Suite à l’apparition d’un nouveau phénomène de mortalité exceptionnelle des moules dans les pertuis charentais, le préfet de la Charente-Maritime a convié jeudi 28 avril les services de l’Etat, les professionnels et les services bancaires à une première réunion du comité départemental de suivi des mortalités conchylicoles.
Cette réunion, sous la présidence du directeur départemental des territoires et de la mer, a été l’occasion de partager les constats de mortalité réalisés par les professionnels, IFREMER ainsi que par la DDTM.
Le phénomène de surmortalités observé en 2014 semble se reproduire, les filières mytilicoles du pertuis breton sont les plus touchées avec un taux de mortalité cumulé atteignant près de 60 % à la mi-avril. Ce phénomène s’étend vers le sud du département, en particulier au niveau des bouchots des Saumonards à Boyard.
La réunion a également permis de faire un état des lieux de la situation économique des entreprises mytilicoles déjà fragilisées suite aux mortalités de 2014.
Les représentants de la profession mytilicole ont demandé la mise en place d’un plan d’aide pluriannuel permettant aux entreprises de se maintenir jusqu’au retour à une situation stabilisée.
Cette situation et ces demandes seront prochainement évoquées au niveau national, en lien avec le coordinateur national pour les questions sanitaires et zoosanitaires de la filière conchylicole qui vient d’être nommé.
Les services de l’Etat et l’ensemble des participants à la réunion sont conscients des difficultés de la profession mytilicole et se mobilisent pour y remédier. Dès à présent, les entreprises peuvent bénéficier des mesures d’activité partielle.
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samedi 30 avril 2016
Mortalité des moules :
Le député Falorni alerte le Secrétaire d'Etat
Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, a saisi ce jour le Secrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, pour l’alerter sur la situation préoccupante des mytiliculteurs de la Charente- Maritime dont la crise mytilicole qu’ils traversent, leur rappelle la funeste saison 2014.
« Aujourd’hui, les mytiliculteurs craignent de voir le phénomène se reproduire. Les derniers relevés opérés ce mois-ci sont très peu optimistes » indique le député. « Ils montrent déjà un taux de 60% de mortalité dans le Pertuis breton sur les filières, et entre 30 et 50% sur les bouchots ».
Afin d’anticiper des problèmes de trésorerie, amplifiés par la crise de 2014, Olivier Falorni demande au Secrétaire d’Etat que les dispositifs d’aides adoptés en 2014 et 2015 puissent être pérennisés et connaître un rythme pluriannuel. « Il est impérieux de mettre en œuvre un véritable plan de soutien à la profession afin de permettre aux entreprises une plus grande projection sur les années à venir » affirme le député. « Cette crise ne sera circonscrite que lorsque les chercheurs en auront trouvé la cause. C’est pourquoi, le gouvernement doit consacrer plus de moyens à IFREMER pour que l’établissement en fasse la priorité de ses travaux ».
En étroite relation avec le président du syndicat des mytiliculteurs du Pertuis breton, vice-président du comité régional de la conchyliculture, Benoît Durivaud, le député a relayé, auprès d’Alain Vidalies, quelques pistes de réflexion comme celles relatives au retrait partiel de concessions, à la sortie de flotte (comme pour les pêcheurs) ou encore à la reconnaissance du statut de « jardinier de la mer » qui permettrait aux professionnels de participer activement à l’entretien des pertuis sans produire de moules.
• Lettre adressée par Olivier Falorni à Alain Vidalies
« Aujourd’hui, les mytiliculteurs craignent de voir le phénomène se reproduire. Les derniers relevés opérés ce mois-ci sont très peu optimistes » indique le député. « Ils montrent déjà un taux de 60% de mortalité dans le Pertuis breton sur les filières, et entre 30 et 50% sur les bouchots ».
Afin d’anticiper des problèmes de trésorerie, amplifiés par la crise de 2014, Olivier Falorni demande au Secrétaire d’Etat que les dispositifs d’aides adoptés en 2014 et 2015 puissent être pérennisés et connaître un rythme pluriannuel. « Il est impérieux de mettre en œuvre un véritable plan de soutien à la profession afin de permettre aux entreprises une plus grande projection sur les années à venir » affirme le député. « Cette crise ne sera circonscrite que lorsque les chercheurs en auront trouvé la cause. C’est pourquoi, le gouvernement doit consacrer plus de moyens à IFREMER pour que l’établissement en fasse la priorité de ses travaux ».
En étroite relation avec le président du syndicat des mytiliculteurs du Pertuis breton, vice-président du comité régional de la conchyliculture, Benoît Durivaud, le député a relayé, auprès d’Alain Vidalies, quelques pistes de réflexion comme celles relatives au retrait partiel de concessions, à la sortie de flotte (comme pour les pêcheurs) ou encore à la reconnaissance du statut de « jardinier de la mer » qui permettrait aux professionnels de participer activement à l’entretien des pertuis sans produire de moules.
• Lettre adressée par Olivier Falorni à Alain Vidalies
vendredi 29 avril 2016
Transports urbains : un nouveau service
pour les personnes handicapées
À compter du lundi 2 mai, les personnes handicapées habitant l’une des 34 communes de l’agglomération Royan Atlantique vont pouvoir bénéficier du service de transport à la demande « cara’fil », quel que soit leur lieu de résidence.
Après réservation auprès de la boutique « cara’bus », un véhicule adapté vient chercher les personnes handicapées à leur domicile pour les amener jusqu’à l’arrêt de bus accessible le plus proche, où elles pourront poursuivre leur trajet pour le prix d’un titre de transport normal (1,60 €). Le service fonctionne du lundi au samedi, de 8 heures à 18 heures, sauf les jours fériés.
La réservation doit se faire au plus tard une demi-journée avant le déplacement, en appelant au 0 810 810 977 (0,08€ par appel + prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures, et de 14 heures à 18 heures.
Les ayants droit du service sont les personnes handicapées titulaires d’une carte d’invalidité de plus de 80 % délivrée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Pour bénéficier du service « cara’fil », un dossier d’inscription doit être retiré à la boutique « Cara’bus » dans le hall de la gare SNCF à Royan, ou téléchargé sur le site www.carabus-transport.com.
Deux véhicules accessibles de neuf places sont affectés à ce service de transport de substitution, rendu obligatoire par le fait que les 365 arrêts de bus du réseau principal n’ont pas encore tous été mis en accessibilité. Les conducteurs ont bénéficié d’une formation spécifique dans l’accompagnement des usagers. Le service « cara’fil » est assuré par le délégataire de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique pour les transports urbains, Transdev Royan Atlantique, pour un coût annuel estimé à 170 000 €HT (kilomètres effectués, salaires des conducteurs et location des véhicules compris).
Le service « cara’fil » est également proposé à toutes les personnes valides qui résident à plus de 500 mètres d’un arrêt de bus ou dans une commune de l’agglomération qui n’est pas desservie par une ligne de bus.
Après réservation auprès de la boutique « cara’bus », un véhicule adapté vient chercher les personnes handicapées à leur domicile pour les amener jusqu’à l’arrêt de bus accessible le plus proche, où elles pourront poursuivre leur trajet pour le prix d’un titre de transport normal (1,60 €). Le service fonctionne du lundi au samedi, de 8 heures à 18 heures, sauf les jours fériés.
La réservation doit se faire au plus tard une demi-journée avant le déplacement, en appelant au 0 810 810 977 (0,08€ par appel + prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8 heures à 12 heures, et de 14 heures à 18 heures.
Les ayants droit du service sont les personnes handicapées titulaires d’une carte d’invalidité de plus de 80 % délivrée par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Pour bénéficier du service « cara’fil », un dossier d’inscription doit être retiré à la boutique « Cara’bus » dans le hall de la gare SNCF à Royan, ou téléchargé sur le site www.carabus-transport.com.
Deux véhicules accessibles de neuf places sont affectés à ce service de transport de substitution, rendu obligatoire par le fait que les 365 arrêts de bus du réseau principal n’ont pas encore tous été mis en accessibilité. Les conducteurs ont bénéficié d’une formation spécifique dans l’accompagnement des usagers. Le service « cara’fil » est assuré par le délégataire de la Communauté d’agglomération Royan Atlantique pour les transports urbains, Transdev Royan Atlantique, pour un coût annuel estimé à 170 000 €HT (kilomètres effectués, salaires des conducteurs et location des véhicules compris).
Le service « cara’fil » est également proposé à toutes les personnes valides qui résident à plus de 500 mètres d’un arrêt de bus ou dans une commune de l’agglomération qui n’est pas desservie par une ligne de bus.
Une centaine de reines
piégées à Chaillevette...
La Communauté d'agglomération Royan Atlantique expérimente depuis deux mois un nouveau mode de lutte contre les frelons asiatiques, en s'attaquant aux reines qui sortent de terre au printemps.
Une
dizaine de pièges, simples mais efficaces, ont été installés chez des
particuliers de Chaillevette, commune test pour ce programme
expérimental de lutte anti-frelon, qui peut représenter une alternative à
la destruction très coûteuse des nids.
Les reines, qui ne
sont pas dangereuses individuellement, sont attirées par les effluves de
miel et de restes de ruche car elles ont besoin de glucide pour
démarrer leur cycle de reproduction.
En
deux mois, une centaine de reines ont ainsi été capturées. Chacune de
ces prises représente potentiellement 20.000 frelons asiatiques en
moins.
Hugo Berland, responsable du service espaces
naturels sensibles à la CARA, mène cette
expérimentation en effectuant régulièrement une tournée des pièges. Il sera lundi
2 mai à Chaivellette où il pourra détailler le protocole et ses
premiers résultats à 10 h 30 à la gare de Chaillevette.
Des idées pour le week-end
du 1er mai à Jonzac !
• Vendredi 29 avril, reprise des balades en barque sur la Seugne, pour décourvrir Jonzac autrement. Venez naviguer au fil de la Seugne en compagnie de Magalie, notre batelière.
Sur la barque à moteur électrique, vous vivrez un instant de détente, magique, à partager en famille.
Le silence du moteur électrique permet de ne pas effrayer les animaux qui vivent sur l'eau et permet aussi de profiter des commentaires de présentation sur la vie de la rivière et Jonzac.
Balades proposées vendredi 29 avril à 10h30, 14h30, 15h30 et 16h30 Samedi 30 avril et dimanche 1er mai à 14h30, 15h30 et 16h30
Tarifs 2016 : 4,60€ adulte / 1,90€ enfant
Réservations : Office de Tourisme 05 46 48 49 29
• La bourse d'échange aux Plantes,
le rendez-vous incontournable du 1er mai aux Carmes de Jonzac !
Les passionnés de plantes, bulbes, arbustes se donnent traditionnellement rendez-vous au Cloître des Carmes le 1er mai pour la bourse aux plantes. De 10h à 12h30 et de 14h à 17h, les amateurs et amoureux de jardinage seront présents pour échanger des plantes mais aussi des conseils de jardinage.Profitez de votre passage aux Carmes pour découvrir également à l'étage l'exposition "Une histoire de nature" photographies de Thierry Bodin, jusqu'au 5 mai.
• Relax !
Les thermes de Jonzac s'associent à l'opération "le printemps du thermalisme" et proposent à cette occasion un forfait de découverte exceptionnelle des soins dispensés dans la station qui fête par ailleurs ses 30 ans !
Ce forfait peut être consommé dès à présent ou plus tard dans l'année. Il peut être une jolie idée de cadeau pour la fête des mères qui se profile le dimanche 29 mai. Le programme proposé au tarif exceptionnel de 60 € inclut 3 soins thermaux et 1 soin à l’institut de beauté des thermes de Jonzac
- Jets de forte pression en piscine : Décontraction et drainage musculaire.
- 1 Bain de Vapeur : détente, augmentation de la circulation cutanée et sudation
- 1 Ondée thermale hydromassante : allongé sous une pluie d’eau chaude qui balaye votre corps, vous profitez de l’effet lénifiant de ce soin
-1 Soin « Exfoliation et Hydratation Decléor » de 30 min à l’Institut des Thermes (adoucit et satine la peau de votre corps. Gommage aux graines de fruits et onction douce au lait nourrissant)
Réservation par téléphone auprès des Thermes de Jonzac 05.46.48.59.59 ou par mail jonzac@chainethermale.fr
• Restauration
Le restaurant de la Base de Loisirs accueillera de nouveau les adeptes de soirées en plein air, de grillades au feu de bois et de convivialité autour d'un repas simple et copieux !
Le silence du moteur électrique permet de ne pas effrayer les animaux qui vivent sur l'eau et permet aussi de profiter des commentaires de présentation sur la vie de la rivière et Jonzac.
Balades proposées vendredi 29 avril à 10h30, 14h30, 15h30 et 16h30 Samedi 30 avril et dimanche 1er mai à 14h30, 15h30 et 16h30
Tarifs 2016 : 4,60€ adulte / 1,90€ enfant
Réservations : Office de Tourisme 05 46 48 49 29
• La bourse d'échange aux Plantes,
le rendez-vous incontournable du 1er mai aux Carmes de Jonzac !
Les passionnés de plantes, bulbes, arbustes se donnent traditionnellement rendez-vous au Cloître des Carmes le 1er mai pour la bourse aux plantes. De 10h à 12h30 et de 14h à 17h, les amateurs et amoureux de jardinage seront présents pour échanger des plantes mais aussi des conseils de jardinage.Profitez de votre passage aux Carmes pour découvrir également à l'étage l'exposition "Une histoire de nature" photographies de Thierry Bodin, jusqu'au 5 mai.
• Relax !
Les thermes de Jonzac s'associent à l'opération "le printemps du thermalisme" et proposent à cette occasion un forfait de découverte exceptionnelle des soins dispensés dans la station qui fête par ailleurs ses 30 ans !
Ce forfait peut être consommé dès à présent ou plus tard dans l'année. Il peut être une jolie idée de cadeau pour la fête des mères qui se profile le dimanche 29 mai. Le programme proposé au tarif exceptionnel de 60 € inclut 3 soins thermaux et 1 soin à l’institut de beauté des thermes de Jonzac
- Jets de forte pression en piscine : Décontraction et drainage musculaire.
- 1 Bain de Vapeur : détente, augmentation de la circulation cutanée et sudation
- 1 Ondée thermale hydromassante : allongé sous une pluie d’eau chaude qui balaye votre corps, vous profitez de l’effet lénifiant de ce soin
-1 Soin « Exfoliation et Hydratation Decléor » de 30 min à l’Institut des Thermes (adoucit et satine la peau de votre corps. Gommage aux graines de fruits et onction douce au lait nourrissant)
Réservation par téléphone auprès des Thermes de Jonzac 05.46.48.59.59 ou par mail jonzac@chainethermale.fr
• Restauration
Le restaurant de la Base de Loisirs accueillera de nouveau les adeptes de soirées en plein air, de grillades au feu de bois et de convivialité autour d'un repas simple et copieux !
Défi des ports de pêche à Royan :
Le Conseil régional partenaire
Le Conseil régional d'Aquitaine Limousin Poitou-Charentes sera partenaire de l'édition du « Défi des Ports de pêche » qui aura lieu du 1er au 8 mai 2016 à Royan.
Créé en 1987, cet événement a lieu chaque année dans un port différent de l'Hexagone. Son objectif est de rapprocher les professionnels de la pêche (ports de pêche et lycées maritimes) et les plaisanciers afin de favoriser les rencontres et les échanges.
C'est surtout un atout pour promouvoir les produits de la mer, fleurons de notre identité régionale comme les huîtres de Marennes Oléron ou d'Arcachon. Le soutien aux actions de promotion de ces produits permet de garantir de bonnes perspectives de commercialisation pour des centaines d'entreprises de la région.
Par ailleurs, le métier de marin-pêcheur est souvent un métier méconnu qui peine à recruter de nouveaux jeunes souhaitant se lancer dans cette voie. Ce type de manifestation tourné vers un large public reste un bon moyen de susciter des vocations.
C'est à ce titre qu'une aide régionale de l'ordre de 50 000 euros a été octroyée.
Au programme : Régates avec concours entre équipages de marins-pêcheurs et jeunes des lycées maritime ; village de pêcheurs, stands de produits locaux et dégustations, ateliers cuisine, espace pédagogique pour les élèves des écoles ; festival de chants de marins...
• La pêche et l'aquaculture tiennent une place significative dans les activités primaires de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes : le territoire compte plus de 3.500 professionnels, 6 ports de pêches (13% de la production française de poisson), et 37 ports ostréicoles qui en font le 1er bassin ostréicole de France.
La région est également très prisée pour ses ports de plaisance (une trentaine) et ses 720 km de côtes avec des stations balnéaires de premier plan comme Biarritz, Arcachon, La Rochelle ou Royan.
Créé en 1987, cet événement a lieu chaque année dans un port différent de l'Hexagone. Son objectif est de rapprocher les professionnels de la pêche (ports de pêche et lycées maritimes) et les plaisanciers afin de favoriser les rencontres et les échanges.
C'est surtout un atout pour promouvoir les produits de la mer, fleurons de notre identité régionale comme les huîtres de Marennes Oléron ou d'Arcachon. Le soutien aux actions de promotion de ces produits permet de garantir de bonnes perspectives de commercialisation pour des centaines d'entreprises de la région.
Par ailleurs, le métier de marin-pêcheur est souvent un métier méconnu qui peine à recruter de nouveaux jeunes souhaitant se lancer dans cette voie. Ce type de manifestation tourné vers un large public reste un bon moyen de susciter des vocations.
C'est à ce titre qu'une aide régionale de l'ordre de 50 000 euros a été octroyée.
Au programme : Régates avec concours entre équipages de marins-pêcheurs et jeunes des lycées maritime ; village de pêcheurs, stands de produits locaux et dégustations, ateliers cuisine, espace pédagogique pour les élèves des écoles ; festival de chants de marins...
• La pêche et l'aquaculture tiennent une place significative dans les activités primaires de la Région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes : le territoire compte plus de 3.500 professionnels, 6 ports de pêches (13% de la production française de poisson), et 37 ports ostréicoles qui en font le 1er bassin ostréicole de France.
La région est également très prisée pour ses ports de plaisance (une trentaine) et ses 720 km de côtes avec des stations balnéaires de premier plan comme Biarritz, Arcachon, La Rochelle ou Royan.
jeudi 28 avril 2016
Tremblement de terre à Rochefort :
« le risque de réplique n'est pas écarté »
précise la Préfecture
La première série de recensement réalisée par les services de l'Etat, le SDIS, le Conseil Départemental et les principaux opérateurs publics n'a pas fait état de dégâts majeurs ou de dysfonctionnements significatifs suite au séisme de magnitude 5,2 ressenti ce matin.
Toutefois, la procédure de recensement se poursuit. Les services de l'Etat, la Police, la Gendarmerie et le SDIS restent à la disposition des maires et des habitants pour recueillir les constatations.
Les particuliers sont invités à signaler les sinistres constatés à la mairie, afin de permettre la constitution des dossiers en vue de la reconnaissance éventuelle de l'état de catastrophe naturelle. Ils doivent également déclarer à leur assureur la nature des dommages subis en joignant des photographies à leur déclaration.
Le risque de réplique n'est pas écarté mais la probabilité, l'intensité et le délai de survenue ne peuvent être précisés à ce stade.
En cas de réplique, les consignes suivantes sont rappelées :
- se protéger des chutes d'objet, en intérieur ou extérieur,
- si vous êtes en voiture, vous arrêter à l'écart des constructions et fils électriques.
La Charente-Maritime est concernée par le risque sismique de niveau 3 et 2.
Cette information est également disponible par les liens :
http://www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/seisme_Charente-maritime_cle577c44-2.pdfhttp://www.charente-maritime.gouv.fr/content/download/5644/31167/file/dept17-Risques_zones_de_sismicite_cle06b371.pdf
Le phénomène sismique en Charente-Maritime
Parmi les séismes ressentis, 34 avaient des épicentres localisés sur le territoire départemental de la Charente- Maritime ou en domaine océanique proche. Dix-huit de ces séismes présentaient des intensités épicentrales supérieures ou égales à V sur l’échelle MSK, ce qui correspond à une secousse forte largement ressentie qui réveille les dormeurs.
• Les failles
Plusieurs failles sont répertoriées dans le département de la Charente-Maritime.
Il est important de noter que tous les séismes ressentis n’ont pas forcément leur origine située en Charente- Maritime, puisque par exemple, le séisme Bouin (1799, Vendée, intensité VII-VIII) a été perçu sur l’ensemble du département avec localement une intensité supérieure à VI (dommages légers).
Toutefois, la procédure de recensement se poursuit. Les services de l'Etat, la Police, la Gendarmerie et le SDIS restent à la disposition des maires et des habitants pour recueillir les constatations.
Les particuliers sont invités à signaler les sinistres constatés à la mairie, afin de permettre la constitution des dossiers en vue de la reconnaissance éventuelle de l'état de catastrophe naturelle. Ils doivent également déclarer à leur assureur la nature des dommages subis en joignant des photographies à leur déclaration.
Le risque de réplique n'est pas écarté mais la probabilité, l'intensité et le délai de survenue ne peuvent être précisés à ce stade.
En cas de réplique, les consignes suivantes sont rappelées :
- se protéger des chutes d'objet, en intérieur ou extérieur,
- si vous êtes en voiture, vous arrêter à l'écart des constructions et fils électriques.
La Charente-Maritime est concernée par le risque sismique de niveau 3 et 2.
Cette information est également disponible par les liens :
http://www.poitou-charentes.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/seisme_Charente-maritime_cle577c44-2.pdfhttp://www.charente-maritime.gouv.fr/content/download/5644/31167/file/dept17-Risques_zones_de_sismicite_cle06b371.pdf
Le phénomène sismique en Charente-Maritime
Parmi les séismes ressentis, 34 avaient des épicentres localisés sur le territoire départemental de la Charente- Maritime ou en domaine océanique proche. Dix-huit de ces séismes présentaient des intensités épicentrales supérieures ou égales à V sur l’échelle MSK, ce qui correspond à une secousse forte largement ressentie qui réveille les dormeurs.
• Les failles
Plusieurs failles sont répertoriées dans le département de la Charente-Maritime.
Il est important de noter que tous les séismes ressentis n’ont pas forcément leur origine située en Charente- Maritime, puisque par exemple, le séisme Bouin (1799, Vendée, intensité VII-VIII) a été perçu sur l’ensemble du département avec localement une intensité supérieure à VI (dommages légers).
Saintes : problèmes
à la société Amarine Couture...
Jeudi matin rue de Flandre à Saintes, un problème est intervenu entre Pierre Nogales, gérant de la société Amarine Couture et M. Sorlut. Comme il a été annoncé, cette activité sera délocalisée pour rejoindre le bâtiment occupé autrefois par les Ets Bertaud. Or, l'une des machines étant de taille importante, elle ne peut sortir des lieux qu'en cassant l'un des murs (comme ce fut le cas quand elle a été installée). Cette décision n'a pas convenu au propriétaire M. Sorlut qui a alerté la gendarmerie et s'est opposé à toute démolition.
Appelé sur les lieux, Gérard Desrentes, maire adjoint, a apaisé les deux parties, M. Nogales s'engageant à reconstruire le mur une fois l'opération effectuée. La cinquantaine de salariés, que compte la société, a assisté aux événements, espérant qu'une solution amiable puisse être trouvée, ce qui semble être le cas.
Appelé sur les lieux, Gérard Desrentes, maire adjoint, a apaisé les deux parties, M. Nogales s'engageant à reconstruire le mur une fois l'opération effectuée. La cinquantaine de salariés, que compte la société, a assisté aux événements, espérant qu'une solution amiable puisse être trouvée, ce qui semble être le cas.
Grands travaux à Saintes :
Jean-Philippe Machon explique sa position
sur l'amarrage du restaurant la Péniche
Valorisation du tourisme fluvial, arrivée du restaurant
la péniche, amélioration des axes routiers,
création de nouveaux ronds-points, passerelle remise à neuf
et carrefour du quartier Saint-Pierre
Jean-Philippe Machon entre dans l'ère des grands travaux. Certains sont déjà terminés (entrée de Bellevue), d'autres sont en cours (giratoire des pompiers) ou seront lancés dans les mois qui viennent. Notons que si le restaurant péniche fait couler de l'encre, un projet bien plus vaste devrait voir le jour dans le domaine touristique, Saintes possédant un atout majeur la Charente. On parle de marina…
Mercredi au hall Mendès France, la municipalité a fait le point sur les grands travaux qu'elle conduit sur Saintes et sa périphérie. Jean-Pierre Roudier, Nelly Veillet, MM. Magan, Darney et un représentant du conseil départemental ont animé le débat face à un public attentif qui n'a pas hésité à poser de nombreuses questions. Et pour cause, la vie des Saintais va connaître des bouleversements… comme à Bordeaux à une époque. Au final, la ville sera beaucoup plus attrayante même s'il faudra souffrir un peu !
• Giratoire des pompiers :
Attention axe fermé pour 5 semaines à partir du 9 mai
Giratoire des pompiers : projet final |
Fermeture prochaine de l'Avenue de Saintonge |
Coût de travaux 1833.000 euros dont participation de la ville 1100.000 euros.
La rénovation complète de l'Avenue de Saintonge est programmée, quant à elle, pour 2018.
• Carrefour RD24 ZA de l'Ormeau de Pied
giratoire du Vegas/Boulevard Côte de Beauté (mai 2017)
Création d'un giratoire et d'une piste cyclable |
Il s'agit de l'axe qui part du Mac Donald pour rejoindre le Vegas. Se trouvent, non loin de Saintronic, une route et surtout un stop, lequel est un casse-tête pour les automobilistes qui hésitent à s'engager tant la circulation est dense ! Cet endroit dangereux va être modifié par… un rond-point « afin que tout le monde puisse circuler ». Sur le pont enjambant l'autoroute, la chaussée offrira une piste cycliste, en plus des deux voies réservées aux voitures. Coût de travaux 700.000 euros dont participation de la ville 560.000 euros.
Projet de développent de l'offre d'amarrage en centre ville
« Notre rôle est d'accueillir les investisseurs »
La municipalité souhaite transformer et améliorer le ponton d'accès à la gabare et au Palissy en réalisant un embarcadère capable d'accueillir les bateaux de plaisance, ainsi que créer une infrastructure d'amarrage permettant de recevoir le restaurant péniche sur la Charente (ouverture en juin prochain, non loin de l'arc de Germanicus). « Nous voulons développer l'attractivité touristique de Saintes » explique Jean-Pierre Roudier. En ce qui concerne la péniche, des études ont été faites afin qu'elle résiste en toutes circonstances (la hauteur du fleuve peut en effet varier). La distance entre ce bateau (d'une longueur de 38 mètres) et la passerelle sera d'une vingtaine de mètres. Lors des fouilles préventives, des découvertes ont été faites, ce qui n'est guère étonnant (pieux et sans doute une embarcation antique). La DRAC poursuivra ses recherches subaquatiques dans le cadre d'un programme dont la date n'est pas encore officialisée.
Calendrier de travaux : actuellement pose des infrastructures d'amarrage et des pontons ; fin mai début juin arrivée de la péniche par voie fluviale et pose des passerelles d'accès. Le coût du projet est de 260.000 euros TTC dont 40% à la charge de la ville 87000 euros, Département 65000 euros et Région 65000 euros.
Venant de Rochefort, la péniche se trouvera à Taillebourg le 21 mai où la population est invitée à la découvrir. Elle sera à Saintes le 23 mai. Valoriser le fleuve s'inscrit dans un cadre plus large (circuits voie verte en bordure de la Charente). Un port fluvial, une marina sont à l'étude. « Chaque année, nous avons des problèmes pour accueillir les bateaux. Notre objectif est d'accroître ce tourisme fluvial qui profitera à la ville si on peut s'y arrêter » précise Nelly Veillet.
Arrive la question qui fâche et a fait l'objet de récents articles dans la presse (réactions de Didier Catineau en particulier). Pourquoi la mairie - donc les contribuables - finance-t-elle un structure d'amarrage destinée à une entreprise privée ? Jean-Pierre Roudier monte au créneau : « il faut aider les gens qui veulent s'installer. Qu'un investisseur mise sur Saintes est un point positif ». D'autant que c'est un restaurant !
Qui assurera l'entretien ? « le propriétaire »…. et la concurrence avec les autres établissements ? « elle sera forcément positive et personne ne devrait en pâtir ».
Assis dans l'assistance, Jean-Philippe Machon répond aux questions concernant la péniche |
Et le premier magistrat d'inviter tous ceux qui le souhaitent à saluer l'arrivée de la péniche dans la cité santone le 23 mai prochain !
Zones d'accès sur la Charente. Le 23 mai, la péniche arrivera près de la place Bassompierre à Saintes où elle sera définitivement amarrée à des ducs-d'albe, face à l'arc de Germanicus. |
Réaménagement du carrefour Saint-Pierre
en lien avec la fin des travaux de la passerelle
Le planning est le suivant :
Objectif : récréer un lien digne de ce nom entre les rives gauche et droite, tout en sécurisant les lieux. Du 9 mai au 10 juin, la passerelle sera l'objet de toutes les attentions et sera donc fermée au public. Afin de faciliter l'accès au marché qui se trouvera "isolé", un petit train sera mis en circulation, à disposition des usagers. De belles marches en béton lavé verront le jour à l'entrée de la passerelle (comme à Bellevue), l'éclairage sera refait.
Côté circulation, les problèmes seront réels car la route le long de la Charente sera totalement fermée de mi-septembre à début novembre (avant, c'est à dire pendant les vacances, la circulation sera alternée). Coût global de l'opération 475000 euros TTC.
Parmi les questions, la responsable de la résidence Saint-Pierre se plaint de la dégradation des trottoirs, rendus dangereux (il y a déjà eu des chutes). « Pourquoi ne pas les refaire en même temps que le reste ? » demande-t-elle. A l'étude, tout en sachant qu'on ne peut pas tout faire en un jour…
L'escalier facilitera l'accès à la passerelle |
Tremblement de terre de Rochefort :
la Préfecture communique
Une forte secousse a été ressentie à 8 h 46 ce matin. D'après les informations reçues, elle est imputable à un séisme de magnitude 5,2 dont l'épicentre se situe entre La Rochelle et Rochefort, dans le secteur d'Aytré.
A cette heure, cet événement n'a pas donné lieu à des demandes de secours auprès des sapeurs-pompiers. Un recensement plus précis des conséquences a été lancé par les services de la Préfecture, en lien avec les sapeurs pompiers, la gendarmerie et les autres services de l'Etat.
D'autres informations seront communiquées rapidement.
A cette heure, cet événement n'a pas donné lieu à des demandes de secours auprès des sapeurs-pompiers. Un recensement plus précis des conséquences a été lancé par les services de la Préfecture, en lien avec les sapeurs pompiers, la gendarmerie et les autres services de l'Etat.
D'autres informations seront communiquées rapidement.
Le plus fort tremblement de terre ressenti en Charente-Maritime remonte à 1972 dans l'Ile d'Oléron |
Un tremblement de terre de magnitude 5,1
a touché Rochefort ce matin
Plus de peur que de mal
Ce matin, aux alentours de 9 heures, un tremblement de terre de magnitude 5,1 a frappé la région de Rochefort, cette ville d'Aunis en étant l'épicentre. Durant quinze secondes qui ont semblé une éternité, les habitants ont été effrayés par ce phénomène inattendu, nombreux pensant que les habitations allaient s'effondrer sur eux. Le séisme de 1703 avait été beaucoup plus violent, secouant fortement les
magasins généraux de l'Arsenal de Rochefort, bâtis sur un sol peu stable. Ils avaient été consolidés par la suite avec des armatures en fer et des
contreforts.
« La Charente-Maritime possède une activité sismique légère, constituée régulièrement de tremblements de terre de faible magnitude généralement inférieure à 5 et dénommés micro-séismes.
Ce type d'évènement n'est pas rare dans les départements charentais comme dans l'ensemble des régions du Sud-Ouest de la France où des micro-séismes de magnitude équivalente ont habituellement lieu tous les deux ans dans un rayon de cent kilomètres autour de l'épicentre de la secousse » expliquent les spécialistes. Notons que les grands ouvrages dont le pont de l'Ile de Ré tiennent compte, dans leur conception, de ces réalités sismiques.
« La Charente-Maritime possède une activité sismique légère, constituée régulièrement de tremblements de terre de faible magnitude généralement inférieure à 5 et dénommés micro-séismes.
Ce type d'évènement n'est pas rare dans les départements charentais comme dans l'ensemble des régions du Sud-Ouest de la France où des micro-séismes de magnitude équivalente ont habituellement lieu tous les deux ans dans un rayon de cent kilomètres autour de l'épicentre de la secousse » expliquent les spécialistes. Notons que les grands ouvrages dont le pont de l'Ile de Ré tiennent compte, dans leur conception, de ces réalités sismiques.
Sismicité historique de la France
(Intensité épicentrale estimée pour les séismes
de moins de 1000 ans)
Les dates des séismes en Charente-Maritime et leur magnitude
- Au XXIe siècle
- Le 28 avril 2016, vers 08h45 Un séisme non évalué pour le moment a été ressenti de Luçon à Saintes, Egalement a La Rochelle et Angouleme.
- Le 11 octobre 2014, à 2 h 41 Un seisme de magnitude 3,8 à La Rochelle, latitude : 46.06° et longitude : -1.27°, profondeur : 10km, par BCSF
- Le ,à 22 h 40 Un seisme de magnitude 3,9 au large de l'ile d'oleron, Latitude : 46.0285°N Longitude : 1.3833°W par BCSF
- Le , à 13 h 00 Un séisme de magnitude 3,5 au large de l'ile de ré Latitude : 46.14°N Longitude : 1.63°W par BCSF
- Le , à 00 h39 U.T, un séisme de magnitude 3,9 a lieu au large de l'île d'Oléron, Latitude : 45.89°N Longitude : 1.43°W
- Le , à 13 h 29, un séisme de magnitude 4,5 a lieu au large de l'île d'Oléron dans le sud6.
- Le , à 22 h, un séisme de magnitude 4,2 a pour épicentre le petit village de Massac, dans le canton de Matha.
- Le , à 8 h 42, un séisme de magnitude 4,7 touche l'île d'Oléron, semblant être une réplique du précédent qui a eu lieu quinze jours plus tôt mais qui a été identifié comme un nouveau choc.
- Le , un séisme de magnitude 4,1 a touché l'ouest de la côte de l'île d'Oléron à 15 kilomètres au large.
- Le , un séisme de magnitude 5,1 a pour épicentre Chantonnay dans la Vendée voisine, mais est ressenti dans la moitié nord de la Charente-Maritime.
- Au XXe siècle
- Le , un séisme de magnitude 4,7 a pour épicentre le village de Chaucre dans la commune de Saint-Georges-d'Oléron.
- Le , à 23 h 43 min 55 s, un séisme de faible magnitude est ressenti dans l'île d'Oléron.
- Le , un séisme de magnitude 4,5 a lieu près de Saint-Georges-d'Oléron dans le nord-ouest de l'île d'Oléron.
- Le , à 22 h 26 min 54 s, un séisme de magnitude 5,7 touche l'île d'Oléron. C'est le plus important qui ait été ressenti sur l'île d'Oléron comme sur le littoral charentais au XXe siècle et qui a causé quelques dégâts matériels assez importants mais sans qu'il y ait de victime à déplorer. Cependant, il demeure "la référence" en matière de sismicité régionale quand surviennent d'autres séismes qui frappent le département.
- Le , à 19 h 27, une secousse se fait ressentir dans l'île d'Oléron.
- Le , à 8 h 21, un microséisme est ressenti dans l'île d'Oléron.
- Le , à 16 h 17, un séisme est ressenti à Rouillac, dans le département voisin de la Charente, dont l'onde de choc atteint la Charente-Maritime.
- Au XIXe siècle
- Le , à 15 h 38, un séisme a été ressenti en Saintonge, notamment dans la région de Saintes.
- Au XVIIIe siècle
- En 1703, un séisme fait des dégâts considérables à Rochefort, les magasins généraux de l'Arsenal, bâtis sur un sol peu stable sont secoués, ils seront consolidés avec des armatures en fer et des contreforts. Ils ont aujourd'hui disparu .
mercredi 27 avril 2016
Dispositifs d'aides pour la rénovation
énergétique : «le Conseil régional honorera évidemment toutes les demandes»
Depuis 2011, l'ex-territoire Poitou-Charentes propose un soutien aux propriétaires occupants de leur résidence principale ou pour les propriétaires bailleurs pour un bien loué dans le cadre du dispositif « Plan Isolation 10.000 Toitures ». Ce dispositif a permis le soutien à ce jour à près de 20.000 toitures. Quant à l'ex-territoire Limousin, un soutien aux propriétaires occupants de leur résidence principale ou pour les propriétaires bailleurs était proposé depuis mars 2015 pour la réalisation de travaux de réhabilitation énergétique dans le cadre du dispositif « Energie Habitat + ». Et en ex-Aquitaine, il n'y a pas de dispositifs de subvention directe aux particuliers mais des caisses d'avance.
Une nouvelle collectivité est née le 1er janvier. Les aides et mesures précédemment votées par l'Aquitaine, le Limousin ou le Poitou-Charentes ont fait l'objet d'une évaluation. Bien que les objectifs soient partagés, il n'en demeure pas moins que des divergences existaient sur les modalités d'intervention entre ces dispositifs.
Par ailleurs, les contraintes budgétaires, pour l'année 2016, ne permettaient pas d'envisager une poursuite de ces deux dispositifs. Nous avons donc été amenés à prendre des décisions par rapport à ces deux dispositifs performants mais inflationnistes : tout d'abord, la collectivité honorera évidemment toutes les demandes qui ont fait l'objet d'une validation du financement notifiée par courrier jusqu'à aujourd'hui. Elle ne prendra plus de nouveaux dossiers à partir d'aujourd'hui.
Qu'en est-il pour les dossiers complets en cours d'instruction ? Nous avons été contraints, dans le contexte budgétaire actuel, à réduire les enveloppes prévues et nous donnons la priorité aux foyers en situation de précarité énergétique éligibles au dispositif national ANAH (Agence Nationale de l'Habitat). Nous concentrons ainsi l'action de la région sur les familles qui en ont le plus besoin. Il y a dans les foyers éligibles à l'ANAH une forte proportion de demandeurs d'emploi, de retraités et de familles monoparentales.
Pour les dossiers déjà déposés qui ne seront pas instruits à travers le dispositif Énergie Habitat + ou 10.000 toitures, ils seront réorientés :
- d'une part, vers les divers dispositifs financiers existants et mobilisables, notamment depuis le 1er mars 2016, la possibilité de cumul du crédit d'impôt pour la transition énergétique et de l'Eco-prêt à taux zéro,
- d'autre part, vers un nouveau dispositif régional qui s'appuiera non pas sur de la subvention directe mais par un dispositif d'avances par un tiers financeur. Ce dispositif, piloté par l'Agence Régionale pour les Travaux d'Economie d'Energie (ARTEE), est déjà opérationnel depuis peu en Poitou-Charentes et le sera très prochainement sur le territoire du Limousin, il sera, après évaluation en fin d'année, étendu à la grande région.
Ce nouveau dispositif pour le logement privé repose sur l'accompagnement et le conseil du particulier ; la définition de travaux performants par le biais de réalisation de diagnostics / conseils ; l'accompagnement des travaux.
Une nouvelle collectivité est née le 1er janvier. Les aides et mesures précédemment votées par l'Aquitaine, le Limousin ou le Poitou-Charentes ont fait l'objet d'une évaluation. Bien que les objectifs soient partagés, il n'en demeure pas moins que des divergences existaient sur les modalités d'intervention entre ces dispositifs.
Par ailleurs, les contraintes budgétaires, pour l'année 2016, ne permettaient pas d'envisager une poursuite de ces deux dispositifs. Nous avons donc été amenés à prendre des décisions par rapport à ces deux dispositifs performants mais inflationnistes : tout d'abord, la collectivité honorera évidemment toutes les demandes qui ont fait l'objet d'une validation du financement notifiée par courrier jusqu'à aujourd'hui. Elle ne prendra plus de nouveaux dossiers à partir d'aujourd'hui.
Qu'en est-il pour les dossiers complets en cours d'instruction ? Nous avons été contraints, dans le contexte budgétaire actuel, à réduire les enveloppes prévues et nous donnons la priorité aux foyers en situation de précarité énergétique éligibles au dispositif national ANAH (Agence Nationale de l'Habitat). Nous concentrons ainsi l'action de la région sur les familles qui en ont le plus besoin. Il y a dans les foyers éligibles à l'ANAH une forte proportion de demandeurs d'emploi, de retraités et de familles monoparentales.
Pour les dossiers déjà déposés qui ne seront pas instruits à travers le dispositif Énergie Habitat + ou 10.000 toitures, ils seront réorientés :
- d'une part, vers les divers dispositifs financiers existants et mobilisables, notamment depuis le 1er mars 2016, la possibilité de cumul du crédit d'impôt pour la transition énergétique et de l'Eco-prêt à taux zéro,
- d'autre part, vers un nouveau dispositif régional qui s'appuiera non pas sur de la subvention directe mais par un dispositif d'avances par un tiers financeur. Ce dispositif, piloté par l'Agence Régionale pour les Travaux d'Economie d'Energie (ARTEE), est déjà opérationnel depuis peu en Poitou-Charentes et le sera très prochainement sur le territoire du Limousin, il sera, après évaluation en fin d'année, étendu à la grande région.
Ce nouveau dispositif pour le logement privé repose sur l'accompagnement et le conseil du particulier ; la définition de travaux performants par le biais de réalisation de diagnostics / conseils ; l'accompagnement des travaux.
Alain Rousset, président du Conseil régional
Françoise Coutant, vice-présidente en charge en charge de la transition énergétique
Mieux vivre avec la maladie de Parkinson : une cellule d'écoute à Saintes, Royan, Jonzac et Montendre
Présidé par l'association France Parkinson, le comité départemental de Charente-Maritime organise des permanences afin d'aller à la rencontre des malades et de leurs familles. L'objectif est de conseiller et de répondre aux nombreuses questions qui se posent quand surgit cette maladie neurologique chronique dégénérative (perte progressive des neurones). Elle affecte le système nerveux central et provoque des troubles essentiellement moteurs d'évolution progressive.
De nos jours, s'il faut se réjouir de vivre plus longtemps, il existe malheureusement des "états" qui gâchent les moments où l'on pourrait profiter de la vie, une fois la retraite venue. Aux premières loges, figurent Alzheimer et Parkinson. En ce qui concerne cette dernière maladie, la Charente-Maritime compte un comité qui propose une aide aux personnes qui en sont atteintes. Josiane Bado en est la déléguée en partenariat, pour la Haute Saintonge, de Monique Doucet. Des permanences ont lieu à Jonzac, au pôle gériatrique de l'hôpital dont est responsable le dr Marie Gruel, ainsi qu'à Montendre au centre culturel François Mitterrand. C'est précisément là que nous avons rencontré le groupe vendredi dernier.
Tout d'abord, quels sont les signes annonciateurs de cette maladie ? 15 symptômes sont présents dès le diagnostic, mais ils peuvent être ressentis différemment. 88% des personnes sont atteintes d'une lenteur des mouvements, 85% d'une raideur qui les bloque brutalement, 74% de tremblements (les muscles sont contractés, le visage se fige). S'y ajoutent des difficultés de langage, un manque de concentration et une hyperémotivité, sans compter une perte d'autonomie au fil des ans. Aucun cas ne se ressemble, c'est pourquoi le neurologue choisit une stratégie thérapeutique particulière adaptée pour atténuer les désagréments.
Les premiers signes peuvent apparaître très jeune et l'on n'y fait pas vraiment attention. Ainsi Grégory, seulement âgé de 25 ans, se sent gêné dans ses déplacements.
La cellule est faite pour libérer la parole. « Ici, les malades ne sont pas jugés. Chacun vient y exprimer son vécu et ses peurs. Notre rôle est de l'aider, de l'appuyer ». Et de l'entourer de chaleur humaine car il ne faut pas se voiler la face : « il est courant que les couples se séparent quand l'un est atteint de Parkinson ou d'un cancer. Les gens se trouvent alors abandonnés et démunis. Ceux qui les invitaient hier les ignorent et le vide se fait autour d'eux » explique Josiane Bado.
Les malades atteints de Parkinson ont bien entendu des traitements (médicaments ou patches) qu'ils doivent prendre à des heures régulières. Chaque repas peut devenir un challenge : « quand vous tremblez, imaginez-vous manger des spaghettis à la Bolognaise ! » plaisante Dominique qui connait manifestement le problème.
Le principal est de dépister la maladie le plus tôt possible. « Au départ, je pensais que j'avais simplement mal au dos. Parkinson n'a pas été diagnostiquée tout de suite. Une fois les tests confirmés, il est bon de ne pas se laisser aller et de tout faire pour reprendre une vie normale. Du sport, danser, bouger. Cela n'empêche pas d'avoir des moments de flottement, d'être on et off, mais le quotidien est moins stressant. Le traitement est à vie, il ne faut donc pas l'oublier » souligne un témoin. Seul le secteur agricole reconnaît Parkinson comme une maladie professionnelle (conséquence de l'usage des pesticides).
Mis en confiance par leurs interlocuteurs, les malades se confient librement. « Nous sommes là pour les écouter, les apaiser et leur donner des informations utiles » explique Monique Doucet.
Si vous êtes intéressés par le comité 17 France Parkinson, n'hésitez pas à le contacter. Prochains rendez-vous à Saintes le 19 mai salle Saintonge de 14 h 30 à 17 h, à Royan maison des associations 60 rue Paul Doumer le 16 juin de 14 h 30 à 17 h, à Jonzac le 27 mai à l'hôpital de Jonzac de 14 h 30 à 17 h et à Montendre, centre culturel le 24 juin de 14 h 30 à 17 h.
• Triste confidence : L'autre jour à Royan, une femme atteinte de Parkinson a été saisie de raideur des jambes et ne pouvant plus marcher, s'est accrochée à un panneau. Elle a demandé de l'aide et les passants ont cru qu'elle était en état d'alcoolémie. En conséquence, bien peu lui ont tendu la main...
De nos jours, s'il faut se réjouir de vivre plus longtemps, il existe malheureusement des "états" qui gâchent les moments où l'on pourrait profiter de la vie, une fois la retraite venue. Aux premières loges, figurent Alzheimer et Parkinson. En ce qui concerne cette dernière maladie, la Charente-Maritime compte un comité qui propose une aide aux personnes qui en sont atteintes. Josiane Bado en est la déléguée en partenariat, pour la Haute Saintonge, de Monique Doucet. Des permanences ont lieu à Jonzac, au pôle gériatrique de l'hôpital dont est responsable le dr Marie Gruel, ainsi qu'à Montendre au centre culturel François Mitterrand. C'est précisément là que nous avons rencontré le groupe vendredi dernier.
Tout d'abord, quels sont les signes annonciateurs de cette maladie ? 15 symptômes sont présents dès le diagnostic, mais ils peuvent être ressentis différemment. 88% des personnes sont atteintes d'une lenteur des mouvements, 85% d'une raideur qui les bloque brutalement, 74% de tremblements (les muscles sont contractés, le visage se fige). S'y ajoutent des difficultés de langage, un manque de concentration et une hyperémotivité, sans compter une perte d'autonomie au fil des ans. Aucun cas ne se ressemble, c'est pourquoi le neurologue choisit une stratégie thérapeutique particulière adaptée pour atténuer les désagréments.
Les premiers signes peuvent apparaître très jeune et l'on n'y fait pas vraiment attention. Ainsi Grégory, seulement âgé de 25 ans, se sent gêné dans ses déplacements.
La cellule est faite pour libérer la parole. « Ici, les malades ne sont pas jugés. Chacun vient y exprimer son vécu et ses peurs. Notre rôle est de l'aider, de l'appuyer ». Et de l'entourer de chaleur humaine car il ne faut pas se voiler la face : « il est courant que les couples se séparent quand l'un est atteint de Parkinson ou d'un cancer. Les gens se trouvent alors abandonnés et démunis. Ceux qui les invitaient hier les ignorent et le vide se fait autour d'eux » explique Josiane Bado.
Les malades atteints de Parkinson ont bien entendu des traitements (médicaments ou patches) qu'ils doivent prendre à des heures régulières. Chaque repas peut devenir un challenge : « quand vous tremblez, imaginez-vous manger des spaghettis à la Bolognaise ! » plaisante Dominique qui connait manifestement le problème.
Le principal est de dépister la maladie le plus tôt possible. « Au départ, je pensais que j'avais simplement mal au dos. Parkinson n'a pas été diagnostiquée tout de suite. Une fois les tests confirmés, il est bon de ne pas se laisser aller et de tout faire pour reprendre une vie normale. Du sport, danser, bouger. Cela n'empêche pas d'avoir des moments de flottement, d'être on et off, mais le quotidien est moins stressant. Le traitement est à vie, il ne faut donc pas l'oublier » souligne un témoin. Seul le secteur agricole reconnaît Parkinson comme une maladie professionnelle (conséquence de l'usage des pesticides).
Mis en confiance par leurs interlocuteurs, les malades se confient librement. « Nous sommes là pour les écouter, les apaiser et leur donner des informations utiles » explique Monique Doucet.
Si vous êtes intéressés par le comité 17 France Parkinson, n'hésitez pas à le contacter. Prochains rendez-vous à Saintes le 19 mai salle Saintonge de 14 h 30 à 17 h, à Royan maison des associations 60 rue Paul Doumer le 16 juin de 14 h 30 à 17 h, à Jonzac le 27 mai à l'hôpital de Jonzac de 14 h 30 à 17 h et à Montendre, centre culturel le 24 juin de 14 h 30 à 17 h.
• Triste confidence : L'autre jour à Royan, une femme atteinte de Parkinson a été saisie de raideur des jambes et ne pouvant plus marcher, s'est accrochée à un panneau. Elle a demandé de l'aide et les passants ont cru qu'elle était en état d'alcoolémie. En conséquence, bien peu lui ont tendu la main...
Tempête de décembre 1999
à Mortagne : Sébastien Lys témoigne
Après les tempêtes Martin en décembre 1999 et Xynthia en 2010, les zones côtières gardent en mémoire de tristes souvenirs. Les habitants ayant subi Martin n'ont pas oublié le raz-de-marée qui a submergé l'estuaire de la Gironde, provoquant de graves dégâts. A Mortagne, un homme est mort noyé dans sa maison.
Lors d'une récente réunion visant à présenter des projets anti-submersion du port de Mortagne (Plan de Renforcement des Protections Littorales), Sébastien Lys, pêcheur et membre du conseil municipal, a apporté son témoignage sur cette nuit d'horreur où les éléments se sont déchaînés...
Le port de Mortagne |
Orignolles : Marcher en lisant, ça vous dit ?
Samedi 30 avril, la bibliothèque d’Orignolles propose une randonnée
pédestre de 6 km jalonnée de pauses lecture. Départ à 14 h de la
bibliothèque. Pensez à emmener une chaise pliante pour les haltes.
Entrée libre et gratuite.
• Jusqu'au 9 mai, la bibliothèque d’Orignolles vous invite à découvrir l’exposition « l’eau, une ressource vitale ». Vous y retrouverez les photographies les plus célèbres de Yann Arthus Bertrand et ses prises de vues spectaculaires qui nous rappellent combien l’eau est précieuse. En partenariat avec la Médiathèque de Haute-Saintonge.
Entrée libre et gratuite.
• Jusqu'au 9 mai, la bibliothèque d’Orignolles vous invite à découvrir l’exposition « l’eau, une ressource vitale ». Vous y retrouverez les photographies les plus célèbres de Yann Arthus Bertrand et ses prises de vues spectaculaires qui nous rappellent combien l’eau est précieuse. En partenariat avec la Médiathèque de Haute-Saintonge.
Entrée libre et gratuite.
Saintes : Stop Tafta ou comment
ne pas faire dans la dentelle !
Jeudi 28 avril, le réseau saintongeais Stop-TAFTA, rejoignant l'initiative de Solidaires Sud Saintes et Nuit Debout, prendra position pacifiquement sur le pont Palissy à partir de la manifestation intersyndicale. Rendez-vous a été fixé à partir de 10 h devant le palais de justice. Sur le pont Palissy, un repas devrait être tiré du sac. Sinon, les participants se replieront "sereinement" vers l'arc de triomphe où se poursuivront repas et débats. Les personnes intéressées par le traité de libre échange Europe Etats-Unis sont cordialement invitées. Notons que Manuel Valls, premier Ministre, a refusé le traité TAFTA en l'état et demande des garanties.
Natif de Vanzac, le caporal Georges Léas
sera "LE" poilu du centenaire de la guerre
de Verdun en mai prochain à Verdun
La Communauté de Communes de Haute Saintonge rend hommage à un poilu de la Première Guerre mondiale, le Caporal Georges Léas « un Charentais mort à Verdun », originaire de Vanzac, à travers une exposition qui se tiendra du 7 au 25 mai à la médiathèque de Haute-Saintonge à Jonzac. Le 12 mai à 18 h 30, aura lieu le vernissage et une rencontre-dédicace avec Judith Rapet, bien connue dans la région, qui vient de publier « Le Disparu du bois de la Caillette». Elle est également co-créatrice de l’exposition qui présente une particularité : le caporal Georges Léas sera "LE" poilu du centenaire de la guerre de Verdun lors des commémorations en mai prochain à Verdun.
Georges Léas, le disparu du bois de la Caillette
Georges Léas est l’une des 300.000 victimes en 1916 de la bataille de Verdun. D’origine vanzacaise, il est le héros du roman Le Disparu du bois de la Caillette (Editions de Borée) de l’auteure Judith Rapet. C’est en s’appuyant sur les lettres et les carnets de ce poilu qu’elle a écrit cette histoire, celle de deux frères, Georges et Aristide, d'une famille et d'un village charentais pendant la Première Guerre mondiale. Lors de la promotion du roman, Judith Rapet rencontre David Vicenzi, membre de l’association « Ceux de Verdun ». Touché par le destin tragique de Georges, ce passionné de la Grande Guerre propose alors d’en faire "LE" poilu du centenaire de la bataille de Verdun (21 février-19 décembre 1916) lors des commémorations du mois de mai à Verdun et de lui consacrer une exposition « Caporal Georges Léas, un charentais à Verdun ». La communauté de communes de Haute-Saintonge est partenaire du projet. Une réplique de l’exposition sera proposée au public saintongeais en mai en écho aux commémorations de Verdun. Du 7 au 25 mai à la médiathèque de Haute-Saintonge à Jonzac, les visiteurs découvriront la vie de Georges Léas, de son enfance vanzacaise à sa mort au bois de la Caillette. A travers des extraits de ses lettres et des photos d’archives, l’exposition les transportera dans le quotidien de milliers de soldats.
Elle sera ensuite mise à la disposition des communes de Haute-Saintonge qui en feront la demande.
• Exposition « Caporal Georges Léas, un Charentais à Verdun »
Du 7 au 25 mai, entrée gratuite - accessible aux horaires d’ouverture de la médiathèque : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi 14h - 19h 10h - 18h 14h - 17h 10h - 13h / 14h30 - 18h 10h - 13h / 14h30 - 18h.
Vernissage et rencontre-dédicace avec Judith Rapet, auteure du roman Le Disparu du bois de la Caillette et co-créatrice de l’exposition jeudi 12 mai à 18 h 30. Deux ouvrages de l’auteur seront disponibles à la vente, Le Disparu du bois de la Caillette (Editions De Borée) et Poilus de Haute-Saintonge, Lettres et carnets (Editions Le passage des heures).
• LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
Georges Léas nait le 13 décembre 1891 à Vanzac, commune rurale située dans le canton de Montendre. Les saisons y rythment les travaux des champs. On y voit l’église et son presbytère, l’école et la mairie, l’épicerie des frères Beveur, la forge de Pierre Souc et la belle maison de l’instituteur derrière les glycines. En 1887, Théophile Léas épouse Marie-Angélina Martin et le jeune couple s’installe au village, dans la maison familiale de chez Gaboriaud où naissent leur deux fils, Aristide et Georges. A l’école de la République, Georges est un excellent élève. On lui inculque les valeurs de la patrie à travers des textes destinés à lui faire connaître la France. En grandissant, il fréquente les bals de conscrits, les banquets et les fêtes à l’occasion des mariages. Il y côtoie Mathilde Baudet, sa voisine.
C’est en 1912 que Georges donne son bal de conscrit et invite la jeunesse locale. Il est ensuite incorporé au 123e RI, 3e bataillon, 10e compagnie. Il y apprend « le métier » et la discipline militaire en attendant les permissions pour rentrer au pays.
En 1913, pour faire face à la supériorité militaire de l’Allemagne, la France décide de faire passer le service militaire à trois ans. Georges devra se résigner à rester un an de plus. Le 1er août 1914, c’est la mobilisation générale, le 123e RI se dirige vers le front.
En Septembre 1914, les combats dans la région de Pontavert font 700 tués. Georges rentre alors dans les terribles premiers mois de la Grande Guerre. La guerre des tranchées commence. Quatre jours de tranchées puis quatre jours de repos consacrés aux corvées.
1915 : La guerre des mines
A partir du mois de juin, la guerre devient souterraine, c’est la guerre des mines. Les mineurs creusent des galeries sous les tranchées ennemies et les remplissent d’explosifs pour les faire sauter. Souffrant de conjonctivite, George sera évacué en octobre 1915 et transféré au dépôt des éclopés de Meaux. Il part en permission le 23 décembre pour passer Noël et la fin de l’année 1915 à Vanzac avec ses proches.
1916 : En route pour Verdun
En avril 1916, le 123e RI quitte l’Aisne en direction de Verdun. Les tirs d’artillerie lourde et les bombardements causent de lourdes pertes. Le 11 mai, Georges est blessé aux jambes. De violents bombardements frappent le secteur. Georges est retrouvé mort le 12 mai. Il est inhumé dans le cimetière provisoire de la Fausse Côte où il reposera jusqu’au 7 novembre 1927, date à laquelle son corps est transféré dans la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont.
Judith Rapet, une historienne passionnée par sa région
Judith Rapet est une auteure et musicienne saintongeaise, originaire de Vanzac. Passionnée par la généalogie, les traditions, les coutumes et l’histoire locale, elle s’intéresse au destin de ceux et de celles dont on ne parle jamais mais qui ont fait notre histoire. Elle entend leur rendre hommage en les sortant de l’anonymat et en réhabilitant des destins hors du commun, souvent tragiques. Elle cultive un devoir de mémoire dans chacun de ses romans. Tous sont tirés de faits authentiques provenant d'archives et s’appuyant sur de nombreux documents inédits. Ecrit à partir de la correspondance de Georges Léas, un poilu, Vanzacais comme elle, son sixième roman Le Disparu du bois de la Caillette ne déroge pas à la règle. Il est paru en décembre 2015 aux Editions de Borée.
Combien de vies sacrifiées par cette maudite guerre et surtout ses initiateurs... |
Georges Léas est l’une des 300.000 victimes en 1916 de la bataille de Verdun. D’origine vanzacaise, il est le héros du roman Le Disparu du bois de la Caillette (Editions de Borée) de l’auteure Judith Rapet. C’est en s’appuyant sur les lettres et les carnets de ce poilu qu’elle a écrit cette histoire, celle de deux frères, Georges et Aristide, d'une famille et d'un village charentais pendant la Première Guerre mondiale. Lors de la promotion du roman, Judith Rapet rencontre David Vicenzi, membre de l’association « Ceux de Verdun ». Touché par le destin tragique de Georges, ce passionné de la Grande Guerre propose alors d’en faire "LE" poilu du centenaire de la bataille de Verdun (21 février-19 décembre 1916) lors des commémorations du mois de mai à Verdun et de lui consacrer une exposition « Caporal Georges Léas, un charentais à Verdun ». La communauté de communes de Haute-Saintonge est partenaire du projet. Une réplique de l’exposition sera proposée au public saintongeais en mai en écho aux commémorations de Verdun. Du 7 au 25 mai à la médiathèque de Haute-Saintonge à Jonzac, les visiteurs découvriront la vie de Georges Léas, de son enfance vanzacaise à sa mort au bois de la Caillette. A travers des extraits de ses lettres et des photos d’archives, l’exposition les transportera dans le quotidien de milliers de soldats.
Elle sera ensuite mise à la disposition des communes de Haute-Saintonge qui en feront la demande.
• Exposition « Caporal Georges Léas, un Charentais à Verdun »
Du 7 au 25 mai, entrée gratuite - accessible aux horaires d’ouverture de la médiathèque : Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi 14h - 19h 10h - 18h 14h - 17h 10h - 13h / 14h30 - 18h 10h - 13h / 14h30 - 18h.
Vernissage et rencontre-dédicace avec Judith Rapet, auteure du roman Le Disparu du bois de la Caillette et co-créatrice de l’exposition jeudi 12 mai à 18 h 30. Deux ouvrages de l’auteur seront disponibles à la vente, Le Disparu du bois de la Caillette (Editions De Borée) et Poilus de Haute-Saintonge, Lettres et carnets (Editions Le passage des heures).
• LE PARCOURS DE L’EXPOSITION
Georges Léas nait le 13 décembre 1891 à Vanzac, commune rurale située dans le canton de Montendre. Les saisons y rythment les travaux des champs. On y voit l’église et son presbytère, l’école et la mairie, l’épicerie des frères Beveur, la forge de Pierre Souc et la belle maison de l’instituteur derrière les glycines. En 1887, Théophile Léas épouse Marie-Angélina Martin et le jeune couple s’installe au village, dans la maison familiale de chez Gaboriaud où naissent leur deux fils, Aristide et Georges. A l’école de la République, Georges est un excellent élève. On lui inculque les valeurs de la patrie à travers des textes destinés à lui faire connaître la France. En grandissant, il fréquente les bals de conscrits, les banquets et les fêtes à l’occasion des mariages. Il y côtoie Mathilde Baudet, sa voisine.
C’est en 1912 que Georges donne son bal de conscrit et invite la jeunesse locale. Il est ensuite incorporé au 123e RI, 3e bataillon, 10e compagnie. Il y apprend « le métier » et la discipline militaire en attendant les permissions pour rentrer au pays.
En 1913, pour faire face à la supériorité militaire de l’Allemagne, la France décide de faire passer le service militaire à trois ans. Georges devra se résigner à rester un an de plus. Le 1er août 1914, c’est la mobilisation générale, le 123e RI se dirige vers le front.
En Septembre 1914, les combats dans la région de Pontavert font 700 tués. Georges rentre alors dans les terribles premiers mois de la Grande Guerre. La guerre des tranchées commence. Quatre jours de tranchées puis quatre jours de repos consacrés aux corvées.
1915 : La guerre des mines
A partir du mois de juin, la guerre devient souterraine, c’est la guerre des mines. Les mineurs creusent des galeries sous les tranchées ennemies et les remplissent d’explosifs pour les faire sauter. Souffrant de conjonctivite, George sera évacué en octobre 1915 et transféré au dépôt des éclopés de Meaux. Il part en permission le 23 décembre pour passer Noël et la fin de l’année 1915 à Vanzac avec ses proches.
1916 : En route pour Verdun
En avril 1916, le 123e RI quitte l’Aisne en direction de Verdun. Les tirs d’artillerie lourde et les bombardements causent de lourdes pertes. Le 11 mai, Georges est blessé aux jambes. De violents bombardements frappent le secteur. Georges est retrouvé mort le 12 mai. Il est inhumé dans le cimetière provisoire de la Fausse Côte où il reposera jusqu’au 7 novembre 1927, date à laquelle son corps est transféré dans la nécropole nationale de Fleury-devant-Douaumont.
Judith Rapet, une historienne passionnée par sa région
Judith Rapet est une auteure et musicienne saintongeaise, originaire de Vanzac. Passionnée par la généalogie, les traditions, les coutumes et l’histoire locale, elle s’intéresse au destin de ceux et de celles dont on ne parle jamais mais qui ont fait notre histoire. Elle entend leur rendre hommage en les sortant de l’anonymat et en réhabilitant des destins hors du commun, souvent tragiques. Elle cultive un devoir de mémoire dans chacun de ses romans. Tous sont tirés de faits authentiques provenant d'archives et s’appuyant sur de nombreux documents inédits. Ecrit à partir de la correspondance de Georges Léas, un poilu, Vanzacais comme elle, son sixième roman Le Disparu du bois de la Caillette ne déroge pas à la règle. Il est paru en décembre 2015 aux Editions de Borée.
mardi 26 avril 2016
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