Les élections cantonales sont particulièrement importantes en Charente-Maritime puisqu’il y a de grandes chances pour que nous ayons un nouveau visage à la présidence. Qui sera le successeur de François Blaizot et de Claude Belot ?
De nombreux conseillers généraux ont choisi de ne pas se représenter, comme Michel Rigou à Mirambeau, Pierre Jean Daviaud à Saint Aigulin ou Xavier de Roux à Saintes. Une page se tourne avec les départs de ces personnalités qui ont marqué leur territoire. Si l’on en croit ses dernières déclarations, Claude Belot, qui semblait être l’inamovible président du Département, préfère garder sa mairie de Jonzac plutôt que l’hôtel de la Rochelle. Pourquoi ce choix ? Il est évidemment libre de ses attaches, mais cette annonce a surpris son entourage. Certes, si la majorité actuelle n’est pas prorogée, la question ne se posera pas et Claude Belot aura finalement adopté la bonne position. Par contre, si l’équipe de Bernard Lalande échoue, qui sera le futur patron du département ?
Il est évident que Dominique Bussereau est celui qui a la stature la plus importante pour mener une majorité départementale. Entré en politique très jeune, élu depuis plus d’un quart de siècle, ayant une expérience ministérielle sérieuse, il semble posséder toutes les herbes de la Saint-Jean pour tenir ce poste. C’est, en plus, un homme de conciliation et de souplesse qui sait parfaitement trouver les alliances nécessaires. Pour l’instant, il n’a pas encore indiqué sa position, mais on peut espérer qu’il le fera à l’issue du premier tour de scrutin. Si ce n’était pas lui, trois noms sortent généralement du chapeau, Jean Pierre Tallieu, maire de la Tremblade et président de la CDC du pays royannais, Michel Doublet, sénateur de Trizay et Daniel Laurent, conseiller général de Pons. De toutes les façons, au cas où la majorité viendrait à changer, c’est évidemment l’un de ces trois derniers qui se présenterait contre le candidat de la gauche.
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