Pages

samedi 28 novembre 2020

Jonzac Accueil/Guy Magnaval : « je souhaite répondre aux questionnements de chacun »

Communiqué de Guy Magnaval, président de Jonzac Haute Saintonge Accueil

« Le Président de la République et le Premier Ministre ont pris la parole cette semaine pour annoncer l’évolution des mesures liées à la crise sanitaire. Nos efforts commencent à payer et la circulation du virus régresse doucement.

• Les conditions et le calendrier indicatif du déconfinement progressif :

Au regard des très nombreuses questions que tout adhérent se pose, je souhaite répondre aux questionnements de chacun.

• Toutes nos activités sont arrêtées ; la pratique de la marche reste individuelle, pas de reprise des marches collectives.

• Samedi 28 novembre, allégement du confinement 

La pratique auto organisée des activités sportives est autorisé dans un rayon de 20 km autour de son domicile et pour une durée de 3 heures

L’accès à l’eau (littoral, lac) sera à nouveau autorisée pour la pratique sportive auto organisée

L’attestation de déplacement sera toujours nécessaire dans une nouvelle version

A partir du 15 décembre, le confinement devrait être levé « si les objectifs sanitaires sont atteints ». Un couvre-feu sera mis en place de 21 heures à 7 heures. Il sera alors à nouveau possible de pratiquer collectivement les activités de marche et de randonnée sans limitation de temps et de distance de 7 h à 21 h, et dans le cadre d’un protocole strict qui sera communiqué d’ici là ».

Rappel des consignes de sécurité à l’occasion de la reprise des loisirs nautiques sur le littoral Atlantique

Communiqué de la Préfecture Maritime de l'Atlantique :

Le décret n° 2020-1454 du 27 novembre 2020 autorise la reprise des activités nautiques en mer dans le respect des dispositions gouvernementales en vigueur.

L’arrêté de la préfecture maritime de l’Atlantique n°2020-116 du 28 novembre 2020 pris en application de ce décret, précise notamment que la pratique des loisirs nautiques, de façon individuelle ou par les personnes d’un même domicile, est autorisée si elle est compatible avec la limite de trois heures par jour et un rayon maximal de déplacement de vingt kilomètres autour du domicile.

Avant de reprendre la mer après plusieurs semaines d’inactivité, il est essentiel que chaque usager s’assure de sa bonne forme physique, du bon état général de son matériel, de sa connaissance du milieu marin, d’une météo compatible avec l’activité menée et de sa maîtrise des règles de navigation.

Ensemble, adoptons un comportement responsable, basé sur la prudence, la vigilance et le respect strict des consignes de sécurité et des règles sanitaires en vigueur.

Par ailleurs, en cas d’urgence en mer, chaque minute compte. Le premier réflexe de toute personne victime ou témoin d’un accident en mer doit être de contacter un Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) au 196, le seul numéro national d’urgence dédié au sauvetage en mer et gratuit. En mer, le canal 16 de la radio VHF vous relie directement à un CROSS.

• Lien vers l’arrêté de la préfecture maritime de l’Atlantique n°2020-116 du 28 novembre 2020 : https://www.premar-atlantique.gouv.fr/uploads/atlantique/arretes/4e97659fcdcbb07a9d8453fb7869052b.pdf

vendredi 27 novembre 2020

Nouvelle Aquitaine : Vers une révision à la baisse des contrats passés entre l'Etat et les producteurs d'énergie photovoltaïque ?

Alain Rousset exprime ses inquiétudes pour la filière et soutient leur démarche constructive


A l'occasion de l'examen du projet de loi de finances 2021, l'Etat a dévoilé son intention de diminuer les aides aux producteurs d'énergie photovoltaïque. Suite à ces annonces du Gouvernement, Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, première région photovoltaïque de France, exprime ses fortes inquiétudes pour la filière photovoltaïque et soutient les professionnels du secteur dans leur recherche de solutions pour poursuivre l'essor des énergies renouvelables.

 Depuis 2006, l'Etat soutient le développement des énergies renouvelables par l'intermédiaire de tarifs d'achats garantis aux producteurs. Ce tarif de rachat a permis de propulser l'ensemble des filières d'énergies renouvelables pour répondre notamment au défi climatique soutenu par différents textes et accords internationaux. 

Dans le projet de loi de finances 2021, le Gouvernement souhaite engager rétroactivement une révision à la baisse des contrats photovoltaïques dans le but de les ramener à une rentabilité plus « raisonnable ».

« Le risque d'une telle démarche, en pleine crise économique, est la perte de confiance des banques et des investisseurs sur les projets en cours et à venir. La menace d'un effet domino n'est pas à exclure sur les exploitants et les emplois directs des installations photovoltaïques en service, sur les bailleurs fonciers et emplois indirects voire l'ensemble de la filière, comme après le moratoire de 2010, avec d'éventuelles répercussions ou des craintes sur les autres filières renouvelables » s'inquiète Alain Rousset.

Les syndicats professionnels du photovoltaïque (SER et Enerplan) ont fait des propositions sensées pour éviter la casse industrielle et amortir les coûts passés sur les projets à venir, avec pour objectif un allègement des charges pour l'Etat équivalent à celui engendré par la rupture des contrats.

La Région Nouvelle-Aquitaine soutient les initiatives des professionnels du photovoltaïque, ainsi que celles des autres filières, dans leur démarche d'élaboration de solutions pour déployer les énergies renouvelables à moindre charge pour l'Etat.

Covid-19 : La diminution de la circulation virale se poursuit en Nouvelle-Aquitaine, le taux de positivité est revenu sous le seuil des 10 %

Point de situation COVID-19 en Nouvelle-Aquitaine

Observée depuis début novembre en Nouvelle-Aquitaine, la diminution de la circulation du virus se confirme.

On note une très forte diminution du taux d’incidence de - 38 %, (109, 5/100 000 habitants semaine 47 contre 177,4/100 000 semaine 46) et du taux de positivité (9, 6 % contre 12 % semaine 46).

Cette diminution du taux d’incidence concerne toutes les tranches d’âge, même si elle est moins marquée chez les personnes les plus âgées (65 ans et plus).

Dorénavant, elle s’observe dans l’ensemble des départements de la région. Le taux d’incidence a baissé fortement dans tous les départements, particulièrement en Creuse. En revanche, les départements des Pyrénées-Atlantiques et du Lot-et-Garonne présentent les taux d’incidence les plus élevés de la région.

Le taux de positivité a également diminué dans tous les départements et est repassé sous le seuil de 10 % semaine 47. Il varie de 3,9 % en Charente-Maritime à 13,9 % dans le Lot-et- Garonne. Cette baisse est visible dans toutes les classes d’âge, excepté chez les personnes de 75 ans et plus où ce taux reste le plus élevé et au-dessus du seuil de 10 %.

Le nombre de nouveaux cas confirmés de COVID-19 a encore fortement diminué avec 6 569 nouveaux cas confirmés enregistrés contre environ 10 000 en semaine 46.

Le nombre de passages aux urgences et de nouvelles hospitalisations pour Covid-19 est également en diminution, en lien avec le ralentissement de la circulation virale observé depuis trois semaines. Au 24 novembre 2020, 1 763 personnes sont hospitalisées pour Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine, dont 244 en service de réanimation ou soins continus, en baisse en semaine 47 pour la 1ère fois depuis le début de la 2ème vague de l’épidémie de COVID-19.

Parmi les 1 763 patients actuellement hospitalisés, près de 85 % ont plus de 60 ans et la majorité concerne des établissements de Gironde (22,5 %) et des Pyrénées-Atlantiques (23,6 %).

>  Un maintien de la vigilance nécessaire afin de détecter précocement toute nouvelle augmentation des indicateurs

Malgré l’amélioration de la situation, la vigilance doit rester de mise dans les semaines à venir. Même si elle a diminué, la circulation du virus reste active sur l’ensemble du territoire et le nombre de décès tend à augmenter en Nouvelle-Aquitaine. Depuis le début de l’épidémie, 1 072 patients sont décédés du Covid : 82 % étaient âgés de 75 ans ou plus (941 décès semaine 46).

Avec l’allègement des mesures à compter du 28 novembre et l’approche des fêtes de fin d’année, les situations propices à la transmission du virus vont se multiplier, notamment dans la sphère privée et le risque d’un nouveau rebond de l’épidémie ne peut être écarté. Dans ce contexte, il est indispensable de maintenir la plus grande vigilance et de se doter de tous les moyens afin de détecter précocement éventuelle intensification de la transmission virale.

Il faut continuer à respecter les règles du confinement (gestes barrières, distanciation physique, aération des pièces, réduction des contacts), se faire tester et s’isoler quand cela est nécessaire. L’utilisation de l’application TousAntiCovid est recommandée pour faciliter la recherche des cas contacts et l’application des mesures d’isolement afin de casser rapidement les chaînes de contamination.

 > Données épidémiologiques


Conseil Départemental/Covid-19 : création d’une prestation exceptionnelle d’aide

La Commission permanente du Conseil Départemental s’est tenue en visioconférence vendredi 27 novembre sous la présidence de Dominique Bussereau

 Elle a approuvé la création d’une prestation exceptionnelle d’aide aux travailleurs non-salariés et aux dirigeants d’une société par actions simplifiée ou d’une société par actions simplifiée unipersonnelle en situation de précarité du fait de la crise sanitaire. Les bénéficiaires doivent être domiciliés en Charente- Maritime (résidence principale). Le montant de cette aide individuelle s’élève à 800€. Une autorisation d’engagement de 2,5M€ et des crédits de paiement à hauteur de 200 000€ seront inscrits à la décision modificative budgétaire 2020 n°3 (session de décembre).

 Elle a également approuvé le lancement du dossier de consultation des entreprises relatif à la construction d’un internat (R + 2) de 50 lits (25 chambres doubles dont 2 pour les élèves à mobilité réduite) au collège Les Salières à Saint-Martin-de-Ré. Le montant total de l’opération s’élève à 2,450M€. Début des travaux au premier trimestre 2021.

Trois autres dossiers concernant des travaux dans des collèges ont été approuvés :

 Pour la construction d’une salle polyvalente au collège Beauregard de Burie (coût : 586 832€).

 Pour des travaux de rénovation énergétique aux collèges Jean Hay à Marennes (coût : 224 260€) et Edgar Quinet à Saintes (coût : 649 100€).

ASSAINISSEMENT DES COMMUNES

L’enveloppe budgétaire de 3,8M€ votée au budget 2020 a été individualisée ; 20 opérations sont financées dont la construction d’une nouvelle station d’épuration à Saint-Just-Luzac (subvention : 800 000€) et à Marsais (302 000€) et des travaux de modernisation de la station de Sainte-Marie-de-Ré (500 000€).

PLAN SANTÉ

Dans le cadre de ce nouveau Plan, trois aides d’un montant de 50 000€ chacune sont attribuées aux Communes de Saint-Laurent-de-la-Prée et de Saint-Georges d’Oléron pour l’acquisition d’un cabinet médical et de Royan pour la construction d’un hébergement d’accueil d’étudiants en médecine.

PLAN PATRIMOINE

Des subventions sont attribuées aux Communes d’Ars-en-Ré, Expiremont, Le Seure, Polignac et Mornac-sur- Seudre et aux associations des Amis des moulins de la Charente-Maritime, Sloop baliseur clapotis et de l’abbaye de Sablonceaux.

REVITALISATION DES PETITES COMMUNES

La Commission permanente a voté 65 subventions concernant 49 Communes pour un total de 776 966€. Les opérations les plus importantes financées par le Département se situent à Beurlay (réhabilitation d’un bâtiment communal afin d’y accueillir la mairie), La Jarne (déplacement des ateliers municipaux), Thairé (construction d’une salle multi-activités), Bougneau (construction d’un atelier municipal), Brizambourg (aménagement d’une maison des associations).

REVITALISATION DES TERRITOIRES / SAINT-JEAN D’ANGÉLY

Le Département signe la convention Opération de revitalisation des territoires, initiée par Vals de Saintonge Communauté, visant à revitaliser le centre-ville de Saint-Jean d’Angély.

AIDE AUX ÉCOLES

Dans le cadre du Fonds départemental d’aide aux constructions et grosses réparations des locaux scolaires du premier degré, 44 subventions pour un montant total de 180 356€ sont attribuées à 35 Communes afin de financer différents travaux.

DÉFENSE EXTÉRIEURE CONTRE L’INCENDIE

Des subventions sont accordées aux communes d’Antezant-la-Chapelle, Chartuzac, Chepniers, Chermignac, La Chapelle-des-Pots, Ecurat, Les Eduts, Montguyon, Pisany, Romegoux, Saint-Césaire, Saint-Genis-de- Saintonge, Saint-Porchaire, Sainte-Colombe, Thénac et Voissay. Le montant total de ces subventions s’élève à 83 899€.

ÉQUIPEMENT TOURISTIQUE

Des subventions sont accordées aux Communes d’Aigrefeuille d’Aunis, Cabariot, Cram-Chaban, Fontaines d’Ozillac et Rivedoux-Plage. Leur montant total s’élève à 34 000€.

PROTECTION DU LITTORAL / ÎLE DE RÉ

La Commission permanente a approuvé la nouvelle convention cadre du nouveau Programme d’actions de prévention des inondations (PAPI) de l’île de Ré en vue de valider une stratégie de protection adaptée au secteur nord de l’île. La participation du Département s’élève à 8,435 M€.

VOIRIE ROUTIÈRE

Le dossier de consultation des entreprises relatif à l’aménagement de la Traverse de Beaugeay (RD 238) a été approuvé. Coût des travaux : 742 520€.

AIDE AU LOGEMENT EN MILIEU RURAL

Pour des créations de logements communaux à loyer libre (à Saint-Martin d’Ary et à Saint-Sigismond-de- Clermont) ou travaux de rénovation dans 15 autres Communes, des subventions d’un montant total de 94 459€ ont été votées.

ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

Deux subventions sont accordées aux communes de Semussac (construction d’un club house) et de Réaux- sur-Trèfle (revêtement intérieur de la piscine municipale).

LOGEMENT SOCIAL

Le Département finance 4 programmes de construction de logements à Lagord (55 logements), Châtelaillon- Plage (17), Fouras (13) et La Rochelle (4). Le montant total des subventions s’élève à 460 000€.

PETITE ENFANCE

Une aide à l’ouverture est votée en faveur des Maisons d’assistants maternels MAM Bul’ dair au Thou et MAM à Mounettes à Port-des-Barques.

APPEL A PROJETS "ÉCHAPPÉE MARITIME"

À l’occasion du passage du Tour de France, des aides sont notamment attribuées aux communes :

 Du Château d’Oléron pour l’organisation du départ de l’étape "inter-îles" du 8 septembre (39 850€).  De Châtelaillon-Plage pour l’organisation du Fan-Park les 7, 8 et 9 septembre (65 000€).

Le Préfet de la Charente-Maritime autorise l’ouverture des commerces du département les dimanches jusqu’à fin décembre

Le pays connaît une situation exceptionnelle du fait de la persistance de la crise sanitaire et du confinement instauré depuis le 30 octobre, impliquant notamment la fermeture depuis cette date des commerces considérés comme n’étant pas de première nécessité.

Le président de la République a annoncé dans son allocution du 24 novembre qu’à compter du samedi 28 novembre, tous les commerces pourront ouvrir jusqu’à 21 h, sous réserve de respecter un protocole sanitaire très strict.

Afin de répondre aux demandes exprimées par les commerçants de Charente-Maritime, dont beaucoup ont subi d’importantes pertes économiques, et pour répondre à la nécessité de mieux réguler les flux dans le contexte sanitaire actuel, le préfet de la Charente-Maritime a signé aujourd’hui un arrêté autorisant l’ensemble des commerces à ouvrir les dimanches 29 novembre, 6, 13, 20 et 27 décembre 2020.

Cette dérogation s’applique sur tout le territoire du département de la Charente-Maritime et couvre les dimanches pour lesquels les maires n’auraient pas pris d’arrêté municipal d’autorisation d’ouverture dominicale.

Les établissements qui feront le choix d’ouvrir le dimanche devront respecter strictement les droits des salariés, notamment en ce qui concerne :

• le choix ou non de travailler le dimanche (sur la base du volontariat exclusivement),

• les durées maximales de travail,

• le repos compensateur. 

Claude Belot, président de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge : « Deux bonnes nouvelles pour Jonzac dans le domaine médical en 2021 »

Malgré les difficultés qui découlent du reconfinement (dont les mesures devraient être allégées dans les semaines qui viennent si la situation sanitaire le permet), la Haute Saintonge ne baisse pas les bras. A Jonzac, les marchés du mardi et vendredi sont restés actifs et samedi, les commerces rouvriront. En attendant d'autres annonces gouvernementales qui mettront du baume au cœur ! Le point avec Claude Belot, président de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge   

Les Antilles de Jonzac. Nombreux attendent leur réouverture

• Quelle est la situation sur la Haute-Saintonge et comment le territoire fait-il face au Covid-19 ?  ? 

Claude Belot : Les derniers chiffres qui nous ont été fournis sont rassurants : nous sommes toujours à 3% de tests positifs alors que le pays est à 25%. Les quelques cas observés à Jonzac n'ont pas entraîné d'admission en réanimation. Si nous sommes dans un situation "protégée" par rapport à d’autres départements, cela ne doit pas nous faire oublier la vigilance et les gestes barrières. Sur le territoire, la solidarité s’est organisée afin de permettre aux secteurs les plus touchés par le reconfinement de trouver de nouvelles opportunités. Ainsi, la Communauté de Communes a mis en place une plateforme AchetezenHauteSaintonge.fr qui permet aux commerçants et artisans qui le souhaitent d’avoir une bonne visibilité sur internet et de proposer leurs produits. Ce système de distribution démarre bien, plus de 150 commerçants se sont inscrits. Un premier point sur les résultats de cette plateforme sera dressé en fin d’année. Une équipe de la CDCHS encadre cet outil. Elle intervient auprès des professionnels qui, ne maîtrisant pas parfaitement l’informatique, veulent monter leur site par exemple. Une assistance à domicile est proposée. Que les personnes intéressées n’hésitent pas à la contacter à la CDCHS. Récemment, elle a rencontré les commerçants pontois pour les aider dans leurs démarches. 

• Un espoir est né avec le vaccin qui va être mis sur le marché prochainement…

Oui, c’est une espérance. On peut supposer, comme pour toutes les épidémies, que le virus finira par s'en aller de lui-même, mais on ignore quand ! Ce vaccin permettra de retrouver une vie normale.

Les restaurateurs ne devraient rouvrir qu’en 2021. Certains trouvent le temps long… 

A ce sujet, je pense qu’on est tombé dans l’excès. Il n’y a aucune comparaison entre les bistrots parisiens où les clients sont à touche-touche et nos restaurants où les salles sont généralement spacieuses. A Jonzac, il me semble que les restaurateurs auraient pu ouvrir en prenant leurs précautions… Pour l’instant, nous n’en sommes pas là. Certains proposent des plats à emporter. Face à la situation, ils font preuve d’une belle débrouillardise ! 

• Pour l’instant également, les Antilles et les Thermes sont fermés. Là aussi, les temps sont durs…

On peut également ajouter le centre des congrès pour lequel il est impossible - pour l'instant - d’envisager des programmations et le casino.  Je souhaite que les Antilles puissent rouvrir en décembre ainsi que les Thermes qui accueillent de nombreux curistes à cette période. Généralement, leur plus gros mois de l’année est novembre. Les responsables sont en train de négocier à Paris afin d’établir une feuille de route. Antilles, station thermale, centre des congrès, casino, ça fait beaucoup d'endroits interdits pour l’instant ! Il faudra bien sortir de cette situation  car on ne peut pas rester dans un système où les entreprises assument l'intégralité des charges sans faire de recettes.

• Où en sont les travaux du nouveau forage destiné à alimenter les Thermes ?

La plateforme est faite et après appels d'offres, nous avons retenu les entreprises qui interviendront.  Les travaux devraient démarrer en février prochain si les autorités ne nous imposent pas de nouvelles démarches environnementales. C’est la société Antea qui réalisera le forage à 1870 mètres de profondeur. Lorsque l’eau aura jailli, suivra une phase d’observation d’un an environ afin d’obtenir l’agrément d’exploitation. En l’attente, les thermes fonctionneront avec les autres forages qui sont opérationnels. 

La plateforme du nouveau forage, à la sortie de Jonzac sur la route d'Ozillac

• Comment se porte le pôle aéronautique installé près de l'aérodrome ?

Très bien ! Déjà 3 startups sont installées. Deux autres entreprises sont intéressées par le site. Jannick Aubier est responsable du projet aéronautique à la CDCHS. 

• En 2021, nous aurons des nouveautés dans le monde médical à Jonzac ?

En effet, deux bonnes nouvelles pour le territoire. L’ouverture de l’IRM durant le premier semestre 2021 et la septième unité de dialyse du département qui couvrira la zone Sud. Le bâtiment est en cours de construction près de l’hôpital. Le projet est porté par l’association ADA 17 qui travaillera en partenariat avec le CH. 

• Mauvaise nouvelle, par contre, à Chevanceaux où l’entreprise Survitec (radeaux de sauvetage) envisage la suppression de 74 emplois sur les 85 existants sur le site. N'y resterait que la partie commerciale...

Oui, c’est un vrai coup dur car il s’agit d’une technologie dont nous sommes fiers. Pour des raisons de rentabilité, le groupe britannique, qui en est propriétaire, souhaite réorganiser sa production en regroupant tous ses sites européens en Irlande du Nord. Nous sommes tous mobilisés…

Photo d'archives : visite à l'entreprise Zodiac (fabrication de radeaux de sauvetage)

• Plateforme de vente en ligne de Haute Saintonge

Vous êtes commerçant ou artisan impacté par le confinement ? La Communauté de Communes de la Haute Saintonge vous propose gratuitement une place sur la plateforme AchetezenHauteSaintonge.fr pour développer votre présence en ligne afin de proposer vos produits en livraison ou en Click and Collect.

• Inscrivez votre boutique en remplissant le formulaire en ligne : https://forms.gle/w2dcSoL1fDLSuR4A8

• Contact : Jean-Paul Gautier au 05.46.48.78.26  ou par mail contact@acheterenhautesaintonge.fr pour vous inscrire.

mercredi 25 novembre 2020

Saintes : Le Pôle Innovation de Saintes et le réseau européen Wild Code School s’associent pour former de futurs développeurs web en Charente-Maritime

Pour répondre aux difficultés des entreprises locales à recruter des développeurs sur la ville de Saintes, la Wild Code School et le Pôle Innovation de Saintes s’engagent à former 15 développeurs web dès mars 2021

• Pourquoi Saintes ?

Les startups incubées au Pôle Innovation et entreprises situées à Saintes souffrent d’un déficit de compétences techniques locales. Le recrutement de profils hors du bassin d’emploi local ne suffisant pas à pallier à cette pénurie de main d'œuvre, le Pôle Innovation a décidé de former au plus près des besoins les personnes résidant sur l’agglomération de Saintes et du département en recherche d’une nouvelle orientation dans le développement web.

• A qui s’adresse cette formation ?

 La formation est destinée à toute personne majeure, de tout horizon, demandeurs d’emploi ou salariés ayant un projet de reconversion professionnelle dans le développement web, ou encore à des entrepreneurs locaux souhaitant diversifier leurs compétences.

Celle-ci commencera le 1er mars prochain, pour se terminer le 30 juillet 2021 et sera organisée dans les locaux du Pôle Innovation. La formation est également adaptable à distance dans le cas où les mesures sanitaires l’exigeraient.

A l’issue de la formation, les participants pourront obtenir un titre professionnel reconnu par l’Etat, équivalent à un BAC + 2. 

• Comment rejoindre ce nouveau programme ?

La formation est accessible sans condition de diplômes, ni prérequis techniques à l’entrée, mais comporte un parcours de candidature dont les étapes sont les suivantes :

1. inscription sur le site internet de la Wild Code School

2. entretien de motivation avec le responsable du programme

3. tech challenge à réaliser suivi d’un entretien technique avec un formateur

Le prix de cette formation est fixé à 7000€. Dans le cadre du lancement, le Pôle Innovation de Saintes participera de manière exceptionnelle à la prise en charge à hauteur de 4000 euros. Une fois admis, les futurs apprenants auront alors à régler une participation de 3 000€ et pourront, s’ils le souhaitent, mobiliser leur Compte Personnel de Formation (CPF) ou encore une Aide Individuelle à la Formation (AIF) de Pôle Emploi si leur statut le permet.

• Contact Pôle Innovation de Saintes : c.brendel@pole-innovation-saintes.fr

• Contact Wild Code School : caroline.larcie@wildcodeschool.com

mardi 24 novembre 2020

Phare de Cordouan : Candidature Unesco examinée l'été prochain

Des nouvelles communiquées par le Syndicat Mixte pour le Développement Durable de l'Estuaire de la Gironde 

• La candidature du phare de Cordouan pour son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO sera examinée en juin/juillet 2021 à Fuzhou en Chine. Rejoignez le comité de soutien en ligne.

• Des ambassadeurs de Cordouan en soutien à la candidature du phare

Il s'agit d'Isabelle AUTISSIER, navigatrice et écrivaine, Christian BUCHET, historien et économiste de la mer, Catherine CHABAUD, navigatrice et journaliste, Députée européenne, Gérard MOUROU, physicien en optique, prix Nobel de physique 2018, Yves PARLIER, navigateur et ingénieur en matériaux composites, Françoise GAILL, biologiste, océanographe, directrice de recherche émérite au CNRS et Jean GAUMY, photographe, membre de Magnum Photos / Cinéaste. Ces personnalités, sollicitées par la Préfète de région Nouvelle-Aquitaine et la Présidente du SMIDDEST, incarnent des thématiques fortes du phare de Cordouan, notamment : histoire maritime, navigation, art, optique, biologie, environnement.

• Végétation sur l'Ile Nouvelle

Le phare étant fermé au public depuis le 30 octobre dernier, les gardiens poursuivent leur travail d'observation de la biodiversité. Sur la nouvelle île de Cordouan, créée par un banc de sable, ils ont constaté l’implantation d’une végétation spontanée, la roquette de mer, aussi appelée Cakilier maritime. 

Lors de leur prospection du 17 novembre, les gardiens ont découvert une seconde espèce, le chiendent des sables, autre plante typique des jeunes dunes. 

EHPAD/Centre hospitalier de Boscamnant : le député Raphaël Gérard demande le gel de toute suppression d'emplois

Le député de la circonscription demande à la fois le gel de toute suppression d’emplois et l’élaboration d’une stratégie à l’échelle du territoire pour faire face aux enjeux du grand âge en Haute-Saintonge

Raphaël Gérard, député
Lors de la séance de questions orales sans débat de ce matin, Raphaël Gérard, député de la quatrième circonscription de Charente-Maritime a interpellé Brigitte Bourguignon, ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, chargée de l'Autonomie, sur la situation de l'établissement d'hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad) rattaché au centre hospitalier de Boscamnant.

La création d’une antenne à Montguyon, décidée en 2013 pour améliorer les conditions de prise en charge et de qualité de vie des résidents, génère aujourd’hui un déficit chronique en raison de l’augmentation des charges de personnel nécessaires pour garantir la présence d'effectifs de soignants sur chacun des sites.

Pour répondre à cet enjeu, un audit en cours prévoit de supprimer sept équivalents temps plein d'ici la fin de l'année.

Raphael Gérard a demandé le gel de toute décision de suppression d’emplois. Il a rappelé la nécessité de mettre en place une stratégie territoriale qui tienne compte, d’une part, des besoins liés au vieillissement de la population en Haute-Saintonge qui présente un indice de vieillissement plus élevé qu’au niveau national et qui s’appuie, d’autre part, sur un décloisonnement des établissements de santé, de la médecine de ville et l’hôpital.

L’EHPAD doit être un établissement ouvert sur l’extérieur, proposant une multiplicité de services organisés autour d’une logique de parcours de vie et de soins de la personne âgée et permettant de favoriser le maintien à domicile.

Il se réjouit que Brigitte Bourguignon ait indiqué qu’aucune décision définitive n’avait été prise et que la concertation devait se poursuivre pour identifier des solutions de long terme.

La ministre a, d’ailleurs, saisi les préfets en lien avec les directeurs généraux d'agences régionales de santé (ARS), pour leur demander d'appuyer les initiatives locales « pour le renforcement des moyens humains ». Raphaël Gérard déclare « qu'il sera vigilant quant au diagnostic territorial ».

Lancement du Marché de Noël Virtuel du pays saintais : « Achetez Santone ! » conseille Bruno Drapron

Lundi après-midi, Bruno Drapron, maire de Saintes, Marie-Line Cheminade, première adjointe en charge du numérique et Frederic Rouan, maire de Saint-Georges des Coteaux et vice-président de la CDA ont officiellement lancé le premier marché de Noël virtuel du pays saintais. Objectif : en cette période délicate de Covid-19, aider les commerçants à proposer leurs produits via cette vitrine Facebook créée et animée par la Ville de Saintes et l’Agglomération 

« Face à la situation sanitaire inédite, Ville et Agglomération ont souhaité mettre à disposition des nouveaux outils numériques dédiés aux commerces santons et aux internautes. À travers cette page Facebook, l’ambition est de soutenir les commerçants, restaurateurs, artisans et créateurs des 36 communes de l’agglomération et d’être une vitrine de Noël, pour vous aider dans votre recherche de cadeaux et faciliter vos achats. Il s’agit d’un bel exemple de coopération entre nos deux collectivités » explique le maire qui souhaite multiplier les opportunités de développement et travailler en réseau.

Ce nouveau outil s’ajoute à la plateforme déjà existante www.achetezasaintes.fr qui permet aux commerçants inscrits de vendre en ligne.  

Entièrement gratuit, « le marché de Noël virtuel » est facile d’accès. Voici la marche à suivre détaillée par les responsables : « Pour faciliter votre visibilité auprès des internautes, la publication de vos produits se fait sous forme d’album. Il est donc obligatoire de créer un album à votre nom d'entreprise où vous devez déposer les photos de vos produits avec un descriptif. Dans la description de votre album, précisez impérativement votre Siret, décrivez-vous et indiquez vos contacts (site web, adresse mail, téléphone, page FB), le mode de vente (livraison, collecte en magasin, etc) et de paiement (CB, chèque, espèces). Les publications sont limitées à 3 par jour par entreprise. Cela fait partie des règles de fonctionnement du groupe. Ce marché se déroulera jusqu’au le 31 décembre 2020 et sera ensuite archivé ». De même, si vous êtes à la recherche d’un cadeau spécifique, il suffit de publier votre recherche sur le site et les professionnels du territoire seront là pour vous conseiller et vous guider. 

Période oblige, réunion en visioconférence

Il y a quelques semaines, Bruno Drapron et les maires de la CDA ont manifesté devant la sous-préfecture pour la réouverture des commerces dits non essentiels avec requête remise à Adeline Bard, sous-préfète, à destination du Premier Ministre. Le premier magistrat ne revient pas sur cette action : « la décision du Gouvernement n’était pas cohérente. L’Etat ne fait pas confiance aux commerçants qui avaient déjà pris leurs dispositions par des aménagements dans leurs magasins après le premier confinement ». En face, on n’a pas baissé les bras pour autant. Et de souligner les initiatives prises par les acteurs du territoire, dont le Cercle des Restaurateurs qui livrent des repas sur commande au hall Mendès France. 

Saintes, village gaulois !

Bonne nouvelle, il devrait y avoir un vrai marché de Noël à Saintes à partir du 15 décembre. Les chalets, au nombre de 18, seront installés dans le jardin public pour des raisons d’espace. Pour l’instant, le préfet n’a pas dit « non » à cette perspective où seront respectées les consignes sanitaires. Idem pour le marché fermier, organisé par la Chambre d’Agriculture, les 12, 13 et 14 décembre, toujours au jardin public. « Le contexte n’est pas évident car nous avons à la fois le Covid-19 et le plan vigipirate renforcé. Nous mettons tout en œuvre pour que les fêtes de fin d’année se déroulent dans de bonnes conditions » conclut l’élu qui compare Saintes à « un village gaulois ». Sa façon de dire qu’il faut garder le moral !

Attendons la suite ce soir mardi avec la déclaration du Président de la République, Emmanuel Macron, au sujet des futurs "allègements"…

Outre le portrait d'Emmanuel Macron, cet hommage à l'ancien président Chirac. Comment aurait-il géré l'épidémie ? Question.

Estelle Leprêtre, cinquième sous-préfète de Jonzac : « ici, nous ne sommes pas dans un arrondissement comme les autres » !

Nommée sous-préfète de Jonzac par décret du Président de la République en date du 6 novembre, Estelle Leprêtre succède à Jérôme Aymard. Elle est la cinquième femme à occuper ce poste après Danièle Mailhé, Mireille Marraco-Magendie, Isabelle Duhamel-Costes et Elise Dabouis. 

Estelle Leprêtre, nouvelle sous-préfète de Jonzac

Lundi matin, selon la tradition, Estelle Leprêtre a déposé une gerbe devant le monument aux morts en présence des autorités civiles et militaires, du capitaine Robert, responsable du centre de secours, et de Jean Bougeois, président des Anciens d'Algérie. Un moment intense pour cette jeune femme qui est la nouvelle sous-préfète de Jonzac, une mission qu’elle entend remplir avec le dynamisme qui la caractérise. 

Originaire du Pas de Calais, cette ancienne sportive de haut niveau (membre de l'Equipe de France de handball Cadettes-Espoirs) a occupé plusieurs postes qui ont forgé son expérience au sein de l’inspection de la Jeunesse et des Sports, des Directions départementales de la cohésion sociale de Maine-et-Loire et du Morbihan. C’est donc à Jonzac qu’elle poursuit son chemin, une ville qu’elle ne connaissait pas et où elle se sent bien : « je suis un peu privilégiée par le sort ! » avoue-t-elle. Et d’ajouter : « j’aspirais à être sur le terrain, c’est pourquoi ce poste de sous-préfète correspond à mes attentes. Les élus sont en demande, surtout en cette période de Covid-19. Ici, nous ne sommes pas dans n’importe quel arrondissement. C’est un secteur qui bouge, qui innove. Y règne une intelligence collective qui correspond à l’esprit d’équipe dans lequel je souhaite m’impliquer. Il y a de nombreux projets avec, en toile de fond, le développement, l’attractivité, l’emploi, l’environnement, le bien-être de la population ». 

Arrivant du Morbihan, Estelle Leprêtre a pris ses fonctions lundi 23 novembre
Estelle Leprêtre et Christophe Cabri saluent les porte-drapeaux

Dans la feuille de route d’Estelle Leprêtre, figure en bonne place la rencontre avec les maires : « Malgré les difficultés actuelles, les gens ne se plaignent pas, ils vont de l’avant, font preuve d’initiative. Les dossiers à traiter le montrent. Les décideurs de Haute-Saintonge ont la volonté d’avancer. Ainsi, le nouveau forage qui viendra alimenter les thermes de Jonzac ou la pépinière aéronautique. En arrivant, j’ai vu le monde rural, les machines agricoles, les vignes »… 

« Lundi matin, nous avons échangé sur plusieurs sujets très importants de la circonscription concernant les transports, la santé, l'école ou encore la transition écologique » souligne le député Raphaël Gérard qui travaillera en étroite collaboration avec Estelle Leprêtre, tout comme Claude Belot, président de la CDCHS et Christophe Cabri, maire de Jonzac. Nous lui souhaitons la bienvenue dans la capitale de la Haute-Saintonge.

• Ancienne sportive de haut niveau, Estelle Leprêtre était émue en entendant l’hymne national devant le monument aux morts : « j’ai alors pensé à cette même Marseillaise jouée avant les compétitions ». Ce fut un moment intense, ses nouvelles fonctions de sous-préfète la conduisant « à coordonner l'action des services déconcentrés de l'Etat dans l'arrondissement et la mise en œuvre des politiques interministérielles, à superviser l'administration générale, à concourir au maintien de la sécurité et de l'ordre public et à veiller à la protection des populations ».

• Confidence  : « Dans une pharmacie de Vannes, j’ai découvert la gamme de produits "Jonzac", mais je n'étais jamais venue dans cette ville » remarque Estelle Leprêtre dont le premier contact avec la région a été très positif : espace, nature, environnement, accueil, soleil.

Région Nouvelle-Aquitaine : Des aides au lycée de Saintes Georges Desclaude et à la cimenterie Calcia de Bussac-Forêt

Charente-Maritime : la Région soutient l'économie sociale et solidaire, les projets innovants, le tourisme, l'économie et l'éducation

C'est avec des élus présents pour certains et à distance pour d'autres, que s'est tenue la commission permanente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine lundi 23 novembre à l'Hôtel de Région à Bordeaux. Au total, 389 délibérations ont été votées et 4205 subventions attribuées pour un montant total de 398 652 289,57 euros par les élus régionaux, réunis sous la présidence d'Alain Rousset. Cette commission permanente est celle qui enregistre le nombre le plus important de subventions votées depuis la fusion en 2016.

Et plusieurs dossiers concernent la Charente-Maritime, dont les suivants :

• Saintes : Travaux de mise en conformité du bâti au lycée Desclaude

La Région souhaite poursuivre et développer l'effort entrepris pour améliorer l'état de son patrimoine immobilier et faire face à son cycle de vie naturel. Ce programme permet d'engager à la fois des opérations d'ampleur intermédiaire et des opérations d'aménagement et d'adaptation telles que la rénovation d'une demi-pension, la réhabilitation d'un bâtiment de logements de fonction, la rénovation des façades et des toitures, la rénovation des équipements sportifs, la réhabilitation de parties de bâtiments, les travaux pour améliorer la maîtrise de l'énergie, les interventions tenant compte des évolutions pédagogiques et démographiques. C'est le cas du lycée d'enseignement général et technologique agricole Georges Desclaude de Saintes qui se voit attribuer une aide régionale de 405 000 euros pour l'isolation thermique des combles, le remplacement des chaudières et de la distribution d'eau chaude du bâtiment Deherain, ainsi qu'une seconde subvention de 260 000 euros pour le regroupement et rationalisation du hall technologique équipements et ateliers.

• Aide au développement d'un tiers-lieu

Le tiers-lieu « Au Local » a été créé en 2017 sur la commune de Ballon en Aunis pour favoriser le développement des circuits courts en milieu rural. Aujourd'hui, il compte plus de 80 foyers adhérents. Suite à de nouvelles demandes des habitants et professionnels du territoire, le « local » a décidé de développer de nouveaux services avec la mise en place d'un espace de bureaux partagés et un espace numérique. Ce tiers-lieu hybride aura pour objectif de créer un espace de coworking pour répondre aux nouvelles formes de travail en milieu rural, favoriser les échanges entre les producteurs locaux et les différents usagers du lieu, développer les échanges et les transferts de compétences entre les divers secteurs d'activité et faciliter l'utilisation des outils numériques mutualisés. La Région s'associe à ce projet en votant une aide de 24 614 euros.

• Bussac-Forêt : Augmentation du taux de combustibles alternatifs à la cimenterie Calcia

La cimenterie Ciments Calcia à Bussac-Forêt est une filiale française d'Heidelberg-Cement Group, un des tout premiers producteurs mondiaux intégré dans le secteur des matériaux de construction. L'entreprise produit du ciment depuis 35 ans, avec des volumes supérieurs à 600 000 tonnes de ciment par an. La fabrication de ciment est l'une des activités industrielles les plus émettrices de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et la première en Nouvelle-Aquitaine. L'apport thermique du site Bussac-Forêt est à ce jour composé à 72% de charbon. La Région a adopté dans le cadre du Plan de transitions et de reconquête technologique, un programme de sortie des énergies fossiles du secteur industriel avec un objectif à 2025. 

Le projet d'investissement de la cimenterie Ciments Calcia permettra de réduire de 80% leur consommation de charbon, ce qui correspond à une réduction de 25% de la consommation totale de charbon de la Nouvelle-Aquitaine. Les travaux s'effectueront en deux phases : modification du refroidisseur de clinker, condition préalable à l'augmentation future de l'utilisation de combustibles alternatifs puis modification du process pour porter le taux de substitution des énergies fossiles à 80%. Le projet devrait permettre d'économiser 254 GWh de charbon par an, soit l'équivalent de la rénovation énergétique globale de 42 000 logements. Ainsi, la Région Nouvelle-Aquitaine s'associe à ce projet à hauteur de 4 500 000 euros.

• Batteries du futur : soutien au développement d'un projet innovant

Solvay, situé à Aubervilliers, est un grand groupe de la chimie et des matériaux, positionné parmi les leaders sur plusieurs marchés. Il s'efforce d'innover pour contribuer à répondre par des solutions durables aux grands enjeux de société dans les domaines de la mobilité, de l'énergie, de la santé ou encore du bâtiment. Ainsi, dans le domaine de l'énergie, Solvay concentre notamment ses efforts sur les matériaux pour les batteries, permettant d'améliorer la performance des composants de la cellule et de la cellule elle-même. En région Nouvelle-Aquitaine, Solvay est présent à La Rochelle (production et centre de recherche et innovation expert en matière de terres rares - 320 personnes), Bordeaux et Melle. Le groupe, au travers de sa filiale Rhodia Operations, a décidé de porter un ambitieux projet de recherche, développement et production de nouveaux matériaux pour les prochaines générations de batteries rechargeables au lithium, notamment celles dédiées au marché automobile. Ce projet s'inscrit dans « l'Europe des batteries » en coopération avec plusieurs acteurs de la chaîne de valeur de la filière, dont SAFT. L'un des volets vise à développer des ingrédients d'une batterie au lithium dite « batterie tout-solide » ou encore Gen4 ("tout solide" faisant référence à l'introduction d'un électrolyte solide à la place de l'électrolyte liquide généralement présent), avec des performances accrues en matière d'autonomie et de sécurité tout en réduisant les coûts et l'impact environnemental. Il s'agit donc de démontrer la faisabilité industrielle des matériaux développés via la réalisation de deux montées en échelle successives : un outil pilote ayant une capacité de 10 tonnes de matériaux par an et un démonstrateur ayant une capacité de 100 de tonnes de matériaux par an. Ces outils et développements associés seront positionnés sur le site de La Rochelle. La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet ambitieux à travers une aide globale de 5 500 000 euros. A cette somme s'ajoute une aide de l'Union européenne de 9 500 000 euros dans le cadre du Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dont la Région est autorité de gestion.

• Soutien à un projet innovant : une aile éolienne propulsive

Reel International est un groupe industriel français situé à La Rochelle qui a confirmé son expertise de constructeur dans les systèmes de levage et de manutention complexes et dans les solutions de systèmes intégrés pour les secteurs aéronautique, nucléaire, aluminium, offshore, défense, hydroénergie et de l'industrie. Le marché de l'exploration pétrolière et de l'offshore étant en pleine restructuration, l'entreprise s'est lancée dans une stratégie de recherche de diversification de ses activités pour son site rochelais, notamment dans le domaine des énergies marines renouvelables. Le projet porté par l'entreprise vise à développer une aile éolienne propulsive destinée à assurer une force motrice complémentaire au moteur principal des navires marchands permettant une réduction de la consommation et des émissions de CO2 de ces navires. Ce concept de propulseur éolien répond à toutes les contraintes liées à l'exploitation des navires actuels : taille compacte et automatisation complète, coût initial modéré, durée de vie augmentée et maintenance simplifiée. L'évolution à la hausse du prix du carburant et du prix d'achat du CO2 permet d'entrevoir un retour sur investissement inférieur à cinq ans à moyen terme. La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet à hauteur de 736 810 euros.

• Aide à l'innovation pour des solutions d'énergie renouvelables

Crée en mars 2018 à La Rochelle, Genevos développe et commercialise des solutions d'énergies renouvelables embarquées et des systèmes de propulsion verte afin de réduire les émissions liées au transport et de s'orienter vers le zéro carbone, principalement dans le domaine maritime. Genevos a développé le Hydrogen Power Module (HPM), solution innovante utilisant des piles à combustible hydrogène, pour remplacer les moteurs thermiques à bord des bateaux. Le HPM comprend une pile à combustible, un système d'aération et filtration, un système de refroidissement de l'eau et des contrôleurs électriques ; tous ces composants sont intégrés dans une boite en composite légère, qui protège d'un environnement humide et salé et dispose d'un bon niveau de filtration. Aussi, Genevos va concentrer sa stratégie dans les 5 premières années sur les applications de mobilité autour du marché maritime en ciblant en priorité les ferrys de rivières, les voiliers et bateaux à moteur. Actuellement, les piles à combustible de cette échelle n'ont pas démontré leur totale efficacité sur un bateau dans un environnement offshore, l'objectif du programme R&D est donc de développer un prototype qui va être installé à bord d'un bateau et testé en mer dans un environnement opérationnel et des conditions très humides. Ce programme est soutenu par le Région Nouvelle-Aquitaine à travers une aide de 193 000 euros.

• Travaux de modernisation d'un centre d'hébergement

Le centre de vacances Les Salines situé à Saint-Pierre-d'Oléron, a été repris fin 2019. L'objectif est de rénover l'ensemble des hébergements proposés afin de remettre à niveau la prestation locative et fournir une prestation de qualité répondant à la demande clientèle en élargissant le panel de public accueilli actuellement. Les travaux consistent à la rénovation d'un premier bâtiment d'hébergements locatifs : réfection des toitures, menuiseries extérieures et intérieures, isolation, travaux d'aménagement intérieur et mise en accessibilité. Certains aménagements extérieurs seront réalisés afin d'embellir l'établissement. L'optimisation environnementale de l'entreprise porte sur plusieurs actes : travaux réalisés dans le respect de l'environnement et en respectant les normes HQE, économie d'énergie, réduction des déchets et achats privilégiant les circuits courts. Ce projet est soutenu par le Conseil régional qui accorde une aide de 125 000 euros.

• Augmentation des capacités de production d'un fabriquant de glaces

L'Angélys, située à Fontcouverte, est spécialisée dans la production de glaces haut de gamme pour la Grande Distribution. L'Angélys est inscrite depuis 2015 dans le Programme Usine du Futur. Depuis quelques années, elle connaît un important développement de son activité. Afin d'y répondre, il est indispensable qu'elle augmente ses capacités de production. L'entreprise a écrit son schéma directeur à 5 ans. Pour répondre à sa croissance, elle doit augmenter ses capacités de production et gagner en agilité. Avant l'agrandissement du site prévu sur 2021/2022, elle souhaite augmenter ses capacités sur le site existant en investissant dans des équipements spécifiques à la production de glaces : tunnel de surgélation notamment. Ce projet est accompagné par une aide régionale de de 86 096 euros.

• Développement des compétences des salariés

Alstom est un groupe d'envergure internationale qui emploie 38 900 salariés dans 21 pays. Le site de l'entreprise en Charente-Maritime est installé sur la commune d'Aytré et emploie 1 078 salariés. L'entreprise conçoit et réalise des systèmes, équipements et services pour le secteur du transport, et notamment pour les trains à grande vitesse, les métros, tramways et e-bus. En région, elle se positionne pour participer activement au Ferrocampus en cours de création sur Saintes. Le site d'Aytré de la société filiale Alstom Transport, spécialisée dans les voitures TGV et les tramways en chaudron aluminium se trouve dans une situation particulière avec une succession d'évènements qui perturbent l'organisation de l'activité. La toute nouvelle génération de TGV 2020, d'une technologie totalement repensée, a nécessité de reprendre le système productif de l'unité. Aussi depuis 2019, cela a généré un conséquent trou de charges pour une partie des salariés. L'entreprise a donc élaboré un plan de formation afin de préparer ses salariés aux évolutions technologiques inhérentes à cette nouvelle organisation. La Région Nouvelle-Aquitaine soutient ce projet de formation à hauteur de 159 700 euros.

• Création d'un pôle social et solidaire à Saint-Jean de Liversay

La Communauté de communes Aunis Atlantique porte un projet de création d'un pôle social et solidaire à Saint-Jean de Liversay, en lieu et place de l'ancienne coopérative laitière située à l'entrée du bourg. Ce projet est inscrit à l'axe 4 du contrat de dynamisation et de cohésion qui vise à « privilégier les usages durables et les actions de protection et de préservation des sites et ressources naturelles ». Le projet de pôle social et solidaire accueillera l'association La Chinetterie qui propose à la population d'Aunis Atlantique un service de réemploi et d'économie circulaire, une épicerie solidaire au travers du regroupement de deux structures associatives ayant pour objet l'alimentation et la solidarité et des bureaux du Centre Intercommunal d'Action Sociale. Ce projet s'inscrit pleinement dans la feuille de route Néo Terra dont une des priorités est de développer l'économie du réemploi avec le réseau des ressourceries. Il est par ailleurs cohérent avec les priorités régionales en faveur de la vie associative, de la solidarité et de la lutte contre les discriminations. Ce projet est soutenu par la Région Nouvelle-Aquitaine qui accorde une aide de 490 000 euros. A cette somme s'ajoute une subvention de 100 000 euros de l'Union européenne au titre de son programme de Liaison Entre Actions de Développement de l'Economie Rurale (LEADER).

• Création d'un pôle de transformation de produits locaux

La Communauté d'agglomération Royan Atlantique (CARA) porte depuis 2016 un projet de création d'un atelier collectif de transformation de viandes multi-espèces visant à améliorer la performance économique de la filière locale d'élevage grâce à une meilleure valorisation des productions tout en répondant aux attentes des habitants. Huit éleveurs ont participé à la co-construction du projet et plus d'une trentaine d'éleveurs de la CARA et des territoires limitrophes sont potentiellement intéressés par l'équipement et envisagent de faire de la vente directe. Le site retenu pour l'implantation du pôle de transformation se situe au sein du parc d'activités économiques de la Roue 2 à Saujon. Le pôle transformation de la CARA sera géré et utilisé par les producteurs associés dans une structure d'exploitation qui louera l'équipement à la CARA. Les producteurs sont accompagnés dans le cadre de la création de la future société d'exploitation du pôle. Le Conseil régional accorde une aide de 220 537 euros à ce projet. A ce montant s'ajoute une aide européenne de 100 000 euros au titre du Fonds Européen Agricole et de Développement de l'Espace Rural (FEADER) dont la Région est autorité de gestion.

 Création d'une Maison de Santé Pluri-professionnelle à Rochefort

La commune de Rochefort souhaite créer une Maison de Santé Pluri-professionnelle (MSP) dans le cadre d'un projet de réhabilitation d'une ancienne crèche municipale. Le projet a été initié par un groupe de cinq médecins généralistes rochefortais dont deux jeunes collaborateurs récemment installés. Autour des cinq médecins généralistes, se sont associés sept infirmières, deux pharmaciens, un médecin psychiatre, une sage-femme, deux masseurs kinésithérapeutes et un médecin nutritionniste. Le projet immobilier est porté par la commune et les professionnels seront locataires de leur cabinet. Le projet immobilier a été élaboré en concertation avec les professionnels de santé et s'étend sur 738,79 m². La Région Nouvelle-Aquitaine accorde donc une aide de 200 000 euros. A cette somme s'ajoute une aide de l'Union européenne de 449 103,87 euros au titre du FEADER. 

• Construction d'un complexe multisport à Surgères

La Communauté de communes Aunis Sud a décidé de doter son territoire d'un complexe multisport à Surgères. Cet équipement sportif se compose d'un dojo de 430 m², d'une salle d'activités sportives de 300 m² avec leurs locaux annexes. Ce nouvel équipement remplacera le dojo existant dont la configuration technique ne permet pas une réhabilitation et une extension correspondant aux attentes. Il se situe à proximité des autres équipements sportifs, du lycée polyvalent du Pays d'Aunis et du collège. Au regard de la fréquentation de l'actuel dojo, le taux d'occupation pour la pratique de l'éducation physique et sportive lycéenne est supérieur à 20 % de la mise à disposition aux établissements d'enseignement. Les clubs (judo, karaté, aïkido) pourront ainsi faire face à la croissance régulière de leurs licenciés. Le Conseil régional vote une aide de 300 000 euros en faveur de ce projet. A ce montant s'ajoute une aide européenne de 426 000 euros au titre du fonds FEADER.

• Pôle d'Echanges Multimodal de La Rochelle

Le projet d'aménagement du Pôle d'Echanges Multimodal (PEM) de la gare de La Rochelle s'inscrit dans une vaste opération de valorisation et de réaménagement urbain du quartier de la gare. Un protocole d'accord signé par différents partenaires, dont la Région, a acté la décision de réaménagement du PEM de la gare. Le coût global des études et travaux étaient estimés à 22 690 000 euros HT aux conditions économiques de janvier 2012, avec un engagement de la Région à hauteur de 1 000 000 euros affecté en 2017, dont 70 388 euros ont été attribués pour financer la convention des études avant-projet pour le PEM de la gare de La Rochelle. Ces études Avant-Projet, intégrant des diagnostics complémentaires ont permis de préciser les dépenses et d'intégrer des évolutions par rapport au projet initial de 2012 (augmentation du coût des études et des travaux, actualisation des coûts, intégration de la Maison du vélo, modification du plan de circulation, augmentation des coûts de sécurité ferroviaire). L'évolution du projet du PEM nécessite donc une aide régionale supplémentaire d'un montant de 1 700 000 euros.

• Acquisition foncière pour le développement d'une zone humide

Le Syndicat Mixte pour la Gestion des Bassins de l'Antenne, Soloire, Romède, Coran et Bourru (SYMBA) de Matha, vise dans ses orientations stratégiques l'atteinte du bon état des masses d'eau concernées sur son territoire de compétence. Par ailleurs, de récents et récurrents orages ont généré d'importants dégâts sur les têtes de bassin versant, avec un temps de réaction inférieur à 6h, mettant en évidence la perte de résilience de ces territoires fortement modifiés par l'Homme. Ces évènements ont permis aux riverains de prendre conscience de l'importance des zones humides de tête de bassin versant et suscitent l'adhésion de certains à des pistes d'actions, pour faire face au changement climatique à travers des solutions fondées sur la nature, permettant de restaurer les fonctionnalités des zones humides. Ceci a conduit le SYMBA à bâtir un programme d'actions en faveur des zones humides de têtes de bassin versant sur son territoire, en associant des acteurs en assistance technique notamment sur la maîtrise foncière. Il s'agit notamment de réaliser une acquisition foncière avec un objectif visé de 4 ha et sur les travaux visant à restaurer les fonctionnalités des zones humides. C'est ce projet que la Région soutient à travers une aide de 169 188 euros.

lundi 23 novembre 2020

France Alzheimer/Erena : Faciliter le dialogue entre les familles et les EHPAD par la création d'une cellule d’écoute et de dialogue éthique

À la demande de la Direction générale de l’ARS Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Dispositif d’Appui lié à l’épidémie du COVID, l’association France Alzheimer et maladies apparentées et l’ERENA animeront une cellule d’écoute et de dialogue éthique. Objectif : chercher ensemble des solutions qui conviennent à la fois aux familles et aux directions d’Ehpad, dans un souci de bienveillance, de respect des droits et de sécurité sanitaire.

Des tensions sont apparues depuis le début de la crise sanitaire dans les Ehpad concernant la conduite à tenir à l’égard des résidents vivant avec une maladie neuro évolutive, tant sur l’organisation des visites que sur la difficulté de rejoindre la personne sans le contact physique et avec un masque.

De nombreux questionnements éthiques ont surgi, alors que les directions d’Ehpad peuvent se retrouver seules face à leurs responsabilités, et que les familles éprouvent incompréhension et sentiment d’abandon de leurs proches. Faut-il interdire à la famille de toucher son proche lors de la visite ? Faut-il lui aussi interdire de retirer le masque quand elle vient le voir ? La présence d’un membre de l’Ehpad lors de la visite, jusque dans la sphère privée de la chambre, est-elle nécessaire ? Les problématiques éthiques existent. Elles sont nombreuses.

C’est pourquoi l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine a proposé de créer une cellule d’écoute et de dialogue éthique, une initiative inédite en France. Elle sera animée par l’Espace de réflexion éthique de Nouvelle-Aquitaine (ERENA) et par l’association France Alzheimer.

Cette cellule vient de se mettre en place. Elle peut être saisie par les familles et par les Ehpad à chaque fois que surgissent des tensions. Il s’agit d’écouter les souffrances des familles, les interrogations des directions d’établissements et des équipes, les explications de tous les intervenants, afin de réfléchir ensemble, d’essayer de trouver un consensus, et de désamorcer les conflits toujours préjudiciables aux personnes malades, tout en prenant en compte l’importance de la sécurité sanitaire et celle des risques psychiques des résidents. 

 Comment ça marche ? 

Les familles et les Ehpad peuvent saisir la cellule d’écoute et de dialogue éthique par téléphone au 05 49 44 40 18 ou par courriel surerena.poitiers@chu-poitiers.fr.

L’ERENA et France Alzheimer organisent des entretiens, de préférence téléphoniques, avec tous les intervenants concernés, sans la présence de l’ARS. Elles remettront ensuite un relevé des discussions à l’ARS Nouvelle-Aquitaine, en espérant que ces entretiens auront permis d’aboutir à un consensus. 

Vous avez envie de posséder un carrelet : c'est maintenant !

PROCÉDURE D'ATTRIBUTION DE 10 EMPLACEMENTS POUR L’EXPLOITATION DE PONTONS DE PÊCHE AU CARRELET EXISTANTS : PROLONGATION DE LA DURÉE DE PUBLICITÉ ET DE CANDIDATURE

En raison du contexte sanitaire actuel entraînant des restrictions de circulation sur le territoire national, la visite des emplacements des pontons de pêche au carrelet mis à la vacance de puis le 16 octobre 2020 est impossible. Par conséquence, il a été décidé de la prolongation de la période de publicité et de candidature jusqu’au mercredi 6 janvier 2021.

Les fiches descriptives des emplacements et la procédure relative aux modalités de candidature seront affichées jusqu’au mercredi 6 janvier 2021 inclus dans les mairies concernées.

Elles sont en outre téléchargeables sur le site internet des services de l'État en Charente-Maritime :

http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Mer-littoral-et-securite-maritime/Peche-de-loisir/Peche-aux-carrelets/Peche-aux-carrelets-Avis-de-vacance-d-emplacements-de-ponton-de-peche-et-modalites-d-attribution


Lutte contre les violences conjugales : une CLAP dans chaque arrondissement pour une meilleure prise en charge des victimes

La lutte contre les violences conjugales mobilise tout au long de l’année les services de l’État et de nombreux autres acteurs départementaux. Autour de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tiendra le 25 novembre 2020, plusieurs temps forts se dérouleront en Charente-Maritime.

• Inauguration de la CLAP de Saint-Jean d’Angély le 25 novembre

La sous-préfète de Saint-Jean d’Angély et le Colonel du groupement de gendarmerie inaugureront la Cellule de lutte contre les atteintes aux personnes de Saint-Jean d’Angély mercredi 25 novembre. Depuis fin 2019, le groupement de gendarmerie de Charente-Maritime a mis en place plusieurs CLAP, traitant plus particulièrement des violences intra-familiales (VIF). Avec la création d’une dernière entité à Saint-Jean-d’Angély, le 25 novembre prochain, le Département, qui a été le premier à initier la généralisation d’un tel dispositif, aura ouvert une CLAP dans chaque arrondissement du département pour une meilleure prise en charge des victimes.

Commission « Violences sexistes et sexuelles » le 26 novembre

Le préfet de la Charente-Maritime présidera la commission « violences sexistes et sexuelles » du Conseil départemental de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes jeudi 26 novembre. Cette commission, animée par la direction départementale de la cohésion sociale et qui rassemble habituellement une soixantaine d’acteurs départementaux se tiendra en format restreint compte-tenu du contexte sanitaire.

A l’issue de la commission, une convention pour l’accueil et la prise de plainte des victimes de violences conjugales au sein des structures hospitalières de Charente-Maritime sera signée. Cette convention engage 15 signataires pour la mise en place d’un accueil et la prise de plainte des victimes de violences conjugales dans les locaux des hospitaliers par un enquêteur de la police nationale ou de la gendarmerie nationale, plaintes qui en principe sont prises au sein des commissariats de police ou des brigades de gendarmerie.


Centre Hospitalier de Saintes : Un nouvel automate de dépistage du Covid-19

Réponse aux tests PCR en une journée, 7 jours sur 7 et pour l’ensemble des hôpitaux membres du Groupement Hospitalier de Territoire de Saintonge

Le Centre Hospitalier de Saintes est établissement de recours sur le Sud et l’Est du département de la Charente-Maritime et établissement support du Groupement Hospitalier de Territoire de Saintonge regroupant les Centres Hospitaliers de Boscamnant, de Jonzac, de Royan et de Saint-Jean-d’Angély, l’établissement public départemental Les Deux Monts et le GCS Urgences du Pays Royannais.

Dans le contexte épidémique, l’hôpital saintais a assuré la prise en charge des patients Covid-19 de tout le territoire, voire de patients issus d’autres régions, au terme d’une mobilisation constante et d’une augmenta on significative de ses capacités de réanimation ainsi que par la mise en place d’une unité Covid-19 dédiée.

Cette position clef sur le territoire de la Saintonge l’amène aujourd’hui à développer une stratégie offensive en matière de santé publique et de dépistage. En effet, si jusqu’alors le laboratoire du Groupement Hospitalier de Territoire de Saintonge réalisait plus de 100 tests RT-PCR Covid-19 par jour, l’hôpital de Saintes a souhaité accroître sa capacité et son rythme de dépistage en investissant dans un automate plus performant.

Dépister davantage et sécuriser les prises en charge à l’hôpital

Ce nouvel automate, opérationnel dès le lundi 23 novembre, facilitera le dépistage plus rapidement et plus largement. Comme l’explique les biologistes de l’hôpital saintais, cet automate permettra de dépister avec une réponse aux tests PCR en une journée, 7 jours sur 7 et pour l’ensemble des hôpitaux membres du Groupement Hospitalier de Territoire de Saintonge, ainsi que les structures médico-sociales associées.

Un autre intérêt réside dans l’anticipation de la phase épidémique hivernale et l’impact conjugué de la Covid-19 avec la survenue d’autres pathologies infectieuses hivernales (grippe, bronchiolite, gastro-entérite) sur la population et les structures de soins et médico-sociales du territoire. A cet égard, cet automate permettra de répondre à l’urgence des dépistages PCR Covid-19 ainsi qu’aux dépistages préopératoires des patients, aux dépistages des soignants, aux dépistages avant voyage... Pour le Directeur du Centre Hospitalier de Saintonge, « il s’agit là d’un des intérêts essentiels de cet équipement que de donner la possibilité à chaque usager de l’hôpital de connaître son statut avant son hospitalisation et ainsi de sécuriser au maximum les prises en charge ».

Enfin, et au-delà du contexte épidémique actuel et en tant qu’investissement de long terme, cet automate sera utilisé demain pour la réalisation d’autres analyses utiles à la santé de la population.

Don et soutien au Centre Hospitalier de Saintonge

A noter que cet automate fait partie des projets de l’hôpital saintais pour lesquels les dons de particuliers ou d’entreprises sont toujours possibles via la politique de mécénat de l’établissement www.ch-saintonge.fr > rubrique "don-et-soutien"


samedi 21 novembre 2020

La 10e édition des Tribunes de la presse : Vers un monde nouveau ? Tout est à réinventer !

Les Tribunes de la presse 2020 passent en mode 100% digital

La 10ème édition des Tribunes de la presse, organisée sous l’égide du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine les 26, 27 et 28 novembre, aura bien lieu en mode 100% digital.

La pandémie fait déjà sentir ses effets sur nos sociétés et leur fonctionnement. Commerces en berne, démondialisation, épidémie de fakenews, mais aussi célébration des « invisibles », nouvelles solidarités... Est-on en train d’assister à l’émergence d’un « monde nouveau ? ». La question sera au centre de cette édition des Tribunes.

Gratuitement et sur inscription, 3 jours durant, plus de 25 rencontres, ateliers et débats sont toujours au programme, tous diffusés en direct sur la « chaîne télé » des Tribunes, spécialement créée pour l’occasion, en ligne sur le site de l’événement.

Au total, 25 heures de direct accessibles gratuitement de n’importe quel écran, en Nouvelle-Aquitaine et en France !

Cette 10ème édition accueille une cinquantaine d’intervenants pour échanger, écouter et débattre avec le public via un livechat (également en ligne sur le site de l’événement). Avec le philosophe des sciences Etienne Klein, Hubert Védrine, ex-ministre des affaires étrangères, Catherine Pégard, présidente du Château de Versailles, le biologiste Gilles Bœuf, Joëlle Zask philosophe, Louis Schweitzer, ancien président du groupe Renault, la romancière et essayiste Bélinda Cannone, Sylvie Goulard, sous-gouverneur de la Banque de France, Jeff Hawkins, ancien ambassadeur américain, Lucile Schmid du think tank La Fabrique Ecologique, Louis Dreyfus, président du directoire du Monde, la politologue Marie-Cécile Naves, le réalisateur Luc Jacquet... et le président d’honneur Bernard Guetta.

Evènement gratuit, sur inscription, programme détaillé et intervenants et live des débats/ateliers/rencontres + livechat sur : tribunesdelapresse.org (aussi disponible via leur ENT pour les scolaires)

Sur les réseaux sociaux : @tribunes.presse #TDLP

À Noël, sonnera-t-on le glas pour les châteaux ?

COMMUNIQUE DE LA DEMEURE HISTORIQUE

La Demeure Historique et son réseau d’entrepreneurs Audacieux du Patrimoine alertent sur la situation plus que préoccupante des monuments et jardins historiques privés en raison du second confinement, synonyme de fermeture administrative pour nombre d’entre eux. Si ces sites ne sont pas autorisés à accueillir le public durant la période de Noël, et s’ils ne peuvent bénéficier d’un accompagnement significatif de l’État, un grand nombre d’entre eux risque de ne pouvoir maintenir toutes leurs activités en 2021, voire pour certains de fermer définitivement avec, à terme, des conséquences dramatiques.

Malgré de bons mois de juillet et d’août, et une mobilisation accrue des Français pour visiter leur patrimoine, les résultats de la saison 2020 ne permettent pas de compenser les pertes abyssales provoquées par le confinement du printemps. Le rattrapage tant espéré n’a pas eu lieu et les résultats ne permettent malheureusement pas de sécuriser la basse saison à venir.

Dans ce contexte, s’il venait à être prolongé, le confinement instauré depuis fin octobre risquerait de donner le coup de grâce aux monuments historiques développant une activité touristique ou économique. En effet, la période de Noël et des fêtes de fin d’année (à partir de la mi-novembre) représente 10 à 30% du chiffre d’affaires annuel de ces sites. La trésorerie, déjà faible à la sortie de la saison 2020, risquerait d’être davantage fragilisée, alors même qu’elle doit couvrir d’importantes charges fixes. Le maintien de ce nouveau confinement aurait des conséquences plus graves encore à moyen terme : report ou annulation des travaux de sauvegarde prévus, non renouvellement des contrats, licenciements mais également impact pour les commerces locaux, comptant sur les nombreux visiteurs de ces sites.

Alors que les Français ont exprimé cet été leur désir de (re)découvrir leur patrimoine et leurs régions, nos monuments historiques, qui maillent l’ensemble de nos territoires, offrent des moyens privilégiés et sécurisés pour leur permettre de s’évader et de rêver dans un contexte global difficile. Ces lieux disposent de vastes espaces et leurs gestionnaires ont tous mis en place des protocoles sanitaires stricts.

C’est pourquoi la Demeure Historique et son réseau Audacieux du Patrimoine demandent aux pouvoirs publics :

- la garantie d’une réouverture pour les fêtes de fin d’année de façon à disposer rapidement d’une visibilité pour organiser leurs événements et animations qui nécessitent d’engager des frais ;

- d’avoir accès aux aides mises en place par l’État et notamment (fonds de solidarité, PGE, exonérations des charges sociales, etc) quel que soit leur mode de gestion et de détention.

 À PROPOS DES AUDACIEUX DU PATRIMOINE :

En janvier 2020, la Demeure Historique a décidé de réunir en réseau professionnel les propriétaires- exploitants de monuments et jardins historiques privés.

Développant tous des activités économiques ou touristiques dans leur monument, ces entrepreneurs ont fait de la sauvegarde et de la valorisation de leur sites patrimoniaux leur métier. Ils se réunissent en réseau afin de faire (re)connaître leur activité, de réintégrer le patrimoine au centre des enjeux de société et d’apporter des réponses efficaces et innovantes pour les monuments historiques.

Pour répondre à son ambition, le réseau s’est doté d’un pacte patrimoine que chaque membre s’engage à respecter dans une démarche de progression.

En savoir plus : http://www.demeure-historique.org/audacieux-du-patrimoine 

Réseaux sociaux : Facebook (www.facebook.com/AudacieuxduPatrimoine) 

LinkedIn (www.linkedin.com/showcase/audacieux-du-patrimoine)

MEMBRES DU RÉSEAU AUDACIEUX DU PATRIMOINE :

- Château de Villandry (Indre-et-Loire)

- Château de Cheverny (Loir-et-Cher)

- Château de Vaux le Vicomte (Seine-et-Marne)

- Château de Commarque (Dordogne)

- Château Gaillard (Indre et Loire)

- Château de la Ferté Saint-Aubin (Loiret)

- Château de la Roche-Courbon (Charente-Maritime)

- Château et Jardins de la Bourbansais (Ille-et-Vilaine)

- Château du Lude (Sarthe)

- Château de Meung-sur-Loire (Loiret)

- Château du Rocher Portail (Ille-et-Vilaine)

- Château et Jardins de la Ballue (Ille-et-Vilaine)

- Château de la Rouërie (Ille-et-Vilaine)

- Château de Craon (Mayenne)

- Château de Thoiry (Yvelines)

- Les Forges de Paimpont (Ille-et-Vilaine)

- Château de Caumont (Gers)

- Château de la Citardière (Vendée)

- Château de Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme)

- Château et Chrysalides Saint-Martin (Lot-et-Garonne)

- Château et Jardins des Milandes (Dordogne)

- Château de la Mazure (Mayenne)

- Domaine de Bort (Haute-Vienne)

  - Château d’Auteuil (Oise)     

 - Château de Josselin (Morbihan)

- Château de Canon (Calvados)

- Château de Combourg (Ille-et-Vilaine)

- Hôtel Magon de la Lande (Ille et Vilaine)

- Château de Gizeux (Indre-et-Loire)

- Château de Bienassis (Côtes-d'Armor)

- Château du Pordor (Loire-Atlantique)

- Château de Loyat (Morbihan)

Château de Champlâtreux (Val d'Oise)

Château de Septème (Isère)

Château de Laborde Saint-Martin (Loir-et-Cher) 

- Château du Taillis (Seine-Maritime)

- Château de Janvry (Essonne)

- Château de Bonnemare (Eure)

- gâteau de la Groirie (Sarthe)

- Château de Linières (Mayenne) 

- Domaine du Bailleul (Eure) 

- Manoir du Stang (Finistère)

- Château de Saint-Germain de Salembre (Dordogne)

Château des Barres (Yonne)

- Château de la Moustière (Indre)

 - Château Bouchet (Indre)