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vendredi 16 mai 2008

La Charente-Maritime et le Québec célèbrent Samuel de Champlain

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La semaine dernière, d’importantes manifestations ont eu lieu à la Rochelle en l’honneur de la France et du Québec. En effet, c’est en 1608 que Samuel de Champlain, natif de Brouage, fonda la ville de Québec. Une entreprise audacieuse et risquée dans une contrée lointaine. Par la suite, des Saintongeais le rejoignirent outre Atlantique. L’eau a coulé sous les ponts, mais les Québécois sont restés attachés à leurs racines. Des échanges ont lieu régulièrement et, à une époque, Jonzac entretint des liens d’amitié avec la ville de Baie Saint Paul dont le maire était Jacinthe Simard. Les cousins s’apprécient et ils le prouvent!
En 2004, les Communautés d’Agglomération de Royan (lieu de naissance de Dugua de Mons qui finança différentes expéditions), du Pays rochefortais et de La Rochelle se sont associées afin de mettre en scène trois expositions thématiques sur le premier établissement de Champlain en Acadie.
En 2005, à l’occasion de la fameuse exposition « Lorsque les gens d’ici découvraient l’Amérique » présentée à Royan, a été construit « Le grand livre de Champlain ». Il restitue, sur douze pages de 2,20 mètres de haut sur 1,50 mètre de large, la quasi-totalité des dessins des cinq livres de voyage de Champlain au Canada. Super-be ! Le succès a été immédiat. Ce livre a ensuite été exposé à La Rochelle et à Tonnay-Charente, ainsi qu’à la Maison Champlain à Brouage et à l’Hôtel de Région à Poitiers.
Lors d’un voyage à la Rochelle, Michaëlle Jean, gouverneure générale du Canada, et son mari, le cinéaste Jean Daniel Lafond, ont souhaité que ce livre soit exposé en 2008 dans la redoute du Cap Diamant, à Québec. Il a donc été décidé d’en faire une réplique et de l’offrir au peuple canadien. Ce superbe cadeau a été remis officiellement jeudi dernier.

Bernard Mounier, chargé des fêtes et cérémonies

Cet homme de télévision, auteur d’ouvrages et membre de l’Académie de Saintonge - ce qui ne gâte rien - a été chargé de coordonner les manifestations organisées à la Rochelle. Bernard Mounier et ses amis n’ont pas chômé depuis l’arrivée des bateaux, tous dédiés aux métiers de la mer ! La réalisation du village de la Grande Traversée, devant l’Aquarium, a été une réussite : « nous avons reçu entre 6000 et 10000 visiteurs chaque jour » dit-il. Comme on s’en doute, l’arrivée du Belem n’est pas passée inaperçue. Prenant la tête de la flottille, il a embarqué à la Pallice des stagiaires qui ont passé quatre jours en mer.
Le 16 mai, le trois-mâts emblématique partira pour Bordeaux avant de rejoindre Québec, ville jumelée à la Rochelle. Bernard Mounier montera prochainement à son bord pour une aventure originale : les scènes d’un film, tiré de l’un de ses livres « Gloire aux pilotes de l’embouchure de la Gironde », y seront tournées. L’adaptation est faite par FR3.


En plus des spectacles organisés pour l’occasion, l’un des moments importants de cet anniversaire a été la remise symbolique du grand livre de Champlain à la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean. Réalisé par les services techniques de la ville de Royan, il a été conçu par Patrick Henniquau et calligraphié par Laure Cotin. La réplique destinée à la citadelle de Québec a été expédiée il y a trois semaines. Patrick Henniquau et Laure Cotin se rendront sur place pour l’installer : « Personnellement, je serai à Québec le 29 mai pour l’inauguration » ajoute Bernard Mounier que cette affaire passionne. Il devrait apporter avec lui la bande dessinée qu’il a publiée chez Bonne Anse, baptisée « le grand livre en petit ». Décidément, Samuel de Champlain et Dugua de Mons l’inspirent ainsi que l’éditeur Pierre Louis Bouchet !
Autour des personnalités réunies à ses côtés, il a vivement apprécié la présence de Max Groslouis, grand chef de la nation huronne qui a offert un calumet de la paix à Maxime Bono, le sympathique maire de la Rochelle.
Cette belle histoire se poursuivra en juin à l’église de Brouage où sera inauguré le vitrail offert par la ville de Québec.


Un peu d'histoire...

En 1534, au nom de François 1er, Jacques Cartier prend possession du Canada, alors peuplé de tribus amérindiennes. Les années suivantes, il remonte le Saint-Laurent : "Cartier est l’inventeur de la francophonie"!
À cette époque, pour d’évidentes raisons linguistiques, les navigateurs communiquent difficilement avec les populations habitant ces contrées. Afin de faciliter les échanges, des autochtones sont amenés, souvent de force, sur les bateaux. Après quelques mois d’un apprentissage serré, ils deviennent bilingues et font d’excellents traducteurs.
Au début du XVIIe siècle, l’aventure continue. Samuel de Champlain, natif de Brouage en Saintonge maritime, apporte sa pierre à l’édifice. Après avoir créé Port Royal, « une tâche ardue et héroïque », il fonde Québec en 1608. L’aide financière de Pierre Dugua de Mons, qui fut gouverneur de Pons, est déterminante. En 1612, il projette l’établissement de Montréal et le fait figurer sur une carte. Nommé responsable du commandement en Nouvelle France, il dresse un inventaire général pour Louis XIII et Richelieu en 1627. La présence française y est faible : on compte 127 Français contre 2000 colons anglais établis en Virginie. Il quitte le pays en 1629 pour y revenir en 1633 (il meurt deux ans plus tard en léguant ses biens à la Vierge Marie alors qu’il a une famille...).
En 1664, Louis XIV intègre le Canada au domaine royal et nomme une administration. L’exploration du territoire se poursuit. En 1672, les Français, qui se sentent enfin attirés par ces régions, sont près de 7000 au Canada. Les Anglais installés le long de la côte, n’apprécient guère cette rivale présence et les combattent. En 1713, le traité d’Utrech prive nos ancêtres de l’Acadie, de la baie d’Hudson et d’une grande partie de Terre Neuve. En 1755, les Acadiens sont expulsés. Entre 1756-1763, la guerre de sept ans oppose encore et toujours les frères ennemis. Après la défaite de Montcalm aux plaines d’Abraham, les Anglais s’emparent de Québec et de Montréal. En 1763, la France cède l’intégralité du Canada à la Grande-Bretagne.
Courageux pionniers, les Français s’inclinent devant leurs voisins, mais ils vont avoir une “compensation“. En 1840, le gouvernement britannique avait institué l’anglais comme langue unique. Huit ans plus tard, le français est restauré au rang de langue officielle.
Solidaire, le Canada a participé aux deux guerres mondiales et ses soldats ont contribué à la libération de Caen, le 11 juillet 1944.

Rendre justice…

Champlain a un avantage pour lui : il est cartographe et tient un journal de bord, abondamment fourni. De plus, il est catholique. Dugua de Mons est discret quant aux écrits et il est protestant. La notoriété du premier évince celle du second, c’est une évidence. Longtemps, l’histoire n’a retenu que Champlain et sans quelques passionnés, dont l’ancien ambassadeur du Canada, Jean-Yves Grenon (d’ailleurs marié à une Jonzacaise), Dugua serait peut-être resté dans l’oubli. Pourtant, sans l’aide de Dugua de Mons, époux de Judith Chesnel, demoiselle de Meux, Champlain n’aurait sans doute jamais connu pareille aventure...


Photo 1 : Le Belem, trois-mâts emblématique

Photo 2 : Joutes rochelaises !

Photo 3 : Que de personnalités ! La gouverneure du Canada, Michäelle Jean et son époux, Dominique Bussereau, président du Conseil général et secrétaire d’État, Jean-Pierre Raffarin, Claude Belot, Maxime Bono, Ségolène Royal, présidente de la Région, Bernard Mounier, etc...

Photo 4 : Le nouveau Dugua de Mons qui n'a plus rien à voir avec l'ancien...

4 commentaires:

  1. GENEALOGIE ACADIENNE POITOU-NORMANDIE-BRETAGNE

    INFOS/LA LIGNE ACADIENNE (REGION DE POITIERS)

    DESCENDANTS ACADIENS DU POITOU (provenance 1770 Cherbourg, Saint-Malo…)

    ARCHIGNY - CENAN (fusionnée à La Puye, 1818) - SAINT-PHESLE-DE-MAILLE
    (fusionnée à Saint-Pierre-de-Maillé) Rappel/repères, occupants des maisons acadiennes, 1778:

    - Habitation Acadienne N° 2 Joseph BRAULT veuf d’Ursule BOURG (BOURQUE)
    - N° 3 François GAUTREAU et Hélène DAIGLE (alias DAIGRE)
    - N° 4 Guillaume SEGUE (limousin, découvreur: Jean-Marie GERME, AGCF)
    et Elisabeth BRAULT (acadienne)
    - N° 5 Louis BOLU (poitevin) et Rosalie BRAULT (acadienne)
    - N° 9 Ambroise GUILLOT veuf de Théotiste DAIGLE
    - N° 12 Jean-Gabriel BERBUDEAU et Marie Gervaize PARIS (généalogie: découvreur Jean-Marie GERME, 1992)
    - N° 13 Marin DAIGLE et Thècle TERRIOT (voir réception des descendants
    le 14 décembre 2008 par AGCF) (baptême 1733: découvreur Jean-Marie GERME)
    - N° 14 Pierre BOUDROT et Françoise DAIGLE
    - N° 17 François DAIGLE et Jeanne HOLLEY (généalogie découvreur JM GERME)
    - N° 22 Nicolas HERBERT (baptême 1731 Saint-Georges d’Oléron, découvreur Jean-Marie GERME)
    - N° 23 Jean-Baptiste HEBERT et Anne BENOIT
    - N° 24 François MARTIN (tourangeau, découvreur généalogie ascendante et descendante: Jean-Marie GERME, descendants invités et présents à la Fête acadienne à LOCHES et PAIZAY-LE-SEC le 15-16-17 août 1991, voir NRCO et CP)
    - N° 28 Martial ARNAUD (limousin, généalogie ascendante et descendante
    découvreur: Jean-Marie GERME)
    - N° 36 Joseph BUNEL (normand), découvreur: Jean-Marie GERME, accueil des
    descendants 15 août 1993 à COUSSAY-LES-BOIS et Marguerite DOUCET (acadienne)
    - N° 38 Jérôme DELACROIX (châtelleraudais) et Cécile TRAHAN (acadienne)
    généalogie descendante établie par Jean-Marie GERME, accueil des descendants le 14 juillet 1987 aux Ormes avec la famille TRAHAN (Voyageurs du QUEBEC invités par Jeannine et Jean-Marie GERME)

    CONTACT:

    Les Amitiés Généalogiques Canadiennes-Françaises (AGCF)

    Courriel: agcf.acadie-quebec@orange.fr

    Bulletin périodique ISSN 1267-7957 (distribué tous pays)

    Découvertes AGCF/pionniers QUEBEC: voir, entre autres, liste sur http://www.fichierorigine.com

    Rappel/Ancienne adresse postale:
    AGCF - B.P. 10 - 86220 LES ORMES - FRANCE

    Nouvelle adresse postale:
    AGCF - B.P. 10435 - 86011 POITIERS CEDEX - FRANCE

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  2. Associations acadiennes françaises et cma 2009.
    Que vont faire les associations de France pour participer au Congrès Mondial Acadien 2009 ?
    Quelles sont les dates de leurs Assemblées Générales ? Certaines associations l'ont déjà mentionnées sur la toile.
    Temps fort de la vie associative, l'Assemblée Générale est le moment le plus important, où chaque adhérent peut connaître les activités de son association, et exprimer ses idées. Moment fort de rencontre entre adhérents, c'est aussi à l'Assemblée Générale que sont élus les membres du Conseil d'Administration et sont approuvés par vote, entre autres, le rapport financier, et le rapport d'activités de l'association.
    Une Assemblée Générale, est suivie d'un bon repas dont il faut réserver longtemps à l'avance, la salle, le menu et le nombre de repas.
    Dans le bulletin de liaison suivant, un compte rendu de cette Assemblée Générale est porté à connaissance des adhérents, ainsi que la composition de son bureau: Président, Vice-présidents, Secrétaires et Trésoriers (élus en Conseil d'Administration).

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  3. ANDRÉ BLANCHARD DÉCOUVREUR D’ARCHIVES

    La commune de La Puye a honoré un de ses habitants qui, un jour de 1902, a découvert une inestimable archive en nettoyant le grenier du presbytère.

    http://www.lanouvellerepublique.fr/LOISIRS/Patrimoine-tourisme/Andre-Blanchard-decouvreur-d-archives

    http://www.archigny.net

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  4. RENÉ VERGNAULT, ROGER GERME ET MARCEL BIDEAU DE L’ASSOCIATION LES COUSINS ACADIENS DU POITOU AVAIENT ACCUEILLI LA TÉLÉVISION LOUISIANAISE EN 1985 A ARCHIGNY

    Selon l’article du 24 juillet 1985, du journal la Nouvelle-République Châtellerault, page 5, une équipe de télévision officielle de la Louisiane (Etats-Unis) était venue pour 9 jours, faire un reportage sur les traces des Acadiens.

    Le reportage a été diffusé en novembre à l’occasion du bicentenaire de l’arrivée des Acadiens de France en Louisiane.

    Dans l’équipe des louisianais, Philippe GUSTIN alors directeur de CODOFIL, le conseil pour le développement du français en Louisiane.

    Le 21 juin 2009, Philippe Gustin a accompagné Joey DUREL, actuel Maire de Lafayette en visite à la Ferme-musée d’Archigny et sur la Ligne Acadienne.

    http://www.archigny.net/spip.php?rubrique=5

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