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jeudi 25 août 2011

Mars 1993 : René Monory
inaugure la CDC
de Haute Saintonge


« La France doit cesser de vivre au-dessus de ses moyens »

À Jonzac, on ne fait pas les choses à moitié. Le parrain de la nouvelle Communauté de Communes de Haute-Saintonge, la plus grande de France, n’est autre que notre voisin de la Vienne, René Monory, président du Sénat. Il était présent parmi nous vendredi.

Après l’adoption du budget à l’unanimité de la nouvelle Communauté de Communes, Claude Belot accueillit René Monory, invité d’honneur, suivi dans son sillage par Dominique Bussereau, Jean-Claude Beaulieu, Michel Doublet, François Blaizot, Xavier de Roux, Françoise
Clerc, Marie-José Veyrac, MM. Asseray et Hay. La Gauche n’était pas en reste avec la présence de Philippe Marchand, Pierre-Jean Daviaud, Michel Rigou et Jean François Fountaine.

Claude Belot mit l’accent sur la ruralité. Pourquoi seules les villes tireraient-elles leurs épingles du jeu ? La Communauté de Communes de Haute-Saintonge met en application le vieil adage « l’union fait la force ». Certes, quelques communes ont quitté le radeau et leur décision est naturelle dans un pays démocratique. Un mariage forcé est un mariage raté : Pons, Jarnac-Champagne ou Sainte-Lheurine en savent quelque chose !
La Communauté vient d’enclencher la première vitesse. N’est-elle pas un véritable banc d’essai de la loi Philippe Marchand, présent au baptême ? « Nous voulons nous battre pour la réussite de la région. Nous y parviendrons » déclara l’élu.

Pour René Monory, la défense de l’espace va de pair avec le dialogue. Cet espace est à préserver parce qu’il a une âme et constitue ce qu’on appelle généralement le terroir : « Coûte que coûte, nous devons le protéger cet espace, il est la richesse de notre pays. La concentration est mortelle pour la compétitivité ». Le président du Sénat préconisa la prudence en matière de ruralité : « nous ne devons pas nous battre n’importe comment. Les vrais adversaires ne sont pas les États-Unis, mais l’Asie et la Chine ».
La partie ne sera pas facile à gagner. René Monory croit aux vertus du terrain et à la “rigueur“des élus locaux : « la France doit cesser de vivre au-dessus de ses moyens ». Sage recommandation…

NDLR : Dix-huit ans après, on s’aperçoit que René Monory n’avait pas tort. Les Chinois sont bien présents sur la place internationale et la France s’est beaucoup endettée, ce qui démontre qu’elle a continué à vivre au-dessus de ses moyens…

René Monory ne s’est pas trompé : le train de vie de la France dépasse les bornes, d’où le plan de rigueur présenté par François Fillon mercredi dernier.

Inauguration de la CDCHS en 1993 : René Monory, Claude Belot et Adrien Barthélémy, alors PDG de la Chaîne Thermale du Soleil.

On reconnaît sur cette photo d’archive : de gauche à droite, Henri Boucher, conseiller général de Mirambeau, Fernand-Pierre Delapeyronnie (la terreur de Claude Belot !) alors maire et conseiller général de Pons, Alain Bougeret (Saintes), Louis Joanne (Chevanceaux) et Claude Augier (Montendre).

Visite de Aérazur (socitété alors implantée sur la ZI de Saint Germain de Lusignan)

François Blaizot, président du Conseil général de Charente-Maritime

Le CFA avait servi le déjeuner d'inauguration de la CDCHS

Des élus intéressés

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