Ce matin-là, je découvrais, après une traversée en mer, la sentinelle de l'estuaire. Immuable et fière entre embruns et île née des jours d'avant. Majestueuse et droite comme un I, répondant au nom de phare de Cordouan.
Erigé sur son socle rocheux, il en avait guidé, des bateaux ! Traversant les siècles depuis Henri et le grand Louis, ses pierres, attaquées par le sel et les vents, s'étaient érodées. Et ses sculptures usées au point de rappeler ces châteaux de sable conquérants que la mer, en remontant, estompe en si peu de temps.
Des travaux ont été entrepris et des pansements apposés sur les plaies. Compagnons de Saint-Jacques et sculpteurs s'affairent autour de l'édifice qui demain ouvrira au public. Même bateau, même allée, même porte, même ambiance, une chapelle qui exauce les vœux les plus secrets, sans oublier le feu de Cordouan et ses battements de cils…
« La simplicité, c’est l’harmonie parfaite entre le beau, l’utile et le juste » Frank Lloyd Wright, architecte.
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| Le plus beau phare de France, dit-on |
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| Une restauration nécessaire |
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| La chapelle |
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| Une architecture audacieuse |
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| Les collectivités et les associations unissent leurs efforts pour que Cordouan, situé non loin de Royan, soit classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco |
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