Ce vote, qui reprend un engagement de François Hollande lors de sa campagne présidentielle de 2012, met fin à un long parcours parlementaire commencé en décembre 2013. Le désaccord entre le Sénat et l’Assemblée nationale portait sur la mesure "phare" de ce texte qu’est la pénalisation des clients. A l’issue d’un ultime vote de l’Assemblée, l’achat d’actes sexuels sera sanctionné par une contravention de 1500 euros (jusqu’à 3500 euros en cas de récidive).
Les prostituées ne seront plus verbalisées pour racolage. Si elles souhaitent arrêter leur activité, elles pourront bénéficier d’un accompagnement social, ainsi que d’un titre de séjour temporaire si elles sont d'origine étrangère.
Rosen Hicher se bat contre la prostitution depuis de nombreuses années |
Dommage que cette loi ne pénalise pas les souteneurs car ce sont bien eux qui favorisent les trafics humains. Ajoutons qu'en France, vieux pays judéo-chrétien, la question de la prostitution est entourée d'un hâlo d'hypocrisie, y compris de la part des élus ! Enfin, il reste à savoir comment cette nouvelle loi va être appliquée. A quand le premier client verbalisé pour "usage du plus vieux métier du monde" avec reportage télévisé à l'appui ?...
Concernant nos 3 sénateurs charentais-maritimes, 2 (dont une dame!) avaient voté contre la pénalisation des clients, et le 3ème s'était abstenu.
RépondreSupprimerFacile à vérifier sur le site du sénat.