Je vous souhaite une bonne et heureuse année !
En communiquant, en échangeant nos idées, nous ne sommes jamais seuls, même si parfois nous en doutons. C’est là que réside la force de notre époque.
En 2011, concrétisons les rêves d’un monde meilleur. Yes, we can !
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
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vendredi 31 décembre 2010
lundi 27 décembre 2010
Jonzac :
Élu premier adjoint,
Christophe Cabri succède
à Jean-Claude Texier
• Eau de source en bouteilles : l’opposition demande une suspension de séance
En période de fêtes, les journalistes ont une hantise : que la vie locale tourne au ralenti. Et les voilà, abandonnant leurs plumes à la mélancolie, entre sapin et étoile des neiges ! La ville de Jonzac possède un avantage. En créant l’événement, elle anime les rubriques des journaux. L’actualité devient alors une "source" riche en projets présentés par la municipalité. Ils ne manquaient pas lundi dernier au conseil.
Avant d’en commenter les points principaux, le volet politique à retenir concerne la désignation du nouveau premier adjoint qui remplace Jean-Claude Texier, disparu brutalement en septembre. « Nous sommes toujours en deuil » avoue Claude Belot.
De nombreuses personnes se demandaient qui lui succéderait, le poste étant suffisamment “stratégique“ pour retenir l’attention. Elles misaient sur un élu de longue date en qui le sénateur-maire aurait confiance. Des noms étaient avancés. Des “classiques“ comme Christian Balout ou Madeleine Perrin qui savent comment faire tourner la boutique. Ayant à faire leurs preuves (ce qui n’est pas un défaut puisque l’expérience s’acquiert avec le temps), les nouvelles recrues semblaient improbables.
Erreur ! Il faut toujours se fier aux signes annonciateurs. Élu à la mairie de Jonzac en 2008, Christophe Cabri a le vent en poupe. Depuis quelques semaines, ce jeune conseiller, cadre commercial dans un groupe de presse, occupe le siège laissé vacant par Jean-Claude Texier à la CDCHS. Il est proche du premier magistrat dont il partage, dit-on, les centres d’intérêt. Une proximité qu’ignore l’un de ses collègues, Jean-Charles Chapuzet qui, lui, goûte à la tiédeur du placard. L’affaire n’est pas un scoop : pour avoir tenu tête au sénateur maire, le responsable des foires et marchés ne serait plus convié à certaines réunions. Situation qui ne semble pas émouvoir ses collègues…
L’histoire est éternelle : pendant que les uns avancent sur l’échiquier, les autres restent immobiles, selon le bon vouloir du maître de céans…
« Ce n’est pas facile de travailler avec moi »
L’élection de Christophe Cabri au poste de premier adjoint a donc eu lieu lundi soir. Il a obtenu 20 voix contre un bulletin pour Christian Balout et les six blancs de l’opposition. Simple conseiller, cette ascension au sein de l’équipe municipale est remarquable.
« Une promotion exceptionnelle qui n’est pas canapé ! » plaisantent les observateurs. Secrétaire de séance, Jean-Charles Chapuzet a assisté au vote sans sourciller.
En choisissant un représentant de la nouvelle génération, Claude Belot a démontré qu’il avait entendu certains messages. En effet, il lui a souvent été reproché de ne pas préparer la relève.
C’est maintenant chose faite puisque Christophe Cabri peut être considéré comme un poulain potentiel, même si sa nomination au poste de premier adjoint n’entraîne « aucun remaniement ». Le nombre d‘adjoints reste à huit et Gilles Clavel, au nom de l’opposition, a rappelé que « la gauche restait étrangère à toutes ces manœuvres ».
Christophe Cabri a reçu sa nouvelle mission comme un cadeau de Noël. Claude Belot lui a remis sa feuille de route : « A ton âge, on essaie d’apporter des idées neuves. Ce n’est pas facile de travailler avec moi, je suis assez exigeant. Je veux que les élus soient performants. Tu apprendras. Tu sais à quoi tu t’exposes, mais tu as toutes les qualités requises. Tu appartiens à l’équipe de la relève ». L’intéressé était visiblement ému : « Je sais que ce n’est pas facile de travailler avec vous, je confirme ! Je vais tout faire pour être à la hauteur de la tâche confiée. La mairie, c’est un travail d’équipe ».
Christophe Cabri, en homme avisé et perspicace, a compris que derrière les honneurs et des flonflons, il avait un défi à relever et qu’il serait largement exposé. Ceci dit, un tel challenge est formidable à vivre ! On notera l’unanimité qu’il a recueillie auprès de ses colistiers (à une voix près).
Au-delà cet épisode, apparaissent les élections municipales de 2014. Que Claude Belot (à la mairie depuis 1977) prépare sa succession est naturel. Il sera alors âgé de 78 ans et les rênes de la ville de Jonzac seront convoitées. Si Christophe Cabri est appelé à conduire la liste de la majorité sortante, que fera Jean-Charles Chapuzet ? S’allier avec lui ou composer sa propre formation ? Il est trop tôt pour le dire, mais il ne compte pas rester les bras ballants, de même que la gauche qui fera sans doute une ouverture vers le centre.
Attendre et voir, selon le vieil adage…
• Commercialiser l’eau de source de Jonzac : « ça vaut un deuxième casino » estime Claude Belot
La délégation de service public du marché de l’eau potable sur Jonzac, confiée à Veolia, arrive à son terme en mai 2011. Logiquement, la mairie lance un appel d‘offres, puis elle désigne le nouveau délégataire (choisi entre Veolia, la Saur et la Lyonnaise) qui est en général le moins disant. Or, Claude Belot se trouve dans une situation particulière. Une idée a germé qui pourrait rapporter gros à la ville, celle de commercialiser l’eau de Jonzac, « sans nitrates, ni pesticides », issue d’une nappe située à 350 m de profondeur. « Pour nos besoins, nous utilisons 450,000 m3. Nous pouvons en produire cinq fois plus ». Afin de mener à bien ce projet ambitieux, la mairie doit garder les coudées franches, c’est-à-dire rester propriétaire de l’eau, sans dépendre d’une société intermédiaire. « Vendre de l’eau de source serait une bonne affaire, ça vaut un deuxième casino » explique le maire qui reste prudent. La question mérite donc d’être approfondie en tenant compte de tous les avis.
Pour sa part, il souhaiterait lancer un marché de services. Un distributeur d’eau est sur les rangs, mais nous ne sommes qu’au stade de l’approche. Il est important, souligne Emmanuel Arcobelli, « de ne prendre aucun risque, pour éviter les recours » (retirer un marché à une société d’exploitation peut conduire à des histoires compliquées, comme ce fut le cas à Royan). « Inutile de se tirer une balle dans le pied » admet Claude Belot.
La création d’une régie publique serait séduisante. Cependant, l’embouteillage et la vente de l’eau sont des métiers spécifiques et la commune de Jonzac ne possède pas vraiment de connaissance en la matière.
Attentifs aux propos du maire, les élus de l’opposition demandent une suspension de séance. Après concertation, ils se rangent de son côté. Une fois n’est pas coutume ! En début d’année, le conseil lancera une consultation auprès de différentes sociétés susceptibles d’être intéressées par la vente de l’eau de source de Jonzac. Si aucun résultat n’est probant, la DSP sera renouvelée car il faut bien que les Jonzacais aient de l’eau au robinet. La Gauche est favorable à une régie qui entraînerait une baisse appréciable des factures d’eau.
« Donnons-nous le temps de prendre une décision sereine » conclut le premier magistrat.
Sur le marché national, la société leader de l’eau de source est Cristaline. Son propriétaire, Pierre Castel, a cédé 49 % des parts au groupe japonais Otsuka.
• Madame Cinéma s’appelle Christelle
Le renouveau de Télé Jonzac ?
L’équipe municipale compte une Madame Cinéma en la personne de Christelle Brière. C’est elle qui suit le dossier de l’évolution du Familia et son passage au numérique (avec ses nouvelles technologies, dont des lunettes en 3D fournies aux spectateurs). Le coût de cet investissement est de 188 988 €, financés par la Région, le Département, Cinélia, CNC et la commune de Jonzac.
Claude Belot souhaiterait remettre au goût du jour le principe de Télé Jonzac qui faisait un tabac autrefois. C’était simple : Jean-Marie Grasset (qui travaillait aussi pour FR3) filmait les événements et une équipe s’occupait du montage. Suivait une soirée projection, ouverte au public. Ces rendez-vous sympathiques se sont arrêtés faute de combattants.
Un renouveau s’annonce. La société Mativi, qui réalise une télé sur le net, offre une opportunité. Financée en grande partie par des subventions publiques (Conseil général), elle pourrait mettre une partie de ses rushes à la disposition de la ville de Jonzac, voire du territoire de la CDCHS. Mises en scène, ces actualités locales seraient diffusées au Familia. L’idée est intéressante si tout le monde joue le jeu.
Comme pour les bulletins municipaux (financés par l’argent du contribuable), que certains maires utilisent afin de vanter leurs immenses mérites, il faudra veiller à la manière dont est traitée l’information. Si l’info reste objective, elle sera la bienvenue sur grand écran !
• Aménagement du chemin de ronde et des galeries noires
Présentée par Barbara Lachamp, cette valorisation concerne le chemin de ronde et la partie dite des “galeries noires“. L’objectif est la découverte du patrimoine médiéval de Jonzac à travers ces ruelles secrètes situées en contrebas de la place du château jusqu’à la hauteur de la Porte de ville. Seul hic, avec le temps, certains propriétaires ont annexé le sentier qui serpente dans les jardins, près de la Seugne. Or, souligne Claude Belot, « ce chemin de servitude reste public, le texte est imprescriptible ». Si elle n’a pas eu lieu, une réunion avec les riverains devrait clarifier la situation. Pour des questions de sécurité, des grilles seront posées à l’entrée de chaque accès. Elles seront fermées la nuit. Une passerelle légère, conduisant à l’île de la Seugne, pourrait être construite.
Le coût des premières restaurations (protection de la chaussée, restauration de la fontaine, éclairage public, grilles) est estimé à 13 700 euros. Ouverture au printemps 2011. En attendant, si ces ruelles vous intéressent, vous pouvez les apprécier en l’état (descendre par la petite rue, le long des Folies Berbères).
• Un champ de panneaux photovoltaïques, route de Montendre
A Jonzac, l’extraction de la pierre, de bonne qualité, se poursuit. De cette activité, découle une réalité : les terrains situés au-dessus de cavités sont inconstructibles. Par ailleurs, les dites cavités abritent des chauves-souris protégées et les sites sont classés en zones Natura 2000. Claude Belot vient donc d’avoir une idée (encore !) pour le secteur de la Maladrerie (route de Montendre) qui réunit une dizaine d’hectares, à l’exception d’une petite partie destinée aux terres agricoles : y installer un champ de panneaux photovoltaïques puisqu’un transformateur est situé non loin. Nécessaire, une modification du PLU sera lancée.
En ce qui concerne le photovoltaïque, la poule aux œufs d’or semble s’éloigner. EDF n’a plus l’obligation qu’elle avait d’acheter une énergie de source renouvelable à un prix supérieur au prix de revient de sa propre électricité, notamment d’origine nucléaire. En effet, pour obéir à la directive européenne qui impose l’installation, dans chacun des pays membres, d’une source d’énergie renouvelable (éolien, photovoltaïque notamment), le gouvernement français avait imposé à EDF le rachat de cette électricité à un prix fixé par lui, permettant d’amortir les investissements. C’est dans ces conditions que de très nombreuses sociétés ont offert aux particuliers l’équipement photovoltaïque (toits, sol ou bâtiments agricoles). Bien entendu, le prix payé par EDF est répercuté sur l’ensemble des factures des particuliers. D’où leur mécontentement…
Devant le succès de cette politique, mais aussi face à son coût important, l’État a subitement changé les règles du jeu, se donnant trois mois pour étudier la situation. Cela pour effet de déstabiliser toute la filière…
En période de fêtes, les journalistes ont une hantise : que la vie locale tourne au ralenti. Et les voilà, abandonnant leurs plumes à la mélancolie, entre sapin et étoile des neiges ! La ville de Jonzac possède un avantage. En créant l’événement, elle anime les rubriques des journaux. L’actualité devient alors une "source" riche en projets présentés par la municipalité. Ils ne manquaient pas lundi dernier au conseil.
Avant d’en commenter les points principaux, le volet politique à retenir concerne la désignation du nouveau premier adjoint qui remplace Jean-Claude Texier, disparu brutalement en septembre. « Nous sommes toujours en deuil » avoue Claude Belot.
De nombreuses personnes se demandaient qui lui succéderait, le poste étant suffisamment “stratégique“ pour retenir l’attention. Elles misaient sur un élu de longue date en qui le sénateur-maire aurait confiance. Des noms étaient avancés. Des “classiques“ comme Christian Balout ou Madeleine Perrin qui savent comment faire tourner la boutique. Ayant à faire leurs preuves (ce qui n’est pas un défaut puisque l’expérience s’acquiert avec le temps), les nouvelles recrues semblaient improbables.
Erreur ! Il faut toujours se fier aux signes annonciateurs. Élu à la mairie de Jonzac en 2008, Christophe Cabri a le vent en poupe. Depuis quelques semaines, ce jeune conseiller, cadre commercial dans un groupe de presse, occupe le siège laissé vacant par Jean-Claude Texier à la CDCHS. Il est proche du premier magistrat dont il partage, dit-on, les centres d’intérêt. Une proximité qu’ignore l’un de ses collègues, Jean-Charles Chapuzet qui, lui, goûte à la tiédeur du placard. L’affaire n’est pas un scoop : pour avoir tenu tête au sénateur maire, le responsable des foires et marchés ne serait plus convié à certaines réunions. Situation qui ne semble pas émouvoir ses collègues…
L’histoire est éternelle : pendant que les uns avancent sur l’échiquier, les autres restent immobiles, selon le bon vouloir du maître de céans…
« Ce n’est pas facile de travailler avec moi »
L’élection de Christophe Cabri au poste de premier adjoint a donc eu lieu lundi soir. Il a obtenu 20 voix contre un bulletin pour Christian Balout et les six blancs de l’opposition. Simple conseiller, cette ascension au sein de l’équipe municipale est remarquable.
« Une promotion exceptionnelle qui n’est pas canapé ! » plaisantent les observateurs. Secrétaire de séance, Jean-Charles Chapuzet a assisté au vote sans sourciller.
En choisissant un représentant de la nouvelle génération, Claude Belot a démontré qu’il avait entendu certains messages. En effet, il lui a souvent été reproché de ne pas préparer la relève.
C’est maintenant chose faite puisque Christophe Cabri peut être considéré comme un poulain potentiel, même si sa nomination au poste de premier adjoint n’entraîne « aucun remaniement ». Le nombre d‘adjoints reste à huit et Gilles Clavel, au nom de l’opposition, a rappelé que « la gauche restait étrangère à toutes ces manœuvres ».
Christophe Cabri a reçu sa nouvelle mission comme un cadeau de Noël. Claude Belot lui a remis sa feuille de route : « A ton âge, on essaie d’apporter des idées neuves. Ce n’est pas facile de travailler avec moi, je suis assez exigeant. Je veux que les élus soient performants. Tu apprendras. Tu sais à quoi tu t’exposes, mais tu as toutes les qualités requises. Tu appartiens à l’équipe de la relève ». L’intéressé était visiblement ému : « Je sais que ce n’est pas facile de travailler avec vous, je confirme ! Je vais tout faire pour être à la hauteur de la tâche confiée. La mairie, c’est un travail d’équipe ».
Christophe Cabri, en homme avisé et perspicace, a compris que derrière les honneurs et des flonflons, il avait un défi à relever et qu’il serait largement exposé. Ceci dit, un tel challenge est formidable à vivre ! On notera l’unanimité qu’il a recueillie auprès de ses colistiers (à une voix près).
Les opérations de dépouillement conduites par Barbara Lachamp et Hélène Dubus Héraud, sous l'œil attentif de Claude Belot
Au-delà cet épisode, apparaissent les élections municipales de 2014. Que Claude Belot (à la mairie depuis 1977) prépare sa succession est naturel. Il sera alors âgé de 78 ans et les rênes de la ville de Jonzac seront convoitées. Si Christophe Cabri est appelé à conduire la liste de la majorité sortante, que fera Jean-Charles Chapuzet ? S’allier avec lui ou composer sa propre formation ? Il est trop tôt pour le dire, mais il ne compte pas rester les bras ballants, de même que la gauche qui fera sans doute une ouverture vers le centre.
Attendre et voir, selon le vieil adage…
• Commercialiser l’eau de source de Jonzac : « ça vaut un deuxième casino » estime Claude Belot
La délégation de service public du marché de l’eau potable sur Jonzac, confiée à Veolia, arrive à son terme en mai 2011. Logiquement, la mairie lance un appel d‘offres, puis elle désigne le nouveau délégataire (choisi entre Veolia, la Saur et la Lyonnaise) qui est en général le moins disant. Or, Claude Belot se trouve dans une situation particulière. Une idée a germé qui pourrait rapporter gros à la ville, celle de commercialiser l’eau de Jonzac, « sans nitrates, ni pesticides », issue d’une nappe située à 350 m de profondeur. « Pour nos besoins, nous utilisons 450,000 m3. Nous pouvons en produire cinq fois plus ». Afin de mener à bien ce projet ambitieux, la mairie doit garder les coudées franches, c’est-à-dire rester propriétaire de l’eau, sans dépendre d’une société intermédiaire. « Vendre de l’eau de source serait une bonne affaire, ça vaut un deuxième casino » explique le maire qui reste prudent. La question mérite donc d’être approfondie en tenant compte de tous les avis.
Pour sa part, il souhaiterait lancer un marché de services. Un distributeur d’eau est sur les rangs, mais nous ne sommes qu’au stade de l’approche. Il est important, souligne Emmanuel Arcobelli, « de ne prendre aucun risque, pour éviter les recours » (retirer un marché à une société d’exploitation peut conduire à des histoires compliquées, comme ce fut le cas à Royan). « Inutile de se tirer une balle dans le pied » admet Claude Belot.
La création d’une régie publique serait séduisante. Cependant, l’embouteillage et la vente de l’eau sont des métiers spécifiques et la commune de Jonzac ne possède pas vraiment de connaissance en la matière.
Attentifs aux propos du maire, les élus de l’opposition demandent une suspension de séance. Après concertation, ils se rangent de son côté. Une fois n’est pas coutume ! En début d’année, le conseil lancera une consultation auprès de différentes sociétés susceptibles d’être intéressées par la vente de l’eau de source de Jonzac. Si aucun résultat n’est probant, la DSP sera renouvelée car il faut bien que les Jonzacais aient de l’eau au robinet. La Gauche est favorable à une régie qui entraînerait une baisse appréciable des factures d’eau.
« Donnons-nous le temps de prendre une décision sereine » conclut le premier magistrat.
Sur le marché national, la société leader de l’eau de source est Cristaline. Son propriétaire, Pierre Castel, a cédé 49 % des parts au groupe japonais Otsuka.
• Madame Cinéma s’appelle Christelle
Le renouveau de Télé Jonzac ?
L’équipe municipale compte une Madame Cinéma en la personne de Christelle Brière. C’est elle qui suit le dossier de l’évolution du Familia et son passage au numérique (avec ses nouvelles technologies, dont des lunettes en 3D fournies aux spectateurs). Le coût de cet investissement est de 188 988 €, financés par la Région, le Département, Cinélia, CNC et la commune de Jonzac.
Claude Belot souhaiterait remettre au goût du jour le principe de Télé Jonzac qui faisait un tabac autrefois. C’était simple : Jean-Marie Grasset (qui travaillait aussi pour FR3) filmait les événements et une équipe s’occupait du montage. Suivait une soirée projection, ouverte au public. Ces rendez-vous sympathiques se sont arrêtés faute de combattants.
Un renouveau s’annonce. La société Mativi, qui réalise une télé sur le net, offre une opportunité. Financée en grande partie par des subventions publiques (Conseil général), elle pourrait mettre une partie de ses rushes à la disposition de la ville de Jonzac, voire du territoire de la CDCHS. Mises en scène, ces actualités locales seraient diffusées au Familia. L’idée est intéressante si tout le monde joue le jeu.
Comme pour les bulletins municipaux (financés par l’argent du contribuable), que certains maires utilisent afin de vanter leurs immenses mérites, il faudra veiller à la manière dont est traitée l’information. Si l’info reste objective, elle sera la bienvenue sur grand écran !
• Aménagement du chemin de ronde et des galeries noires
Présentée par Barbara Lachamp, cette valorisation concerne le chemin de ronde et la partie dite des “galeries noires“. L’objectif est la découverte du patrimoine médiéval de Jonzac à travers ces ruelles secrètes situées en contrebas de la place du château jusqu’à la hauteur de la Porte de ville. Seul hic, avec le temps, certains propriétaires ont annexé le sentier qui serpente dans les jardins, près de la Seugne. Or, souligne Claude Belot, « ce chemin de servitude reste public, le texte est imprescriptible ». Si elle n’a pas eu lieu, une réunion avec les riverains devrait clarifier la situation. Pour des questions de sécurité, des grilles seront posées à l’entrée de chaque accès. Elles seront fermées la nuit. Une passerelle légère, conduisant à l’île de la Seugne, pourrait être construite.
Le coût des premières restaurations (protection de la chaussée, restauration de la fontaine, éclairage public, grilles) est estimé à 13 700 euros. Ouverture au printemps 2011. En attendant, si ces ruelles vous intéressent, vous pouvez les apprécier en l’état (descendre par la petite rue, le long des Folies Berbères).
• Un champ de panneaux photovoltaïques, route de Montendre
A Jonzac, l’extraction de la pierre, de bonne qualité, se poursuit. De cette activité, découle une réalité : les terrains situés au-dessus de cavités sont inconstructibles. Par ailleurs, les dites cavités abritent des chauves-souris protégées et les sites sont classés en zones Natura 2000. Claude Belot vient donc d’avoir une idée (encore !) pour le secteur de la Maladrerie (route de Montendre) qui réunit une dizaine d’hectares, à l’exception d’une petite partie destinée aux terres agricoles : y installer un champ de panneaux photovoltaïques puisqu’un transformateur est situé non loin. Nécessaire, une modification du PLU sera lancée.
En ce qui concerne le photovoltaïque, la poule aux œufs d’or semble s’éloigner. EDF n’a plus l’obligation qu’elle avait d’acheter une énergie de source renouvelable à un prix supérieur au prix de revient de sa propre électricité, notamment d’origine nucléaire. En effet, pour obéir à la directive européenne qui impose l’installation, dans chacun des pays membres, d’une source d’énergie renouvelable (éolien, photovoltaïque notamment), le gouvernement français avait imposé à EDF le rachat de cette électricité à un prix fixé par lui, permettant d’amortir les investissements. C’est dans ces conditions que de très nombreuses sociétés ont offert aux particuliers l’équipement photovoltaïque (toits, sol ou bâtiments agricoles). Bien entendu, le prix payé par EDF est répercuté sur l’ensemble des factures des particuliers. D’où leur mécontentement…
Devant le succès de cette politique, mais aussi face à son coût important, l’État a subitement changé les règles du jeu, se donnant trois mois pour étudier la situation. Cela pour effet de déstabiliser toute la filière…
Les trophées de Haute Saintonge
Il faisait show aux Antilles !
Cette année, la Communauté de Communes de Haute Saintonge a innové en récompensant "les acteurs du territoire" qui s’impliquent dans les domaines de l’entreprise, la vie culturelle et associative.
La remise officielle des prix avait lieu vendredi dernier, après l’assemblée de la CDCHS. Animée par Christophe Cabri, qui n’avait rien à envier aux présentateurs de télé de par son “équipement“, cette première édition avait réuni un large public aux Antilles. Les résultats ont été proclamés sous le regard attentif du jury composé de Véronique Piasecki, maire de Saint Sorlin, Josette Rapet, maire de Saint Germain du Seudre, Carole Blanchard, maire d’Archiac, Lise Mattiazo, maire de Bussac, Francis Savin, conseiller général de Montguyon et Daniel Laurent, sénateur de Pons. Le président de la CDCHS, Claude Belot, a félicité les heureux "gagnants" : « c’est vous qui faites battre le cœur de la région » dit-il.
Ils sont repartis avec un trophée qui leur a fait très plaisir, si l’on en croit sourires et mines réjouies. Cette soirée, très sympa, s’est déroulée dans une ambiance chaleureuse. Les numéros mis au point par les jeunes du collège ont largement contribué à la réussite de cette rencontre. Prochain show l’an prochain selon le même principe, récompenser les personnes qui valorisent la Haute-Saintonge !
• Les trophées économiques : Gorges Favre, directeur des Thermes ; M. Huet de Palettes distribution (Montlieu) ; M. Bouchet, responsable de Sturgeon (Saint-Genis) ; M. Crépeau, directeur de la Climair (Pons) ; La Maison de la Vigne avec MM. Bossis, de Larquier, Gillet ; M. Bichon, directeur technique des Ciments Calcia (Bussac) ; M. Moreau, directeur de la Sif Montguyon ; Menuiserie Drugeon.
• Les trophées culturels : A’Donf (Free music Montendre) ; “La bonne rencontre“ pour “Jazz in St-Martial“ ; Vanzac (Comité des fêtes et Mme Blais, maire) ; les Feuillets d’automne et Prélude au printemps Jonzac ; les Ballerits de Saintonge (canton de Mirambeau) ; les amis du temps passé (musée de Clion) ; Frank Bélier, luthier ; Musée de Clérac (MM. Pasquier et Soulard).
• Les trophées sportifs : Club Aquatique de Haute-Saintonge (section natation, sport adapté et handisport) ; Handball club de Haute-Saintonge (représenté par le club d’Archiac associé à Mme Massiot) ; HSA (7 benjamines et 8 athlètes) ; Collège de Jonzac (33 élèves, 5 champions en run and bike, 6 en athlétisme, 6 en escalade et 16 pour le cirque) ; le Moto Club (cross poussins et side-car en champion de France) ; Club de gym de Chevanceaux ; Vélo club montendrais ; Club de tir de Pons Rugby club de HS et Football club de Bussac.
Le Parlement de Haute-Saintonge
aux Antilles
Dernière réunion de l’année 2010, l’assemblée de la Communauté de Communes avait lieu au complexe des Antilles de Jonzac. Les élus ont voté les tarifs des structures qui dépendent de la CDCHS (Maison de la Vigne, complexe aquatique, médiathèque). Pas de points forts lors de cette rencontre, mais des questions de fonctionnement, avec la volonté de poursuivre les investissements en panneaux photovoltaïques...
Claude Belot, président de la CDCHS, Chantal Guimberteau, maire d'Arthenac, Carine Wilfart, directrice des services, Jean-Michel Rapiteau, élu chargé des ordures ménagères
• La zone d’activité situés sur la Commune de Montendre :
Afin d’élargir la zone d’emprise de la zone communautaire, un terrain sera acquis sur la commune de Montendre, lui appartenant, d’une superficie de 14.517 m2 pour l’extension de la zone d’activités. Prix 2 €/m2, soit un montant total de 29.034 € HT (hors frais de bornage et de notaire). Le président signera un compromis avec la commune.
• Acquisition de terrains pour les projets de centrales solaires et convention d’exploitation :
Le président Belot a toute délégation pour signer des actes d’acquisition ou de location de terrains dans la limite d’une enveloppe financière de 500.000 €, des conventions avec les exploitants retenus pour chaque projet, suivant le souhait exprimé de faire de la CDCHS un territoire de développement des énergies renouvelables.
Concernant le site du Fouilloux, une promesse d’achat a été signée avec AGS. L’acte pourrait être signé rapidement sur la base de 0,10 centime le m2 (suivant avis des Domaines en date du 3 décembre 2010), soit 25.525,60 € pour 255.256 m2. Pour le site de la Génétouze, le bail emphytéotique avec la société Eosol a été signé le 6 décembre dernier.
Le conseil confirme ces délégations afin contractualiser avec les propriétaires et exploitants pour une durée maximale de 30 ans. Les terrains seront achetés 25.525,60 € pour 255.256 m2. Me Daeschler assurera l’ensemble des démarches juridiques.
• Autres Projets :
- Pôles d’excellence rurale
Dans le cadre de l’appel à projet pour la deuxième génération des “Pôles d’Excellence Rurale“, la Communauté de Communes a déposé un projet orienté vers la mise en valeur économique de la richesse environnementale du Pays de Haute-Saintonge. Les six actions proposées concernent les territoires classés en zone de revitalisation rurale (cantons de Montguyon, Montlieu La Garde et Mirambeau) et représentent un programme global de 3000.000 d’€ pouvant être aidées par l’État à hauteur de 50 %. La publication des candidatures retenues interviendra en février.
. Adhésion à l’AVERE (Association pour le développement et la promotion du transport et de la mobilité électrique)
L’Assemblée adhèrera à cette association afin de pouvoir être associée aux opérations de promotion et de communication, bénéficier de l’organisation et de la logistique de l’Avere-France pour la participation à des salons ou expositions, connaître et se faire connaître des différents acteurs du marché (bénéficier du réseau d’acteurs professionnels identifiés par l’Avere France pour faciliter les réflexions et mises en œuvre opérationnelles de la mobilité électrique sur son territoire). Le coût de l’adhésion par an est de 1200 ht €/an.
• Mise à disposition de logiciel :
Les conseillers sont informés de la demande émanant de la Maison de l’Emploi du Bassin dieppois d’obtenir de la Communauté des Communes son accord pour utiliser le progiciel de gestion prévisionnelle des emplois et compétence. Il est proposé d’accéder à celle-ci moyennant le paiement d’une redevance de 1 500 € annuelle et du paiement du coût des frais de maintenance.
• Subventions :
Bourses régionales, emplois tremplins : Certains bénéficiaires ont renoncé, pour diverses raisons, à leurs projets. Il est proposé de réinjecter dans le dispositif les sommes ainsi libérées.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la procédure des Bourses Régionales Désir d’Entreprendre (BRDE), le Conseil Régional Poitou-Charentes demande, pour cette action, de signer une charte de confidentialité d’utilisation des données du logiciel Gestion des Aides Régionales. Par cette charte, la structure s’engage à ne pas divulguer les informations saisies, à ne pas les utiliser à des fins commerciales et à limiter l’accès au logiciel aux seuls utilisateurs dotés d’un identifiant et d’un mot de passe.
• Régies communautaires :
- Tarifs Antilles 2011
Il est proposé de poursuivre avec les principes adoptés depuis la reprise en régie du site, qui sont les suivants - aucune augmentation des tarifs accès bassins simples pour les habitants de Haute Saintonge,
- moduler les tarifs des accès bassins (hors habitants de Haute-Saintonge) selon la période et maintenir ainsi deux périodes : une période de basse saison et une période de haute saison,
- d’appliquer une augmentation de 3 %,
- d’appliquer les arrondis et modifications nécessaires au bon fonctionnement du service.
Tarifs et conditions de prêt à la Médiathèque de Haute Saintonge 2011 :
Il est proposé de poursuivre avec les principes adoptés cette année 2010.
Tarifs 2011 Maison de la vigne et des Saveurs :
Il est aussi proposé de poursuivre avec les principes adoptés cette année 2010, tarifs visés en annexe.
De plus, il est proposé aux conseillers de déléguer au Président la possibilité de signer les conventions de partenariat avec les producteurs sachant que les droits d’entrée et conditions de revente pourraient être modifiés selon les résultats du premier compte d’exploitation de la Maison de la Vigne et des Saveurs au 31 décembre 2010. Le comité de pilotage remettra ses propositions début 2011.
Les jumelles auront 100 ans
en 2012
Nous sommes sœurs jumelles
nées sous le signe de la Vierge !
La photographe Diana Gran vient de consacrer un livre à Lucienne et Raymonde, les jumelles de Saint-Georges de Didonne. Cet ouvrage n’est pas seulement une histoire d’après des prises de vue, il résume la vie de ces deux femmes inséparables.
Nul ne sort indemne d‘une rencontre avec les jumelles. Elles respirent le bonheur par leur complicité, leur gentillesse, leur façon de vivre. Mieux, elles semblent émerger d’un livre de contes dont elles seraient les fées chargées de protéger une princesse exposée à quelque maléfice ! Elles dégagent une sorte de rayonnement et d’apaisement qui peut surprendre et dont elles gardent le secret. Leur grimoire n’a rien d’ésotérique. Au contraire, elles en rappellent la formule qui est simple : rester optimiste et surtout avoir du recul par rapport aux événements.
Proche de leur petit-fils, Jean-François, la photographe Diana Gran est tombée sous le charme des deux femmes dont le sourire est porteur d’espérance. Pendant plusieurs mois, elle a immortalisé Lucienne et Raymond dans leur quotidien, en quête d’une explication à leur joie de vivre. Garder le moral, rester coquette, porter des talons hauts, conserver une activité sportive, ne rien changer à ses habitudes, sortir et savourer le moment présent : « il est inutile de penser au passé et au futur » avoue Lucienne. Elles ont des amis et la danse ne leur fait pas peur. Voyageuses, elles connaissent de nombreux pays, dont le Mexique et les Caraïbes.
Le dr Granger, qui est leur médecin, remarque qu’elles ne dramatisent jamais et qu’elles possèdent un élan vital : « elles sont curieuses de tout. Leur vivacité est la première garantie de leur longévité ».
Pas étonnant qu’elles aient retenu l’attention de Diana Gran. Possédant plusieurs cordes à son arc grâce à ses origines (père égyptien, mère suédoise), cette jeune femme, qui a vécu à Londres et parle quatre langues vivantes (dont le russe), s’intéresse à travers elles à la philosophie du bonheur. « Autour de moi, je vois de nombreuses personnes qui ne manquent de rien et sont dépressives malgré tout. Lucienne et Raymonde, au contraire, s’émerveillent devant les choses les plus ordinaires et elles en éprouvent une joie véritable ».
99, le secret des jumelles
Pour illustrer son ouvrage publié aux éditions Bonne Anse, Diana a sélectionné quarante photos “spontanées“ de Lucienne et Raymonde. Sans avoir recours à l’écrit, cet album raconte ce qu’elles ressentent au quotidien. Leur santé est exceptionnelle pour leur âge et cette bénédiction semble couler de source « Ce livre est le premier que je consacre à la philosophie visuelle, langage imagé qui démontre que l’on peut apprendre tout autant en images que par les mots » explique-t-elle. Paisley Livingtson, titulaire de la chaire de philosophie à l’Université de Lingnan, à Hong Kong, abonde dans son sens : « cette artiste ne veut-elle pas nous faire savoir, à travers sa démarche originale, que l’on peut apprendre quelque chose d’important sur la vie en regardant les images ? Peut-être même quelque chose qu’on ne peut pas apprendre en lisant des textes philosophiques ? De la lecture affective et sensible de chacun, sortira un message unique »…
Ce travail, riche en enseignement, devrait faire son chemin. Il est disponible dans de nombreuses librairies, en province comme dans la région parisienne. Quant aux jumelles, leur célébrité les amuse et les fait sourire comme deux lutins qui viendraient de jouer un bon tour à Chronos !
Livre sorti aux éditions Bonne Anse que dirige Pierre-Louis Bouchet (aux côtés de Diana et Jean-François). En vente dans toutes les librairies, 24,90 euros. Tél. 05 46 05 23 33 – www.micro-media.com
Au Palais des Congrès de Royan, réunion destinée aux séniors en présence du député maire Didier Quentin
• Raymonde Saumade et Lucienne Grare fêteront leurs 100 ans en septembre 2012. Entrées dans le livre Guinness World Records, elles gardent la tête froide. Nées le 23 septembre 1912 à Paris, les sœurs Watteblade ont vécu dans la région parisienne où elles se sont mariées. Depuis la retraite, les veuves habitent à Saint-Georges de Didonne, dans la maison familiale.• Raymonde est née dix minutes avant sa sœur Lucienne ! Elles avaient deux frères, un aîné et un benjamin. Leur père fabriquait des bâtons de sergent de ville qui servaient à la circulation. Elles ont perdu leur mère et leur plus jeune frère alors qu’ils étaient encore jeunes.
• Le saviez-vous ? Raymonde a travaillé pour le Comité à l’Energie Atomique. Irradiée, elle a subi des traitements pendant trois mois. Elle a survécu !
Bibliothèque de Montendre :
Ginette Bournai à l’honneur
Lundi dernier, la municipalité de Montendre a décerné la médaille de la ville de Montendre à Ginette Bournai qui a été l’une des pionnières de l’association Lectura et de la bibliothèque.
Pendant vingt ans, elle a répondu présent, « animatrice infatigable, soucieuse de favoriser la culture en milieu rural ». Elle y est parvenue avec le dynamisme et la finesse d’esprit qui la caractérisent. Elle n’a pas été seule dans l’aventure, d’autres personnes l’ayant accompagnée telles que Mmes Montigaud, Gandemer et encore Christine Négrel. Grâce au press-book qu’elle a réalisé, nous reviendrons sur ce travail fourni, jonché de nombreuses étapes et de belles rencontres littéraires.
Elle a passé le relais à Claudine Villain, bénévole dévouée et disponible. Les projets ne manquent pas, dont un salon du livre à l’automne 2011 et des promenades poétiques.
Félicitations à Ginette Bournai, femme discrète mais ô combien efficace, pour son implication dans la vie associative.
dimanche 26 décembre 2010
Chenac Saint Seurin d'Uzet :
Démissions
et nouvelle élection municipale
Mardi 14 décembre, lendemain d’un dernier conseil municipal plutôt houleux, Alain Gousseland, Christian Cochain, Evelyne Delaunay, Marcel Chevalier, quatre conseillers entrés dans l’opposition bien malgré eux, ont déposé collectivement leurs démissions à la mairie. Il en est de même pour Stéphanie Ackermann qui ne compte pas se représenter et de Michel Pénager qui avait laissé sa charge en début de mandat. Cela porte à six le nombre de postes vacants et entraîne de facto une élection partielle.
En effet, selon l’article L 258 du code électoral : Lorsque le conseil municipal a perdu, par l’effet des vacances survenues, le tiers de ses membres, il est, dans le délai de trois mois à dater de la dernière vacance, procédé à des élections complémentaires.
Il est évident que cette situation conflictuelle ne pouvait pas durer. Les conseillers étaient divisés et plus rien n’était constructif. Toutefois, ces élections ne seront pas sans incidence. Arrivant à mi-mandat, elles donneront la tendance vers laquelle penchent les électeurs. Anne-Marie Moreau, maire, sera-t-elle désavouée ou, au contraire, confortée dans sa fonction ? Le résultat des urnes le dira.
• Communiqué
« Étant donné la situation qui prévaut dans la commune depuis des mois, nous pensons qu’il est devenu indispensable et respectueux de redonner la parole aux électeurs. C’est aussi pour nous une question d’honnêteté et de courage.
C’est pourquoi nous avons décidé collectivement de remettre notre mandat en jeu devant les électeurs ».
Alain Gousseland, Christian Cochain, Évelyne Delaunay,
Marcel Chevalier.
Marcel Chevalier.
Louis Joanne :
Etre un homme politique
au XXeme siècle
Les Archives de Jonzac accueillent une exposition consacrée au dr Louis Joanne, homme politique qui a beaucoup compté dans le Sud Saintonge. Une belle rétrospective que l’on doit à sa femme, Francette, Hélène Taillemite et son équipe.
Samedi après-midi, il y avait foule aux archives de Jonzac où une nouvelle exposition était inaugurée en présence de Dominique Bussereau, président du Conseil Général et Claude Belot, sénateur-maire. Elle a pour sujet Louis Joanne, un médecin unanimement apprécié, doublé d’un élu humaniste, qualité qui se fait de plus en plus rare chez les hommes politiques.
Aux côtés d’Hélène Taillemite et de son équipe, Benoît Jullien, directeur des Archives départementales, a détaillé les objectifs poursuivis par l’antenne de Jonzac. Ils se répartissent en trois volets destinés à illustrer l’histoire de la vie politique en Saintonge à travers les archives publiques et privées conservées dans le département.
Les premiers éclairages étaient consacrés à "La Saintonge au XIXe siècle, entre bonapartisme et République", au Second Empire et à la Troisième République. En effet, cette période a été marquée par des affrontements violents entre Républicains et Bonapartistes. « Les documents électoraux et en particulier les affiches et les professions de foi, mais aussi les discours imprimés et la presse politique, permettent de mesurer l’intensité des luttes entre les partis. Cette présentation était complétée par deux grandes figures, Eugène Eschassériaux et Émile Combes, qui ont soigneusement conservé le témoignage de leur activité politique » a souligné Benoît Jullien.
Un homme de bien
Le dernier volet se rapporte au député Louis Joanne dont les ancêtres, Paul et Adolphe Joanne, étaient les créateurs du "Guide bleu". Ayant repris le cabinet de son père à Chevanceaux, il s’impliqua dans la vie municipale. Il fut maire de sa commune de 1963 à 1995, conseiller général du canton de Montlieu de 1965 à 1998 et député de Jonzac-Saintes de 1968 à 1978, avant de s’incliner devant le socialiste Philippe Marchand. À l’Assemblée, il s’intéressa aux questions sociales et médicales. En Haute Saintonge, il présida le Contrat de Pays, ancêtre de la CDCHS. Il y a été le premier à promouvoir l’idée d‘un regroupement des communes et des forces vives, concept repris par Claude Belot.
De nombreux témoignages illustrent la période où il siégea au Parlement, à l’époque de Valéry Giscard d‘Estaing (sur lequel Dominique Bussereau, qui fut jeune giscardien, jeta un regard ému). Les affiches électorales, quant à elles, démontrent à quel point le progrès a déferlé sur les campagnes. En 1973, les élus se battaient encore pour le téléphone et le réseau d’eau potable !
Cette exposition est à découvrir parce que Louis Joanne le vaut bien !
A voir aux Archives, 81-83 rue Sadi Carnot à Jonzac. Renseignements: 05 46 48 91 13 ou archivesjonzac@cg17.fr
L’église de Montendre
a un nouveau chœur !
D’importants travaux ont été réalisés dans l’église Saint-Pierre. Une rénovation qui s’imposait puisque l’édifice présentait quelques défaillances, sur le réseau électrique et le chauffage en particulier.
Dimanche dernier, lors de la messe dominicale, les paroissiens ont découvert avec plaisir les aménagements réalisés dans le chœur de l’église. En effet, l’édifice a retrouvé des couleurs lumineuses qui mettent en valeur le grand Christ qui, jusqu’à une époque récente, était suspendu au-dessus de l’autel.
Cette restauration est la bienvenue. Elle a été initiée voici quelques mois par des bénévoles qui ont décidé de repeindre les chapelles latérales. Le chœur représentant une tache trop importante pour eux, la paroisse a pris l’initiative de lancer le chantier avec l’appui de la municipalité. Par la même occasion et comme le sujet était sensible, l’ancien chauffage à gaz a été remplacé par des radiateurs électriques situés en hauteur. Le compteur devant être changé, la partie électrique sera opérationnelle en fin de semaine. Une bonne nouvelle à l’approche des fêtes et des veillées, l’hiver étant glacial cette année !
Ces améliorations ont comblé de joie le père Mallard et les paroissiens qui prennent soin de cet édifice dédié à Saint-Pierre. Ajoutons que les petites églises du coin, bien entretenues par leurs élus, avaient une longueur d’avance sur celle de Montendre qui faisait pâle figure…
Durant l’office « inaugural », le groupe corse dirigé par Jean-Louis Vidal, responsable de la chorale des pins, a interprété plusieurs morceaux d’une grande beauté. Félicitations à cette formation qui allie la spiritualité à la force d’un répertoire authentique. Ajoutons à ces compliments Gisèle Mérillac, Henri Drouet, Roger Amat et l’équipe paroissiale.
Un verre de l‘amitié a réuni les participants qui ont trinqué à l’embellissement (et à la sauvegarde) du patrimoine local.
Derrière le Saint Sacrement, cette tapisserie a été réalisée à partir des croquis du père Mallard. « Il m’arrive souvent de dessiner, cela m’aide à me concentrer » explique-t-il. Colorés par sœur Suzanne Marie, ils ont servi de modèle à Jacqueline, une brodeuse habile de ses mains.
L’œuvre, qui était à l’Abbaye aux Dames de Saintes, a été remise au père Mallard à son départ pour Matha. Elle se trouve désormais à Montendre.
Parmi les travaux, reste le plafond à restaurer. En effet, il présente des auréoles provoquées par les gouttières. Dessous, la voûte peut être intéressante, mais il y aurait de l'amiante...