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mardi 23 octobre 2018
Taxe d’habitation : Le mouvement "Balance ton maire" aurait traumatisé certains élus
Lancée par des élus de la majorité, l'idée de pointer du doigt les maires qui ont majoré les impôts locaux et en particulier la taxe d’habitation censée baisser de 30% (l’une des grandes annonces de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron), fait grincer des dents. Les intéressés, en effet, n’apprécient pas d’être jetés dans l’arène publique ! Est-ce pour « embêter » la République en Marche que 6300 communes ont majoré leurs taux ? Quoi qu'il en soit, la liste des villes a été publiée, acte qui a provoqué la colère des édiles concernés. Interrogé, le ministre Gérald Darmanin fait remarquer que la fiscalité locale n’a rien de secret : « les taux des impôts sont votés lors des conseils municipaux et figurent sur les délibérations publiques ». Il n’en reste que l’incitation à publier sur Twitter les hausses des taux de la taxe d'habitation avec la mention "balancetonmaire" (en clin d’œil au mouvement "balancetonporc") passe très mal à un an et demi des prochaines élections municipales. Le sujet s’est d’ailleurs invité au Conseil départemental de Charente-Maritime lundi dernier. Michel Doublet, président de l’association des maires de Charente-Maritime, a déclaré que nombreux élus avaient été « traumatisés » d’être ainsi montrés du doigt.
Toutefois, il reste une question en suspens : puisque l’Etat s’en engagé à compenser le manque à gagner occasionné par la baisse de la taxe d’habitation à l’euro près aux collectivités, pourquoi celles-ci ont-elles éprouvé le besoin d’augmenter leurs taux malgré tout ? Pour certains foyers, la taxe d’habitation a même augmenté ! Un comble dont certains électeurs se souviendront effectivement en 2020…
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