Renseignements :
E.mail : cellule-communication@ch-saintonge.fr / cellule-communication@ch-angely.fr
lundi 30 octobre 2017
AVC, Agissez : l'hôpital de Saintonge se mobilise mardi 31 octobre et vendredi 3 novembre
L'équipe de neurologie du centre hospitalier de Saintonge se mobilise pour la prévention de l’hypertension artérielle et de l’arythmie cardiaque, deux causes principales de survenue des Accidents Vasculaires Cérébraux. Plusieurs rendez-vous sont proposés :
Renseignements :
E.mail : cellule-communication@ch-saintonge.fr / cellule-communication@ch-angely.fr
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Vous voulez un carrelet, c'est le moment !
Procédure d'attribution de 14 emplacements de pontons de pêche
au carrelet existants ou à construire
14 emplacements en vue de l’exploitation ou la réalisation de pontons de pêche au carrelet, répartis sur les communes d’Esnandes, Aytré, Fouras, Vergeroux, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire sur Charente, Port-des-Barques et Yves feront prochainement l’objet d’une procédure d’attribution. Les fiches descriptives des emplacements et la procédure relative aux modalités de candidature seront affichées pendant un mois, du 30 octobre au 1er décembre 2017 dans les mairies concernées.
Elles sont en outre téléchargeables sur le site internet des services de l'État en Charente-Maritime:
http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Mer-littoral-et-securite-maritime/Peche-de-loisir/Peche-aux-carrelets/Peche-aux-carrelets-Avis-de-vacance-d-emplacements-de-ponton-de-peche-et-modalites-d-attribution
14 emplacements en vue de l’exploitation ou la réalisation de pontons de pêche au carrelet, répartis sur les communes d’Esnandes, Aytré, Fouras, Vergeroux, Saint-Laurent de la Prée, Saint-Nazaire sur Charente, Port-des-Barques et Yves feront prochainement l’objet d’une procédure d’attribution. Les fiches descriptives des emplacements et la procédure relative aux modalités de candidature seront affichées pendant un mois, du 30 octobre au 1er décembre 2017 dans les mairies concernées.
Elles sont en outre téléchargeables sur le site internet des services de l'État en Charente-Maritime:
http://www.charente-maritime.gouv.fr/Politiques-publiques/Mer-littoral-et-securite-maritime/Peche-de-loisir/Peche-aux-carrelets/Peche-aux-carrelets-Avis-de-vacance-d-emplacements-de-ponton-de-peche-et-modalites-d-attribution
Hermès s'installe en Gironde : la filière cuir et luxe de la Région confortée
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, se félicite de l'implantation des nouveaux ateliers Hermès à Saint-Vincent-de-Paul (Gironde).
Cette décision va permettre la création de quelque 250 emplois dans cette partie très rurale de la métropole bordelaise. Elle conforte la filière cuir et luxe de la Région Nouvelle-Aquitaine où Hermès a su trouver depuis 1995 d'abord à Nontron (Dordogne) les savoir-faire artisanaux conformes aux exigences de qualité du Made in France de ces produits de luxe.
A Montbron (Charente) comme à Saint-Junien (Haute Vienne), Hermès s'est aussi dotée ces dernières années d'ateliers qui contribuent aux succès mondiaux de sa division maroquinerie.
A chaque fois, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine s'implique dans le volet formation et l'aide au recrutement de chacune de ses unités. Il le fera aussi pour l'atelier de Saint-Vincent-de-Paul en sollicitant les plateaux techniques de ses lycées professionnels. « Nous voulons également engager une réflexion de fond avec Hermès sur l'approvisionnement en peaux des industriels du pôle cuir » a indiqué Alain Rousset, suite à une réunion de travail avec le pôle artisanal d'Hermès maroquinerie-sellerie en marge du dernier Salon des Portes du cuir de Nontron.
La filière cuir et luxe (maroquinerie, Chaussures) emploie 3800 salariés dans la région, ce qui la place au troisième rang national. Ses entreprises sont réunies dans le pôle d'excellence des métiers du cuir basé au lycée Porte d'Aquitaine de Thiviers. Le nouvel atelier d'Hermès en Gironde vient conforter cette filière d'excellence régionale.
Cette décision va permettre la création de quelque 250 emplois dans cette partie très rurale de la métropole bordelaise. Elle conforte la filière cuir et luxe de la Région Nouvelle-Aquitaine où Hermès a su trouver depuis 1995 d'abord à Nontron (Dordogne) les savoir-faire artisanaux conformes aux exigences de qualité du Made in France de ces produits de luxe.
A Montbron (Charente) comme à Saint-Junien (Haute Vienne), Hermès s'est aussi dotée ces dernières années d'ateliers qui contribuent aux succès mondiaux de sa division maroquinerie.
A chaque fois, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine s'implique dans le volet formation et l'aide au recrutement de chacune de ses unités. Il le fera aussi pour l'atelier de Saint-Vincent-de-Paul en sollicitant les plateaux techniques de ses lycées professionnels. « Nous voulons également engager une réflexion de fond avec Hermès sur l'approvisionnement en peaux des industriels du pôle cuir » a indiqué Alain Rousset, suite à une réunion de travail avec le pôle artisanal d'Hermès maroquinerie-sellerie en marge du dernier Salon des Portes du cuir de Nontron.
La filière cuir et luxe (maroquinerie, Chaussures) emploie 3800 salariés dans la région, ce qui la place au troisième rang national. Ses entreprises sont réunies dans le pôle d'excellence des métiers du cuir basé au lycée Porte d'Aquitaine de Thiviers. Le nouvel atelier d'Hermès en Gironde vient conforter cette filière d'excellence régionale.
Une exposition sur la façade de la Préfecture
Une exposition de photographies intitulées « Bateaux protégés » est à découvrir sur la façade de la Préfecture de la Charente-Maritime, rue Réaumur à La Rochelle
Cette exposition organisée par la Préfecture avec l’appui de la Direction Régionale des Affaires Culturelles a pour objectif de faire mieux connaître les trésors architecturaux et mémoriels que constituent les bateaux protégés par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et de sensibiliser le public au riche patrimoine maritime de notre région.
Cette galerie de portraits photos restera en place jusqu’au 11 décembre 2017. Venez la découvrir !
Cette exposition organisée par la Préfecture avec l’appui de la Direction Régionale des Affaires Culturelles a pour objectif de faire mieux connaître les trésors architecturaux et mémoriels que constituent les bateaux protégés par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et de sensibiliser le public au riche patrimoine maritime de notre région.
Cette galerie de portraits photos restera en place jusqu’au 11 décembre 2017. Venez la découvrir !
43 millions d'euros pour la rénovation énergétique : l'accord ambitieux de la BEI, la Région Nouvelle-Aquitaine et ARTÉÉ
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d'investissement (BEI), et Françoise Coutant, vice-présidente du Conseil régional et présidente de l'Agence régionale pour les Travaux d'Economie d'Energie (ARTÉÉ), signeront un contrat de financement en faveur de la rénovation énergétique de l'habitat privé lundi 6 novembre à l'Hôtel de Région à Bordeaux.
La rénovation énergétique des bâtiments est une priorité pour la Région Nouvelle-Aquitaine et l'Union européenne. Depuis sa création en 2015, ARTÉÉ sensibilise et accompagne les propriétaires privés de la Nouvelle-Aquitaine dans leur projet de rénovation, en proposant un audit énergétique et un suivi technique et financier complet, de la conception à la réalisation de travaux. Pour rappel, le bâtiment est le premier secteur consommateur d'énergie avec 40% du total des consommations finales régionales.
Le tiers financement : dernier maillon pour accélérer la rénovation
L'accompagnement proposé par ARTÉÉ vise la rénovation globale performante, avec des scénarii de réduction des factures de 40% minimum. Une ambition technique qui devait absolument être corrélée à un instrument financier adapté : le tiers financement.
Pour cela, ARTÉÉ entend compléter cet accompagnement technique par une solution de financement qui puisse palier l'inadéquation partielle de l'offre bancaire et devenir ainsi tiers-financeur. L'action en faveur du climat, priorité absolue de la BEI en France L'action climatique est une grande priorité de la Banque de l'Union européenne, notamment dans le cadre du Plan Juncker.
Dans le domaine de la Transition Energétique, cela s'est concrétisé par le soutien à des projets de plus petite taille qui grâce à la garantie européenne et à la notation triple A de la BEI peuvent bénéficier d'un financement innovant, attractif et adapté au projet.
La BEI a ainsi adopté en 2015 un programme de 400 M€ pour les travaux de rénovation énergétique des logements privés, individuels et collectifs, financés par des Sociétés de Tiers Financement (STF). L'opération ARTÉÉ est la troisième opération financée dans ce cadre après la SEM Energies Posit'if en Ile-de-France, et la Régie SPEE en Picardie.
En soutenant la Région Nouvelle-Aquitaine, la BEI souhaite combler les besoins massifs d'investissement dans ce secteur et ainsi accélérer la rénovation thermique des logements.
La rénovation énergétique des bâtiments est une priorité pour la Région Nouvelle-Aquitaine et l'Union européenne. Depuis sa création en 2015, ARTÉÉ sensibilise et accompagne les propriétaires privés de la Nouvelle-Aquitaine dans leur projet de rénovation, en proposant un audit énergétique et un suivi technique et financier complet, de la conception à la réalisation de travaux. Pour rappel, le bâtiment est le premier secteur consommateur d'énergie avec 40% du total des consommations finales régionales.
Le tiers financement : dernier maillon pour accélérer la rénovation
L'accompagnement proposé par ARTÉÉ vise la rénovation globale performante, avec des scénarii de réduction des factures de 40% minimum. Une ambition technique qui devait absolument être corrélée à un instrument financier adapté : le tiers financement.
Pour cela, ARTÉÉ entend compléter cet accompagnement technique par une solution de financement qui puisse palier l'inadéquation partielle de l'offre bancaire et devenir ainsi tiers-financeur. L'action en faveur du climat, priorité absolue de la BEI en France L'action climatique est une grande priorité de la Banque de l'Union européenne, notamment dans le cadre du Plan Juncker.
Dans le domaine de la Transition Energétique, cela s'est concrétisé par le soutien à des projets de plus petite taille qui grâce à la garantie européenne et à la notation triple A de la BEI peuvent bénéficier d'un financement innovant, attractif et adapté au projet.
La BEI a ainsi adopté en 2015 un programme de 400 M€ pour les travaux de rénovation énergétique des logements privés, individuels et collectifs, financés par des Sociétés de Tiers Financement (STF). L'opération ARTÉÉ est la troisième opération financée dans ce cadre après la SEM Energies Posit'if en Ile-de-France, et la Régie SPEE en Picardie.
En soutenant la Région Nouvelle-Aquitaine, la BEI souhaite combler les besoins massifs d'investissement dans ce secteur et ainsi accélérer la rénovation thermique des logements.
Concert des Restos du Cœur : 2000 euros pour l'association
Pour sa seconde édition, le concert des Restos du cœur avait lieu
dans la salle municipale de Vallet. A l'affiche, le groupe Rappel cher à Pierre Jacques Rambeaud et le trio de J.C
qui a repris le répertoire de Jimi Hendrix.
Plus de 250 personnes ont répondu présent à ce rendez-vous de la générosité qui a rapporté quelque 2000 euros. Lesquels seront versés à l'association des Restos du Cœur.
Bravo aux organisateurs, aux musiciens, aux techniciens, aux bénévoles, au Foyer Rural, à la mairie et bien sûr à tous les participants.
Plus de 250 personnes ont répondu présent à ce rendez-vous de la générosité qui a rapporté quelque 2000 euros. Lesquels seront versés à l'association des Restos du Cœur.
Bravo aux organisateurs, aux musiciens, aux techniciens, aux bénévoles, au Foyer Rural, à la mairie et bien sûr à tous les participants.
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| Le groupe Rappel |
Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Cohésion des territoires, à Montendre et Jonzac
Mardi 31 octobre,
Julien Denormandie, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de la Cohésion des territoires, se rendra à la Rochelle afin de visiter une résidence de logement étudiant, dans le cadre du plan du gouvernement présenté le 30 octobre dernier. Il ira dans un second temps à Montendre puis Jonzac, sur le thème de la construction et de la rénovation en zone détendue. Le déplacement se clôturera avec l’organisation d’une conférence nationale des territoires décentralisée au centre des congrès de Jonzac.
• A La Rochelle, il visitera la Résidence étudiante « Aziyadé » rue de Coureilles
• A Montendre :v isite des chantiers et présentation des plans du projet immobilier de la Maison des Services Publics (MSAP), inscrite au contrat de ruralité de la Haute-Saintonge. Signature de la Convention sur l’accompagnement des usagers dans les procédures de demandes de titres (avenue de la Gare) - Visite du chantier du « Parc des labyrinthes » porté par la communauté de communes de la Haute-Saintonge.
• A Jonzac : Echange avec les élus sur le thème « Le développement économique, dans une intercommunalité qui revendique un esprit d’entreprise » dans le cadre de la démarche initiée par la Conférence Nationale des Territoires (CNT). Centre des congrès.
• A La Rochelle, il visitera la Résidence étudiante « Aziyadé » rue de Coureilles
• A Montendre :v isite des chantiers et présentation des plans du projet immobilier de la Maison des Services Publics (MSAP), inscrite au contrat de ruralité de la Haute-Saintonge. Signature de la Convention sur l’accompagnement des usagers dans les procédures de demandes de titres (avenue de la Gare) - Visite du chantier du « Parc des labyrinthes » porté par la communauté de communes de la Haute-Saintonge.
• A Jonzac : Echange avec les élus sur le thème « Le développement économique, dans une intercommunalité qui revendique un esprit d’entreprise » dans le cadre de la démarche initiée par la Conférence Nationale des Territoires (CNT). Centre des congrès.
Châtelaillon : carte blanche à Epeo, le street art s'invite au casino !
Le casino de Chatelaillon crée l’événement !
Performance artistique le 24 novembre: une machine à sous graffée par Epéo
L’idée de mêler le Street Art et le jeu a été soutenue par la présidente du groupe Emeraude, Marie- Pierre Landowski, qui voulait ainsi faire entrer l’art au sein de la salle de jeu et initier le public aux pratiques artistiques actuelles du graffiti, dans un contexte original et ludique.
Après avoir obtenu les autorisations réglementaires nécessaires pour pouvoir mettre à disposition de l’artiste un cabinet de machine à sous, le casino de Chatelaillon est entré en contact avec une agence d’artistes de la Rochelle dirigée par Justine Aldana qui a aussitôt été séduite par ce nouveau challenge.
Fasciné par le projet, Epéo a été sélectionné. Graffeur reconnu, il exerce son art depuis plus de 20 ans et participe à de nombreuses manifestations qui promeuvent la richesse de la culture urbaine par l’art du graffiti.
Ainsi, grande première, le 24 novembre aura lieu la performance artistique d’Epéo de 18 h 30 à 20 h 30.
• Transposer une machine à sous dans l’univers subversif du street art est inédit et créé un pont absolument original entre le jeu et l’expression artistique
Epéo commence actuellement la réalisation de l’oeuvre dans son atelier et l’achèvera sous les yeux de tous, dans la salle de jeux du casino. La machine graffée restera exposée dans le casino pendant trois semaines, du 24 novembre au 15 décembre, au milieu d’autres œuvres de Epéo.
Cette performance artistique apporte une dimension culturelle unique au casino et offre un support et un lieu d’expression exceptionnel à un artiste régional.
Par cet événement, le street art renouvelle sa volonté de mettre en lumière les arts urbains dans la diversité de leurs pratiques et influences.
• Epéo, sa signature, fait référence à la mythologie grecque, au cheval de Troie et traduit la volonté du Street Artist de devenir un virus mural, d’imposer son style sans tomber dans la provocation. Aujourd’hui installé à la Rochelle, il poursuit son travail artistique et transmet sa passion à travers l’enseignement. Des enfants aux personnes âgées, il désire partager ses connaissances des techniques à tous les publics. Il se nourrit également de ces expériences d’échange avec les autres, de relations humaines pour poursuivre son art.
L’idée de mêler le Street Art et le jeu a été soutenue par la présidente du groupe Emeraude, Marie- Pierre Landowski, qui voulait ainsi faire entrer l’art au sein de la salle de jeu et initier le public aux pratiques artistiques actuelles du graffiti, dans un contexte original et ludique.
Après avoir obtenu les autorisations réglementaires nécessaires pour pouvoir mettre à disposition de l’artiste un cabinet de machine à sous, le casino de Chatelaillon est entré en contact avec une agence d’artistes de la Rochelle dirigée par Justine Aldana qui a aussitôt été séduite par ce nouveau challenge.
Fasciné par le projet, Epéo a été sélectionné. Graffeur reconnu, il exerce son art depuis plus de 20 ans et participe à de nombreuses manifestations qui promeuvent la richesse de la culture urbaine par l’art du graffiti.
Ainsi, grande première, le 24 novembre aura lieu la performance artistique d’Epéo de 18 h 30 à 20 h 30.
• Transposer une machine à sous dans l’univers subversif du street art est inédit et créé un pont absolument original entre le jeu et l’expression artistique
Epéo commence actuellement la réalisation de l’oeuvre dans son atelier et l’achèvera sous les yeux de tous, dans la salle de jeux du casino. La machine graffée restera exposée dans le casino pendant trois semaines, du 24 novembre au 15 décembre, au milieu d’autres œuvres de Epéo.
Cette performance artistique apporte une dimension culturelle unique au casino et offre un support et un lieu d’expression exceptionnel à un artiste régional.
Par cet événement, le street art renouvelle sa volonté de mettre en lumière les arts urbains dans la diversité de leurs pratiques et influences.
• Epéo, sa signature, fait référence à la mythologie grecque, au cheval de Troie et traduit la volonté du Street Artist de devenir un virus mural, d’imposer son style sans tomber dans la provocation. Aujourd’hui installé à la Rochelle, il poursuit son travail artistique et transmet sa passion à travers l’enseignement. Des enfants aux personnes âgées, il désire partager ses connaissances des techniques à tous les publics. Il se nourrit également de ces expériences d’échange avec les autres, de relations humaines pour poursuivre son art.
Binuche dédicace son autobiographie le 3 décembre à Saint-Savinien sur Charente
Le chanteur auteur-compositeur des Binuchards a confié la publication de ses mémoires au Passage des Heures de Saint-Savinien, commune où Binuche lui-même demeure depuis de longues années.
Ce livre captivant raconte la vie mouvementée d’un artiste au parcours atypique. D’abord une carrière de chanteur conteur en solo puis, à partir de 2000 et la création du groupe mythique Les Binuchards, un succès qui s’esquisse et finit par se confirmer. S’en suivra 17 ans de bonheur pour ce nombreux public régional qui ne s’y trompe pas : sincérité, talent, convivialité sont au rendez-vous et chaque concert devient une fête qui réunit plusieurs générations…
A la fin de son autobiographie, Binuche écrit : « En ce moment beaucoup de gens me demandent ce que je vais faire maintenant. Je leur réponds : « Ce que j’ai toujours fait, profiter du bonheur qui passe ».
Binuche dédicacera également son livre le dimanche 3 décembre de 10 h 30 à 12 h 30 lors du 3ème Salon du livre des éditeurs de Charente-Maritime, salle des Augustins à Saint-Savinien-sur-Charente.
• 112 pages avec photos en couleur - 19 euros
Commandes en ligne à partir du 28 octobre
A la fin de son autobiographie, Binuche écrit : « En ce moment beaucoup de gens me demandent ce que je vais faire maintenant. Je leur réponds : « Ce que j’ai toujours fait, profiter du bonheur qui passe ».
Binuche dédicacera également son livre le dimanche 3 décembre de 10 h 30 à 12 h 30 lors du 3ème Salon du livre des éditeurs de Charente-Maritime, salle des Augustins à Saint-Savinien-sur-Charente.
• 112 pages avec photos en couleur - 19 euros
Commandes en ligne à partir du 28 octobre
21,7 M€ de fonds européens pour de nouveaux projets en Nouvelle-Aquitaine
La Région Nouvelle-Aquitaine a sélectionné 463 nouveaux projets en octobre, à l'issue d'une consultation des partenaires régionaux associés à la mise en œuvre des fonds européens.
La Région poursuit ainsi la dynamique engagée dans les territoires urbains et ruraux avec le soutien de l'Europe :
▪ 76 opérations dans le cadre des programmes européens dédiés à la compétitivité régionale (Fonds européen de développement régional - Feder), à la formation et à l'emploi (Fonds social européen - FSE).
▪ 372 projets dans le cadre des programmes européens de développement rural (Fonds européen agricole pour le développement rural - Feader).
▪ 15 opérations sélectionnées dans le cadre du programme pour la pêche (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche - Feamp).
Au total, ce sont 833,7 M€ de fonds européens structurels et d'investissement (Fesi) qui co-financent des actions au bénéfice des territoires de la Nouvelle-Aquitaine, soient 33 % des financements européens dédiés à la Région sur 2014-2020.
• CHARENTE (16)
Energie et environnement
Augmenter l'utilisation des services de mobilité propre
Bénéficiaire : Syndicat départemental d'électricité et de gaz de la Charente (Sdeg 16)
Action : déploiement d'infrastructures de charge pour véhicules électriques
Localisation : Département de la Charente
Cette opération permettra l'implantation de 86 bornes représentant 162 points de charge accélérée et 10 points de charge rapide, réparties de manière homogène sur l'ensemble du département charentais, hors-territoire du Grand-Angoulême, déjà équipé.
Leur implantation privilégiera les espaces publics et la proximité avec les axes départementaux et locaux les plus fréquentés, les zones d'intermodalités ainsi qu'avec les sites touristiques. Les bornes seront communicantes et compatibles avec les moyens d'identification les plus courants ouverts sur le marché.
Ce projet d'un coût total de 881 633 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 617 143 €.
• CHARENTE-MARITIME (17)
Agriculture et forêt
Bénéficiaire : SAS Milco
Action : Remoulage du système de refroidissement et acquisition de nouveaux équipements de production
Localisation : La Vergne
Spécialisée dans la fabrication de mousses, foies gras, terrines et pâtés, la SAS Milco souhaite doubler sa capacité de production dans un délai de cinq ans. Pour cela, elle réaménagera son système « froid » adapté au pic d'activité de fin d'année, par la séparation des réseaux selon la température. Elle fera aussi l'acquisition de nouveaux matériels de production. Ces investissements permettront de réduire les consommations énergétiques, augmenter la production, notamment en saison basse, développer de nouvelles gammes, et optimiser les dates limites de consommation et d'améliorer la qualité des produits.
Cette modernisation contribuera au recrutement de deux CDI et de six emplois nouveaux, envisagés à moyen terme.
Ce projet d'un coût total de 203 503 € est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole pour le développement régional) à hauteur de 35 719 €.
Pêche et aquaculture
Mise en œuvre de stratégies de développement local par les acteurs locaux
Bénéficiaire : Comité départemental des pêches et des élevages marins 17
Action : Acquisition de données liées à l'activité de pêche
Localisation : Marennes Oléron - La Rochelle - Ile de Ré et Charron
Le Comité départemental des pêches et des élevages marins 17 a intégré le programme d'évaluation des activités de pêche au regard des nouvelles activités (Valpena) mis en œuvre sur le littoral français depuis 2010, aux côtés de ses homologues, ligériens, bretons, normands, pacaiens.
Dans un contexte de partage croissant de l'espace maritime (énergies marines renouvelables, zones d'extraction ou de dépôt de sédiments, câbles, aires marines protégées, etc.), ce projet est destiné à l'acquisition de données mensuelles de spatialisation de l'activité de pêche : espaces géographiques fréquentées, engins utilisés, principales espèces ciblées. Il permettra notamment l'obtention de données exploitables et déclinables selon les métiers ou les saisons.
Ce projet d'un coût total de 58 397 € est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 23 359 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 23 359 €.
Innovation et compétitivité des entreprises
Accroître l'innovation des entreprises
Bénéficiaire : SARL Rescoll
Action : étude du comportement à la chaleur des matériaux entrant dans la fabrication d'intérieurs de cabines d'avions
Localisation : Rochefort
Société de recherche spécialisée dans l'étude des applications industrielles innovantes des matériaux polymères, Rescoll réalise plusieurs types d'activités, dont études R&D, analyses et essais, formation et fabrication, évaluation environnementale, avec pour principaux secteurs d'activité l'aéronautique, le spatial, la défense, la santé, l'énergie, et le recyclage.
Le projet associe Rescoll à l'Institut PPRIME de la Vienne et à Stelia Aerospace de Rochefort (17), dans le cadre d'une opération conjointe avec l'Université de Poitiers. Il vise à mieux comprendre les mécanismes qui régissent le comportement au feu des matériaux non métalliques utilisés à l'intérieur des cabines d'avions. Objectif : proposer à Stelia Aérospace un outil d'aide au choix des matériaux, pour concevoir des produits innovants et « fiables », dans la conception puis la commercialisation de nouveaux sièges, plus respectueux de l'environnement.
Ce projet d'un coût total de 231 555 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 79 656 €.
• CORREZE (19)
Innovation et compétitivité
Accompagnement au développement des entreprises
Bénéficiaire : L'entreprise Lascaux - Action : Investissement pour la création du nouveau siège social - Localisation : Saint-Sornin-Lavolps
L'entreprise Lascaux est une TPE spécialisée dans les travaux publics, voierie, réseaux divers et transports. Créée en 1984 par Eric Lascaux, son activité d'origine est essentiellement ciblée sur des travaux auprès des particuliers.
Les locaux actuels sont installés dans un ancien bâtiment agricole, dans un lieu isolé et peu visible limitant toute évolution. La construction d'un nouveau bâtiment favorisera l'augmentation de l'activité et renforcera le structure administrative et encadrante.
L'emplacement des nouveaux locaux, dans la récente zone industrielle de Lubersac, donnera une meilleure visibilité.
Les équipements associés au nouveau bâtiment permettront d'évoluer sur la valorisation des déchets et sur la maîtrise de la consommation en carburant et en eau.
Cette initiative d'un coût total de 761 535 € est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 228 460 €.
• CREUSE (23)
Urbain et rural
Services de base et rénovation des villages dans les zones rurales
Bénéficiaire : Commune de Saint-Martin-Château Action : Rénovation de l'auberge communale Localisation : Saint-Martin-Château
Après une fermeture de cinq ans, et un impact très négatif dans la commune, un projet de réouverture a été engagé par le conseil municipal et les habitants. Une association s'est créée en 2015 pour tester « grandeur nature » l'activité durant l'été 2015. Le test s'étant avéré concluant, la mairie s'est engagée dans la réalisation des travaux de rénovation et la recherche d'un(e) gérant.
Le projet participera à la réouverture de la seule activité commerciale de la commune, qui au-delà de l'aspect économique jouera un rôle en matière de cohésion sociale dans un territoire très rural. L'association qui s'est créée autour de la réouverture de l'auberge, pourra, si le gérant le souhaite, continuer à l'aider en proposant des animations, concerts et activités dans l'auberge
Cette initiative d'un coût total de 52 333 € est soutenue par l'Union européenne (Feader - Fonds européen Agricole de développement régional) à hauteur de 48 580 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 25 796 €.
• DEUX-SEVRES (79)
Numérique et très haut débit
Augmenter la taille des entreprises
Bénéficiaire : SARL Scop Mécano soudure industrielle
Action : modernisation de son système d'information
Localisation : Le Tallud
Spécialisée dans la fabrication de structures métalliques, la SARL Scop souhaite améliorer et sécuriser son système d'information, pour accroître sa productivité, se doter d'un avantage concurrentiel, et consolider ses rapports avec ses partenaires.
Le projet accompagné vise notamment à « numériser » encore plus les relations avec les fournisseurs et clients (plateforme sécurisée) et à conforter l'autonomie des salariés dans leur travail quotidien, via le numérique. Il contribuera également à faciliter les liens au sein de l'entreprise, dont les relations entre le bureau d'étude, la production, et l'administratif.
Ce projet d'un coût total de 67 908 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 33 954 €.
Agriculture et Forêt
Bénéficiaire : Conservatoire régional des espaces naturels Poitou-Charentes (Cren PC)
Action : Entretien de pelouses, par gyrobroyage
Localisation : Pamproux - Bougon
Cette opération inscrite dans le cadre du contrat Natura 2000, porte sur les travaux de gestion écologique de parcelles gérées par le Cren PC et menacées d'embroussaillement. Les sites concernés sont situés sur les communes de Pamproux ("Cote Belet") et Bougon ("Champs pourris"). Ils offrent des habitats écologiques d'intérêt communautaire européen.
Les travaux d'entretiens accompagnés sur 5 ans, contribueront à la protection de ces espaces considérés comme prioritaires au regard de la diversité des habitats et des espèces faunistiques et floristiques associées : pelouses riches en orchidées, bosquets et haies bocagères.
Ce projet d'un coût total de 16 171 € est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole pour le développement régional) à hauteur de 10 187 €.
• DORDOGNE (24)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises
Bénéficiaire : Brezac Artifices Action : Chèque transformation numérique - Localisation : Le Fleix
Brezac Artifices est une société familiale créée en 1964. Elle a été reprise par Guillaume Camboulive en juillet 2015. Elle a aujourd'hui trois activités : la vente de produits d'artifices de divertissement pour les professionnels en France, la réalisation de feux d'artifices et de spectacles pyro-mélodiques en France et à l'étranger, la location-pose-dépose d'illuminations de Noël en France.
La société travaille aujourd'hui avec un système informatique composé d'une multitude de solutions et d'interfaces. Suite à l'obsolescence programmée de sa solution de comptabilité et gestion commerciale, la société Brezac Artifices a décidé de mettre en place une nouvelle application intégrée visant à répondre plus correctement aux trois activités et aux pratiques actuelles et futures de l'entreprise. Mais aussi d'élaborer et animer ultérieurement une stratégie de communication numérique.
Ce projet d'un coût total de 154 187 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 77 094 €.
Energie et environnement
Préserver et restaurer la biodiversité et les continuités écologiques
Bénéficiaire : Association Migado Action : programme général de restauration du saumon atlantique dans le bassin de la Dordogne - Localisation : Bergerac / Castels
L'association Migado est pour le bassin Garonne-Dordogne le principal maître d'ouvrage des actions définies dans le Plagepomi (Plan de gestion de poissons migrateurs) et dans les plans nationaux de sauvegarde des espèces « esturgeon européen » et « anguille ».
Les différentes opérations prévues dans le cadre de ce programme s'attachent ainsi à restaurer, durablement, une population de saumon qui doit tendre vers l'auto-suffisance sur le bassin de la Dordogne grâce à des lâchers de juvéniles produits en pisciculture.
Ce projet d'un coût total de 384 450 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 216 191 €, l'Agence Adour-Garonne pour 129 342 € et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 38 917 €.
• GIRONDE (33)
Innovation et compétitivité
Augmenter les capacités de recherche appliquée, de développement technologique et d'innovation dans le cadre de la stratégie de spécialisation intelligente de l'Aquitaine
Bénéficiaire : Université de Bordeaux - Action : Diaglyc (Décoder et intégrer les algorithmes des îlots pour contrôler la glycémie en boucle ouverte et fermée) - Localisation : Talence
Le diabète de type I (DT1) est une maladie chronique de longue durée (plus de 50 ans) qui concerne 5 à 10 % des 500 millions de diabétiques dans le monde, et se déclare généralement chez les enfants ou jeunes adultes. En plus de la souffrance du patient et de son entourage, la maladie a un coût important en raison de sa chronicité et la difficulté pour les patients à intégrer le monde du travail : le DT1 engendre des séquelles oculaires, rénales, cardiaques, etc.
Le projet Diaglyc vise à lever un verrou important dans le traitement du diabète en proposant un nouveau paradigme de détermination en temps réel du besoin d'insuline chez les patients diabétiques de type 1. Ce projet est intrinsèquement interdisciplinaire, alliant physique appliquée, conception et réalisation micro-électroniques, mathématiques (modélisation et traitement du signal), biologie (électro-physiologie et bio-technologie) et médecine (diabétologie). De plus, il s'agit d'un projet ambitieux au regard de la complexité de la problématique posée par la régulation en temps réel de la glycémie. L'objectif à terme est de créer un système intégré contrôlant une pompe à insuline, l'ensemble réalisant un pancréas artificiel en boucle fermée alternatif aux dispositifs actuels basés sur de simples capteurs de glucose.
Ce projet d'un coût total de 298 900 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - fonds européen de développement régional) à hauteur de 145 285 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 49 000 €.
Formation et insertion
Accroître l'accès à l'emploi par la formation tout au long de la vie
Bénéficiaire : Institut national de formation et d'application (Infa) Action : Grande école du numérique - formation web-radio - Localisation : Cenon
Une volonté commune : le projet web-radio est avant tout le fruit d'un partenariat, réunissant la Fondation Infa et l'association « Musiques de Nuit ».
Spécialisées dans l'accueil des publics prioritaires et fortes de leurs expériences dans la mise en place de projets innovants et d'intérêts publics, leur collaboration a pour but de favoriser l'insertion socio-professionnelle des personnes par le numérique, quels que soient leurs niveaux et leurs expériences.
Le projet web-radio se matérialise par une double approche.
Une innovation pédagogique concrétisée par :
- un nouvel outil d'application pédagogique (la web-radio), mis à disposition des apprenants dans le cadre d'une offre de formation « pré-qualifiante ».
- une application « terrain » allant de la création de l'outil à la gestion d'heures d'antennes. - un accélérateur d'acquisition sur des techniques en animation, communication, TRE (recherche emploi), soft skills, ...
Une ligne éditoriale consacrée à la valorisation du territoire :
- mise en lumière des initiatives institutionnelles et associatives, informations locales, agendas des événements locaux, mise en valeurs des formations et des stagiaires,
- zoom sur les projets d'innovation sociale, portrait de personnalités/citoyens actifs, les initiatives entrepreneuriales et l'éveil culturel, en lien avec les diverses activités présentes sur le Rocher de Palmer, à Cenon.
Ce projet d'un coût total de 72 716 € est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 50 848 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 5 000 €.
Pêche et aquaculture
Valeur ajoutée, qualité des produits et utilisation des captures non désirées.
Bénéficiaire : Société coopérative anonyme pêcheurs d'Aquitaine Action : Acquisition d'un générateur de glace - Localisation : Arcachon
Le Feamp finance l'organisation de producteurs-pêcheurs d'Aquitaine pour l'acquisition d'un générateur de glace destiné à répondre aux problématiques suivantes :
1) Approvisionnement en glace des petites unités du quartier maritime d'Arcachon
- A bord, ces unités qui pratiquent des marées très courtes, ne disposent pas de cale à glace et embarquent la glace en bacs en petites quantités. Par ailleurs, la tour à glace existante sur le port d'Arcachon n'est pas idéalement adaptée à ce type d'approvisionnement, ce qui constitue un frein.
- A terre, la problématique est la même pour de nombreux adhérents qui ont fait le choix de commercialiser tout ou partie de leur production en direct, notamment en livrant des colis de poissons aux AMAP.
2 ) Utilisation de glace par l'organisation de producteurs pour maintenir la qualité des produits débarqués par les adhérents
- Achats de l'organisation de producteurs en criée par le biais d'ordre d'achat pour soutenir les revenus des producteurs : l'organisation de producteurs souhaite rapatrier davantage de produits dans ses locaux d'Arcachon pour favoriser les débouchés commerciaux de ces produits difficiles à écouler.
- Obligation de débarquement : perspective de devoir écouler sur les marchés spécifiques des produits ramenés à terre par les adhérents.
Cet investissement d'un coût total de 25 902 € est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 14 569 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 4856 €.
• LANDES (40)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
Bénéficiaire : Hope Team East Action : Accompagner, grâce aux activités physiques, des personnes atteintes de cancer pour "un mieux vivre" - Localisation : Soorts-Hossegor
Le sport est reconnu scientifiquement comme bénéfique dans le processus de guérison des malades pour plusieurs raisons identifiées. Trop peu de personnes atteintes de cancer pratiquent une activité physique qui est pourtant conseillée afin de mieux supporter les traitements, reprendre confiance en soi et ainsi revenir plus vite dans la vie "normale".
Ce dispositif permettra d'offrir aux patients un coaching personnalisé pendant les phases de traitement et de post-traitement, notamment pour des personnes exclues géographiquement, sur une zone rurale.
Ce projet bénéficie d'un soutien de l'Europe via le dispositif Cap Amorçage ayant pour objectif la création d'emplois.
D'un coût total de 26 500 €, il est soutenu par l'Union européenne (FSE - Fonds social européen) à hauteur de 16 000 €.
• LOT-ET-GARONNE (47)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises Bénéficiaire : Groupe Carrément Fleurs - Action : Chèque Transformation numérique - Localisation : Agen
La société Groupe Carrément Fleurs, implantée à Agen, est spécialisée dans l'élaboration et la commercialisation de bouquets de fleurs. Dans le cadre de son développement et de sa stratégie de transformation de ses outils numériques, elle prévoit d'investir dans un intranet fonctionnel et un site de boutique e-commerce, capable de lier ses différents points de vente et de gérer en temps réel, la commande, les achats, l'animation réseau, le e-commerce, le développement et la comptabilité.
Ce projet d'un coût total de 70 000 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 35 000 €.
• PYRENEES-ATLANTIQUES (64)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises Bénéficiaire : Accoceberry - Action : Chèque Transformation numérique - Localisation : Espelette
La SARL Accoceberry est une entreprise familiale artisanale, basée à Espelette, qui fabrique et vend en France et à l'étranger : viandes, charcuteries, salaisons, plats cuisinés et piment d'Espelette, frais et en conserves.
Aujourd'hui, l'entreprise connaît quelques difficultés liées à un durcissement du marché, à la succession-reprise de l'entreprise, et à une gestion à l'ancienne inappropriée, liée à un manque d'outil de gestion avec une informatisation non-centralisée des différentes activités. Pour pallier cela et développer sa performance, l'entreprise doit entrer dans une phase de transformation numérique en se dotant d'outils adéquats offrant aux dirigeants une véritable aide à la décision.
Le projet porte sur l'informatisation globale de l'entreprise avec interconnexion de toutes les entités - boucherie, magasin, conserverie - et de tous les postes de travail. Il s'agit de doter l'entreprise d'outils-métiers : gestion des approvisionnements et achats, des stocks et des lots (traçabilité), des ventes, des caisses décentralisées, de la comptabilité analytique. Les dirigeants et les responsables de services auront des outils d'aide à la décision intégrant toutes les activités de l'entreprise tout en ayant leur rentabilité propre avec la mise en place de la comptabilité analytique.
Ce projet d'un coût total de 53 859 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 26 930 €.
• HAUTE-VIENNE (87)
Numérique et très haut débit
Outils numériques pour le développement des entreprises Bénéficiaire : Entreprise Roulaud transport Action : Développement numérique et informatique - Localisation : Saint-Laurent-sur-Gorre
Roulaud Transports est une entreprise familiale crée en 1951 et qui compte 70 salariés, dont 57 conducteurs. Son activité principale est le transport de marchandises au niveau régional, national et international.
Au regard des enjeux en matière de transition énergétique, de transformation numérique, de mutations sociétales, et d'enjeux d'innovation dans le transport, l'entreprise s'est engagée dans une stratégie globale de développement. L'objectif étant de répondre, par des solutions intelligentes dans les domaines du transport et de la logistique, aux nouvelles problématiques des utilisateurs. Roulaud Transports souhaite élaborer des solutions transport et logistique sur-mesure, évolutives et éco- responsables.
Cette initiative d'un coût total de 128 188 € est soutenue par l'Union européenne Feder (Fonds européen de développement régional) à hauteur de 38 456 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 25 638 €.
• VIENNE (86)
Energie et environnement
Accroître les performances énergétiques des bâtiments publics et du logement
Bénéficiaire : SEM Habitat Pays châtelleraudais
Action : Réhabilitation de logements
Localisation : Châtellerault
Le projet consiste à conforter l'attractivité de l'immeuble Georget construit en 1964. Les travaux envisagés sur ce bâtiment de 30 logements porteront sur les murs latéraux, le toit-terrasse, les huisseries et les sous-sols. Tout en confortant l'attractivité de cet immeuble, les travaux contribueront à améliorer l'isolation phonique des logements ainsi qu'à réduire leur facture énergétique de près de 40 %, en accédant au niveau « BBC Renovation ».
Ce projet d'un coût total de 382 487 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 45 000 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 71 033 €.
La Région poursuit ainsi la dynamique engagée dans les territoires urbains et ruraux avec le soutien de l'Europe :
▪ 372 projets dans le cadre des programmes européens de développement rural (Fonds européen agricole pour le développement rural - Feader).
▪ 15 opérations sélectionnées dans le cadre du programme pour la pêche (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche - Feamp).
Au total, ce sont 833,7 M€ de fonds européens structurels et d'investissement (Fesi) qui co-financent des actions au bénéfice des territoires de la Nouvelle-Aquitaine, soient 33 % des financements européens dédiés à la Région sur 2014-2020.
• CHARENTE (16)
Energie et environnement
Augmenter l'utilisation des services de mobilité propre
Bénéficiaire : Syndicat départemental d'électricité et de gaz de la Charente (Sdeg 16)
Action : déploiement d'infrastructures de charge pour véhicules électriques
Localisation : Département de la Charente
Cette opération permettra l'implantation de 86 bornes représentant 162 points de charge accélérée et 10 points de charge rapide, réparties de manière homogène sur l'ensemble du département charentais, hors-territoire du Grand-Angoulême, déjà équipé.
Leur implantation privilégiera les espaces publics et la proximité avec les axes départementaux et locaux les plus fréquentés, les zones d'intermodalités ainsi qu'avec les sites touristiques. Les bornes seront communicantes et compatibles avec les moyens d'identification les plus courants ouverts sur le marché.
Ce projet d'un coût total de 881 633 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 617 143 €.
• CHARENTE-MARITIME (17)
Agriculture et forêt
Bénéficiaire : SAS Milco
Action : Remoulage du système de refroidissement et acquisition de nouveaux équipements de production
Localisation : La Vergne
Spécialisée dans la fabrication de mousses, foies gras, terrines et pâtés, la SAS Milco souhaite doubler sa capacité de production dans un délai de cinq ans. Pour cela, elle réaménagera son système « froid » adapté au pic d'activité de fin d'année, par la séparation des réseaux selon la température. Elle fera aussi l'acquisition de nouveaux matériels de production. Ces investissements permettront de réduire les consommations énergétiques, augmenter la production, notamment en saison basse, développer de nouvelles gammes, et optimiser les dates limites de consommation et d'améliorer la qualité des produits.
Cette modernisation contribuera au recrutement de deux CDI et de six emplois nouveaux, envisagés à moyen terme.
Ce projet d'un coût total de 203 503 € est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole pour le développement régional) à hauteur de 35 719 €.
Pêche et aquaculture
Mise en œuvre de stratégies de développement local par les acteurs locaux
Bénéficiaire : Comité départemental des pêches et des élevages marins 17
Action : Acquisition de données liées à l'activité de pêche
Localisation : Marennes Oléron - La Rochelle - Ile de Ré et Charron
Le Comité départemental des pêches et des élevages marins 17 a intégré le programme d'évaluation des activités de pêche au regard des nouvelles activités (Valpena) mis en œuvre sur le littoral français depuis 2010, aux côtés de ses homologues, ligériens, bretons, normands, pacaiens.
Dans un contexte de partage croissant de l'espace maritime (énergies marines renouvelables, zones d'extraction ou de dépôt de sédiments, câbles, aires marines protégées, etc.), ce projet est destiné à l'acquisition de données mensuelles de spatialisation de l'activité de pêche : espaces géographiques fréquentées, engins utilisés, principales espèces ciblées. Il permettra notamment l'obtention de données exploitables et déclinables selon les métiers ou les saisons.
Ce projet d'un coût total de 58 397 € est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 23 359 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 23 359 €.
Innovation et compétitivité des entreprises
Accroître l'innovation des entreprises
Bénéficiaire : SARL Rescoll
Action : étude du comportement à la chaleur des matériaux entrant dans la fabrication d'intérieurs de cabines d'avions
Localisation : Rochefort
Société de recherche spécialisée dans l'étude des applications industrielles innovantes des matériaux polymères, Rescoll réalise plusieurs types d'activités, dont études R&D, analyses et essais, formation et fabrication, évaluation environnementale, avec pour principaux secteurs d'activité l'aéronautique, le spatial, la défense, la santé, l'énergie, et le recyclage.
Le projet associe Rescoll à l'Institut PPRIME de la Vienne et à Stelia Aerospace de Rochefort (17), dans le cadre d'une opération conjointe avec l'Université de Poitiers. Il vise à mieux comprendre les mécanismes qui régissent le comportement au feu des matériaux non métalliques utilisés à l'intérieur des cabines d'avions. Objectif : proposer à Stelia Aérospace un outil d'aide au choix des matériaux, pour concevoir des produits innovants et « fiables », dans la conception puis la commercialisation de nouveaux sièges, plus respectueux de l'environnement.
Ce projet d'un coût total de 231 555 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 79 656 €.
• CORREZE (19)
Innovation et compétitivité
Accompagnement au développement des entreprises
Bénéficiaire : L'entreprise Lascaux - Action : Investissement pour la création du nouveau siège social - Localisation : Saint-Sornin-Lavolps
L'entreprise Lascaux est une TPE spécialisée dans les travaux publics, voierie, réseaux divers et transports. Créée en 1984 par Eric Lascaux, son activité d'origine est essentiellement ciblée sur des travaux auprès des particuliers.
Les locaux actuels sont installés dans un ancien bâtiment agricole, dans un lieu isolé et peu visible limitant toute évolution. La construction d'un nouveau bâtiment favorisera l'augmentation de l'activité et renforcera le structure administrative et encadrante.
L'emplacement des nouveaux locaux, dans la récente zone industrielle de Lubersac, donnera une meilleure visibilité.
Les équipements associés au nouveau bâtiment permettront d'évoluer sur la valorisation des déchets et sur la maîtrise de la consommation en carburant et en eau.
Cette initiative d'un coût total de 761 535 € est soutenue par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 228 460 €.
• CREUSE (23)
Urbain et rural
Services de base et rénovation des villages dans les zones rurales
Bénéficiaire : Commune de Saint-Martin-Château Action : Rénovation de l'auberge communale Localisation : Saint-Martin-Château
Après une fermeture de cinq ans, et un impact très négatif dans la commune, un projet de réouverture a été engagé par le conseil municipal et les habitants. Une association s'est créée en 2015 pour tester « grandeur nature » l'activité durant l'été 2015. Le test s'étant avéré concluant, la mairie s'est engagée dans la réalisation des travaux de rénovation et la recherche d'un(e) gérant.
Le projet participera à la réouverture de la seule activité commerciale de la commune, qui au-delà de l'aspect économique jouera un rôle en matière de cohésion sociale dans un territoire très rural. L'association qui s'est créée autour de la réouverture de l'auberge, pourra, si le gérant le souhaite, continuer à l'aider en proposant des animations, concerts et activités dans l'auberge
Cette initiative d'un coût total de 52 333 € est soutenue par l'Union européenne (Feader - Fonds européen Agricole de développement régional) à hauteur de 48 580 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 25 796 €.
• DEUX-SEVRES (79)
Numérique et très haut débit
Augmenter la taille des entreprises
Bénéficiaire : SARL Scop Mécano soudure industrielle
Action : modernisation de son système d'information
Localisation : Le Tallud
Spécialisée dans la fabrication de structures métalliques, la SARL Scop souhaite améliorer et sécuriser son système d'information, pour accroître sa productivité, se doter d'un avantage concurrentiel, et consolider ses rapports avec ses partenaires.
Le projet accompagné vise notamment à « numériser » encore plus les relations avec les fournisseurs et clients (plateforme sécurisée) et à conforter l'autonomie des salariés dans leur travail quotidien, via le numérique. Il contribuera également à faciliter les liens au sein de l'entreprise, dont les relations entre le bureau d'étude, la production, et l'administratif.
Ce projet d'un coût total de 67 908 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 33 954 €.
Agriculture et Forêt
Bénéficiaire : Conservatoire régional des espaces naturels Poitou-Charentes (Cren PC)
Action : Entretien de pelouses, par gyrobroyage
Localisation : Pamproux - Bougon
Cette opération inscrite dans le cadre du contrat Natura 2000, porte sur les travaux de gestion écologique de parcelles gérées par le Cren PC et menacées d'embroussaillement. Les sites concernés sont situés sur les communes de Pamproux ("Cote Belet") et Bougon ("Champs pourris"). Ils offrent des habitats écologiques d'intérêt communautaire européen.
Les travaux d'entretiens accompagnés sur 5 ans, contribueront à la protection de ces espaces considérés comme prioritaires au regard de la diversité des habitats et des espèces faunistiques et floristiques associées : pelouses riches en orchidées, bosquets et haies bocagères.
Ce projet d'un coût total de 16 171 € est soutenu par l'Union européenne (Feader - Fonds européen agricole pour le développement régional) à hauteur de 10 187 €.
• DORDOGNE (24)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises
Bénéficiaire : Brezac Artifices Action : Chèque transformation numérique - Localisation : Le Fleix
Brezac Artifices est une société familiale créée en 1964. Elle a été reprise par Guillaume Camboulive en juillet 2015. Elle a aujourd'hui trois activités : la vente de produits d'artifices de divertissement pour les professionnels en France, la réalisation de feux d'artifices et de spectacles pyro-mélodiques en France et à l'étranger, la location-pose-dépose d'illuminations de Noël en France.
La société travaille aujourd'hui avec un système informatique composé d'une multitude de solutions et d'interfaces. Suite à l'obsolescence programmée de sa solution de comptabilité et gestion commerciale, la société Brezac Artifices a décidé de mettre en place une nouvelle application intégrée visant à répondre plus correctement aux trois activités et aux pratiques actuelles et futures de l'entreprise. Mais aussi d'élaborer et animer ultérieurement une stratégie de communication numérique.
Ce projet d'un coût total de 154 187 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 77 094 €.
Energie et environnement
Préserver et restaurer la biodiversité et les continuités écologiques
Bénéficiaire : Association Migado Action : programme général de restauration du saumon atlantique dans le bassin de la Dordogne - Localisation : Bergerac / Castels
L'association Migado est pour le bassin Garonne-Dordogne le principal maître d'ouvrage des actions définies dans le Plagepomi (Plan de gestion de poissons migrateurs) et dans les plans nationaux de sauvegarde des espèces « esturgeon européen » et « anguille ».
Les différentes opérations prévues dans le cadre de ce programme s'attachent ainsi à restaurer, durablement, une population de saumon qui doit tendre vers l'auto-suffisance sur le bassin de la Dordogne grâce à des lâchers de juvéniles produits en pisciculture.
Ce projet d'un coût total de 384 450 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 216 191 €, l'Agence Adour-Garonne pour 129 342 € et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 38 917 €.
• GIRONDE (33)
Innovation et compétitivité
Augmenter les capacités de recherche appliquée, de développement technologique et d'innovation dans le cadre de la stratégie de spécialisation intelligente de l'Aquitaine
Bénéficiaire : Université de Bordeaux - Action : Diaglyc (Décoder et intégrer les algorithmes des îlots pour contrôler la glycémie en boucle ouverte et fermée) - Localisation : Talence
Le diabète de type I (DT1) est une maladie chronique de longue durée (plus de 50 ans) qui concerne 5 à 10 % des 500 millions de diabétiques dans le monde, et se déclare généralement chez les enfants ou jeunes adultes. En plus de la souffrance du patient et de son entourage, la maladie a un coût important en raison de sa chronicité et la difficulté pour les patients à intégrer le monde du travail : le DT1 engendre des séquelles oculaires, rénales, cardiaques, etc.
Le projet Diaglyc vise à lever un verrou important dans le traitement du diabète en proposant un nouveau paradigme de détermination en temps réel du besoin d'insuline chez les patients diabétiques de type 1. Ce projet est intrinsèquement interdisciplinaire, alliant physique appliquée, conception et réalisation micro-électroniques, mathématiques (modélisation et traitement du signal), biologie (électro-physiologie et bio-technologie) et médecine (diabétologie). De plus, il s'agit d'un projet ambitieux au regard de la complexité de la problématique posée par la régulation en temps réel de la glycémie. L'objectif à terme est de créer un système intégré contrôlant une pompe à insuline, l'ensemble réalisant un pancréas artificiel en boucle fermée alternatif aux dispositifs actuels basés sur de simples capteurs de glucose.
Ce projet d'un coût total de 298 900 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - fonds européen de développement régional) à hauteur de 145 285 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 49 000 €.
Formation et insertion
Accroître l'accès à l'emploi par la formation tout au long de la vie
Bénéficiaire : Institut national de formation et d'application (Infa) Action : Grande école du numérique - formation web-radio - Localisation : Cenon
Une volonté commune : le projet web-radio est avant tout le fruit d'un partenariat, réunissant la Fondation Infa et l'association « Musiques de Nuit ».
Spécialisées dans l'accueil des publics prioritaires et fortes de leurs expériences dans la mise en place de projets innovants et d'intérêts publics, leur collaboration a pour but de favoriser l'insertion socio-professionnelle des personnes par le numérique, quels que soient leurs niveaux et leurs expériences.
Le projet web-radio se matérialise par une double approche.
Une innovation pédagogique concrétisée par :
- un nouvel outil d'application pédagogique (la web-radio), mis à disposition des apprenants dans le cadre d'une offre de formation « pré-qualifiante ».
- une application « terrain » allant de la création de l'outil à la gestion d'heures d'antennes. - un accélérateur d'acquisition sur des techniques en animation, communication, TRE (recherche emploi), soft skills, ...
Une ligne éditoriale consacrée à la valorisation du territoire :
- mise en lumière des initiatives institutionnelles et associatives, informations locales, agendas des événements locaux, mise en valeurs des formations et des stagiaires,
- zoom sur les projets d'innovation sociale, portrait de personnalités/citoyens actifs, les initiatives entrepreneuriales et l'éveil culturel, en lien avec les diverses activités présentes sur le Rocher de Palmer, à Cenon.
Ce projet d'un coût total de 72 716 € est soutenu par l'Union européenne (FSE - fonds social européen) à hauteur de 50 848 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 5 000 €.
Pêche et aquaculture
Valeur ajoutée, qualité des produits et utilisation des captures non désirées.
Bénéficiaire : Société coopérative anonyme pêcheurs d'Aquitaine Action : Acquisition d'un générateur de glace - Localisation : Arcachon
Le Feamp finance l'organisation de producteurs-pêcheurs d'Aquitaine pour l'acquisition d'un générateur de glace destiné à répondre aux problématiques suivantes :
1) Approvisionnement en glace des petites unités du quartier maritime d'Arcachon
- A bord, ces unités qui pratiquent des marées très courtes, ne disposent pas de cale à glace et embarquent la glace en bacs en petites quantités. Par ailleurs, la tour à glace existante sur le port d'Arcachon n'est pas idéalement adaptée à ce type d'approvisionnement, ce qui constitue un frein.
- A terre, la problématique est la même pour de nombreux adhérents qui ont fait le choix de commercialiser tout ou partie de leur production en direct, notamment en livrant des colis de poissons aux AMAP.
2 ) Utilisation de glace par l'organisation de producteurs pour maintenir la qualité des produits débarqués par les adhérents
- Achats de l'organisation de producteurs en criée par le biais d'ordre d'achat pour soutenir les revenus des producteurs : l'organisation de producteurs souhaite rapatrier davantage de produits dans ses locaux d'Arcachon pour favoriser les débouchés commerciaux de ces produits difficiles à écouler.
- Obligation de débarquement : perspective de devoir écouler sur les marchés spécifiques des produits ramenés à terre par les adhérents.
Cet investissement d'un coût total de 25 902 € est soutenu par l'Union européenne (Feamp - Fonds européens pour les affaires maritimes et la pêche) à hauteur de 14 569 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 4856 €.
• LANDES (40)
Formation et insertion
Accroître le nombre d'emplois salariés et indépendants dans le secteur de l'économie sociale et solidaire
Bénéficiaire : Hope Team East Action : Accompagner, grâce aux activités physiques, des personnes atteintes de cancer pour "un mieux vivre" - Localisation : Soorts-Hossegor
Le sport est reconnu scientifiquement comme bénéfique dans le processus de guérison des malades pour plusieurs raisons identifiées. Trop peu de personnes atteintes de cancer pratiquent une activité physique qui est pourtant conseillée afin de mieux supporter les traitements, reprendre confiance en soi et ainsi revenir plus vite dans la vie "normale".
Ce dispositif permettra d'offrir aux patients un coaching personnalisé pendant les phases de traitement et de post-traitement, notamment pour des personnes exclues géographiquement, sur une zone rurale.
Ce projet bénéficie d'un soutien de l'Europe via le dispositif Cap Amorçage ayant pour objectif la création d'emplois.
D'un coût total de 26 500 €, il est soutenu par l'Union européenne (FSE - Fonds social européen) à hauteur de 16 000 €.
• LOT-ET-GARONNE (47)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises Bénéficiaire : Groupe Carrément Fleurs - Action : Chèque Transformation numérique - Localisation : Agen
La société Groupe Carrément Fleurs, implantée à Agen, est spécialisée dans l'élaboration et la commercialisation de bouquets de fleurs. Dans le cadre de son développement et de sa stratégie de transformation de ses outils numériques, elle prévoit d'investir dans un intranet fonctionnel et un site de boutique e-commerce, capable de lier ses différents points de vente et de gérer en temps réel, la commande, les achats, l'animation réseau, le e-commerce, le développement et la comptabilité.
Ce projet d'un coût total de 70 000 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 35 000 €.
• PYRENEES-ATLANTIQUES (64)
Numérique et très haut débit
Augmenter les usages avancés des technologies numériques par les entreprises Bénéficiaire : Accoceberry - Action : Chèque Transformation numérique - Localisation : Espelette
La SARL Accoceberry est une entreprise familiale artisanale, basée à Espelette, qui fabrique et vend en France et à l'étranger : viandes, charcuteries, salaisons, plats cuisinés et piment d'Espelette, frais et en conserves.
Aujourd'hui, l'entreprise connaît quelques difficultés liées à un durcissement du marché, à la succession-reprise de l'entreprise, et à une gestion à l'ancienne inappropriée, liée à un manque d'outil de gestion avec une informatisation non-centralisée des différentes activités. Pour pallier cela et développer sa performance, l'entreprise doit entrer dans une phase de transformation numérique en se dotant d'outils adéquats offrant aux dirigeants une véritable aide à la décision.
Le projet porte sur l'informatisation globale de l'entreprise avec interconnexion de toutes les entités - boucherie, magasin, conserverie - et de tous les postes de travail. Il s'agit de doter l'entreprise d'outils-métiers : gestion des approvisionnements et achats, des stocks et des lots (traçabilité), des ventes, des caisses décentralisées, de la comptabilité analytique. Les dirigeants et les responsables de services auront des outils d'aide à la décision intégrant toutes les activités de l'entreprise tout en ayant leur rentabilité propre avec la mise en place de la comptabilité analytique.
Ce projet d'un coût total de 53 859 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 26 930 €.
• HAUTE-VIENNE (87)
Numérique et très haut débit
Outils numériques pour le développement des entreprises Bénéficiaire : Entreprise Roulaud transport Action : Développement numérique et informatique - Localisation : Saint-Laurent-sur-Gorre
Roulaud Transports est une entreprise familiale crée en 1951 et qui compte 70 salariés, dont 57 conducteurs. Son activité principale est le transport de marchandises au niveau régional, national et international.
Au regard des enjeux en matière de transition énergétique, de transformation numérique, de mutations sociétales, et d'enjeux d'innovation dans le transport, l'entreprise s'est engagée dans une stratégie globale de développement. L'objectif étant de répondre, par des solutions intelligentes dans les domaines du transport et de la logistique, aux nouvelles problématiques des utilisateurs. Roulaud Transports souhaite élaborer des solutions transport et logistique sur-mesure, évolutives et éco- responsables.
Cette initiative d'un coût total de 128 188 € est soutenue par l'Union européenne Feder (Fonds européen de développement régional) à hauteur de 38 456 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 25 638 €.
• VIENNE (86)
Energie et environnement
Accroître les performances énergétiques des bâtiments publics et du logement
Bénéficiaire : SEM Habitat Pays châtelleraudais
Action : Réhabilitation de logements
Localisation : Châtellerault
Le projet consiste à conforter l'attractivité de l'immeuble Georget construit en 1964. Les travaux envisagés sur ce bâtiment de 30 logements porteront sur les murs latéraux, le toit-terrasse, les huisseries et les sous-sols. Tout en confortant l'attractivité de cet immeuble, les travaux contribueront à améliorer l'isolation phonique des logements ainsi qu'à réduire leur facture énergétique de près de 40 %, en accédant au niveau « BBC Renovation ».
Ce projet d'un coût total de 382 487 € est soutenu par l'Union européenne (Feder - Fonds européen de développement régional) à hauteur de 45 000 € et par la Région Nouvelle-Aquitaine pour 71 033 €.
3 start-up néo-aquitaines récompensées au CES Unveiled à Paris
La Région Nouvelle Aquitaine était présente au CES Unveiled à Paris, représentée par 12 de ses 28 start-up qui iront à Las Vegas exposer au Consumer Electronic Show du 9 au 12 janvier 2018
A cette occasion, 3 start-up ont reçu un Award décerné par l'organisateur. Il s'agit de :
▪ Rium de Icohup (Limoges - 87) qui propose un outil d'optimisation pour le Smartliving. Cette start-up a mis au point des détecteurs de pollutions connectés capables d'interpréter l'environnement et une application smartphone informant l'utilisateur sur le niveau de risque et lui proposant des solutions.
▪ Diabilive de Mirambeau App Care (Martillac - 33).
Cette application vise à effectuer le suivi de la condition d'une personne insulinodépendante et à indiquer exactement la bonne dose d'insuline à s'injecter. Le médecin d'un diabétique va établir via cet outil un protocole de traitement (recommandations diététiques, activités physiques, taux de glycémie, etc.). La personne diabétique peut mesurer son taux de glycémie et le comparer à celui indiqué sur l'application, celle-ci va ensuite lui indiquer si elle est en hypo ou hyperglycémie, et la dose d'insuline à prendre.
▪ Elmer de Aqua Plus (Roullet - Charente 16)
C'est une douche pas comme les autres. Conçue pour le monde d'aujourd'hui, cette douche est innovante car elle transforme ce moment grâce à ses recharges d'huiles essentielles, ou encore grâce à son application mobile permettant de la piloter à distance.
▪ Rium de Icohup (Limoges - 87) qui propose un outil d'optimisation pour le Smartliving. Cette start-up a mis au point des détecteurs de pollutions connectés capables d'interpréter l'environnement et une application smartphone informant l'utilisateur sur le niveau de risque et lui proposant des solutions.
▪ Diabilive de Mirambeau App Care (Martillac - 33).
Cette application vise à effectuer le suivi de la condition d'une personne insulinodépendante et à indiquer exactement la bonne dose d'insuline à s'injecter. Le médecin d'un diabétique va établir via cet outil un protocole de traitement (recommandations diététiques, activités physiques, taux de glycémie, etc.). La personne diabétique peut mesurer son taux de glycémie et le comparer à celui indiqué sur l'application, celle-ci va ensuite lui indiquer si elle est en hypo ou hyperglycémie, et la dose d'insuline à prendre.
▪ Elmer de Aqua Plus (Roullet - Charente 16)
C'est une douche pas comme les autres. Conçue pour le monde d'aujourd'hui, cette douche est innovante car elle transforme ce moment grâce à ses recharges d'huiles essentielles, ou encore grâce à son application mobile permettant de la piloter à distance.
Cafés estuariens et figures de proues
Cafés estuariens
• Vendredi 17 novembre, Stéphane Gustave reviendra sur un espoir déçu : “Barzan plage, rêve et réalité”.
• Vendredi 15 décembre, Guy Landry parlera de “drôles de cagouilles sur les bords de Gironde”.
Tout ça se passe à l’Auberge-musée du caviar et de l’esturgeon à Saint-Seurin-d’Uzet. C’est à 18h et c’est gratuit.
Figures de proues
Pour la séance inaugurale des “lundis de la géographie”, Pierre-Lucien Nègre propose une conférence intitulée “Histoires d'étraves, figures de proues”.
Rendez-vous le 6 novembre à l'Athénée municipal de Bordeaux à 17 h 30.
Renseignements au 06 14 39 16 21
Source : La lettre d'information du Conservatoire de l'estuaire de la Gironde
• Vendredi 17 novembre, Stéphane Gustave reviendra sur un espoir déçu : “Barzan plage, rêve et réalité”.
• Vendredi 15 décembre, Guy Landry parlera de “drôles de cagouilles sur les bords de Gironde”.
Tout ça se passe à l’Auberge-musée du caviar et de l’esturgeon à Saint-Seurin-d’Uzet. C’est à 18h et c’est gratuit.
Figures de proues
Pour la séance inaugurale des “lundis de la géographie”, Pierre-Lucien Nègre propose une conférence intitulée “Histoires d'étraves, figures de proues”.
Rendez-vous le 6 novembre à l'Athénée municipal de Bordeaux à 17 h 30.
Renseignements au 06 14 39 16 21
Source : La lettre d'information du Conservatoire de l'estuaire de la Gironde
Le député Olivier Falorni rend hommage à Michel Crépeau
Aujourd'hui, 30 octobre, date anniversaire de la
naissance de Michel Crépeau, le député Olivier Falorni adressera une lettre au Président de
l'Assemblée nationale afin qu'il lui soit officiellement rendu
hommage dans l'hémicycle.
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| Inauguration du pont de l'Ile de Ré en présence de Francis Bouygues. Michel Crépeau se trouve à la gauche de la photo devant Jean-Noël de Lipkowski, Michel Rigou, Xavier de Roux (© Nicole Bertin) |
Connaissez-vous les quatre sergents de La Rochelle ?
Conférence organisée le 17 novembre à Dompierre sur Mer et présentée par Christian Esquines
Chacun connaît la tour de la Lanterne dite plus généralement « tour des 4 Sergents » de La Rochelle, mais la plupart d’entre nous ignore l’origine de son appellation liée au terrible et tragique destin de ces jeunes militaires (*) condamnés à mort, puis guillotinés à Paris en place de grève le 21 septembre 1822. Ils n’ont séjourné que très peu de temps à La Rochelle mais ils ont fortement marqué l’histoire locale... et nationale sous la Restauration !
À leur sujet, on évoque : les sociétés secrètes, les conspirations contre la monarchie, le rôle de La Fayette, le cynisme de Louis XVIII qui refusa leur grâce, un véritable crime d’État, les « martyrs de la Liberté », le sacrifice d’innocentes victimes, etc.
Qu’en est-il exactement ? À cette époque, Louis XVIII est menacé par cent complots menés par une société secrète et internationale, les Carbonari, composée d’une jeunesse issue de tous les milieux sociaux, civils et militaires. Quatre sergents du 45e de ligne sont envoyés à La Rochelle en février 1822. Ils y préparent un soulèvement. Mais imprudences, indiscrétions, dénonciations, arrestations mettent un terme au complot...
C’est ce que Christian Esquines se propose de vous raconter avec l’aide de précieux documents d’époque qui seront présentés au public lors de la conférence du vendredi 17 novembre à 20 h salle du consiel municipal de Dompierre sur Mer.
(*) Nommés Jean-François Bories, Charles Goubin, Jean-Joseph Pommier et Marius-Claude Raoulx
âgés respectivement de 26, 20, 25, et 24 ans
• Le Conseil des Sages®, comité consultatif créé en 2014 à Dompierre sur Mer, organise chaque année des animations riches et variées, ouvertes à tous. Cet automne, il propose une conférence ayant pour thème les "4 sergents de La Rochelle" réalisée en partenariat avec la Municipalité de Dompierre sur Mer.
Chacun connaît la tour de la Lanterne dite plus généralement « tour des 4 Sergents » de La Rochelle, mais la plupart d’entre nous ignore l’origine de son appellation liée au terrible et tragique destin de ces jeunes militaires (*) condamnés à mort, puis guillotinés à Paris en place de grève le 21 septembre 1822. Ils n’ont séjourné que très peu de temps à La Rochelle mais ils ont fortement marqué l’histoire locale... et nationale sous la Restauration !
À leur sujet, on évoque : les sociétés secrètes, les conspirations contre la monarchie, le rôle de La Fayette, le cynisme de Louis XVIII qui refusa leur grâce, un véritable crime d’État, les « martyrs de la Liberté », le sacrifice d’innocentes victimes, etc.
Qu’en est-il exactement ? À cette époque, Louis XVIII est menacé par cent complots menés par une société secrète et internationale, les Carbonari, composée d’une jeunesse issue de tous les milieux sociaux, civils et militaires. Quatre sergents du 45e de ligne sont envoyés à La Rochelle en février 1822. Ils y préparent un soulèvement. Mais imprudences, indiscrétions, dénonciations, arrestations mettent un terme au complot...
C’est ce que Christian Esquines se propose de vous raconter avec l’aide de précieux documents d’époque qui seront présentés au public lors de la conférence du vendredi 17 novembre à 20 h salle du consiel municipal de Dompierre sur Mer.
(*) Nommés Jean-François Bories, Charles Goubin, Jean-Joseph Pommier et Marius-Claude Raoulx
âgés respectivement de 26, 20, 25, et 24 ans
• Le Conseil des Sages®, comité consultatif créé en 2014 à Dompierre sur Mer, organise chaque année des animations riches et variées, ouvertes à tous. Cet automne, il propose une conférence ayant pour thème les "4 sergents de La Rochelle" réalisée en partenariat avec la Municipalité de Dompierre sur Mer.
La grande histoire des Chrétiens d'Orient
Un hors-série La Croix-Pèlerin coordonné par Sophie Laurant de l'association des journalistes du Patrimoine
Une fois n’est pas coutume, c’est par la situation actuelle des chrétiens d’Orient et leur présence bien vivante au Moyen-Orient que s’ouvre le hors-série publié par La Croix et Pèlerin, écrit Anne-Bénédicte Hoffner. Un choix qui ne doit rien au hasard, comme le prévient l’éditorial, « l’histoire, pour eux, n’est pas qu’un fardeau, mais aussi la promesse d’un futur à inventer ». Pédagogique, abondamment illustrée, La Grande Histoire des chrétiens d’Orient est un complément idéal à l’exposition que leur consacre actuellement l’Institut du Monde arabe.
On y découvre leurs rites, leurs langues, leurs grandes figures et quelques-uns de leurs lieux saints. Autant d’entrées pour nous permettre d’aiguiser notre regard sur ces Églises bimillénaires d’Égypte, d’Irak ou de Terre sainte et de réaliser – comme le souligne Jean d’Ormesson – que leurs membres ne sont pas « des "petits frères" pour lesquels nous ressentirions une compassion un peu condescendante, mais comme nos frères aînés ». Leurs visages, leurs témoignages résonnent aussi comme un appel : « Il faut construire en Orient un avenir pour les chrétiens » déclare en conclusion le directeur de l’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch.
• Grand reporter chargée des sujets "histoire" à Pèlerin, Sophie Laurant a coordonné ce hors-série grand public pour comprendre qui sont les Chrétiens d’Orient (Coptes, Arméniens, Syriaques), quelle est leur histoire et leur culture.
A l'occasion de l'exposition sur les chrétiens d'Orient à l'Institut du Monde arabe à Paris, Pèlerin, en partenariat avec La Croix, a réalisé un hors-série qui revient sur la grande histoire de ces premiers chrétiens. Il brosse un panorama de l’histoire de ces églises depuis les chrétiens d’origine jusqu’aux chrétiens d’aujourd’hui. Comment elles se sont constituées, pourquoi elles sont si nombreuses et quelles sont leurs différences ; leur cohabitation avec les musulmans à différentes époques et l’importance prise par la langue arabe dans la liturgie ; leur rapport à l’Occident et à l’église catholique, des croisades à l’apparition de diasporas dans le monde entier.
Une fois n’est pas coutume, c’est par la situation actuelle des chrétiens d’Orient et leur présence bien vivante au Moyen-Orient que s’ouvre le hors-série publié par La Croix et Pèlerin, écrit Anne-Bénédicte Hoffner. Un choix qui ne doit rien au hasard, comme le prévient l’éditorial, « l’histoire, pour eux, n’est pas qu’un fardeau, mais aussi la promesse d’un futur à inventer ». Pédagogique, abondamment illustrée, La Grande Histoire des chrétiens d’Orient est un complément idéal à l’exposition que leur consacre actuellement l’Institut du Monde arabe.
On y découvre leurs rites, leurs langues, leurs grandes figures et quelques-uns de leurs lieux saints. Autant d’entrées pour nous permettre d’aiguiser notre regard sur ces Églises bimillénaires d’Égypte, d’Irak ou de Terre sainte et de réaliser – comme le souligne Jean d’Ormesson – que leurs membres ne sont pas « des "petits frères" pour lesquels nous ressentirions une compassion un peu condescendante, mais comme nos frères aînés ». Leurs visages, leurs témoignages résonnent aussi comme un appel : « Il faut construire en Orient un avenir pour les chrétiens » déclare en conclusion le directeur de l’Œuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch.
• Grand reporter chargée des sujets "histoire" à Pèlerin, Sophie Laurant a coordonné ce hors-série grand public pour comprendre qui sont les Chrétiens d’Orient (Coptes, Arméniens, Syriaques), quelle est leur histoire et leur culture.
A l'occasion de l'exposition sur les chrétiens d'Orient à l'Institut du Monde arabe à Paris, Pèlerin, en partenariat avec La Croix, a réalisé un hors-série qui revient sur la grande histoire de ces premiers chrétiens. Il brosse un panorama de l’histoire de ces églises depuis les chrétiens d’origine jusqu’aux chrétiens d’aujourd’hui. Comment elles se sont constituées, pourquoi elles sont si nombreuses et quelles sont leurs différences ; leur cohabitation avec les musulmans à différentes époques et l’importance prise par la langue arabe dans la liturgie ; leur rapport à l’Occident et à l’église catholique, des croisades à l’apparition de diasporas dans le monde entier.
Mgr Colomb à Montendre le 13 novembre à 20 h 30 et Montlieu dimanche 19 novembre
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| Mgr Colomb à Croix-Gente en octobre 2016 |
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| Les messes à Montendre et communes environnantes |
►LUNDI 13 NOVEMBRE : à 20 h 30, centre culturel de Montendre, rencontre de l'Evêque avec la population. Les personnes intéressées sont cordialement invitées.
►DIMANCHE 19 novembre : 10 h 30 messe à Montlieu célébrée par Mgr Colomb. Lundi 20 novembre, à 20 h 30 dans la salle des fêtes de Montlieu, Mgr Colomb rencontrera les élus des Trois Monts (Montendre, Montlieu et Saint Aigulin). Le 22 novembre, réunion à 14 h 30 avec les acteurs en solidarités
Carrières de Jonzac : non seulement elles s’étendent sous la ville, mais les carriers étaient parfois de vrais artistes !
Jeudi dernier, Claude Belot a proposé au conseil municipal l’acquisition d’une carrière, actuelle propriété de M. Fougère, président du Groupement foncier agricole de Bellevue
Explication : Jonzac comprend sous son territoire de nombreuses carrières, y compris celles d'Heurtebise qui abritent la station thermale et sont un haut lieu de la Seconde Guerre mondiale en souvenir des deux héros de la résistance, Pierre Ruibet et Claude Gatineau.
L'été dernier, M. Fougère est entré en contact avec le maire en quête d’une solution qui lui permette de liquider une carrière de 23 hectares en raison de la prochaine dissolution du Groupement foncier agricole de Bellevue. Ce tréfonds sera cédé pour « l’euro symbolique ». S’étendant sur une vaste superficie, ces carrières représentent la grande époque où Jonzac extrayait de la pierre de taille. Claude Belot a d'abord été surpris, puis intéressé : « J’ai pensé que la ville aimerait savoir ce qui se passe dans son sous-sol. Cette carrière n’est plus exploitée depuis longtemps ». Son entrée se situe près de la Maison de l’énergie. Les galeries courent jusqu’à l’actuelle Caisse d’Epargne, boulevard Denfert Rochereau et voici quelques années, la municipalité a engagé des sommes importantes pour injecter des tonnes de sable dans ce secteur afin d'en conforter les structures. Sans compter qu’un effondrement s’est produit vers le stade du Sivom en 2008…
Bref, le sous-sol de Jonzac est creux, sorte de gruyère qui pourrait présenter des dangers si l’on n’y prend pas garde. Désormais, avec cet achat, la mairie sera mieux à même de parer aux éventuels problèmes…
Il y a plusieurs années, nous avions visité une partie de ces carrières à la rencontre d’un artiste prénommé Eugène…
• Retour en 2002 à la rencontre d’Eugène le mystérieux…
Découverts par Jacques Gaillard lors d’une prospection dans les années 2000, les dessins gravés sur les parois d’une carrière de Jonzac par un ancien compagnon, Alphonse Eugène Bouchet, révèlent un vrai talent artistique…
C’est à Jonzac, au cœur d’une immense carrière, que Jacques Gaillard, alors président de la société archéologique, a eu une agréable surprise. Lors d’une visite « exploratoire », il a découvert, sur les énormes piliers de calcaire, plusieurs croquis qui ont retenu son attention. En effet, à la fin du XIXe siècle, un artiste carrier, totalement inconnu, y avait gravé visages et scènes de son époque ainsi qu’une évocation aux douze travaux d’Hercule. Comment ne pas éprouver de l’émotion face à ces témoignages du passé ? « Les dessins ou inscriptions laissés par les carriers sont nombreux, mais ne sont jamais des œuvres d’art ! Ce travail, accompli à la lueur d‘une modeste lampe, est différent. Cet homme était doué. ll avait une finesse de trait remarquable et aurait sans doute pu être un grand peintre » estime Jacques Gaillard.
Quand il n’extrayait pas de la pierre, le dénommé Alphonse Eugène s’adonnait à son passe-temps favori. Ses personnages (et lui-même n’oublie pas de se représenter en plusieurs occasions) sont un clin d’œil à son métier et à l’ambiance qui l’entoure. La bouteille est présente dans les divertissements souterrains et l’on ignore si « la Madelon venait lui servir à boire » !
Heureusement pour la postérité, il ne s’arrête pas « au déjeuner sur la terre battue » et immortalise de jolies dames, dont certaines semblent sortir des tableaux de Renoir. Il va jusqu’à inventer une “duchesse” à son copain Leduc ! Il y a aussi un Hercule terrassant le redoutable Lion de Némée, d’étranges hiéroglyphes, des militaires, des têtes d’indiens, etc... « Où puisait-il ses idées ? Il possède une certaine culture, c’est évident » constate Jacques Gaillard qui voit en notre Eugène bien plus qu’un simple ouvrier ! Le seul hic est que l’on ne sait pas grand chose sur lui ou, plutôt, qu’on a perdu sa trace.
Natif de Saint-Simon de Bordes
Il était né en 1873 à Saint-Simon-de-Bordes, au village des Arnaudeaux où son père Alphonse était cultivateur (le nom de jeune fille de sa mère était Charraud). Après avoir effectué son service militaire dans le régiment des Premiers Zouaves en Algérie où il s’était engagé volontaire, il était devenu compagnon carrier dans la région de Jonzac de 1896 à 1903. Le 31 octobre 1903, il avait épousé Marie K. (nom illisible sur l’acte d’état civil) habitant Châteauneuf (commune qui n’est pas celle de la Charente). Ils auraient habité rue Sadi Carnot à Jonzac. Ensuite, ils auraient quitté la région, mais pour s’installer où ? Nous espérons qu’un de nos lecteurs éclaircira ce mystère !
Quoi qu’il en soit, l’œuvre d’Eugène est parvenue quasi intacte jusqu’à nous. Elle figure en bonne place dans le s travaux consacrés aux carriers des Charentes réalisé par Jacques Gaillard.
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| Photo d'archives : Les carrières les plus célèbres de Jonzac sont celles d'Heurtebise qui ont accueilli un important dépôt de munitions allemand durant la Seconde Guerre mondiale. Un résistant Pierre Ruibet, aidé par le Jonzacais Claude Gatineau, l'ont fait exploser. Aujourd'hui, ces lieux chargés d'histoire abritent la Chaîne thermale du Soleil |
L'été dernier, M. Fougère est entré en contact avec le maire en quête d’une solution qui lui permette de liquider une carrière de 23 hectares en raison de la prochaine dissolution du Groupement foncier agricole de Bellevue. Ce tréfonds sera cédé pour « l’euro symbolique ». S’étendant sur une vaste superficie, ces carrières représentent la grande époque où Jonzac extrayait de la pierre de taille. Claude Belot a d'abord été surpris, puis intéressé : « J’ai pensé que la ville aimerait savoir ce qui se passe dans son sous-sol. Cette carrière n’est plus exploitée depuis longtemps ». Son entrée se situe près de la Maison de l’énergie. Les galeries courent jusqu’à l’actuelle Caisse d’Epargne, boulevard Denfert Rochereau et voici quelques années, la municipalité a engagé des sommes importantes pour injecter des tonnes de sable dans ce secteur afin d'en conforter les structures. Sans compter qu’un effondrement s’est produit vers le stade du Sivom en 2008…
Bref, le sous-sol de Jonzac est creux, sorte de gruyère qui pourrait présenter des dangers si l’on n’y prend pas garde. Désormais, avec cet achat, la mairie sera mieux à même de parer aux éventuels problèmes…
Il y a plusieurs années, nous avions visité une partie de ces carrières à la rencontre d’un artiste prénommé Eugène…
• Retour en 2002 à la rencontre d’Eugène le mystérieux…
Découverts par Jacques Gaillard lors d’une prospection dans les années 2000, les dessins gravés sur les parois d’une carrière de Jonzac par un ancien compagnon, Alphonse Eugène Bouchet, révèlent un vrai talent artistique…
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| Le lion de Némée |
Quand il n’extrayait pas de la pierre, le dénommé Alphonse Eugène s’adonnait à son passe-temps favori. Ses personnages (et lui-même n’oublie pas de se représenter en plusieurs occasions) sont un clin d’œil à son métier et à l’ambiance qui l’entoure. La bouteille est présente dans les divertissements souterrains et l’on ignore si « la Madelon venait lui servir à boire » !
Heureusement pour la postérité, il ne s’arrête pas « au déjeuner sur la terre battue » et immortalise de jolies dames, dont certaines semblent sortir des tableaux de Renoir. Il va jusqu’à inventer une “duchesse” à son copain Leduc ! Il y a aussi un Hercule terrassant le redoutable Lion de Némée, d’étranges hiéroglyphes, des militaires, des têtes d’indiens, etc... « Où puisait-il ses idées ? Il possède une certaine culture, c’est évident » constate Jacques Gaillard qui voit en notre Eugène bien plus qu’un simple ouvrier ! Le seul hic est que l’on ne sait pas grand chose sur lui ou, plutôt, qu’on a perdu sa trace.
Natif de Saint-Simon de Bordes
Il était né en 1873 à Saint-Simon-de-Bordes, au village des Arnaudeaux où son père Alphonse était cultivateur (le nom de jeune fille de sa mère était Charraud). Après avoir effectué son service militaire dans le régiment des Premiers Zouaves en Algérie où il s’était engagé volontaire, il était devenu compagnon carrier dans la région de Jonzac de 1896 à 1903. Le 31 octobre 1903, il avait épousé Marie K. (nom illisible sur l’acte d’état civil) habitant Châteauneuf (commune qui n’est pas celle de la Charente). Ils auraient habité rue Sadi Carnot à Jonzac. Ensuite, ils auraient quitté la région, mais pour s’installer où ? Nous espérons qu’un de nos lecteurs éclaircira ce mystère !
Quoi qu’il en soit, l’œuvre d’Eugène est parvenue quasi intacte jusqu’à nous. Elle figure en bonne place dans le s travaux consacrés aux carriers des Charentes réalisé par Jacques Gaillard.
dimanche 29 octobre 2017
Jonzac : Christian Balout, Maïté Auboin Hannoyer et Pierre-Jean Ravet médaillés
Jeudi dernier, faisant suite au conseil municipal, une cérémonie s'est déroulée dans la salle des mariages de Jonzac où trois élus, membres de l'équipe municipale de longue date, ont reçu la médaille d'honneur régionale, départementale et communale pour leur implication dans la vie locale.
Responsable d'une entreprise de construction (il a depuis passé la main), Christian Balout est entré au conseil en 1971 à l'âge de 27 ans. Il avait remporté le plus grand nombre de suffrages. Détail soulevé par le maire : à cette époque, il n'y avait pas de femmes sur les listes aux municipales ! Chargé des travaux, Christian Balout a suivi tous les chantiers et il est incollable sur les réalisations faites durant les dernières décennies dans la ville. Il a reçu la médaille de vermeil. Ajoutons qu'il a toujours été l'un des fidèles lieutenants de Claude Belot.
Maïté Auboin Hannoyer est élue depuis 1983. Elle s'occupe du chapitre social et anime avec le dynamisme qu'on lui connaît la Banque Alimentaire. Elle est également l'une des chevilles ouvrières de la musique à Jonzac en organisant des concerts de jazz chaque année. Le dernier en date a eu lieu au nouveau centre des congrès.
Pierre-Jean Ravet, quant à lui, est l'homme de sa chère rivière la Seugne et du milieu aquatique. Pêcheur passionné mais également ardent défenseur de l'environnement, il a été élu en 1983. D'abord dans l'opposition (gauche), il a rejoint la mouvance de Claude Belot qui l'a chargé des questions ayant trait avec la nature. Maïté Auboin Hannoyer et lui-même ont été décorés de la médaille d'argent.
Cette remise de distinction s'est terminée par le verre de l'amitié, le vin blanc de la vigne de Jonzac plantée sur le coteau du Cluzelet, dont c'était la première cuvée.
Félicitations aux récipiendaires.
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| Christian Balout : l'un des plus fidèles lieutenants de Claude Belot |
Maïté Auboin Hannoyer est élue depuis 1983. Elle s'occupe du chapitre social et anime avec le dynamisme qu'on lui connaît la Banque Alimentaire. Elle est également l'une des chevilles ouvrières de la musique à Jonzac en organisant des concerts de jazz chaque année. Le dernier en date a eu lieu au nouveau centre des congrès.
Pierre-Jean Ravet, quant à lui, est l'homme de sa chère rivière la Seugne et du milieu aquatique. Pêcheur passionné mais également ardent défenseur de l'environnement, il a été élu en 1983. D'abord dans l'opposition (gauche), il a rejoint la mouvance de Claude Belot qui l'a chargé des questions ayant trait avec la nature. Maïté Auboin Hannoyer et lui-même ont été décorés de la médaille d'argent.
Cette remise de distinction s'est terminée par le verre de l'amitié, le vin blanc de la vigne de Jonzac plantée sur le coteau du Cluzelet, dont c'était la première cuvée.
Félicitations aux récipiendaires.
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| Maïté Auboin Hannoyer, responsable de la Banque alimentaire |
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| Pierre Jean Ravet : près de sa maison d'enfance, coule la Seugne... |
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| Cérémonie dans la salle des mariages |
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| Un moment sympa |
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| Christian Balout, Maïté Auboin Hannoyer, Claude Belot et Pierre-Jean Ravet |
samedi 28 octobre 2017
Les pots de vin de Jonzac !
Nouvelle annoncée l‘autre jeudi au conseil municipal par Claude Belot : les vignes de la ville ont donné leur première cuvée. Laquelle a été servie pour dégustation aux conseillers municipaux après la séance...
Rappelez-vous, c’était en octobre 2014. A l’époque, Claude Belot envisage de créer à Jonzac un écomusée de la vigne. L’origine de ce projet est lié aux fouilles conduites dans la villa gallo-romaine proche du complexe aquatique des Antilles. En effet, les archéologues ont trouvé, dans un puits oublié, des sarments de vigne antique. C’est ainsi que l’idée a germé.
Bien conservé malgré son âge avancé, ce fagot a fait l’objet d’une analyse génétique poussée. Les résultats ont fait apparaître que la variété en question était des lambrusques dont la particularité était d’être sexués, c’est-à dire qu’il y avait des pieds mâles et femelles.
Ce n’est pas un secret, nos ancêtres buvaient du vin aux premiers siècles de notre ère (se référer à l’excellent ouvrage de Louis Maurin) et l’on dit que ce breuvage évitait aux légionnaires des désagréments de santé, intestinaux en particulier. Les frises de la villa (semblables à des décors retrouvés à Rome) font penser que son propriétaire était un ancien militaire gradé et fortuné. Lequel cultivait la vigne pour son plaisir en bordure de la Seugne (rivière qui ne portait pas encore ce nom). Il était coutume d’offrir aux hommes méritants des terres dont ils pouvaient tirer des revenus agricoles.
Face à ce « scoop » historique, le maire de Jonzac a estimé que la vérité se trouvait dans le vin (in vino veritas). S’entourant des conseils de l’Institut de Cherves Richemont, en relation avec l’INRA de Montpellier, il a décidé de planter des cépages - soit sept variétés - des plus anciens aux plus récents comme l’Ugniblanc qui recouvre nos joyeuses contrées. « Nous pouvons retracer 2000 ans d’histoire de la vigne » expliquait-il.
Restait à déterminer le lieu de plantation. La proximité de la villa semblait idéale. C’est alors que Pierre-Jean Ravet, adjoint à l’environnement, souleva un problème de taille. Il était impossible d’accueillir le vignoble à cet endroit car l’ensemble était classé en zone Natura 2000 ! Autrement dit, la nature y est privilégiée. De plus, le secteur est inondable.
Le premier magistrat a donc opté pour un autre site, le coteau du moulin du Cluzelet, déclaré non constructible par la mairie. Cette dernière a obtenu le droit de planter dans un but « culturel », ce qui sous-entend qu’elle ne peut pas vendre sa production. Pas question, dans ces conditions, d’imiter les Hospices de Beaune (souhait initial de l’élu) ! Les habitants pourront toutefois se procurer la première cuvée « 2017 » récoltée par les élèves du Lycée agricole le Renaudin « en deux heures ».
Jeudi, après le conseil municipal, Claude Belot a invité ses collègues à découvrir ce vin blanc qui a le mérite d’être jeune et qu’il faut boire frais (et avec modération). 102 litres ont été obtenus après vinification dans les chais du Renaudin.
• Comment se le procurer ? Placé dans une sorte de pichet reproduisant un modèle antique retrouvé à la villa et réalisé par Mongi le potier, ce vin sera délivré gratuitement ; seule la poterie sera à acquérir. Un achat sympa à réaliser aux Ateliers de la Corderie, rue Ruibet Gatineau dès le 2 novembre. Une occasion pour découvrir les autres boutiques (mosaïque, vitraux, travail du cuir). Sans oublier de saluer Gil Pras, le potier "historique" de Jonzac qui, après une longue maladie, est revenu parmi nous. Une grande joie pour la communauté que de le retrouver.
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| Les vignes "culturelles " de la ville de Jonzac |
Bien conservé malgré son âge avancé, ce fagot a fait l’objet d’une analyse génétique poussée. Les résultats ont fait apparaître que la variété en question était des lambrusques dont la particularité était d’être sexués, c’est-à dire qu’il y avait des pieds mâles et femelles.
Ce n’est pas un secret, nos ancêtres buvaient du vin aux premiers siècles de notre ère (se référer à l’excellent ouvrage de Louis Maurin) et l’on dit que ce breuvage évitait aux légionnaires des désagréments de santé, intestinaux en particulier. Les frises de la villa (semblables à des décors retrouvés à Rome) font penser que son propriétaire était un ancien militaire gradé et fortuné. Lequel cultivait la vigne pour son plaisir en bordure de la Seugne (rivière qui ne portait pas encore ce nom). Il était coutume d’offrir aux hommes méritants des terres dont ils pouvaient tirer des revenus agricoles.
Face à ce « scoop » historique, le maire de Jonzac a estimé que la vérité se trouvait dans le vin (in vino veritas). S’entourant des conseils de l’Institut de Cherves Richemont, en relation avec l’INRA de Montpellier, il a décidé de planter des cépages - soit sept variétés - des plus anciens aux plus récents comme l’Ugniblanc qui recouvre nos joyeuses contrées. « Nous pouvons retracer 2000 ans d’histoire de la vigne » expliquait-il.
Restait à déterminer le lieu de plantation. La proximité de la villa semblait idéale. C’est alors que Pierre-Jean Ravet, adjoint à l’environnement, souleva un problème de taille. Il était impossible d’accueillir le vignoble à cet endroit car l’ensemble était classé en zone Natura 2000 ! Autrement dit, la nature y est privilégiée. De plus, le secteur est inondable.
Le premier magistrat a donc opté pour un autre site, le coteau du moulin du Cluzelet, déclaré non constructible par la mairie. Cette dernière a obtenu le droit de planter dans un but « culturel », ce qui sous-entend qu’elle ne peut pas vendre sa production. Pas question, dans ces conditions, d’imiter les Hospices de Beaune (souhait initial de l’élu) ! Les habitants pourront toutefois se procurer la première cuvée « 2017 » récoltée par les élèves du Lycée agricole le Renaudin « en deux heures ».
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| Le pichet réalisé par Mongi, copie d'une pièce gallo-romaine retrouvée à la villa |
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| Claude Belot, Gilles Clavel et Christophe Cabri au service ! |
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| Qu'en pense Marie Laure, journaliste à Sud-Ouest ? |
• Comment se le procurer ? Placé dans une sorte de pichet reproduisant un modèle antique retrouvé à la villa et réalisé par Mongi le potier, ce vin sera délivré gratuitement ; seule la poterie sera à acquérir. Un achat sympa à réaliser aux Ateliers de la Corderie, rue Ruibet Gatineau dès le 2 novembre. Une occasion pour découvrir les autres boutiques (mosaïque, vitraux, travail du cuir). Sans oublier de saluer Gil Pras, le potier "historique" de Jonzac qui, après une longue maladie, est revenu parmi nous. Une grande joie pour la communauté que de le retrouver.
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| Claude Belot, Maïté Auboin Hannoyer, Gil Pras |
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| Dégustation découverte après le conseil municipal |
Concertation auprès des 250.000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie jusqu’au 20 décembre sur l’ensemble du territoire
Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, était en visite ce jour à la Rochelle et à Nieul-sur-Mer
Le ministre a inauguré les locaux du nouvel hôtel de police de La Rochelle qui regroupe désormais près de 280 fonctionnaires autrefois répartis sur 4 sites différents. Le nouveau bâtiment, d’un style très contemporain, offre une surface de 3500 m² qui permettra au personnel de disposer de conditions de travail adaptées aux besoins opérationnels et au public d’être accueilli dans un espace lumineux et confortable. Le site abrite également un centre d’information et de commandement équipé des dernières technologies, ainsi qu’un laboratoire de police technique et scientifique.
Pour rappel, 195 millions d’euros sont inscrits au projet de loi de finances 2018 pour la rénovation des locaux de police, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2017.
Gérard Collomb a profité de son discours devant les forces de sécurité intérieure réunies à l’hôtel de police pour lancer la concertation nationale sur la Police de Sécurité du Quotidien. C’est ainsi un cycle de concertation qui s’ouvre à échelle locale, nationale, puis auprès des 250 000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie, jusqu’au 20 décembre sur l’ensemble du territoire national.
En outre, en Charente-Maritime, la concertation s’organisera de la manière suivante :
• Deux réunions de cadrage et d’explication de la démarche seront programmées avant le 15 novembre
• Entre le 15 novembre et le 8 décembre 2017, des actions de consultation et de concertation seront organisées avec l’ensemble des acteurs de la sécurité, qu’il s’agisse des forces de sécurité intérieure, des autres services publics qui contribuent à lutter contre l’insécurité ou le sentiment d’insécurité, mais également des citoyens puisque deux temps d’échange sur les réseaux sociaux seront organisés avec le Préfet.
L’état-major départemental se réunira dans un format plénier la semaine du 11 décembre pour partager les conclusions de la concertation ainsi que les propositions qui seront transmises au cabinet du Ministre.
Pour illustrer une des modalités pratiques des différentes déclinaisons possibles de cette police de sécurité du quotidien, le ministre a également patrouillé dans le centre commercial « Moulin des Chênes Verts » avec les gendarmes de la brigade de contact de Nieul-sur-Mer.
Expérimentées depuis mars 2017 dans 24 départements, ces brigades de contact ont pour mission principale le contact avec la population, dans une logique de proximité, de prévention de la délinquance et de connaissance du territoire.
Au cours d’une présentation du dispositif de sécurisation du Vieux Port de la Rochelle, le ministre a ensuite annoncé une contribution de l’Etat à hauteur de 60.000 € pour le déploiement d’un système de vidéo protection dans la vieille ville.
Enfin, Gérard Collomb a annoncé le lancement de travaux de rénovation importants de la caserne de gendarmerie de Lagord, construite en 1976. Ce projet de réhabilitation, initié en 2015 concerne les 88 logements et les locaux de service et technique de la caserne pour un montant de 6,5 millions d’euros. Les travaux, d’une durée prévisionnelle de 36 mois, débuteront au printemps 2018. Rappelons qu’au niveau national le projet de budget de la gendarmerie pour l’année 2018 prévoit une enveloppe de 105 M€ pour traiter les opérations prioritaires de maintenance et d’entretien du parc immobilier.
Le ministre a inauguré les locaux du nouvel hôtel de police de La Rochelle qui regroupe désormais près de 280 fonctionnaires autrefois répartis sur 4 sites différents. Le nouveau bâtiment, d’un style très contemporain, offre une surface de 3500 m² qui permettra au personnel de disposer de conditions de travail adaptées aux besoins opérationnels et au public d’être accueilli dans un espace lumineux et confortable. Le site abrite également un centre d’information et de commandement équipé des dernières technologies, ainsi qu’un laboratoire de police technique et scientifique.Pour rappel, 195 millions d’euros sont inscrits au projet de loi de finances 2018 pour la rénovation des locaux de police, soit une augmentation de 5 % par rapport à 2017.
Gérard Collomb a profité de son discours devant les forces de sécurité intérieure réunies à l’hôtel de police pour lancer la concertation nationale sur la Police de Sécurité du Quotidien. C’est ainsi un cycle de concertation qui s’ouvre à échelle locale, nationale, puis auprès des 250 000 fonctionnaires de police et militaires de la gendarmerie, jusqu’au 20 décembre sur l’ensemble du territoire national.
En outre, en Charente-Maritime, la concertation s’organisera de la manière suivante :
• Deux réunions de cadrage et d’explication de la démarche seront programmées avant le 15 novembre
• Entre le 15 novembre et le 8 décembre 2017, des actions de consultation et de concertation seront organisées avec l’ensemble des acteurs de la sécurité, qu’il s’agisse des forces de sécurité intérieure, des autres services publics qui contribuent à lutter contre l’insécurité ou le sentiment d’insécurité, mais également des citoyens puisque deux temps d’échange sur les réseaux sociaux seront organisés avec le Préfet.
L’état-major départemental se réunira dans un format plénier la semaine du 11 décembre pour partager les conclusions de la concertation ainsi que les propositions qui seront transmises au cabinet du Ministre.
Pour illustrer une des modalités pratiques des différentes déclinaisons possibles de cette police de sécurité du quotidien, le ministre a également patrouillé dans le centre commercial « Moulin des Chênes Verts » avec les gendarmes de la brigade de contact de Nieul-sur-Mer.
Expérimentées depuis mars 2017 dans 24 départements, ces brigades de contact ont pour mission principale le contact avec la population, dans une logique de proximité, de prévention de la délinquance et de connaissance du territoire.
Au cours d’une présentation du dispositif de sécurisation du Vieux Port de la Rochelle, le ministre a ensuite annoncé une contribution de l’Etat à hauteur de 60.000 € pour le déploiement d’un système de vidéo protection dans la vieille ville.
Enfin, Gérard Collomb a annoncé le lancement de travaux de rénovation importants de la caserne de gendarmerie de Lagord, construite en 1976. Ce projet de réhabilitation, initié en 2015 concerne les 88 logements et les locaux de service et technique de la caserne pour un montant de 6,5 millions d’euros. Les travaux, d’une durée prévisionnelle de 36 mois, débuteront au printemps 2018. Rappelons qu’au niveau national le projet de budget de la gendarmerie pour l’année 2018 prévoit une enveloppe de 105 M€ pour traiter les opérations prioritaires de maintenance et d’entretien du parc immobilier.
Police de Sécurité au quotidien : Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, en définit les grandes lignes à La Rochelle
Samedi matin, Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur, a inauguré le nouvel Hôtel de Police de La Rochelle et lancé la concertation sur la Police de Sécurité au quotidien. 10000 postes de policiers et gendarmes seront créés durant le quinquennat. Parmi ces 10000, 1 850 le seront dès 2018.
Extraits du discours prononcé par le Ministre de l’Intérieur :
• Au sujet du nouvel Hôtel de Police
« Quinze ans se sont écoulés depuis que l’idée d’un transfert des locaux de la place de Verdun a été évoquée pour la première fois. Quinze ans durant lesquels élus locaux, policiers, habitants, n’ont cessé de souligner la vétusté de l’ancien commissariat, son inadaptation aux exigences des missions d’une police moderne. Il fallut un rapport, celui du contrôleur général des lieux de privation de liberté, puis l’engagement pugnace de quelques élus – dont le député Olivier Falorni - pour faire bouger les lignes.
Ce nouveau commissariat central est d’abord une réussite sur le plan architectural. Je veux donc saluer le travail de l’agence Ameller Dubois & Associés ainsi que de l’architecte rochelaise, Karine Millet. Les locaux sont ensuite extrêmement fonctionnels. Les équipes de ce commissariat d’ores et déjà extrêmement opérationnelles et je pense notamment aux deux importantes saisies de drogue que vous avez effectuées ces derniers mois.
Enfin, ce nouveau commissariat est doté des technologies les plus avancées : centre de commandement, dont nous avons pu percevoir en le visitant toute la modernité et ce centre de police technique et scientifique qui, doté d’une cuve cyano acrylate, permettra une détection rapide d’empreintes digitales. Ce nouveau commissariat est au fond à l’image du mouvement de rénovation que nous voulons enclencher dans tous les commissariats de France. Car il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui - et j’ai ici une pensée pour Sébastien Paris, blessé l’année dernière dans l’incendie d’un véhicule de police à Viry-Châtillon – des fonctionnaires risquant leur vie pour protéger les Français, travaillent dans des immeubles vétustes ».
• La Police de Sécurité du Quotidien
« Cette Police de Sécurité du Quotidien, nous voulons la construire avec vous, policiers, avec vos collègues gendarmes sur le terrain. Et si j’ai fait le choix de lancer officiellement la grande concertation sur ce sujet ici, à la Rochelle, c’est bien parce que nous pensons que c’est en partant de la base qu’il faut mettre en place cette nouvelle politique. Notre ambition est de susciter parmi les 250 000 personnels des forces de sécurité du pays, parmi les élus, parmi la population, une réflexion large, une puissante mobilisation pour définir les contours de la police de demain. J’ai ainsi fait partir ce samedi une lettre aux préfets pour leur demander de décliner cette consultation dans chaque département sous quinze jours. Un questionnaire sera également envoyé à chaque policier, chaque gendarme du pays.
- La Police de Sécurité du Quotidien devra être une police sur-mesure. A la Rochelle, vous avez par exemple développé la présence de personnels de police la nuit, parce que vous savez que 30% des délits sont commis entre 23 h et 6 h. Vous avez mis en place des équipes spécialisées géographiquement parce que, dans certains quartiers de politique de la ville, une connaissance fine des rues, des immeubles est nécessaire pour être efficace. A Nieul-sur-Mer, vos collègues gendarmes ont mis en place, dans cette zone périurbaine, une brigade de contact permettant d’entretenir le lien avec la population. Ce sera une autre façon de faire, correspondant à une réalité différente.
- La Police de Sécurité du Quotidien devra ensuite être mieux équipée. Nous devons bien sûr prendre en compte ce qui permet aux forces de sécurité d’exécuter leurs missions et nous veillerons donc à renouveler véhicules, armements, équipements de protection. Je sais par exemple que dans ce commissariat, l’ensemble des dotations allouées l’année dernière vous a permis d’acheter trois véhicules nouveaux, des casques pare-balles, des pistolets mitrailleurs. Dès l’année prochaine, le budget dédié aux équipements dans la police nationale sera augmenté à 150 millions d’euros, contre une moyenne de 100 millions d’euros les années précédentes.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera plus connectée. Je crois beaucoup au virage numérique auquel s’est engagé le Président Emmanuel Macron. Les appels radios incessants vers vos commissariats pour consulter des fichiers alors que vous êtes sur le terrain ? Ils seront supprimés par la consultation directe de ces fichiers sur les tablettes NEO lors d’une interpellation. Les contrôles d’identité multiples créant un sentiment de défiance envers policiers et gendarmes ? Ils seront limités par la consultation sur ces mêmes tablettes de l’historique de ces contrôles. Les soupçons sur de supposées tensions entre forces de police et population ? Ils pourront être levés grâce à l’équipement en caméra-piétons. D’ici 2019, 115 000 tablettes NEO seront déployées pour la police et la gendarmerie.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera plus partenariale.
La tranquillité publique est de plus en plus une production collective. C’est par exemple en décelant un changement de comportement d’un jeune suivi par les services sociaux que l’on peut détecter un processus de radicalisation. C’est en recueillant le témoignage d’associations, d’élus locaux, de commerçants sur l’ambiance d’un quartier, que l’on peut repérer l’émergence de trafics. C’est en s’appuyant sur un réseau de voisinage organisé – et je pense ici au dispositif Voisins Vigilants, que l’on peut lutter efficacement contre les cambriolages. C’est en mobilisant l’expertise d’un Maire, que l’on peut prendre les bonnes décisions stratégiques dans la sécurisation ; c’est en travaillant sur les espaces urbains, en s’appuyant sur les réseaux de vidéoprotection municipaux, que l’on peut proposer des solutions complètes de sécurité. Notre volonté est donc de développer partout de la transversalité, de l’horizontalité, des habitudes de travail en commun.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera une police plus efficace parce que nous la recentrerons sur ses missions. Il est parfois difficile d’être policier aujourd’hui. Il y a surtout le découragement que l’on peut ressentir quand on arrête un délinquant qui se trouve relâché quelques heures plus tard, quand on effectue une tâche répétitive alors qu’on a été formé pour enquêter. C’est pour cela que nous sommes en train d’engager une réflexion sur le continuum de sécurité, avec la volonté de mettre fin aux tâches indues. C’est pour cela aussi que je m’engage si fortement, avec ma collègue Garde des Sceaux à procéder à une réforme en profondeur de la procédure pénale.
Notre volonté est ainsi de forfaitiser certaines infractions. Car comment justifier qu’aujourd’hui les policiers passent par exemple 1.2 million d’heures sur des affaires de consommation de cannabis, sans aucun effet dissuasif à la clé ? Nous voulons aussi simplifier les cadres d’enquête, numériser un certain nombre de procédures, alléger le formalisme, bref libérer les policiers des tâches administratives pour qu’il soit à nouveau plus présent sur le terrain, au contact de la population. C’est là une demande des policiers. Mais c’est aussi celle de nos magistrats, qui eux aussi se sentent entravés dans leurs enquêtes.
Sur-mesure, équipée, connectée, partenariale et plus efficace : voilà donc la Police de Sécurité du Quotidien que nous voulons imaginer, la police dont nous voulons doter les Français demain ».
J’ai volontairement évoqué ces questions sans aborder la problématique des effectifs, car je voulais insister sur le fait que le défi qui est devant nous n’est pas seulement quantitatif, mais surtout qualitatif ».
Extraits du discours prononcé par le Ministre de l’Intérieur :
• Au sujet du nouvel Hôtel de Police
« Quinze ans se sont écoulés depuis que l’idée d’un transfert des locaux de la place de Verdun a été évoquée pour la première fois. Quinze ans durant lesquels élus locaux, policiers, habitants, n’ont cessé de souligner la vétusté de l’ancien commissariat, son inadaptation aux exigences des missions d’une police moderne. Il fallut un rapport, celui du contrôleur général des lieux de privation de liberté, puis l’engagement pugnace de quelques élus – dont le député Olivier Falorni - pour faire bouger les lignes.
Ce nouveau commissariat central est d’abord une réussite sur le plan architectural. Je veux donc saluer le travail de l’agence Ameller Dubois & Associés ainsi que de l’architecte rochelaise, Karine Millet. Les locaux sont ensuite extrêmement fonctionnels. Les équipes de ce commissariat d’ores et déjà extrêmement opérationnelles et je pense notamment aux deux importantes saisies de drogue que vous avez effectuées ces derniers mois.
Enfin, ce nouveau commissariat est doté des technologies les plus avancées : centre de commandement, dont nous avons pu percevoir en le visitant toute la modernité et ce centre de police technique et scientifique qui, doté d’une cuve cyano acrylate, permettra une détection rapide d’empreintes digitales. Ce nouveau commissariat est au fond à l’image du mouvement de rénovation que nous voulons enclencher dans tous les commissariats de France. Car il n’est pas acceptable qu’aujourd’hui - et j’ai ici une pensée pour Sébastien Paris, blessé l’année dernière dans l’incendie d’un véhicule de police à Viry-Châtillon – des fonctionnaires risquant leur vie pour protéger les Français, travaillent dans des immeubles vétustes ».
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| Le nouvel Hôtel de Police (© Photo Takuji Shimmura) |
- La Police de Sécurité du Quotidien devra être une police sur-mesure. A la Rochelle, vous avez par exemple développé la présence de personnels de police la nuit, parce que vous savez que 30% des délits sont commis entre 23 h et 6 h. Vous avez mis en place des équipes spécialisées géographiquement parce que, dans certains quartiers de politique de la ville, une connaissance fine des rues, des immeubles est nécessaire pour être efficace. A Nieul-sur-Mer, vos collègues gendarmes ont mis en place, dans cette zone périurbaine, une brigade de contact permettant d’entretenir le lien avec la population. Ce sera une autre façon de faire, correspondant à une réalité différente.
- La Police de Sécurité du Quotidien devra ensuite être mieux équipée. Nous devons bien sûr prendre en compte ce qui permet aux forces de sécurité d’exécuter leurs missions et nous veillerons donc à renouveler véhicules, armements, équipements de protection. Je sais par exemple que dans ce commissariat, l’ensemble des dotations allouées l’année dernière vous a permis d’acheter trois véhicules nouveaux, des casques pare-balles, des pistolets mitrailleurs. Dès l’année prochaine, le budget dédié aux équipements dans la police nationale sera augmenté à 150 millions d’euros, contre une moyenne de 100 millions d’euros les années précédentes.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera plus connectée. Je crois beaucoup au virage numérique auquel s’est engagé le Président Emmanuel Macron. Les appels radios incessants vers vos commissariats pour consulter des fichiers alors que vous êtes sur le terrain ? Ils seront supprimés par la consultation directe de ces fichiers sur les tablettes NEO lors d’une interpellation. Les contrôles d’identité multiples créant un sentiment de défiance envers policiers et gendarmes ? Ils seront limités par la consultation sur ces mêmes tablettes de l’historique de ces contrôles. Les soupçons sur de supposées tensions entre forces de police et population ? Ils pourront être levés grâce à l’équipement en caméra-piétons. D’ici 2019, 115 000 tablettes NEO seront déployées pour la police et la gendarmerie.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera plus partenariale.
La tranquillité publique est de plus en plus une production collective. C’est par exemple en décelant un changement de comportement d’un jeune suivi par les services sociaux que l’on peut détecter un processus de radicalisation. C’est en recueillant le témoignage d’associations, d’élus locaux, de commerçants sur l’ambiance d’un quartier, que l’on peut repérer l’émergence de trafics. C’est en s’appuyant sur un réseau de voisinage organisé – et je pense ici au dispositif Voisins Vigilants, que l’on peut lutter efficacement contre les cambriolages. C’est en mobilisant l’expertise d’un Maire, que l’on peut prendre les bonnes décisions stratégiques dans la sécurisation ; c’est en travaillant sur les espaces urbains, en s’appuyant sur les réseaux de vidéoprotection municipaux, que l’on peut proposer des solutions complètes de sécurité. Notre volonté est donc de développer partout de la transversalité, de l’horizontalité, des habitudes de travail en commun.
- La Police de Sécurité du Quotidien sera une police plus efficace parce que nous la recentrerons sur ses missions. Il est parfois difficile d’être policier aujourd’hui. Il y a surtout le découragement que l’on peut ressentir quand on arrête un délinquant qui se trouve relâché quelques heures plus tard, quand on effectue une tâche répétitive alors qu’on a été formé pour enquêter. C’est pour cela que nous sommes en train d’engager une réflexion sur le continuum de sécurité, avec la volonté de mettre fin aux tâches indues. C’est pour cela aussi que je m’engage si fortement, avec ma collègue Garde des Sceaux à procéder à une réforme en profondeur de la procédure pénale.
Notre volonté est ainsi de forfaitiser certaines infractions. Car comment justifier qu’aujourd’hui les policiers passent par exemple 1.2 million d’heures sur des affaires de consommation de cannabis, sans aucun effet dissuasif à la clé ? Nous voulons aussi simplifier les cadres d’enquête, numériser un certain nombre de procédures, alléger le formalisme, bref libérer les policiers des tâches administratives pour qu’il soit à nouveau plus présent sur le terrain, au contact de la population. C’est là une demande des policiers. Mais c’est aussi celle de nos magistrats, qui eux aussi se sentent entravés dans leurs enquêtes.
Sur-mesure, équipée, connectée, partenariale et plus efficace : voilà donc la Police de Sécurité du Quotidien que nous voulons imaginer, la police dont nous voulons doter les Français demain ».
J’ai volontairement évoqué ces questions sans aborder la problématique des effectifs, car je voulais insister sur le fait que le défi qui est devant nous n’est pas seulement quantitatif, mais surtout qualitatif ».