaluation spéciale dont l’un des critères gravite autour de l’efficacité déployée par chacun : réactions face aux objectifs, aux situations difficiles, prise de risques, capacité d’innovation. Sur le groupe de 24, sept étudiants ont obtenu entre 16 et 19 ; douze entre 10,5 et 14,5. Cinq ont en dessous de la moyenne.

Pas de doute, ce TD a permis à certains élèves, moins à l’aise devant une feuille de papier, d’exprimer leurs talents. Pour Marc Devedeix, « la qualité du travail s’en est ressentie » tandis qu’Alessandro Palomba admet que la réalisation du film « lui a apporté un plus différent ». Venant de reprendre ses études, il a apprécié ce travail collectif où il s’est impliqué, tout en aidant les autres.

Dans l’amphi, ses camarades ont acquiescé. Ce TD numérique les a passionnés : il restera dans leurs mémoires comme une expérience originale et instructive qui pourrait inspirer d’autres universités, qui sait ?…

• L'info en plus


• Comprendre la “res publica“, l’histoire du conseil municipal en réalisant un film : tel était l’objectif de ce TD confié aux étudiants par leur professeur, Jacques Bouineau.

• Les grands axes du film ont été discutés et définis en tenant compte des réalités juridiques et historiques du thème retenu. Le film a été tourné dans La Rochelle, ville au riche patrimoine (tours, mairie, etc). Les costumes ont été loués à différents organismes, les maquillages réalisés par une école d‘esthétique. Jacques Bouineau a même prêté son argenterie !

• Côté technique, les jeunes scénaristes ont été confrontés au problème du vent qui s’est glissé dans certaines prises. Cette première expérience leur a permis de découvrir les aspects et les difficultés de l’univers cinématographique. Le matériel a été prêté par l’université rochelaise qui a financé le projet, démontrant ainsi son dynamisme et sa volonté de s’inscrire dans les nouveaux modes d’expression.


Quand on les interroge, les étudiants ne manquent pas d’anecdotes. D’abord, tout le groupe (ou à peu près) s’est impliqué. Chacun a choisi le rôle qu’il occuperait dans le TD : nobles, paysans, soldats. L’un d’eux, qui participe à des combats médiévaux, a suggéré des idées de mise en scène.


Un professeur de Bordeaux IV a complimenté les étudiants : « ce film n’aurait pu être que pédagogique. Or, il dit beaucoup de choses. S’en dégagent un souci de l’égalité, une bonne dose d’humour aussi. Les femmes y montent à cheval, Jacques Bouineau s’y transforme en archer anglais ! Chaque étudiant a exprimé sa sensibilité ».

Jacques Bouineau et deux étudiants A. Palomba et M. Devedeix

• Le maire : une vieille affaire !

C’est à la fin du XVIIe siècle que furent créés, dans toutes les villes, un office de maire et des offices d’assesseurs en remplacement des syndics choisis par les assemblées d’habitants. La vente de ces nouveaux offices alimenta les caisses de l’État. Des édits de 1764 et 1765 tentèrent de briser ce système en proposant un maire choisi par le Roi sur proposition de trois candidats. L’administration municipale resta sous le contrôle de l’Intendant général jusqu’à la Révolution.

Au XIXe siècle, après 1831, les maires furent nommés par le Roi pour les communes de plus de 3000 habitants, par le Préfet pour les plus petites. Les conseillers municipaux étaient élus pour six ans. En mars 1882, une loi régit le principe de l’élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l’importance de la commune (sauf pour Paris).

Comenius :
l’école est européenne !


Mardi prochain, le RPI Neulles/Neuillac Sainte Lheurine recevra des enseignants venant de plusieurs pays d’Europe dans le cadre du projet Comenius. Une initiative mise sur pied en 2009.


Comenius, serait-ce un nom de code, une opération secrète ? « Pas du tout » rétorque Dominique Talon, directrice de l’école de Sainte-Lheurine. Mis en place et financés par l’Union Européenne, les projets Comenius (du nom du philosophe tchèque) « servent à promouvoir la coopération européenne entre les écoles primaires et les collèges par des échanges. Ils s’étalent sur une durée de trois ans, dont une année de phase préparatoire ».

Le RPI de Neulles-Neuillac-Sainte Lheurine, qui s’est lancé dans l’aventure, a pour partenaires des établissements scolaires situés en Lituanie, Pologne, Allemagne, Bulgarie, Roumanie, Italie, Turquie et Chypre.

Répétition du spectacle qui sera proposé mardi dans la salle multimédia de Sainte-Lheurine

Comment ces contacts ont-ils pris naissance ? Pour les élèves, il s’agit d’abord de correspondre et sur ce chapitre, ils n’ont guère besoin d’être poussés ! Ils sont familiers d’internet, facebook, skype et s’il le faut, ils sortent stylo et papier. La langue utilisée est l’anglais qu’ils étudient depuis le cours préparatoire. L’objectif, vous l’avez compris, est de leur faire découvrir d’autres cultures en lançant des pistes de réflexion sur des thèmes variés, allant de la littérature aux traditions (fêtes nationales, etc). Ils ont également pour mission de présenter leur département, la Charente-Maritime, leur région et ses atouts. Ainsi, en prenant conscience des différences, ils s’éveillent à la citoyenneté européenne.


Les enseignants, quant à eux, peuvent comparer les systèmes éducatifs et confronter leurs méthodes pédagogiques. De là à échanger des expériences, il n’y a qu’un pas. Dominique Talon, directrice de l’école de Sainte-Lheurine (GS/CP) et Blandine Richard Gaillard (PS/MS) en partenariat avec les enseignants de Neuillac, Dominique Guédon (CE1-CE2) et Pierre Olivier Métais, directeur (CM1-CM2) ont été séduits par cette démarche originale qui a rapidement pris forme sur le terrain.


On discute sur Skype !

L’année 2009 - 2010 a été consacrée à la mise en place du projet par les enseignants. En octobre 2009, Dominique Talon s’est envolée pour la Bulgarie pour y rencontrer des collègues européens lors d’un meeting à Sofia. En juin 2010, bonne nouvelle, la Commission Européenne a fait savoir qu’elle validait le dossier baptisé "Tous ensemble pour une identité européenne, éducation comprise". À la rentrée, toutes les classes du RPI étaient associées à cette belle “entreprise“. Motivées, les classes de Mme Guédon et M. Métais se sont largement impliquées dans les premières activités.

En octobre 2010, Blandine Richard-Gaillard et Dominique Talon se sont retrouvées à Chypre pour étudier, avec leurs collègues, la suite à donner au projet (dont la planification des échanges). De retour en Haute-Saintonge, le groupe a étendu ses relations extra-muros ! Grâce à Skype, des vidéo-conférences ont eu lieu avec la Turquie et la Bulgarie à l’école de Sainte-Lheurine. Notons au passage que les élèves de CM2 avaient préparé eux-mêmes leurs textes en anglais !

Les élèves sont allés plus loin en présentant un artiste français contemporain Jean Dubuffet, des poètes tels que Paul Fort et Jean de Fontaine. À Noël, ils ont expérimenté une recette allemande. Un concours de logos a été organisé, dont les résultats ne sont pas encore connus.

La prochaine étape du programme se déroulera en Haute Saintonge où sont attendus dix-sept enseignants européens du 14 au 18 février prochains. Inutile de vous dire que les organisateurs sont dans leurs petits souliers pour que l’accueil soit à la hauteur de l’enthousiasme que cette venue génère ! Mardi prochain, une soirée d’accueil aura lieu dans la salle multimédia de Sainte-Lheurine où les élèves chanteront et danseront lors d’un spectacle minutieusement répété. Si des visites découvertes figurent parmi les déplacements (Médoc, Cognac, La Rochelle), l’objectif poursuivi par Comenius sera au cœur des débats avec un éclairage sur l’école maternelle et primaire (dont la présentation du dispositif destiné aux enfants en difficulté et d‘une section, la Clin, regroupant à Jonzac des enfants non francophones. Depuis la rentrée 2007, ce dispositif d’accueil est destiné à accompagner des enfants ne maîtrisant pas le français dans leur intégration scolaire).

« Nous tenons à remercier l’Inspecteur qui soutient le projet Comenius, assure les remplacements dans les classes quand nous sommes en déplacement ou accueillons nos collègues, ainsi que le Sivos qui nous apporte un soutien financier non négligeable » souligne Dominique Talon. Chaque voyage est d’ailleurs suivi d’un compte-rendu auprès des parents d’élèves et des élus.

Félicitations au RPI pour ces actions de rapprochement entre les peuples. Elles entrent de plain-pied dans la construction européenne !


Dominique Talon a découvert le projet Comenius lors d’une formation destinée aux directeurs d’écoles. Elle a tout de suite été intéressée. Outre le RPI de Neulles Neuillac Sainte-Lheurine, des projets Comenius concernent des écoles du secteur de La Rochelle et de Royan.

• D’autres meetings “Comenius“ sont prévus en avril en Turquie et en Pologne en juin.

Ils seront prêts pour mardi, c’est promis !

Montendre : Le Moto-Cross
ne décolère pas
contre la future centrale
photovoltaïque !


La mairie de Montendre veut implanter une centrale de panneaux photovoltaïques sur le circuit d’entraînement du Moto-Cross, en plein milieu des pinèdes. Les intéressés sont inquiets…

En effet, lors de l’assemblée générale du Moto-Cross de Montendre, qui avait réuni de nombreux membres ainsi que Marie Gruel et M. Couture, conseillers municipaux de l'opposition au maire Bernard Lalande, l’ambiance aurait pu être plus que positive au vu des excellents résultats de l’association. Tant au niveau de ses manifestations que du très bon classement des pilotes (champion de France, champion de ligue junior, vice champion ligue endurance etc).

Malheureusement, une épée de Damoclès plane au-dessus de la tête du club et l’empêche de profiter de ces bonnes nouvelles comme il se doit. Pour avancer et se projeter dans l’avenir, il faut en avoir un, ce qui est plus que légèrement compromis par le futur parc photovoltaïque prévu à l’emplacement du terrain d’entraînement.
Pour l’ensemble des intéressés, le plus difficile à admettre est le fait de ne pas avoir été avertis du projet, « de façon honnête et en toute transparence ». En effet, les bénévoles de l’association estiment avoir toujours été corrects avec la municipalité. Depuis plus de vingt ans, ils ont énormément investi dans ce terrain, en argent et en temps.
Ils ont fait en sorte d’éviter toute dégradation de l’environnement et œuvré afin que la population montendraise soit respectée en faisant appliquer les règlements concernant le bruit et la pollution (avec des sanctions auprès des pilotes qui ne se pliaient pas aux règles, entre autres). Ils ont proposé aux jeunes des journées de découverte et d’initiation, organisé des compétitions réputées…

Comment ne pas se sentir blessé, voire dégoûté quand, après un tel investissement, ils ont en face d’eux des promesses qui ne sont pas tenues par la mairie de Montendre, des solutions de remplacement inadmissibles et surtout un manque de confiance et de dialogue évident ? Ils comprennent évidemment l’intérêt que recherche la ville en investissant dans le photovoltaïque, mais sont choqués de la manière dont les choses se déroulent.

L’association organisera tout de même une compétition au mois de mai ainsi que fin août, mais le cœur n’y est plus. Aucune perspective ne se dessine pour la suite, si ce n’est un éventuel retrait de l’Etat face à ce genre de projet. En effet, les équipements photovoltaïques ne semblent plus être aussi intéressants que prévu et les dossiers, déposés actuellement, sont en attente d’un accord…

Le Conseil général
de Charente-Maritime investit


• Numérisation des salles de cinéma en milieu rural avec le soutien du département

Lors de la session budgétaire de décembre 2010, le Département a voté une enveloppe de 100 000 € pour soutenir l’investissement en équipement numérique des salles de cinéma situées dans des communes de moins de 10 000 habitants. La Commission permanente du Conseil général, réunie le vendredi 28 janvier sous la présidence de Dominique Bussereau, a voté les quatre premières subventions concrétisant cette politique au bénéfice des cinémas : Marennes cinéma l’Estran, Jonzac cinéma le Familia, Saint-Pierre d’Oléron cinéma Eldorado, Montguyon le Ciné. Le montant total de ces 4 subventions s’élève à 62 000 €. Il s’agit de permettre au réseau de salles de proximité en Charente-Maritime de négocier dans les meilleures conditions possibles cette mutation technologique indispensable.

• 1,75 M€ pour trois chantiers routiers

La Commission Permanente du Conseil général, réunie le vendredi 28 janvier sous la présidence de Dominique Bussereau, a approuvé le lancement des consultations des entreprises pour d’importants chantiers routiers à Rochefort, Archiac et Clavette.

• ROCHEFORT
Aménagement de l’avenue Louis Bachelard, sur la Route Départementale (RD) 911, avec notamment la réalisation d’une piste cyclable. Les travaux comprennent également des terrassements et l’assainissement pluvial. Leur coût prévisionnel est de 762 097 €. Ils seront lancés à la rentrée 2011.

• ARCHIAC
Travaux d’aménagement sur la RD 731 (Traversée d’Archiac), au droit de la zone d’activités “du Tonneau“: terrassements, assainissements, constructions de chaussées et de cheminements “doux“. Le montant prévisionnel est de 394 713 €. Le lancement est prévu à la fin 2011.

• CLAVETTE
Travaux d’aménagement de la Traverse du bourg : aménagement des trottoirs, voiries et stationnements, réhabilitation et renforcement du réseau d’eaux pluviales, plateaux ralentisseurs, réalisation de cheminements des piétons… Le coût prévisionnel est de 599 791 € TTC, dont 160 236 de participation de la commune de Clavette. Le lancement est prévu fin 2011 - début 2012.

Bussac-Forêt :
Grandes manœuvres à Calcia


La cimenterie des Ciments Calcia, située à Bussac-Forêt, procède actuellement à un important arrêt de ligne pour maintenance. L’opération la plus délicate, effectuée lundi 24 janvier, consistait au remplacement de 23 mètres de virole en partie médiane du four (un cylindre de 69 mètres de long et 4,6 mètres de diamètre).


Ce remplacement intervient suite à la découverte d’une fissure sur la virole en janvier 2009. Celle-ci a été installée à la construction de l’usine, en 1978.
L’investissement engagé pour cette intervention avoisine 1,8 million d’euros pour six semaines de chantier environ.


Cette opération a nécessité deux grues de grande capacité (respectivement 500 et 700 tonnes). Elle s’est déroulée en trois phases : la dépose d’un tronçon de 11 mètres et 60 tonnes ; la dépose d’un second tronçon de 12 mètres portant le bandage, pesant 160 tonnes ; la pose de l’ensemble complet ayant été préalablement préparée au sol 15 jours durant, mesurant 23 mètres pour 220 tonnes.

La société Endel, retenue pour réaliser ce chantier, a mobilisé des équipes pour la préparation du levage à partir du vendredi 21 janvier 6 heures jusqu’au lundi matin, nuit et week-end inclus. Cette étape importante comprend l’étaiement et le supportage du four, la mise en place des raidisseurs et surtout les coupes.

La matinée du lundi a été consacrée à l’élingage et la prise en charge progressive des viroles par les grues. Le levage s’est effectué dans l’après-midi. Les deux phases de dépose ont été très rapides, de l’ordre de quelques minutes. La phase de mise en place du tronçon neuf a été lancée à 17 h 30. L’opération a été délicate car elle consistait à faire entrer une pièce de 220 tonnes et 23 mètres, pendue à deux grues, soumise au vent (heureusement faible ce jour-là) dans un espace plus grand d’à peine deux centimètres ! Ce qui revient, proportions gardées, à garer sa voiture en créneau en ne laissant que deux millimètres à l’avant et à l’arrière.


À peine le levage terminé, la société Endel a investi le four pour accoster et aligner les viroles avant la soudure. À savoir : sur les 5 soudures réalisées, la plus importante a nécessité 31 passes, ce qui représente plus de 450 mètres de soudure. Mis bout à bout, les équipes de soudeurs ont réalisé plus de 1,5 km de cordon de soudure à la machine automatique.

Pascal Arquier-Parayre, directeur commercial

LGV Tours-Bordeaux :
Claude Belot a besoin
de Ségolène Royal !


Veni, vidi, Vinci

Lors de la cérémonie des vœux organisée par Philippe Brugnot, sous-préfet de Jonzac, Claude Belot n’a pas caché qu’il entendait profiter de la future LGV Bordeaux-Tours pour dynamiser le Sud du département. Outre la plateforme située à Clérac, il avait lancé l’idée d’une gare à implanter dans le secteur. Pour l’instant, Vinci n’envisage pas d’arrêt avant Bordeaux.


Tous les ans à pareille époque, le sous-préfet de Jonzac et son épouse convient maires, personnalités et responsables à la traditionnelle cérémonie des vœux. Philippe Brugnot, successeur d’Isabelle Duhamel Costes nommée vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de La Rochelle, n’a pas échappé à cette coutume. Jeudi dernier, les salons de l’ancien château des Sainte-Maure étaient quasiment trop petits pour accueillir les nombreux invités présents. À commencer par le préfet Henri Masse, Dominique Bussereau, président du Conseil général et Claude Belot, sénateur maire de Jonzac. À deux mois des élections cantonales, le monde politique s’observe !

Dans son allocution, Philippe Brugnot rappela que 2010 avait coïncidé avec la modernisation des services de l’État. La philosophie de cette action ? « que les agents sont responsables des politiques publiques qui leur sont confiées de a à z ». Outre ses interventions traditionnelles (contrôle de légalité, sécurité des biens et des personnes, protection, lutte contre les incendies), la sous-préfecture accompagne les collectivités. Des collectivités qui vont d’ailleurs vivre une réforme importante puisque le Gouvernement souhaite alléger le nombre de strates qui pèsent sur la fiscalité. L’avènement des conseillers territoriaux, qui siégeront au département et à la région Poitou-Charentes, devrait entraîner des changements importants.

Si Philippe Brugnot est resté discret sur le sujet (on peut le comprendre), il se dit tout prêt à accompagner les projets de développement soutenus par la Communauté de Communes de Haute Saintonge. Parmi les grandes réalisations, figure la construction de la LGV Tours-Bordeaux, dont le tracé traverse le Sud Saintonge.

L'allocution de Philippe Brugnot, sous-préfet de Jonzac

Claude Belot et Vinci : pas les mêmes valeurs ?

Claude Belot, qui rentrait d’une réunion relative à ce fameux chantier, fit part de son sentiment. Généralement, il ne mâche pas ses mots quand les choses ne vont pas comme il l’entend. Pour lui, il n’y a pas de secret, le développement des territoires ruraux est intimement lié au dynamisme des élus qui en ont la charge. En vingt ans, son engagement n’est plus à prouver. La physionomie du secteur a changé : « La Haute Saintonge est organisée pour se battre, elle évoluera en fonction de nos projets. Il faut inventer son destin, avoir une vision ». Et d‘enchaîner sur la LGV qui accueillera une plate-forme implantée à Clérac. Première en France, la ligne à grande vitesse sera réalisée dans le cadre d’un PPA (Partenariat Privé Public) au travers d’une concession. En mars 2010, le groupe de BTP Vinci a remporté l’appel d’offres pour sa construction et son exploitation durant 50 ans. Les travaux, qui débuteront en 2011, devraient créer 12 000 emplois par an (chiffre global).

Claude Belot : Il a des idées pour sa région !

« La LGV est une chance. Merci à Dominique Bussereau, alors secrétaire d’État aux transports, d’avoir encouragé le projet. Vinci va construire cette ligne à ses risques et périls. Du jamais vu dans le pays ! » remarqua Claude Belot. Il émit un vœu : que les TGV ne se contentent pas de traverser le Sud Saintonge à plus de 300 km/h, provoquant le torticolis des gens qui les regarderont passer ! « Cette situation ne serait pas possible. On va se mobiliser. D’ici un an et demi, il faut qu’un cahier des charges de Haute-Saintonge soit établi » dit-il avec fermeté aux maires attentifs.
Claude Belot, on le sait, verrait d’un bon œil la création d’une gare, ce qui éviterait aux voyageurs de se rendre à Angoulême ou à Poitiers.
On ignore la position du PDG de Vinci, Yves-Thibault de Silguy, sur cette ambition purement saintongeaise, mais si Ségolène Royal persiste dans sa volonté de ne pas participer au financement de la ligne, aucun aménagement ne devrait avoir lieu sur le territoire de Poitou-Charentes… Contrairement à la région Aquitaine où Alain Rousset se montre coopératif !

A droite de cette photo, Jean-Claude Beaulieu, conseiller général de Jonzac

« Nous devons jouer la carte de l‘Excellence rurale » estime Claude Belot qui compte sur l’appui du Département pour soutenir sa démarche.
« Effectivement, nous nous sommes mobilisés pour cette LGV dont le coût est de plus de 7 milliards d’euros » reconnaît Dominique Bussereau.
À ce chantier, s’ajouteront des travaux nécessaires d’électrification et la modernisation de la desserte de Saintes. L’idée de faire remonter des TER girondins jusqu’à Jonzac et Montendre a été évoquée récemment. Le dossier est à suivre. Il est évident que les habitants du Sud Saintonge se sentent plus proches de Bordeaux que de Poitiers, la capitale de la région !


« Quand on entend ces perspectives d’avenir, on prend la mesure de ce qui se passe en Haute Saintonge » souligna Henri Masse. À Jonzac, le préfet se trouvait dans la principauté de la CDCHS.
Cette dernière détient un record, celui de regrouper le plus grand nombre de communes de France. Plus de 120 : un vrai comté à conter !

Philippe Brugnot en famille

L'info en plus


• Lutte contre les cambriolages : les services de l’État se mobilisent avec la participation souhaitée de la population. Si une présence vous semble suspecte chez votre voisin, n’hésitez pas à prévenir police ou gendarmerie.

• La base LGV de Clérac devrait générer de nombreux emplois. Une après « base de maintenance » fonctionnera pendant 50 ans avec une cinquantaine de techniciens.

• Henri Masse, préfet, a souligné l’excellent travail réalisé par Philippe Brugnot dans le traitement des dossiers de Xynthia où « il a été médiateur avec les assurances ».

• Xynthia : En 2010, Xynthia a submergé les côtes de l’Aunis et de la Vendée. L’important est la remise en état de tout le réseau de digues. « Nous arrivons dans la phase trois » précisa Dominique Bussereau qui remercia professionnels, élus et personnes de bonne volonté ayant apporté leur aide aux sinistrés. Il en profita pour féliciter Jean-Claude Beaulieu qui assuma les fonctions de député quand lui-même était au Gouvernement.

Le salons de la Sous-Préfecture étaient trop étroits...

FUTURE LGV

• Ses objectifs : Mettre Bordeaux à 2 h de Paris sur la base d’une vitesse commerciale de 300 km/h générant de 3,6 à 5 millions de voyageurs supplémentaires par an. S’ouvrir vers le sud de l’Europe et la péninsule ibérique par la façade atlantique. Libérer la ligne existante pour les trains de marchandises (augmentation du fret de 20 % soit + 2,4 millions de tonnes par an à la mise en service) et les TER (+ 400.000 à 550.000 voyageurs à la mise en service). Favoriser le transfert de la route et de l’aérien vers le rail.

• Appel d’offres de la LGV : Le consortium conduit par Vinci, associé à la Caisse des dépôts et Axa, était opposé à des groupements menés par ses deux grands rivaux du BTP, Bouygues et Eiffage. « Ce projet, l’un des plus gros partenariats public-privé d’Europe, sera aussi l’un des plus gros chantiers au monde en génie civil » souligne Pierre-Denis Coux, directeur du projet chez Réseau Ferré de France, gestionnaire des voies ferrées françaises. Ce responsable oublie la Chine où l’on voit grand (normal, dans un pays immense !) et où les travaux sont réalisés en un temps record…

Le verre de l'amitié

• La LGV devrait permettre une augmentation de plus de 5 millions du nombre de voyageurs annuels (estimés à 20 millions lors de la mise en service de LGV).

On reconnaît Christophe Cabri, premier adjoint de Jonzac et Gilbert Festal, conseiller général de Montlieu