Chaque année, les chiffres de l’Observatoire de la diversité mettent en avant une sous-représentation de certaines composantes de la société française : minorités visibles, minorités sexuelles, personnes en situation de handicap ou habitants des quartiers populaires. A titre d’exemple, 14 % des personnes sont perçues comme « non-blanches » dans les fictions françaises, contre 20 % dans les fictions internationales.
Aussi, sans recourir au dispositif de quota, Raphael Gérard souhaite encourager les opérateurs à se fixer des engagements qualitatifs et quantitatifs en matière de contribution à la représentation de la diversité de la société française, afin d’en rendre compte sous la forme d’indicateurs à l’ARCOM, la nouvelle autorité de régulation issue de la fusion du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et Hadopi, chargée d’apprécier le respect de leurs obligations.
Cette proposition s’inscrit dans la continuité des combats portés par le député en faveur de la lutte contre les discriminations et une meilleure visibilité des cultures ultramarines au sein de l’audiovisuel public. Les médias audiovisuels jouent un rôle fondamental en matière de cohésion sociale : ils participent à défaire les représentations, à déconstruire les stéréotypes et dessinent les contours de la communauté nationale en donnant à voir l’ensemble des composantes de la société à nos concitoyens.
Raphael Gérard se réjouit de l’adoption de son amendement à l’unanimité, témoignant du souci de la représentation nationale de bâtir une maison inclusive et fière de toutes les différences.
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