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mardi 31 mars 2020
Déploiement de l’opération Résilience en Charente-Maritime à compter du 1er avril
Pour faire face à l’épidémie de Covid-19 qui touche la France, l’engagement de tous les moyens de l’État est indispensable. Le Président de la République a donc décidé, le 25 mars, sur proposition de la ministre des Armées et du chef d’état-major des Armées, de lancer l’opération Résilience.
Les missions de l’opération Résilience sont adaptées aux contextes locaux.
Un détachement de l’armée de Terre sera ainsi déployé à La Rochelle dans le cadre de l’opération RESILIENCE à compter du 1er avril. Sans que son action ait vocation à s’exercer dans le domaine du maintien de l’ordre ou du contrôle des mesures de confinement, il assurera la protection de sites sensibles, ainsi que des missions de surveillance et de présence dissuasive en liaison avec les forces de sécurité intérieure et en appui de ces dernières.
L’opération RESILIENCE s’intègre dans un dispositif interministériel placé sous l’autorité du Premier ministre et contribue, sous la responsabilité des préfets, à la réponse gouvernementale à cette crise sanitaire sans précédent.
Coronavirus/Quelles leçons tirer de l'épreuve que nous traversons ? « On a voulu gérer la santé de façon comptable »...
Après deux semaines de confinement, alors que le nombre de malades ne cesse de progresser et que les personnels médicaux s'activent sans compter pour soigner les patients atteints du Covid-19, de nombreuses voix se font entendre.
Nous avons recueilli les points de vue de Charentais-Maritimes qui ont répondu à la question suivante : « La crise sanitaire qu'engendre le coronavirus bouleverse tant la population mondiale en matière de santé que nos modèles économiques. Quelles leçons en tirer ? ». Renée Lauribe Benchimol, pharmacien, nous fait part de ses réflexions :
Renée Lauribe Benchimol (Saintes) :
« On a voulu gérer la santé de façon comptable »
En premier lieu, j’ai une pensée très chaleureuse pour tous ceux qui souffrent et j’espère qu’il recouvriront bien vite leur santé. J’ai également une autre pensée très reconnaissante pour les équipes qui contribuent à lutter contre ce fléau.
La situation de cette pandémie semble aujourd'hui encore plus grave que les modèles mathématiques les plus pessimistes ne le prévoyaient. Il faut en prendre la réelle mesure. Les services compétents se basent sur des modélisations solides. Le confinement semble devoir durer plus longtemps que prévu, situation qui incite à plus de réflexion et à une organisation différente. Ces urgences de santé publique doivent donc nous obliger à redéfinir vraiment ce que seront nos priorités pour l'avenir.
Des faits : la France comptait avant cette crise sanitaire 5000 lits de réanimation pour 67 millions d’habitants. Par comparaison, l’Allemagne dispose de 25000 lits de réanimation pour 83 millions d’habitants (et je ne parle pas du nombre de tests possibles). D’où leur moindre taux de décès par rapport à la France. La France a perdu 100.000 postes de soignants en 20 ans. Sans commentaire...
Le nombre de masques dans les hôpitaux et de notre incapacité à les produire en France en nombre suffisant est révélatrice des choix politiques et industriels faits depuis des décennies.
On a voulu gérer la santé de façon comptable "avec une tarification à l’acte", une économie de moyens humains en plus d’une économie de moyens matériels et financiers. Comme si la santé était un bien de consommation ou une marchandise à produire !
Le principe était « s’il y a moins de prescripteurs, il y aura moins de dépenses ». On voit le résultat. Les virus ou les pathologies ne diminuent pas en fonction du nombre des médecins ! Ce serait même plutôt l’inverse, car la prévention, quant à elle, diminue exponentiellement avec le nombre des soignants.
Au lieu d’investir dans la prévention, dans ce qui construit la santé, c’est-à-dire dans la préservation de l’environnement (de l’air, de l’eau, de la biodiversité), de l’agriculture biologique, des circuits courts, on a fait l’inverse. Sans se soucier des pollutions, ni des déchets produits, on a favorisé la mondialisation, les échanges de toutes sortes et toutes les sources de gaspillages inconsidérés de ressources naturelles. Pire, on n’a pas investi dans la recherche, ni même dans la prise en charge thérapeutique juste suffisante.
Si ce modèle désastreux ne concernait que la santé, on pourrait se rassurer et se dire que cela ne concernera que le présent. Mais ce modèle désastreux d’économie et de rentabilité financière immédiate concerne aussi l’éducation, la justice, la recherche, l’agriculture, la culture et de nombreux services publics qui définissent et construisent notre avenir et celui des générations futures au niveau local, mais aussi au niveau global.
Alors, chercher dans l’urgence des responsabilités et des culpabilités - car elles sont nombreuses - devra surtout, chaque fois que nécessaire, permettre dans le temps de rendre à chacun justice. Et cela devra, aussi et surtout, nous permettre de réfléchir, de concevoir et construire des modèles plus pertinents, plus humains et surtout plus durables qui soient dans l’intérêt des êtes humains, des êtres vivants et de leur écosystème sans lequel ils ne peuvent simplement pas vivre.
Il faut donc chercher dans le constat terrible de cette pandémie, comme de celles qui ont précédé (dont on n’a mesuré ni l’importance, ni la gravité des alertes malgré leur nombre*) les nombreux enseignements qui pourraient nous permettre de ne pas reproduire les mêmes erreurs que celles que nous observons aujourd’hui.
La crise actuelle n’est pas financière. Elle est dans l’économie réelle, les chaînes de production sont interrompues ou gravement altérées (alimentation, santé, entreprises). A ce jour, l’injection d’argent par les banques centrales arrive sur les marchés, pas dans l’économie réelle.
Il est urgent de lancer et relancer l’industrialisation verte pour relocaliser les productions et ne plus dépendre d’une économie mondiale si fragile que les grandes villes (sans aucune autonomie alimentaire) sont au bord du rationnement. Il est très urgent de préserver l’environnement et la biodiversité. Il est impératif de retrouver des modèles qui protègent l’alimentation, la santé, l’environnement, l’éducation, la justice qui sont indispensables non seulement au respect de nos droits fondamentaux, mais surtout à l’existence même de nos vies.
L’ampleur du désastre à la sortie du confinement aura des conséquences humaines, financières qui nécessiteront de nouvelles pratiques. Ce n’est pas de notre capacité à concevoir ces nouvelles pratiques, ces nouveaux modèles, à les inventer, à les améliorer dont il faut s’inquiéter, c’est de notre volonté, de notre détermination à les mettre véritablement, rapidement et complètement en œuvre.
Je conseille à chacun de voir ou de revoir le film de Fred Vargas sur La Troisième Révolution qui ouvre bien le débat.
Alors quelles leçons en tirer ?
- Quand on réfléchit avec une bourse de pièces de monnaie en guise de système de compréhension, au mieux on mange et on respire du métal. Au pire, on meurt à côté d’un tas d'argent.
- Quand on n’apprend jamais rien de ses erreurs, on les reproduit indéfiniment.
- Quand on veut apprendre, il faut d’abord comprendre.Il faut donc d’abord entendre et être capable de remettre en question ses certitudes. Alors seulement on devient capable d’inventer de nouveaux possibles.
« Ce n’est pas parce que les choses sont impossibles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont impossibles » (Sénèque).
* Série non exhaustive d'exemples de zoonoses transmises à l’homme
• 1996 crise de la vache folle transmise à l’homme, maladie de Creutzfeldt-Jakob, à cause de l’alimentation des vaches avec des farines animales contaminées au Royaume Uni
• 1997 H5N1 élevage des poulets à Hong Kong
• 2002 SRAS bétail en Chine
• 2009 H1N1 élevage de porc au Mexique
• 2013 H7N9 marche de volailles à Shanghai
• 2019 Covid19 marché d’animaux sauvages en Chine
Nous avons recueilli les points de vue de Charentais-Maritimes qui ont répondu à la question suivante : « La crise sanitaire qu'engendre le coronavirus bouleverse tant la population mondiale en matière de santé que nos modèles économiques. Quelles leçons en tirer ? ». Renée Lauribe Benchimol, pharmacien, nous fait part de ses réflexions :
Renée Lauribe Benchimol (Saintes) :
« On a voulu gérer la santé de façon comptable »
Renée Benchimol Lauribe |
La situation de cette pandémie semble aujourd'hui encore plus grave que les modèles mathématiques les plus pessimistes ne le prévoyaient. Il faut en prendre la réelle mesure. Les services compétents se basent sur des modélisations solides. Le confinement semble devoir durer plus longtemps que prévu, situation qui incite à plus de réflexion et à une organisation différente. Ces urgences de santé publique doivent donc nous obliger à redéfinir vraiment ce que seront nos priorités pour l'avenir.
Des faits : la France comptait avant cette crise sanitaire 5000 lits de réanimation pour 67 millions d’habitants. Par comparaison, l’Allemagne dispose de 25000 lits de réanimation pour 83 millions d’habitants (et je ne parle pas du nombre de tests possibles). D’où leur moindre taux de décès par rapport à la France. La France a perdu 100.000 postes de soignants en 20 ans. Sans commentaire...
Le nombre de masques dans les hôpitaux et de notre incapacité à les produire en France en nombre suffisant est révélatrice des choix politiques et industriels faits depuis des décennies.
On a voulu gérer la santé de façon comptable "avec une tarification à l’acte", une économie de moyens humains en plus d’une économie de moyens matériels et financiers. Comme si la santé était un bien de consommation ou une marchandise à produire !
Le principe était « s’il y a moins de prescripteurs, il y aura moins de dépenses ». On voit le résultat. Les virus ou les pathologies ne diminuent pas en fonction du nombre des médecins ! Ce serait même plutôt l’inverse, car la prévention, quant à elle, diminue exponentiellement avec le nombre des soignants.
Au lieu d’investir dans la prévention, dans ce qui construit la santé, c’est-à-dire dans la préservation de l’environnement (de l’air, de l’eau, de la biodiversité), de l’agriculture biologique, des circuits courts, on a fait l’inverse. Sans se soucier des pollutions, ni des déchets produits, on a favorisé la mondialisation, les échanges de toutes sortes et toutes les sources de gaspillages inconsidérés de ressources naturelles. Pire, on n’a pas investi dans la recherche, ni même dans la prise en charge thérapeutique juste suffisante.
Si ce modèle désastreux ne concernait que la santé, on pourrait se rassurer et se dire que cela ne concernera que le présent. Mais ce modèle désastreux d’économie et de rentabilité financière immédiate concerne aussi l’éducation, la justice, la recherche, l’agriculture, la culture et de nombreux services publics qui définissent et construisent notre avenir et celui des générations futures au niveau local, mais aussi au niveau global.
Alors, chercher dans l’urgence des responsabilités et des culpabilités - car elles sont nombreuses - devra surtout, chaque fois que nécessaire, permettre dans le temps de rendre à chacun justice. Et cela devra, aussi et surtout, nous permettre de réfléchir, de concevoir et construire des modèles plus pertinents, plus humains et surtout plus durables qui soient dans l’intérêt des êtes humains, des êtres vivants et de leur écosystème sans lequel ils ne peuvent simplement pas vivre.
Il faut donc chercher dans le constat terrible de cette pandémie, comme de celles qui ont précédé (dont on n’a mesuré ni l’importance, ni la gravité des alertes malgré leur nombre*) les nombreux enseignements qui pourraient nous permettre de ne pas reproduire les mêmes erreurs que celles que nous observons aujourd’hui.
La crise actuelle n’est pas financière. Elle est dans l’économie réelle, les chaînes de production sont interrompues ou gravement altérées (alimentation, santé, entreprises). A ce jour, l’injection d’argent par les banques centrales arrive sur les marchés, pas dans l’économie réelle.
Il est urgent de lancer et relancer l’industrialisation verte pour relocaliser les productions et ne plus dépendre d’une économie mondiale si fragile que les grandes villes (sans aucune autonomie alimentaire) sont au bord du rationnement. Il est très urgent de préserver l’environnement et la biodiversité. Il est impératif de retrouver des modèles qui protègent l’alimentation, la santé, l’environnement, l’éducation, la justice qui sont indispensables non seulement au respect de nos droits fondamentaux, mais surtout à l’existence même de nos vies.
L’ampleur du désastre à la sortie du confinement aura des conséquences humaines, financières qui nécessiteront de nouvelles pratiques. Ce n’est pas de notre capacité à concevoir ces nouvelles pratiques, ces nouveaux modèles, à les inventer, à les améliorer dont il faut s’inquiéter, c’est de notre volonté, de notre détermination à les mettre véritablement, rapidement et complètement en œuvre.
Je conseille à chacun de voir ou de revoir le film de Fred Vargas sur La Troisième Révolution qui ouvre bien le débat.
Alors quelles leçons en tirer ?
- Quand on réfléchit avec une bourse de pièces de monnaie en guise de système de compréhension, au mieux on mange et on respire du métal. Au pire, on meurt à côté d’un tas d'argent.
- Quand on n’apprend jamais rien de ses erreurs, on les reproduit indéfiniment.
- Quand on veut apprendre, il faut d’abord comprendre.Il faut donc d’abord entendre et être capable de remettre en question ses certitudes. Alors seulement on devient capable d’inventer de nouveaux possibles.
« Ce n’est pas parce que les choses sont impossibles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont impossibles » (Sénèque).
* Série non exhaustive d'exemples de zoonoses transmises à l’homme
• 1996 crise de la vache folle transmise à l’homme, maladie de Creutzfeldt-Jakob, à cause de l’alimentation des vaches avec des farines animales contaminées au Royaume Uni
• 1997 H5N1 élevage des poulets à Hong Kong
• 2002 SRAS bétail en Chine
• 2009 H1N1 élevage de porc au Mexique
• 2013 H7N9 marche de volailles à Shanghai
• 2019 Covid19 marché d’animaux sauvages en Chine
lundi 30 mars 2020
Opération #Renforts-Covid/Nouvelle Aquitaine : Plateforme de mise en relation entre volontaires et établissements ayant besoin de renfort
ARS : point de situation
• Opération #Renforts-Covid : une plateforme de mise en relation entre volontaires et établissements ayant besoin de renfort au sein de la Nouvelle-Aquitaine
Etudiants, professionnels, actifs ou retraités, mobilisez vos compétences pour venir en renfort du système de santé. Grâce à l'application medGo, vous pouvez dès à présent vous porter volontaires pour apporter votre aide face à l'épidémie de Covid-19.
Pour faire face aux tensions en ressources humaines que pourrait occasionner la gestion de l’épidémie de Covid-19 dans les établissements de Nouvelle-Aquitaine, l’ARS a souhaité mettre en place un dispositif d’appel à volontaires, afin de renforcer les équipes de professionnels de santé : la plateforme www.renfort-covid.fr
Ce dispositif est déployé dès aujourd'hui en Nouvelle-Aquitaine auprès de tous les établissements de santé et des structures prenant en charge des personnes âgées.
Certains métiers et compétences sont particulièrement recherchés :
Médecins : urgences, médecine générale, téléconsultation, anesthésie, réanimation, soins palliatifs, gériatrie,
Chirurgiens,
Infirmiers : généralistes hors gériatrie, gériatrie, réanimation / soins intensifs, soins palliatifs, urgences, infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire,
Aide-soignants : généralistes hors gériatrie, gériatrie, réanimation/soins intensifs, soins palliatifs, urgences,
Brancardiers,
Conducteurs ambulanciers,
Agents et employés de service hospitalier,
Manipulateurs radio,
Pharmaciens,
Préparateur en pharmacie.
Une plateforme simple et efficace qui met en relation ceux qui veulent aider avec ceux qui ont besoin de renfort
La plateforme www.renfort-covid.fr propose une double entrée :
D’un côté, les personnes travaillant ou ayant travaillé dans le domaine de la santé peuvent proposer leur aide aux équipes soignantes sur la plateforme en laissant leurs coordonnées, leurs compétences ainsi que leur zone de mobilité,
De l’autre côté, les établissements renseignent leurs besoins actuels.
La plateforme mettra ensuite en relation les volontaires et les établissements via la collecte d’informations. Les personnes volontaires seront notifiées par les établissements de leur zone.
Volontaires et établissements de Nouvelle-Aquitaine, rendez-vous sur www.renfort-covid.fr
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 88 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 29 mars, ce qui porte le total à 1 608 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie (Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville).
• 658 personnes sont actuellement hospitalisées (1)
• 182 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1)
• 277 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 72 décès (1) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 30/03 à 14h
• Opération #Renforts-Covid : une plateforme de mise en relation entre volontaires et établissements ayant besoin de renfort au sein de la Nouvelle-Aquitaine
Etudiants, professionnels, actifs ou retraités, mobilisez vos compétences pour venir en renfort du système de santé. Grâce à l'application medGo, vous pouvez dès à présent vous porter volontaires pour apporter votre aide face à l'épidémie de Covid-19.
Pour faire face aux tensions en ressources humaines que pourrait occasionner la gestion de l’épidémie de Covid-19 dans les établissements de Nouvelle-Aquitaine, l’ARS a souhaité mettre en place un dispositif d’appel à volontaires, afin de renforcer les équipes de professionnels de santé : la plateforme www.renfort-covid.fr
Ce dispositif est déployé dès aujourd'hui en Nouvelle-Aquitaine auprès de tous les établissements de santé et des structures prenant en charge des personnes âgées.
Certains métiers et compétences sont particulièrement recherchés :
Médecins : urgences, médecine générale, téléconsultation, anesthésie, réanimation, soins palliatifs, gériatrie,
Chirurgiens,
Infirmiers : généralistes hors gériatrie, gériatrie, réanimation / soins intensifs, soins palliatifs, urgences, infirmiers anesthésistes, infirmiers de bloc opératoire,
Aide-soignants : généralistes hors gériatrie, gériatrie, réanimation/soins intensifs, soins palliatifs, urgences,
Brancardiers,
Conducteurs ambulanciers,
Agents et employés de service hospitalier,
Manipulateurs radio,
Pharmaciens,
Préparateur en pharmacie.
Une plateforme simple et efficace qui met en relation ceux qui veulent aider avec ceux qui ont besoin de renfort
La plateforme www.renfort-covid.fr propose une double entrée :
D’un côté, les personnes travaillant ou ayant travaillé dans le domaine de la santé peuvent proposer leur aide aux équipes soignantes sur la plateforme en laissant leurs coordonnées, leurs compétences ainsi que leur zone de mobilité,
De l’autre côté, les établissements renseignent leurs besoins actuels.
La plateforme mettra ensuite en relation les volontaires et les établissements via la collecte d’informations. Les personnes volontaires seront notifiées par les établissements de leur zone.
Volontaires et établissements de Nouvelle-Aquitaine, rendez-vous sur www.renfort-covid.fr
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 88 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 29 mars, ce qui porte le total à 1 608 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie (Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville).
• 658 personnes sont actuellement hospitalisées (1)
• 182 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1)
• 277 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 72 décès (1) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 30/03 à 14h
Débuts prometteurs pour la plateforme de mise en relation entre producteurs et artisans de l'agro-alimentaire et les consommateurs
www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr
Une initiative solidaire et novatrice
Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, l'Agence de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA), son agence pour la promotion des produits agro-alimentaires, les Chambres d'Agriculture, les Chambres des Métiers et de l'Artisanat, et tous les partenaires régionaux, viennent de créer https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr une plateforme solidaire proposant des produits locaux de Nouvelle-Aquitaine à l'occasion du Covid-19.
L'idée est simple et surtout solidaire dans le cadre de la crise du Covid-19 : il s'agit d'associer les producteurs agro-alimentaires et les consommateurs de Nouvelle-Aquitaine via une plateforme numérique de mise en relation.
J - 1 : des débuts plus qu'encourageants !
A ce jour, veille de sa mise en route, la plateforme comptabilise déjà un nombre d'inscrits très encourageant :
Plus de 1000 inscriptions de producteurs: fromages, fruits et légumes, charcuterie, boulangerie, vins ...
28 700 inscriptions de consommateurs qui souhaitent être alertés lorsque la géolocalisation sera accessible, c'est-à-dire demain, mardi 31 mars.
Des producteurs motivés - exemple en Charente-Maritime
Parmi les producteurs solidaires, « Le Safran de Marennes » propose des épices, condiments et miel, spécialités sucrées, boissons sans alcool, vins, bières et cidres, mais aussi d'autres boissons avec alcool.
« Nous transformons en condiments, confits, confitures ou sirops nos récoltes de safran, d'angélique et de fruits. Notre boutique offre de plus un choix de quelques autres produits très locaux et un bon choix de sachets d'épices à 1 euro pièce » ainsi se présente l'entreprise.
La boutique est ouverte de 10 h à 18 h du lundi au vendredi sur rendez-vous avec des dispositions de sécurité liées au covid-19.
La livraison est assurée dans rayon de 5 km autour de la boutique pour particuliers et commerces, pour toute commande de 15 euros, tous les jours week-ends compris dans un délai de 2 h à 24 h à Marennes, Hiers, Brouage, Bourcefranc, Saint-Just et Luzac.
Contact : Stéphane et Rose-Marie safrandemarennes@gmail.com 06.60.36.66.05 ou au 06.13.78.11.48 https://safrandemarennes.monsite-orange.fr/
Comment https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr marche ?
Elle s'adresse aux agriculteurs, producteurs, horticulteurs ou artisans en Nouvelle-Aquitaine qui ont besoin de débouchés pour leurs produits pendant cette période et qui peuvent assurer la livraison de leurs produits autour de chez eux.
Et également aux familles qui restent à la maison et ont besoin d'être livrées de produits locaux et de saison, et aux commerces d'alimentation autorisés, supérettes, partout en Nouvelle-Aquitaine qui veulent proposer à leurs clients une alimentation de proximité variée et locale.
L'atout de cette plateforme est que les producteurs s'engagent à livrer à domicile produits du terroir, fruits et légumes de saison, viande, produits laitiers, fromages, produits frais, mais aussi gourmandises pour se faire plaisir, ou encore des plantes, semis et plants.
Pour cela, il suffit aux Néo-Aquitains de s'inscrire et de se géolocaliser afin de chercher des producteurs près de chez eux et de les contacter.
Les objectifs de cette plateforme sont multiples : permettre aux producteurs d'écouler de la production en circuit court, mais aussi aux consommateurs de trouver des produits de qualité, locaux, livrés directement à domicile et enfin, aux commerces de proximité de s'approvisionner localement.
Une initiative solidaire et novatrice
Le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, l'Agence de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA), son agence pour la promotion des produits agro-alimentaires, les Chambres d'Agriculture, les Chambres des Métiers et de l'Artisanat, et tous les partenaires régionaux, viennent de créer https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr une plateforme solidaire proposant des produits locaux de Nouvelle-Aquitaine à l'occasion du Covid-19.
L'idée est simple et surtout solidaire dans le cadre de la crise du Covid-19 : il s'agit d'associer les producteurs agro-alimentaires et les consommateurs de Nouvelle-Aquitaine via une plateforme numérique de mise en relation.
J - 1 : des débuts plus qu'encourageants !
A ce jour, veille de sa mise en route, la plateforme comptabilise déjà un nombre d'inscrits très encourageant :
Plus de 1000 inscriptions de producteurs: fromages, fruits et légumes, charcuterie, boulangerie, vins ...
28 700 inscriptions de consommateurs qui souhaitent être alertés lorsque la géolocalisation sera accessible, c'est-à-dire demain, mardi 31 mars.
Des producteurs motivés - exemple en Charente-Maritime
Parmi les producteurs solidaires, « Le Safran de Marennes » propose des épices, condiments et miel, spécialités sucrées, boissons sans alcool, vins, bières et cidres, mais aussi d'autres boissons avec alcool.
« Nous transformons en condiments, confits, confitures ou sirops nos récoltes de safran, d'angélique et de fruits. Notre boutique offre de plus un choix de quelques autres produits très locaux et un bon choix de sachets d'épices à 1 euro pièce » ainsi se présente l'entreprise.
La boutique est ouverte de 10 h à 18 h du lundi au vendredi sur rendez-vous avec des dispositions de sécurité liées au covid-19.
La livraison est assurée dans rayon de 5 km autour de la boutique pour particuliers et commerces, pour toute commande de 15 euros, tous les jours week-ends compris dans un délai de 2 h à 24 h à Marennes, Hiers, Brouage, Bourcefranc, Saint-Just et Luzac.
Contact : Stéphane et Rose-Marie safrandemarennes@gmail.com 06.60.36.66.05 ou au 06.13.78.11.48 https://safrandemarennes.monsite-orange.fr/
Comment https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr marche ?
Elle s'adresse aux agriculteurs, producteurs, horticulteurs ou artisans en Nouvelle-Aquitaine qui ont besoin de débouchés pour leurs produits pendant cette période et qui peuvent assurer la livraison de leurs produits autour de chez eux.
Et également aux familles qui restent à la maison et ont besoin d'être livrées de produits locaux et de saison, et aux commerces d'alimentation autorisés, supérettes, partout en Nouvelle-Aquitaine qui veulent proposer à leurs clients une alimentation de proximité variée et locale.
L'atout de cette plateforme est que les producteurs s'engagent à livrer à domicile produits du terroir, fruits et légumes de saison, viande, produits laitiers, fromages, produits frais, mais aussi gourmandises pour se faire plaisir, ou encore des plantes, semis et plants.
Pour cela, il suffit aux Néo-Aquitains de s'inscrire et de se géolocaliser afin de chercher des producteurs près de chez eux et de les contacter.
Les objectifs de cette plateforme sont multiples : permettre aux producteurs d'écouler de la production en circuit court, mais aussi aux consommateurs de trouver des produits de qualité, locaux, livrés directement à domicile et enfin, aux commerces de proximité de s'approvisionner localement.
Saintes/Coronavirus : les élus de l'opposition souhaitent la création d'un comité de suivi municipal
Lettre ouverte des élus de l'opposition au maire Jean-Philippe Machon relative à l'épidémie de Covid-19 et portant proposition de mise en place d'un comité de suivi :
Saintes/Coronavirus : la CGT ne lâche rien
Communiqué de l’Union locale CGT de Saintes
« En quelques jours, le gouvernement a su chiffrer le montant des garanties de l’Etat pour les banques qui vont prêter aux entreprises : 300 milliards !
Et pour l’hôpital public ? Le 25 mars, E. Macron s’est borné à annoncer : « à l’issue de cette crise, un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital ».
Aucun montant n’a été avancé. Il est seulement dit que « cette réponse sera profonde et dans la durée ». Dans la durée !
Où sont les masques dont l’arrivée imminente et massive est annoncée depuis plus d’un mois ? En attendant, pour l’hôpital public, c’est l’appel à la charité !
Le journal Sud-Ouest du 26 mars 2020 indique : « Les centres hospitaliers de Saintes et de Saint- Jean-d’Angély, eux, ont lancé ce jeudi un appel au don via leur page Facebook et leurs sites internet. Ils invitent "entreprise, institution publique ou particulier" à faire un don de matériels. Ce sont les surblouses, lunettes de protection et masques chirurgicaux de type FFP2 et FFP3 qui sont recherchés. »
En 20 ans, 100 000 lits ont été supprimés, ainsi que des dizaines de milliers d’emplois à l’hôpital public !
Le 28 mars, le gouvernement reconnaît un manque criant de lits de réanimation que, lui et ses prédécesseurs, n’ont cessé de fermer. Il annonce que de 5 000, on passera à 14 000 ou 14 500. Dans combien d’années ?
Les personnels soignants sont en colère. C’est tout de suite que doivent être livrés les masques, les surblouses, les lunettes de protection. Pour les hôpitaux, mais aussi pour la médecine et les soins en ville.
Et aussi dans les EHPAD, parce qu’après avoir dit que le personnel n’avait pas besoin de masques, le Ministre de la santé recommande d’isoler chaque résident ! Et des masques pour tous les salariés contraints de travailler, qui sont exposés au risque aussi faible soit-il, du Covid-19.
Nous voulons des tests, pour que tout le monde puisse être contrôlé dès l’apparition des symptômes. Des tests post mortem, c’est trop tard !
Nous voulons que les médicaments qui soignent et sauvent des vies puissent être prescrits librement par les médecins.
Nous avons le droit de connaître le niveau des stocks, nous exigeons que les fabrications soient lancées. Si nécessaire, les laboratoires et les usines doivent être réquisitionnés à cette fin !
L’Union locale CGT de Saintes a écrit à Mme la Sous-préfète de Saintes : la sécurité des salariés doit être la priorité.
Puisque les employeurs rechignent à prendre toutes les mesures efficaces de protection des salariés, ou lorsque ces mesures ne peuvent pas être prises, alors la production doit être arrêtée, à l’exception des activités essentielles : celles relatives à la lutte contre le Coronavirus, celles qui permettent le ravitaillement alimentaire ou l’approvisionnement énergétique...
L’Union locale CGT de Saintes s’insurge contre l’utilisation de la crise sanitaire par le gouvernement et met en garde contre les tentatives de profiter de la situation pour accélérer le démantèlement des services publics et leur privatisation.
Tous les plans de suppression d’emplois doivent être interdits pendant la crise. Nous avons demandé à Mme la Sous-préfète d’intervenir instamment auprès de la direction de la Coop-Atlantique pour que cessent les négociations relatives au PSE (152 suppressions d’emplois).
L’Union locale CGT de Saintes mettra toute son énergie à aider les salariés, retraités, jeunes, privés d’emplois, à se défendre.
Nous sommes disponibles pour répondre aux questions des salariés par téléphone et par courriel.
Préparons-nous à la reconquête de tous nos droits ! ».
« En quelques jours, le gouvernement a su chiffrer le montant des garanties de l’Etat pour les banques qui vont prêter aux entreprises : 300 milliards !
Et pour l’hôpital public ? Le 25 mars, E. Macron s’est borné à annoncer : « à l’issue de cette crise, un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit pour notre hôpital ».
Aucun montant n’a été avancé. Il est seulement dit que « cette réponse sera profonde et dans la durée ». Dans la durée !
Où sont les masques dont l’arrivée imminente et massive est annoncée depuis plus d’un mois ? En attendant, pour l’hôpital public, c’est l’appel à la charité !
Le journal Sud-Ouest du 26 mars 2020 indique : « Les centres hospitaliers de Saintes et de Saint- Jean-d’Angély, eux, ont lancé ce jeudi un appel au don via leur page Facebook et leurs sites internet. Ils invitent "entreprise, institution publique ou particulier" à faire un don de matériels. Ce sont les surblouses, lunettes de protection et masques chirurgicaux de type FFP2 et FFP3 qui sont recherchés. »
En 20 ans, 100 000 lits ont été supprimés, ainsi que des dizaines de milliers d’emplois à l’hôpital public !
Le 28 mars, le gouvernement reconnaît un manque criant de lits de réanimation que, lui et ses prédécesseurs, n’ont cessé de fermer. Il annonce que de 5 000, on passera à 14 000 ou 14 500. Dans combien d’années ?
Les personnels soignants sont en colère. C’est tout de suite que doivent être livrés les masques, les surblouses, les lunettes de protection. Pour les hôpitaux, mais aussi pour la médecine et les soins en ville.
Et aussi dans les EHPAD, parce qu’après avoir dit que le personnel n’avait pas besoin de masques, le Ministre de la santé recommande d’isoler chaque résident ! Et des masques pour tous les salariés contraints de travailler, qui sont exposés au risque aussi faible soit-il, du Covid-19.
Nous voulons des tests, pour que tout le monde puisse être contrôlé dès l’apparition des symptômes. Des tests post mortem, c’est trop tard !
Nous voulons que les médicaments qui soignent et sauvent des vies puissent être prescrits librement par les médecins.
Nous avons le droit de connaître le niveau des stocks, nous exigeons que les fabrications soient lancées. Si nécessaire, les laboratoires et les usines doivent être réquisitionnés à cette fin !
L’Union locale CGT de Saintes a écrit à Mme la Sous-préfète de Saintes : la sécurité des salariés doit être la priorité.
Puisque les employeurs rechignent à prendre toutes les mesures efficaces de protection des salariés, ou lorsque ces mesures ne peuvent pas être prises, alors la production doit être arrêtée, à l’exception des activités essentielles : celles relatives à la lutte contre le Coronavirus, celles qui permettent le ravitaillement alimentaire ou l’approvisionnement énergétique...
L’Union locale CGT de Saintes s’insurge contre l’utilisation de la crise sanitaire par le gouvernement et met en garde contre les tentatives de profiter de la situation pour accélérer le démantèlement des services publics et leur privatisation.
Tous les plans de suppression d’emplois doivent être interdits pendant la crise. Nous avons demandé à Mme la Sous-préfète d’intervenir instamment auprès de la direction de la Coop-Atlantique pour que cessent les négociations relatives au PSE (152 suppressions d’emplois).
L’Union locale CGT de Saintes mettra toute son énergie à aider les salariés, retraités, jeunes, privés d’emplois, à se défendre.
Nous sommes disponibles pour répondre aux questions des salariés par téléphone et par courriel.
Préparons-nous à la reconquête de tous nos droits ! ».
Coronavirus : Mesures de prévention et prise en charge dans les communautés de gens du voyage en Nouvelle-Aquitaine
ARS : point de situation
• Gens du voyage
L’ARS Nouvelle-Aquitaine a mis en place depuis plusieurs jours, par l’intermédiaire de ses délégations départementales, des mesures renforcées d’accompagnement des communautés des gens du voyage présentes dans notre région.
Il s’agit, via les acteurs habituels de la médiation sanitaire engagés auprès de ces communautés, de diffuser largement les recommandations sanitaires et de confinement, mais également de mettre en œuvre des actions efficaces dès la détection des premiers cas suspectés ou confirmés afin de limiter la propagation de l’épidémie.
Dans chaque communauté présente sur leur territoire, les délégations départementales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine ont identifié un référent. Un travail est mené en lien avec les associations de médiation sanitaire habituelles pour que les consignes sanitaires (gestion des gestes de barrières, nécessité de stopper les déplacements, maintien des distances de sécurité) soient bien appliquées. Les préfectures, les élus et les acteurs de santé du territoire sont bien sûr associés pour favoriser l’application de l’ensemble de ces mesures.
Quand un cas suspect ou confirmé de Covid-19 est identifié, un appui peut être apporté pour faciliter l’accès à une consultation médicale. Un médecin de l’ARS Nouvelle-Aquitaine prend contact avec la personne pour la mettre à l’isolement et lui réexpliquer les gestes barrières stricts à appliquer et la nécessité d’appeler le 15, sans se déplacer aux services des urgences, si des signes de détresse respiratoire apparaissent. L’ARS fournit également des masques pour garantir la prévention autour de la personne identifiée et des personnes contacts.
Si plusieurs cas sont confirmés, des mesures de prévention et d’anticipation sont immédiatement déployées. Il s’agit notamment de s’assurer de la non mobilité de la communauté en lien avec la préfecture et les élus, de la diffusion large des messages de prévention (respect absolu du confinement et de l’isolement, application stricte des règles barrières, formation à l’usage des masques). Une équipe mobile sanitaire (permanence d’accès aux soins de santé) du centre hospitalier ou de la clinique de proximité peut être mobilisée, en complément des interventions du médecin généraliste et des associations de médiation sanitaire référents. Il est également vérifié que les personnes concernées (symptomatiques et à risques) disposent d’un moyen de communication pour pouvoir alerter d’une possible aggravation de la situation.
• Alerte danger : automédication hydroxychloroquine et risque de toxicité cardiaque
Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés en Nouvelle Aquitaine suite à des prises en automédication de Plaquenil® (hydroxychloroquine) face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation. Face à ce constat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de l’hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication.
L’hydroxychloroquine est indiquée aux personnes souffrant de lupus, de polyarthrite rhumatoïde ou encore, à titre préventif, pour les allergies au soleil (lucite), sur prescription médicale obligatoire uniquement. Cette molécule n’est pas anodine car elle peut provoquer des troubles du rythme cardiaque graves pouvant être fatals. La prescription de cette molécule est systématiquement accompagnée d’une surveillance médicale (notamment par monitoring cardiaque) permettant d’adapter son dosage et de limiter ainsi les risques. Associée à d’autres médicaments (ex : neuroleptiques, antidépresseurs, diurétiques, anti-arythmiques, macrolides dont l’azithromycine) ou si le patient souffre d’une baisse de potassium dans le sang, ce risque est fortement majoré.
Comme pour tout médicament, il est indispensable pour les patients de respecter la prescription médicale et de ne pas l’associer à d’autres médicaments sans avis médical.
Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, un décret(1) encadre la mise à disposition de l’hydroxychloroquine et son association avec d’autres traitements en établissements de santé après décision de plusieurs professionnels. Ces associations de médicaments nécessitent une surveillance médicale adaptée du fait des risques de toxicité cardiaque. L’efficacité de cette prescription dans le cadre du Covid-19 est en cours d’évaluation.
Il est primordial que ces recommandations soient respectées pour éviter la survenue d’événements indésirables graves, mais aussi des hospitalisations en réanimation qui sont actuellement précieuses.
La déclaration des effets indésirables suspectés est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les effets indésirables sont à transmettre au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent ou sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance a réalisé un point d’information spécifique à la chloroquine sur son site internet : https://www.rfcrpv.fr/chloroquine-point-dinformation/
(1) Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
•Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 163 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 28 mars, ce qui porte le total à 1 520 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
· 558 personnes sont actuellement hospitalisées (1)
· 160 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1)
· 226 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1)
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 58 décès (1) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 29/03 à 14 h
• Gens du voyage
L’ARS Nouvelle-Aquitaine a mis en place depuis plusieurs jours, par l’intermédiaire de ses délégations départementales, des mesures renforcées d’accompagnement des communautés des gens du voyage présentes dans notre région.
Il s’agit, via les acteurs habituels de la médiation sanitaire engagés auprès de ces communautés, de diffuser largement les recommandations sanitaires et de confinement, mais également de mettre en œuvre des actions efficaces dès la détection des premiers cas suspectés ou confirmés afin de limiter la propagation de l’épidémie.
Dans chaque communauté présente sur leur territoire, les délégations départementales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine ont identifié un référent. Un travail est mené en lien avec les associations de médiation sanitaire habituelles pour que les consignes sanitaires (gestion des gestes de barrières, nécessité de stopper les déplacements, maintien des distances de sécurité) soient bien appliquées. Les préfectures, les élus et les acteurs de santé du territoire sont bien sûr associés pour favoriser l’application de l’ensemble de ces mesures.
Quand un cas suspect ou confirmé de Covid-19 est identifié, un appui peut être apporté pour faciliter l’accès à une consultation médicale. Un médecin de l’ARS Nouvelle-Aquitaine prend contact avec la personne pour la mettre à l’isolement et lui réexpliquer les gestes barrières stricts à appliquer et la nécessité d’appeler le 15, sans se déplacer aux services des urgences, si des signes de détresse respiratoire apparaissent. L’ARS fournit également des masques pour garantir la prévention autour de la personne identifiée et des personnes contacts.
Si plusieurs cas sont confirmés, des mesures de prévention et d’anticipation sont immédiatement déployées. Il s’agit notamment de s’assurer de la non mobilité de la communauté en lien avec la préfecture et les élus, de la diffusion large des messages de prévention (respect absolu du confinement et de l’isolement, application stricte des règles barrières, formation à l’usage des masques). Une équipe mobile sanitaire (permanence d’accès aux soins de santé) du centre hospitalier ou de la clinique de proximité peut être mobilisée, en complément des interventions du médecin généraliste et des associations de médiation sanitaire référents. Il est également vérifié que les personnes concernées (symptomatiques et à risques) disposent d’un moyen de communication pour pouvoir alerter d’une possible aggravation de la situation.
• Alerte danger : automédication hydroxychloroquine et risque de toxicité cardiaque
Des cas de toxicité cardiaque ont été signalés en Nouvelle Aquitaine suite à des prises en automédication de Plaquenil® (hydroxychloroquine) face à des symptômes évocateurs du Covid-19, ayant parfois nécessité une hospitalisation en réanimation. Face à ce constat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de l’hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication.
L’hydroxychloroquine est indiquée aux personnes souffrant de lupus, de polyarthrite rhumatoïde ou encore, à titre préventif, pour les allergies au soleil (lucite), sur prescription médicale obligatoire uniquement. Cette molécule n’est pas anodine car elle peut provoquer des troubles du rythme cardiaque graves pouvant être fatals. La prescription de cette molécule est systématiquement accompagnée d’une surveillance médicale (notamment par monitoring cardiaque) permettant d’adapter son dosage et de limiter ainsi les risques. Associée à d’autres médicaments (ex : neuroleptiques, antidépresseurs, diurétiques, anti-arythmiques, macrolides dont l’azithromycine) ou si le patient souffre d’une baisse de potassium dans le sang, ce risque est fortement majoré.
Comme pour tout médicament, il est indispensable pour les patients de respecter la prescription médicale et de ne pas l’associer à d’autres médicaments sans avis médical.
Dans le contexte de l’épidémie de Covid-19, un décret(1) encadre la mise à disposition de l’hydroxychloroquine et son association avec d’autres traitements en établissements de santé après décision de plusieurs professionnels. Ces associations de médicaments nécessitent une surveillance médicale adaptée du fait des risques de toxicité cardiaque. L’efficacité de cette prescription dans le cadre du Covid-19 est en cours d’évaluation.
Il est primordial que ces recommandations soient respectées pour éviter la survenue d’événements indésirables graves, mais aussi des hospitalisations en réanimation qui sont actuellement précieuses.
La déclaration des effets indésirables suspectés est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les effets indésirables sont à transmettre au centre régional de pharmacovigilance territorialement compétent ou sur le portail de signalement des événements sanitaires indésirables : https://signalement.social-sante.gouv.fr/
Le réseau des centres régionaux de pharmacovigilance a réalisé un point d’information spécifique à la chloroquine sur son site internet : https://www.rfcrpv.fr/chloroquine-point-dinformation/
(1) Décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire
•Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 163 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 28 mars, ce qui porte le total à 1 520 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
· 558 personnes sont actuellement hospitalisées (1)
· 160 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1)
· 226 personnes sont sorties guéries de l’hôpital depuis le début de l’épidémie (1)
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 58 décès (1) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 29/03 à 14 h
Coronavirus : Quelles leçons tirer de l'épreuve que nous traversons ?
Le contexte est exceptionnel. Après bientôt deux semaines de confinement, alors que le nombre de malades ne cesse de progresser et que les personnels médicaux s'activent sans compter pour soigner les patients, de nombreuses voix se font entendre. Sur l'environnement et la pollution ; la situation des agriculteurs indispensables pour nourrir la population et si souvent malmenés ; les hôpitaux qui criaient, il n'y a pas si longtemps, leur lassitude devant le manque de moyens ; les salariés des EHPAD et plus généralement sur les effets pervers de la société de consommation et le matérialisme ambiant. A partir de cette semaine, seront publiés les points de vue de Charentais-Maritimes qui ont répondu à la question suivante : « La crise sanitaire qu'engendre le coronavirus bouleverse tant la population mondiale en matière de santé que nos modèles économiques. Quelles leçons en tirer ? ».
Aujourd'hui, Didier Catineau, journaliste et "citoyen saintongeais" comme il aime le rappeler, nous fait part de ses réfexions à commencer par celle-ci "gouverner, c'est prévoir"...
• Aux portes d’un cataclysme : le coronavirus
par Didier Catineau
« Aujourd’hui, dimanche 29 mars 2020, on vient de changer d’heure mais les attitudes ne changent pas, les postures restent les mêmes : sommes-nous aptes à réagir face à cette menace qui s’abat sur le monde dans sa quasi-totalité ?
J’avertis tout de suite le lecteur que je ne suis pas optimiste du tout quand au déroulement des opérations qui se sont déclenchées puisque nous sommes en guerre comme l'aiment à clamer bien fort quelques fanfarons irresponsables.
Il faut changer de société, de modes de vie et installer une nouvelle gouvernance.
Mais des individus sans chef, ni chemin à suivre ne sont que troupeaux désemparés.
La classe politique française dans sa quasi-totalité, tellement imbue de ses privilèges, n’a pas été capable de prévoir. Or, gouverner, c’est prévoir !
Je ne suis qu’un citoyen. Je ne fais pas de politique. Je ne suis pas médecin, ni épidémiologiste et je ne ferai aucun commentaire sur ce sujet.
Cependant, quand un pays comme le nôtre n’est pas capable de trouver des masques, des gants pour protéger sa population, quand un pays comme le nôtre supprime des lits, des hôpitaux, décourage le personnel soignant, met leur vie en danger et également la nôtre, quel en est le profit ? Nous sommes près de 70 000 000 d’habitants sur cette petite langue de terre. Serions-nous trop nombreux ?
Je ne suis pas un complotiste cherchant l’occasion de briller, mais ce que je vois et ressens depuis près d’un mois, dans mon environnement immédiat, me désespère de la nature humaine.
Je reste chez moi, je regarde grandir les arbres et regarde la télé d’état qui cherche à me rassurer et à m’effrayer et se substitue à d’éminents professeurs pour apporter leurs vérités non vérifiées et faisandées car dictées par plus haut.
Est-ce cela être journaliste ? Occuper le terrain en racontant n’importe quoi ? Faire du vide avec des creux de silence dans lesquels on pourrait y engouffrer toute la terreur du monde ?
Cet avant propos est nécessaire pour comprendre qu’il y a un temps pour chaque chose, et une chose pour chaque temps.
Il y a une épidémie actuellement et nous sommes tous terrorisés. Je ne gagne pas au loto depuis très longtemps, mais je ne veux pas gagner au corono !
J’ai des amis en maison de retraite, des vieilles personnes isolées chez elles, des amis plus jeunes qui me disent leur impuissance à l’exception du téléphone et pour certains de l’internet où circulent d’ailleurs de sales affaires. Une nouveauté actuellement, c’est la profusion de sites qui vantent les mérites des gants ou des masques pour se protéger.
Comme j’ai du temps, comme vous qui me lisez, je réponds qu’ils ne sont que des charognards qui veulent s’engraisser sur la détresse des gens et qu’ils ressortiraient encore plus grands s’ils faisaient don de leurs stocks aux hôpitaux. Une amie aide-soignante qui passe au domicile de ses patients craint pour sa vie à chaque visite. Elle n’a ni gants, ni masques. Et si elle ne vient pas, qui fera ces gestes essentiels pour que la vie continue ? Dans d’autres civilisations que la nôtre, le village entier prend soin de ses aînés. Et nous ?
Que fait le gouvernement Macron et consort pour que depuis plus d’un mois, on ne puisse pas trouver de gants et de masques ?
Les comptes devront se régler dès la fin de cet épisode qui risque de durer tout l’été.
L’état de confinement est bien pratique pour faire passer à coup d’ordonnances des réformes qui auraient mobilisé des milliers de Français dans les rues. Ces Français vont travailler plus longtemps, être payés chichement pour que l’économie ne s’éteigne pas. La belle affaire ! Et ces publicités télévisées pour des voitures que personne ne peut acheter ? Et ces artisans, commerçants, auto-entrepreneurs en détresse absolue ?
Oh oh ! il y a quelqu’un quelque part pour s’occuper des vrais problèmes du quotidien, de notre quotidien ?
Je suis en colère. Une colère froide, raisonnée, mais une colère tout de même.
La priorité, c’est de doter les travailleurs qui font tourner la boutique France de suffisamment d’armures pour les protéger.
Sommes-nous un pays du tiers-monde qui n’a pas les moyens d’acheter et de faire fabriquer ces gants et ces masques ?
Et quand un professeur émérite semble avoir trouvé une parade médicale par médicaments interposés, pourquoi les médias contrôlés en font des gorges chaudes et tournent tout cela en ridicule ? Sont-ils médecin ? Quelques-uns aiment les plateaux télé : eh bien, qu’ils donnent donc un coup de main !
Je pense qu’il faudra créer une Convention nationale où tous ces sujets seront exposés clairement.
Un changement radical serait-il nécessaire ? 1789 en a donné le premier exemple ! Et si on parlait des doléances de 2019 qui ne furent que poudre aux yeux et l’occasion, en région, de parader ? Sans autre effet pour le Président que de montrer sa prétendue proximité avec la populace ?
Je sais que par ces lignes, je m’expose à une censure qui viendra sûrement de très haut. Je ne suis pourtant qu’un petit citoyen qui a quelques lettres certes mais qui aime son pays, sa province.
Pourquoi depuis près d’un mois, plus de 50 articles postés sur mes trois pages Facebook ont-ils été supprimés d’office et sans explications ? De sombres besogneux, dans l’ombre, font régler l’ordre. Méfiez-vous de tout.
Restez tapis chez vous, ne sortez pas, mais réfléchissez au monde que vous voulez. Les livres sont là pour vous y aider. Internet regorge aussi de pistes formidables pour vous suggérer un nouveau mode de vie.
Mais ne soyons pas naïfs : c’est l’argent qui nous a amené à tout cela. Un argent sans âme et une fuite sans fin qu’actuellement on ne peut que constater.
La nature devient moins polluée et les animaux des campagnes se demandent bien ce qui se passe.
Avons-nous perdu tout sens commun ? Et vos enfants, quel monde voulez-vous leur laisser ? Vous n’êtes pas éternels. Le capitalisme outrancier dévaste tout. On en viendrait presque (j’écris bien « presque ») à regretter le capitalisme paternaliste du XIXème siècle qui prenait tout de même soin (un peu seulement et à cause des mouvements sociaux) de ses ouvriers car leur force de travail faisait leur richesse.
Nous avons passé ce stade pour le bien de nos ancêtres. A présent, on se lance dans des opérations financières sans limites, basées sur du vent, sans aucune accroche réelle avec notre quotidien.
Aujourd’hui, dimanche 29 mars 2020, je demande que le personnel médical et para-médical soit protégé. Que cette pandémie soit refoulée et que tous les citoyens aient confiance en leur destin commun, en leur avenir car il est de leur devoir d’effectuer cette transmission indissociable de notre appartenance à la planète Terre. Et enfin, je veux prouver mon humanité, celle qui me différencie des barbares et autres prédateurs qui font passer le fictif prioritairement aux vraies valeurs telles que la bienveillance et l’amour ».
• Extrait du « Discours à la jeunesse » de Jean Jaurès
« Le courage c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin.
Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
Je ne plierai pas.
Je ne m’en irai pas en silence.
Je ne me soumettrai pas.
Je ne me retournerai pas.
Je ne me conformerai pas.
Je ne me coucherai pas.
Je ne me tairai pas.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire : c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant ».
Aujourd'hui, Didier Catineau, journaliste et "citoyen saintongeais" comme il aime le rappeler, nous fait part de ses réfexions à commencer par celle-ci "gouverner, c'est prévoir"...
• Aux portes d’un cataclysme : le coronavirus
par Didier Catineau
« Aujourd’hui, dimanche 29 mars 2020, on vient de changer d’heure mais les attitudes ne changent pas, les postures restent les mêmes : sommes-nous aptes à réagir face à cette menace qui s’abat sur le monde dans sa quasi-totalité ?
J’avertis tout de suite le lecteur que je ne suis pas optimiste du tout quand au déroulement des opérations qui se sont déclenchées puisque nous sommes en guerre comme l'aiment à clamer bien fort quelques fanfarons irresponsables.
Il faut changer de société, de modes de vie et installer une nouvelle gouvernance.
Mais des individus sans chef, ni chemin à suivre ne sont que troupeaux désemparés.
La classe politique française dans sa quasi-totalité, tellement imbue de ses privilèges, n’a pas été capable de prévoir. Or, gouverner, c’est prévoir !
Je ne suis qu’un citoyen. Je ne fais pas de politique. Je ne suis pas médecin, ni épidémiologiste et je ne ferai aucun commentaire sur ce sujet.
Cependant, quand un pays comme le nôtre n’est pas capable de trouver des masques, des gants pour protéger sa population, quand un pays comme le nôtre supprime des lits, des hôpitaux, décourage le personnel soignant, met leur vie en danger et également la nôtre, quel en est le profit ? Nous sommes près de 70 000 000 d’habitants sur cette petite langue de terre. Serions-nous trop nombreux ?
Je ne suis pas un complotiste cherchant l’occasion de briller, mais ce que je vois et ressens depuis près d’un mois, dans mon environnement immédiat, me désespère de la nature humaine.
Je reste chez moi, je regarde grandir les arbres et regarde la télé d’état qui cherche à me rassurer et à m’effrayer et se substitue à d’éminents professeurs pour apporter leurs vérités non vérifiées et faisandées car dictées par plus haut.
Est-ce cela être journaliste ? Occuper le terrain en racontant n’importe quoi ? Faire du vide avec des creux de silence dans lesquels on pourrait y engouffrer toute la terreur du monde ?
Cet avant propos est nécessaire pour comprendre qu’il y a un temps pour chaque chose, et une chose pour chaque temps.
Il y a une épidémie actuellement et nous sommes tous terrorisés. Je ne gagne pas au loto depuis très longtemps, mais je ne veux pas gagner au corono !
J’ai des amis en maison de retraite, des vieilles personnes isolées chez elles, des amis plus jeunes qui me disent leur impuissance à l’exception du téléphone et pour certains de l’internet où circulent d’ailleurs de sales affaires. Une nouveauté actuellement, c’est la profusion de sites qui vantent les mérites des gants ou des masques pour se protéger.
Comme j’ai du temps, comme vous qui me lisez, je réponds qu’ils ne sont que des charognards qui veulent s’engraisser sur la détresse des gens et qu’ils ressortiraient encore plus grands s’ils faisaient don de leurs stocks aux hôpitaux. Une amie aide-soignante qui passe au domicile de ses patients craint pour sa vie à chaque visite. Elle n’a ni gants, ni masques. Et si elle ne vient pas, qui fera ces gestes essentiels pour que la vie continue ? Dans d’autres civilisations que la nôtre, le village entier prend soin de ses aînés. Et nous ?
Que fait le gouvernement Macron et consort pour que depuis plus d’un mois, on ne puisse pas trouver de gants et de masques ?
Les comptes devront se régler dès la fin de cet épisode qui risque de durer tout l’été.
L’état de confinement est bien pratique pour faire passer à coup d’ordonnances des réformes qui auraient mobilisé des milliers de Français dans les rues. Ces Français vont travailler plus longtemps, être payés chichement pour que l’économie ne s’éteigne pas. La belle affaire ! Et ces publicités télévisées pour des voitures que personne ne peut acheter ? Et ces artisans, commerçants, auto-entrepreneurs en détresse absolue ?
Oh oh ! il y a quelqu’un quelque part pour s’occuper des vrais problèmes du quotidien, de notre quotidien ?
Je suis en colère. Une colère froide, raisonnée, mais une colère tout de même.
La priorité, c’est de doter les travailleurs qui font tourner la boutique France de suffisamment d’armures pour les protéger.
Sommes-nous un pays du tiers-monde qui n’a pas les moyens d’acheter et de faire fabriquer ces gants et ces masques ?
Et quand un professeur émérite semble avoir trouvé une parade médicale par médicaments interposés, pourquoi les médias contrôlés en font des gorges chaudes et tournent tout cela en ridicule ? Sont-ils médecin ? Quelques-uns aiment les plateaux télé : eh bien, qu’ils donnent donc un coup de main !
Je pense qu’il faudra créer une Convention nationale où tous ces sujets seront exposés clairement.
Un changement radical serait-il nécessaire ? 1789 en a donné le premier exemple ! Et si on parlait des doléances de 2019 qui ne furent que poudre aux yeux et l’occasion, en région, de parader ? Sans autre effet pour le Président que de montrer sa prétendue proximité avec la populace ?
Je sais que par ces lignes, je m’expose à une censure qui viendra sûrement de très haut. Je ne suis pourtant qu’un petit citoyen qui a quelques lettres certes mais qui aime son pays, sa province.
Pourquoi depuis près d’un mois, plus de 50 articles postés sur mes trois pages Facebook ont-ils été supprimés d’office et sans explications ? De sombres besogneux, dans l’ombre, font régler l’ordre. Méfiez-vous de tout.
Restez tapis chez vous, ne sortez pas, mais réfléchissez au monde que vous voulez. Les livres sont là pour vous y aider. Internet regorge aussi de pistes formidables pour vous suggérer un nouveau mode de vie.
Mais ne soyons pas naïfs : c’est l’argent qui nous a amené à tout cela. Un argent sans âme et une fuite sans fin qu’actuellement on ne peut que constater.
La nature devient moins polluée et les animaux des campagnes se demandent bien ce qui se passe.
Avons-nous perdu tout sens commun ? Et vos enfants, quel monde voulez-vous leur laisser ? Vous n’êtes pas éternels. Le capitalisme outrancier dévaste tout. On en viendrait presque (j’écris bien « presque ») à regretter le capitalisme paternaliste du XIXème siècle qui prenait tout de même soin (un peu seulement et à cause des mouvements sociaux) de ses ouvriers car leur force de travail faisait leur richesse.
Nous avons passé ce stade pour le bien de nos ancêtres. A présent, on se lance dans des opérations financières sans limites, basées sur du vent, sans aucune accroche réelle avec notre quotidien.
Aujourd’hui, dimanche 29 mars 2020, je demande que le personnel médical et para-médical soit protégé. Que cette pandémie soit refoulée et que tous les citoyens aient confiance en leur destin commun, en leur avenir car il est de leur devoir d’effectuer cette transmission indissociable de notre appartenance à la planète Terre. Et enfin, je veux prouver mon humanité, celle qui me différencie des barbares et autres prédateurs qui font passer le fictif prioritairement aux vraies valeurs telles que la bienveillance et l’amour ».
• Extrait du « Discours à la jeunesse » de Jean Jaurès
« Le courage c’est de dominer ses propres fautes, d’en souffrir mais de n’en pas être accablé et de continuer son chemin.
Le courage, c’est d’aimer la vie et de regarder la mort d’un regard tranquille ; c’est d’aller à l’idéal et de comprendre le réel ; c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.
Je ne plierai pas.
Je ne m’en irai pas en silence.
Je ne me soumettrai pas.
Je ne me retournerai pas.
Je ne me conformerai pas.
Je ne me coucherai pas.
Je ne me tairai pas.
Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire : c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant ».
dimanche 29 mars 2020
Mise en place d’une plateforme d’appui pour les personnes en situation de handicap
La Plateforme Territoriale d'Appui (PTA) de Charente-Maritime apporte écoute, soutien et appui à la mise en place de solutions pour les personnes en situation de handicap vivant à leur domicile personnel (seules ou avec un aidant – hors situation de retour à domicile suivie par l'établissement ou le service d'accompagnement initial), confrontées à un isolement et/ou rupture de leur accompagnement individuel.
Mise en place à compter du lundi 30/03/20
N° unique d'appel : 0809 109 109
Horaires :
Du lundi au vendredi : de 9 h00 à 17 h00
Samedi –dimanche : de 9 h 00 à 12 h 00.
La PTA poursuit ses missions classiques auprès des personnes âgées et de soutien des professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux.
Prorogation des arrêtés réglementant les déplacements en Charente-Maritime jusqu’au 15 avril
Vendredi 27 mars, le Premier ministre annonçait le prolongement des mesures de confinement jusqu’au 15 avril 2020 afin de poursuivre la lutte contre la propagation du virus Covid-19 en France. En application du décret du Premier ministre, le préfet de la Charente-Maritime a prorogé samedi 28 mars 2020 les deux arrêtés préfectoraux de restrictions des déplacements en Charente-Maritime.
Ainsi, les plages, plans d’eau intérieurs, ainsi que leurs parkings d’accès, les accès aux chemins et sentiers côtiers, espaces dunaires, canaux, forêts et cales de mise à l’eau des bateaux sont interdits sur le territoire de la Charente-Maritime jusqu’au 15 avril 2020 inclus, sauf motif professionnel justifié.
Pour rappel, est toujours interdite la fréquentation piétonne, cycliste et à tous véhicules non autorisés de l’ensemble des espaces publics artificialisés du littoral : les ports, quais, jetées, esplanades, remblais et fronts de mer, quelle que soit leur configuration.
Les forces de l’ordre continuent d’être pleinement mobilisées pour faire respecter ces dispositions, indispensables à l’endiguement de l’épidémie.
Les contrevenants s’exposent à une amende de 135€ la première fois, 1500 € d'amende en cas de récidive, jusqu'à 3750 € et jusqu'à 6 mois de prison en cas de multi-récidive (quatre fois).
Coronavirus : Deux équipes de professionnels de santé néo-aquitains partent en mission de renfort dans la Région Grand Est
ARS : point de la situation
• Solidarité région Grand Est : deux équipes de professionnels de santé néo-aquitains partent en mission de renfort
Le mouvement de solidarité se poursuit en Nouvelle-Aquitaine pour venir en renfort de la région Grand-Est. Après la décision de l’accueil de 54 patients répartis dans une dizaine d’hôpitaux et cliniques de la région pour soulager les établissements surchargés en Grand-Est, il s’agit d’apporter un renfort humain aux équipes hospitalières épuisées.
Un mouvement de solidarité spontané s’est manifesté ces derniers jours auprès de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et plus d’une soixantaine de professionnels médicaux et paramédicaux se sont portés volontaires pour partir apporter leur compétence et leur aide à leurs homologues éprouvés par la crise.
Une première mission de renfort est ainsi organisée ce week-end par l’ARS : 19 professionnels répartis en 2 équipes 9 et 10 personnes partent dimanche 28 mars en mission de quatre jours au CHR de Metz-Thionville et au CHU de Nancy grâce à la collaboration de la SNCF et de la mairie de Paris qui coordonnent leur transport. Ces deux établissements font partie de ceux identifiés par l’ARS Grand-Est pour l’accueil prioritaire d’une aide permettant à leurs équipes de prendre un repos indispensable.
Les équipes sont constituées de médecins anesthésistes-réanimateurs, médecins urgentistes, infirmières anesthésistes, infirmières de salle de réveil, médecins de soins palliatifs et psychologues, tous volontaires. Parmi eux, des libéraux et des personnels d’établissements publics et privés dont le départ est approuvé par leur direction.
Comme pour la question de l’accueil de patients, l’ARS Nouvelle-Aquitaine s’emploie à apporter tout le soutien possible aux régions fortement impactées par le Covid-19, tout en veillant à ne pas désarmer les équipes, ni saturer les capacités des établissements de la région. C’est pourquoi ces décisions sont prises au jour le jour, au regard de l’évolution de l’épidémie et en appréhendant un éventuel pic d’hospitalisation en Nouvelle-Aquitaine dans les prochaines semaines. Ainsi, d’autres missions de renfort de personnels pourront être décidées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire dans notre territoire. L’ARS Nouvelle-Aquitaine tient une nouvelle fois à saluer cet élan solidaire et tous les volontaires qui se sont manifestés.
• Des dispositifs de soutien psychologique disponibles au national et en Nouvelle-Aquitaine
• Au niveau national
Le numéro vert 0 800 130 000 peut orienter les personnes qui en ressentent le besoin vers des plateformes pouvant apporter un soutien psychologique.
Ce dispositif national innovant et partenarial de prise en charge médico-psychologique est instauré via le numéro vert 24h/24 et 7j/7 en lien avec la Croix-Rouge et le réseau national de l'urgence médico-psychologique (CUMP). Il a pour objectif de repérer et prendre en charge les personnes nécessitant un soutien psychologique ou présentent des manifestations de stress et d’éviter de surcharger les SAMU-Centre 15 de ces appels.
- Pour soutenir les professionnels (anxiété, épuisement, colère, détresse) : Association Soins aux professionnels en santé 0 805 23 23 36 (7jours/7, 24h/24)
- Pour soutenir le grand public (angoisse, isolement, tristesse, deuil) : 0 800 130 000 (7jours/7, 24h/24)
• En Nouvelle-Aquitaine
De nombreuses plateformes ou cellules d’écoute se sont déployées en Nouvelle-Aquitaine. Certaines plateformes s’adressent à tous, d’autres sont spécifiques aux professionnels de santé pour lesquels la crise sanitaire peut générer des difficultés psychologique dans leur quotidien professionnel.
>> Retrouvez le numéro des cellules d’écoute et de soutien de votre département sur le site de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
• Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 185 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 27 mars, ce qui porte le total à 1 357 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
· 490 personnes sont actuellement hospitalisées
· 127 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 50 décès parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 28/03 à 14h
• Solidarité région Grand Est : deux équipes de professionnels de santé néo-aquitains partent en mission de renfort
Le mouvement de solidarité se poursuit en Nouvelle-Aquitaine pour venir en renfort de la région Grand-Est. Après la décision de l’accueil de 54 patients répartis dans une dizaine d’hôpitaux et cliniques de la région pour soulager les établissements surchargés en Grand-Est, il s’agit d’apporter un renfort humain aux équipes hospitalières épuisées.
Un mouvement de solidarité spontané s’est manifesté ces derniers jours auprès de l’ARS Nouvelle-Aquitaine et plus d’une soixantaine de professionnels médicaux et paramédicaux se sont portés volontaires pour partir apporter leur compétence et leur aide à leurs homologues éprouvés par la crise.
Une première mission de renfort est ainsi organisée ce week-end par l’ARS : 19 professionnels répartis en 2 équipes 9 et 10 personnes partent dimanche 28 mars en mission de quatre jours au CHR de Metz-Thionville et au CHU de Nancy grâce à la collaboration de la SNCF et de la mairie de Paris qui coordonnent leur transport. Ces deux établissements font partie de ceux identifiés par l’ARS Grand-Est pour l’accueil prioritaire d’une aide permettant à leurs équipes de prendre un repos indispensable.
Les équipes sont constituées de médecins anesthésistes-réanimateurs, médecins urgentistes, infirmières anesthésistes, infirmières de salle de réveil, médecins de soins palliatifs et psychologues, tous volontaires. Parmi eux, des libéraux et des personnels d’établissements publics et privés dont le départ est approuvé par leur direction.
Comme pour la question de l’accueil de patients, l’ARS Nouvelle-Aquitaine s’emploie à apporter tout le soutien possible aux régions fortement impactées par le Covid-19, tout en veillant à ne pas désarmer les équipes, ni saturer les capacités des établissements de la région. C’est pourquoi ces décisions sont prises au jour le jour, au regard de l’évolution de l’épidémie et en appréhendant un éventuel pic d’hospitalisation en Nouvelle-Aquitaine dans les prochaines semaines. Ainsi, d’autres missions de renfort de personnels pourront être décidées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire dans notre territoire. L’ARS Nouvelle-Aquitaine tient une nouvelle fois à saluer cet élan solidaire et tous les volontaires qui se sont manifestés.
• Des dispositifs de soutien psychologique disponibles au national et en Nouvelle-Aquitaine
• Au niveau national
Le numéro vert 0 800 130 000 peut orienter les personnes qui en ressentent le besoin vers des plateformes pouvant apporter un soutien psychologique.
Ce dispositif national innovant et partenarial de prise en charge médico-psychologique est instauré via le numéro vert 24h/24 et 7j/7 en lien avec la Croix-Rouge et le réseau national de l'urgence médico-psychologique (CUMP). Il a pour objectif de repérer et prendre en charge les personnes nécessitant un soutien psychologique ou présentent des manifestations de stress et d’éviter de surcharger les SAMU-Centre 15 de ces appels.
- Pour soutenir les professionnels (anxiété, épuisement, colère, détresse) : Association Soins aux professionnels en santé 0 805 23 23 36 (7jours/7, 24h/24)
- Pour soutenir le grand public (angoisse, isolement, tristesse, deuil) : 0 800 130 000 (7jours/7, 24h/24)
• En Nouvelle-Aquitaine
De nombreuses plateformes ou cellules d’écoute se sont déployées en Nouvelle-Aquitaine. Certaines plateformes s’adressent à tous, d’autres sont spécifiques aux professionnels de santé pour lesquels la crise sanitaire peut générer des difficultés psychologique dans leur quotidien professionnel.
>> Retrouvez le numéro des cellules d’écoute et de soutien de votre département sur le site de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
• Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 185 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 27 mars, ce qui porte le total à 1 357 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
· 490 personnes sont actuellement hospitalisées
· 127 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs
· Depuis le début de l’épidémie, on déplore 50 décès parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 28/03 à 14h
Coronavirus : L’association SPS (Soins aux Professionnels de Santé) en soutien aux professionnels de santé
SOUTIEN AUX SOIGNANTS :
Parce qu’il est urgent d’aider et de soutenir les soignants, l’association SPS (Soins aux Professionnels en Santé), reconnue d’intérêt général, propose son dispositif d’aide et d’accompagnement psychologique avec 100 psychologues de la plateforme Pros-Consulte.
• UN RÉSEAU DE PSYCHOLOGUES, MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET PSYCHIATRES MOBILISÉS POUR AIDER L’ENSEMBLE DES PROFESSIONNELS EN SANTÉ
Le dispositif adapté d’aide et d’accompagnement spécifique conçu par SPS comprend :
• une écoute téléphonique par des psychologues avec réorientation via le numéro vert SPS 0 805 23 23 36 ou l’application mobile Asso SPS 24h/24, 7j/7.
• SPS a mis en œuvre depuis plus de trois ans, avec la plateforme nationale d’appel Pros-Consulte composée de 100 psychologues experts, une écoute, un soutien et une proposition de ré-orientation vers le réseau national du risque psychosocial. La plateforme est accessible 24h/24 et 7j/7, via le numéro vert SPS 0 805 23 23 36 ou l’application mobile Asso SPS (1). Plus de 4 500 appels aux psychologues de la plateforme ont été enregistrés depuis sa création en novembre 2016.
• des téléconsultations ou consultations de psychologues, médecins généralistes et psychiatres via le réseau national du risque psychosocial.
• Ce réseau national du risque psychosocial a été lancé par SPS grâce à ses trois partenaires, les réseaux Souffrance & Travail, le Service de Santé des Armées et Morphée. Il regroupe près de 1000 professionnels référents chargés de proposer une téléconsultation ou une consultation aux professionnels en santé. La liste départementale est accessible sur le site www.asso-sps.fr/reseau- national-du-rps. L’ensemble du réseau de psychologues, médecins généralistes et psychiatres est mobilisé à son plus grand effectif pour aider l’ensemble des professionnels en santé.
samedi 28 mars 2020
Coronavirus : Accueil de patients de la Région Grand-Est aux CH de Bordeaux, Poitiers, Limoges, La Rochelle, Libourne, Angoulême, Niort, Bayonne, Pau
ARS : Le point de situation
• Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
• 291 personnes sont actuellement hospitalisées (au total, 482 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 191 sont retournées à domicile)
• 96 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (157 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 42 décès parmi les personnes hospitalisées.
• Des actions de solidarité en Nouvelle-Aquitaine pour venir en appui de la région Grand-Est
L’incidence de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine étant à ce stade moins importante que dans certaines autres régions, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a répondu à la demande du Ministère de la santé et des solidarités de venir en appui de la région Grand-Est en grande difficulté. Cela ne remet pas en cause la prise en charge des patients Néo-Aquitains, puisque notre région conservera toujours, même en intégrant l’arrivée de ces patients hors région, 3/4 de ses capacités d’accueil en réanimation en soins critiques dans les hôpitaux de la région.
• Accueil ce jour de 6 patients de la région Grand-Est au CHU de Bordeaux et à l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué
L’ARS Nouvelle-Aquitaine a organisé en lien avec le Ministère de la santé et des solidarités, le service des armées et les équipes du CHU de Bordeaux et de l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué, l’arrivée de 6 patients du Grand-Est afin de libérer des capacités de prise en charge pour les patients dans cette région en tension. Ce transfert a été opéré dans le cadre du dispositif MORPHEE par un avion
A 330 Phénix de l’armée de l’air équipé à cet effet (un 1er transfert ayant eu lieu le samedi 21 mars).
3 patients ont été pris en charge au CHU de bordeaux et 3 patients de l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué.
• Accueil ce jour de 8 patients de la région Grand-Est au CHU de Poitiers et de Limoges arrivés par avion et de 4 autres patients demain dans ces mêmes établissements
Par ailleurs, s’est organisé l’arrivée de 4 patients au CHU de Poitiers par avion en provenance de Colmar (sur 2 vols) et de 4 patients au CHU de Limoges (sur 2 vols). Sont également programmés deux vols en provenance de Colmar, un à destination du CHU de Poitiers (2 patients) et l’autre à destination du CHU de Limoges (2 patients). Ces deux vols sont affrétés par la société Oyonnair.
• Accueil dimanche 29 mars de 36 patients supplémentaires du Grand-Est dans différents établissements de la région Nouvelle-Aquitaine
Ces 48 patients seront acheminés grâce à 2 TGV médicalisés qui arriveront dans la journée du dimanche 29 mars. Un premier train aura pour terminus Poitiers et l’autre Bayonne, avec un arrêt à Bordeaux. Les patients seront répartis dans différents établissements de la région :
CHU Bordeaux : 1 patient ; CHU Poitiers : 4 patients ; CH la Rochelle : 4 patients ; CH Bayonne : 6 patients ; CH Pau : 4 patients ; Hôpital inter-Armée (HIA) : 7 patients réa Covid-19 supplémentaires ; Clinique Bordeaux Nord : 3 patients ; CH Libourne : 3 patients ; CH Angoulême : 2 patients ; CH Niort : 2 patients.
• L’ARS Nouvelle-Aquitaine avait lancé un appel au volontariat auprès des professionnels de santé pour venir en aide aux équipes du Grand-Est : 60 professionnels ont répondu présents et sont prêts à venir en soutien
L’ARS Nouvelle-Aquitaine tient à remercier les 60 professionnels de la santé (anesthésistes, médecins urgentistes, infirmiers anesthésistes, infirmiers), qui se sont portés volontaires pour venir en soutien des équipes médicales du Grand-Est.
L’ARS organise actuellement la composition des équipes de professionnels de santé qui viendront en appui des établissements de santé en tension du grand-Est pour soulager leurs collègues, sur des périodes de 3 à 4 jours
• Quelle organisation en EHPAD en Nouvelle-Aquitaine pour faire face à des cas de Covid-19 ?
Au regard de l’évolution épidémique et de l’augmentation du nombre de cas confirmés de COVID-19 en EHPAD, l’ARS vient en appui des établissements médico-sociaux de Nouvelle-Aquitaine hébergeant les plus fragiles (EHPAD, USLD - unités de soins longue durée - résidences autonomie) pour les appuyer dans la mise en œuvre d’actions pour prévenir l’apparition de cas de coronavirus au sein de leur établissement.
• Un renforcement exceptionnel des mesures de sécurité
Au-delà d’un suivi rigoureux d’éléments de gestion tels que le plan de continuité d’activité, la gestion des stocks, ou l’application des protocoles d’hygiène, des mesures exceptionnelles sont mises en place dans les EHPAD pour faire face à la crise sanitaire. Celles-ci ont pour objectif de « mettre sous protection maximale » les établissements.
Chaque directeur d’établissement est garant de cette organisation et bénéficie de l’appui permanent,
7 jours sur 7, des délégations départementales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine pour la mise en application de nouvelles mesures, et surtout la gestion de crise lorsqu’un cas symptomatique est déclaré.
Une cellule d’appui externe à l’établissement est, dès que nécessaire, mobilisable pour venir en aide aux établissements en tension. Elle comprend des référents de l’ARS, du CPIAS (Centre d’appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins) et de la Sécurité Civile, Médecins, Equipe Opérationnelle d'Hygiène (EOH), équipes mobiles de gériatrie, cadres, professionnels sociaux et civils volontaires qui viennent et viendront en appui des établissements qui nécessitent un appui ou un renfort.
Pour réaliser cette coordination et assurer une veille permanente, les EHPAD de Nouvelle-Aquitaine désignent, en interne un référent Covid-19. Cette personne est chargée de la surveillance de l’application des mesures d’hygiène nécessaires, de la sensibilisation des professionnels à l’auto-surveillance et de la veille et l’alerte des cas symptomatiques, dès l’apparition des premiers signes. Ce référent Covid-19 est aussi l’interlocuteur privilégié de l’ARS pour assurer un suivi continu de la situation.
• L’ARS pourra apporter des solutions et des soutiens particuliers dans les situations suivantes :
• Pour les mesures d’hygiène : accompagner les EHPAD dans l’application des mesures barrières, mise à disposition de conseils d’experts ou accès facilité à une expertise locale via les équipes hospitalières d’hygiène et garantie de réapprovisionnement en équipements de protection pour le personnel, si nécessaire.
• Pour le renfort et le soutien des équipes : Identifier les risques majeurs de manque de personnel et faciliter si nécessaire les possibilités de renfort. De nombreuses initiatives de solidarité professionnelle émergent et l’ARS, en lien avec les fédérations et organisations professionnelles, souhaite les promouvoir. S’agissant des compétences médicales, il peut s’agir d’accompagner et faciliter les recours à la télémédecine. Et afin de renforcer l’information, la formation des professionnels de santé dans cette situation de crise (outils, formations rapide et à distance). Le soutien technique à distance ainsi que le soutien psychologique sont également au cœur de ces actions de renforcement. Enfin, l’appui par filière gériatrique hospitalière de chaque territoire, d’ores et déjà mobilisée, sera plus affirmé.
• Des consignes concrètes à appliquer par l’ensemble des EHPAD de la région
1er objectif : Renforcer les mesures d’hygiène. Les mesures d’hygiène sont renforcées à tous les niveaux : aux entrées ou aux sorties de l’établissement, dans les espaces communs, avec des consignes de désinfections minutieuses (barres d’appui, poignées de porte …), pour l’accès aux chambres des résidents avec le port du masque…L’ARS veillera au réapprovisionnement en équipement de protection et masques si nécessaire.
2e objectif : Sécuriser l’accès au bâtiment. Pour renforcer les mesures de sécurité et d’hygiène déjà effectives, il est question de réduire au maximum les entrées et sorties de personnels. Exemples de mesures appliquées :
• Organisation de circuits entrées/sorties dédiés aux personnels, aux prestataires extérieurs, avec application des mesures d’hygiène,
• Recours intensifié à la télémédecine,
• Limiter l’accès à l’EHPAD aux intervenants extérieurs strictement nécessaires, tout en assurant la continuité des soins vitaux des résidents,
• En présence de cas confirmé(s), des mesures de décontamination en entrée/sortie des locaux pourront être mises en place avec l’appui de la sécurité civile.
3e objectif : Stopper la propagation du virus en isolant les résidents symptomatiques dès l’apparition des premiers signes évocateurs. En préparation de un ou plusieurs cas de Covid-19, les EHPAD identifient et organisent des solutions d’isolement allant jusqu’à l’identification d’une zone dédiée à la prise en charge de résidents symptomatiques et/ou confirmés Covid-19. Face au risque de contamination et à la vulnérabilité de la population des EHPAD, l’isolement des personnes atteintes dans un secteur dédié Covid-19[1] est indispensable Cette organisation s’accompagne de différentes mesures comprenant une équipe soignante dédiée et équipée. Ce personnel ne prendra alors en charge que les résidents transférés dans cette zone et ne circulera plus dans les zones non-impactées du bâtiment (ou, si nécessaire, après avoir procédé à des mesures de décontamination).
De la même manière, tous les professionnels présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 seront équipés de protections et testés avec un isolement et un arrêt de travail en cas de test positif.
4e objectif : Assurer le suivi de l’évolution de la situation pour adapter l’organisation et répondre à l’urgence
Toutes les données de surveillance cliniques, qu’il s’agisse du personnel ou des résidents, seront collectées quotidiennement par le référent Covid-19 de l’établissement et communiqués à l’ARS et à Santé publique France via une application sécurisée. Cette veille permettra de suivre l’évolution des cas, de maintenir un contact permanent avec l’établissement susceptible d’avoir besoin d’aide et de prendre les mesures nécessaires en cas d’alerte.
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 165 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 26 mars, ce qui porte le total à 1 172 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
• 291 personnes sont actuellement hospitalisées (au total, 482 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 191 sont retournées à domicile)
• 96 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (157 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 42 décès parmi les personnes hospitalisées.
• Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 165 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 26 mars, ce qui porte le total à 1 172 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)• 291 personnes sont actuellement hospitalisées (au total, 482 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 191 sont retournées à domicile)
• 96 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (157 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 42 décès parmi les personnes hospitalisées.
• Des actions de solidarité en Nouvelle-Aquitaine pour venir en appui de la région Grand-Est
L’incidence de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine étant à ce stade moins importante que dans certaines autres régions, l’ARS Nouvelle-Aquitaine a répondu à la demande du Ministère de la santé et des solidarités de venir en appui de la région Grand-Est en grande difficulté. Cela ne remet pas en cause la prise en charge des patients Néo-Aquitains, puisque notre région conservera toujours, même en intégrant l’arrivée de ces patients hors région, 3/4 de ses capacités d’accueil en réanimation en soins critiques dans les hôpitaux de la région.
• Accueil ce jour de 6 patients de la région Grand-Est au CHU de Bordeaux et à l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué
L’ARS Nouvelle-Aquitaine a organisé en lien avec le Ministère de la santé et des solidarités, le service des armées et les équipes du CHU de Bordeaux et de l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué, l’arrivée de 6 patients du Grand-Est afin de libérer des capacités de prise en charge pour les patients dans cette région en tension. Ce transfert a été opéré dans le cadre du dispositif MORPHEE par un avion
A 330 Phénix de l’armée de l’air équipé à cet effet (un 1er transfert ayant eu lieu le samedi 21 mars).
3 patients ont été pris en charge au CHU de bordeaux et 3 patients de l’Hôpital d'instruction des armées Robert Picqué.
• Accueil ce jour de 8 patients de la région Grand-Est au CHU de Poitiers et de Limoges arrivés par avion et de 4 autres patients demain dans ces mêmes établissements
Par ailleurs, s’est organisé l’arrivée de 4 patients au CHU de Poitiers par avion en provenance de Colmar (sur 2 vols) et de 4 patients au CHU de Limoges (sur 2 vols). Sont également programmés deux vols en provenance de Colmar, un à destination du CHU de Poitiers (2 patients) et l’autre à destination du CHU de Limoges (2 patients). Ces deux vols sont affrétés par la société Oyonnair.
• Accueil dimanche 29 mars de 36 patients supplémentaires du Grand-Est dans différents établissements de la région Nouvelle-Aquitaine
Ces 48 patients seront acheminés grâce à 2 TGV médicalisés qui arriveront dans la journée du dimanche 29 mars. Un premier train aura pour terminus Poitiers et l’autre Bayonne, avec un arrêt à Bordeaux. Les patients seront répartis dans différents établissements de la région :
CHU Bordeaux : 1 patient ; CHU Poitiers : 4 patients ; CH la Rochelle : 4 patients ; CH Bayonne : 6 patients ; CH Pau : 4 patients ; Hôpital inter-Armée (HIA) : 7 patients réa Covid-19 supplémentaires ; Clinique Bordeaux Nord : 3 patients ; CH Libourne : 3 patients ; CH Angoulême : 2 patients ; CH Niort : 2 patients.
• L’ARS Nouvelle-Aquitaine avait lancé un appel au volontariat auprès des professionnels de santé pour venir en aide aux équipes du Grand-Est : 60 professionnels ont répondu présents et sont prêts à venir en soutien
L’ARS Nouvelle-Aquitaine tient à remercier les 60 professionnels de la santé (anesthésistes, médecins urgentistes, infirmiers anesthésistes, infirmiers), qui se sont portés volontaires pour venir en soutien des équipes médicales du Grand-Est.
L’ARS organise actuellement la composition des équipes de professionnels de santé qui viendront en appui des établissements de santé en tension du grand-Est pour soulager leurs collègues, sur des périodes de 3 à 4 jours
• Quelle organisation en EHPAD en Nouvelle-Aquitaine pour faire face à des cas de Covid-19 ?
Au regard de l’évolution épidémique et de l’augmentation du nombre de cas confirmés de COVID-19 en EHPAD, l’ARS vient en appui des établissements médico-sociaux de Nouvelle-Aquitaine hébergeant les plus fragiles (EHPAD, USLD - unités de soins longue durée - résidences autonomie) pour les appuyer dans la mise en œuvre d’actions pour prévenir l’apparition de cas de coronavirus au sein de leur établissement.
• Un renforcement exceptionnel des mesures de sécurité
Au-delà d’un suivi rigoureux d’éléments de gestion tels que le plan de continuité d’activité, la gestion des stocks, ou l’application des protocoles d’hygiène, des mesures exceptionnelles sont mises en place dans les EHPAD pour faire face à la crise sanitaire. Celles-ci ont pour objectif de « mettre sous protection maximale » les établissements.
Chaque directeur d’établissement est garant de cette organisation et bénéficie de l’appui permanent,
7 jours sur 7, des délégations départementales de l’ARS Nouvelle-Aquitaine pour la mise en application de nouvelles mesures, et surtout la gestion de crise lorsqu’un cas symptomatique est déclaré.
Une cellule d’appui externe à l’établissement est, dès que nécessaire, mobilisable pour venir en aide aux établissements en tension. Elle comprend des référents de l’ARS, du CPIAS (Centre d’appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins) et de la Sécurité Civile, Médecins, Equipe Opérationnelle d'Hygiène (EOH), équipes mobiles de gériatrie, cadres, professionnels sociaux et civils volontaires qui viennent et viendront en appui des établissements qui nécessitent un appui ou un renfort.
Pour réaliser cette coordination et assurer une veille permanente, les EHPAD de Nouvelle-Aquitaine désignent, en interne un référent Covid-19. Cette personne est chargée de la surveillance de l’application des mesures d’hygiène nécessaires, de la sensibilisation des professionnels à l’auto-surveillance et de la veille et l’alerte des cas symptomatiques, dès l’apparition des premiers signes. Ce référent Covid-19 est aussi l’interlocuteur privilégié de l’ARS pour assurer un suivi continu de la situation.
• L’ARS pourra apporter des solutions et des soutiens particuliers dans les situations suivantes :
• Pour les mesures d’hygiène : accompagner les EHPAD dans l’application des mesures barrières, mise à disposition de conseils d’experts ou accès facilité à une expertise locale via les équipes hospitalières d’hygiène et garantie de réapprovisionnement en équipements de protection pour le personnel, si nécessaire.
• Pour le renfort et le soutien des équipes : Identifier les risques majeurs de manque de personnel et faciliter si nécessaire les possibilités de renfort. De nombreuses initiatives de solidarité professionnelle émergent et l’ARS, en lien avec les fédérations et organisations professionnelles, souhaite les promouvoir. S’agissant des compétences médicales, il peut s’agir d’accompagner et faciliter les recours à la télémédecine. Et afin de renforcer l’information, la formation des professionnels de santé dans cette situation de crise (outils, formations rapide et à distance). Le soutien technique à distance ainsi que le soutien psychologique sont également au cœur de ces actions de renforcement. Enfin, l’appui par filière gériatrique hospitalière de chaque territoire, d’ores et déjà mobilisée, sera plus affirmé.
• Des consignes concrètes à appliquer par l’ensemble des EHPAD de la région
1er objectif : Renforcer les mesures d’hygiène. Les mesures d’hygiène sont renforcées à tous les niveaux : aux entrées ou aux sorties de l’établissement, dans les espaces communs, avec des consignes de désinfections minutieuses (barres d’appui, poignées de porte …), pour l’accès aux chambres des résidents avec le port du masque…L’ARS veillera au réapprovisionnement en équipement de protection et masques si nécessaire.
2e objectif : Sécuriser l’accès au bâtiment. Pour renforcer les mesures de sécurité et d’hygiène déjà effectives, il est question de réduire au maximum les entrées et sorties de personnels. Exemples de mesures appliquées :
• Organisation de circuits entrées/sorties dédiés aux personnels, aux prestataires extérieurs, avec application des mesures d’hygiène,
• Recours intensifié à la télémédecine,
• Limiter l’accès à l’EHPAD aux intervenants extérieurs strictement nécessaires, tout en assurant la continuité des soins vitaux des résidents,
• En présence de cas confirmé(s), des mesures de décontamination en entrée/sortie des locaux pourront être mises en place avec l’appui de la sécurité civile.
3e objectif : Stopper la propagation du virus en isolant les résidents symptomatiques dès l’apparition des premiers signes évocateurs. En préparation de un ou plusieurs cas de Covid-19, les EHPAD identifient et organisent des solutions d’isolement allant jusqu’à l’identification d’une zone dédiée à la prise en charge de résidents symptomatiques et/ou confirmés Covid-19. Face au risque de contamination et à la vulnérabilité de la population des EHPAD, l’isolement des personnes atteintes dans un secteur dédié Covid-19[1] est indispensable Cette organisation s’accompagne de différentes mesures comprenant une équipe soignante dédiée et équipée. Ce personnel ne prendra alors en charge que les résidents transférés dans cette zone et ne circulera plus dans les zones non-impactées du bâtiment (ou, si nécessaire, après avoir procédé à des mesures de décontamination).
De la même manière, tous les professionnels présentant des symptômes évocateurs de Covid-19 seront équipés de protections et testés avec un isolement et un arrêt de travail en cas de test positif.
4e objectif : Assurer le suivi de l’évolution de la situation pour adapter l’organisation et répondre à l’urgence
Toutes les données de surveillance cliniques, qu’il s’agisse du personnel ou des résidents, seront collectées quotidiennement par le référent Covid-19 de l’établissement et communiqués à l’ARS et à Santé publique France via une application sécurisée. Cette veille permettra de suivre l’évolution des cas, de maintenir un contact permanent avec l’établissement susceptible d’avoir besoin d’aide et de prendre les mesures nécessaires en cas d’alerte.
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine et dans ses départements
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 165 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 26 mars, ce qui porte le total à 1 172 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville)
• 291 personnes sont actuellement hospitalisées (au total, 482 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 191 sont retournées à domicile)
• 96 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (157 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie)
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 42 décès parmi les personnes hospitalisées.
vendredi 27 mars 2020
Saintes/Saint-Jean-d'Angély : les centres hospitaliers lancent un appel aux dons
COVID-19 : APPEL AUX DONS DE MATERIELS
Les centres hospitaliers de Saintes et de Saint-Jean-d'Angély ont lancé, via leur page Facebook commune et leurs sites internet, un appel aux dons pour les matériels suivants :
- sur blouses
- lunettes de protection
- masques chirurgicaux, FFP2 et FFP3
Toute entreprise, institution publique ou particulier souhaitant faire un don de ce type de matériel est invité à adresser un courriel à darm@ch-saintonge.fr
Les centres hospitaliers de Saintes et de Saint-Jean-d'Angély ont lancé, via leur page Facebook commune et leurs sites internet, un appel aux dons pour les matériels suivants :
- sur blouses
- lunettes de protection
- masques chirurgicaux, FFP2 et FFP3
Toute entreprise, institution publique ou particulier souhaitant faire un don de ce type de matériel est invité à adresser un courriel à darm@ch-saintonge.fr
Confinement : Lutte contre les violences intrafamiliales
Le contexte particulier de confinement, indispensable à l'endiguement de la pandémie de Covid-19, constitue un terreau favorable aux violences conjugales et intrafamiliales : la promiscuité, les tensions, l'anxiété peuvent y concourir.
Le préfet de la Charente-Maritime, les procureurs de la République des Tribunaux judiciaires de La Rochelle et Saintes ainsi que le Conseil départemental de la Charente-Maritime rappellent les mesures mises en œuvre en vue de prévenir et réprimer de tels faits.
• Les placements en garde-à-vue puis les défèrements devant les tribunaux se poursuivent. Ils permettent soit un jugement immédiat, soit un placement du mis en cause sous contrôle judiciaire jusqu'à l'audience de jugement, avec notamment interdiction d'entrer en contact avec la victime et de paraître à son domicile. Les victimes peuvent se voir attribuer un téléphone grave danger. Par ailleurs, les juges aux affaires familiales continuent à assurer le prononcé des ordonnances de protection afin de garantir aux victimes une protection rapide et efficace. L'éviction du conjoint violent reste la solution privilégiée.
La lutte contre les violences faites aux femmes demeure une priorité de politique pénale clairement affirmée par le ministère de la Justice et les associations (CIDFF, AEM-Association enquête et médiation), les forces de police, de gendarmerie et l'autorité judiciaire sont totalement mobilisées.
• Le traitement des contentieux urgents est assuré, des permanences sont tenues dans les tribunaux pour enfants afin de prendre les mesures utiles de protection pour les enfants exposés à une situation de danger. En cas d'urgence, des ordonnances de placement provisoire peuvent être rendues par les magistrats pour garantir leur protection.
L'accueil de ces enfants est assuré par la collectivité départementale en charge de la protection de l'enfance, dont la mobilisation doit être saluée en ce temps de crise sanitaire inédite. Des préconisations ont été adressées au Conseil départemental afin de garantir leur sécurité sanitaire et celle des enfants accueillis.
Concernant la répression des violences faites aux enfants, les audiences de comparution immédiate ou les présentations devant le juge d'instruction qui s'imposent se tiendront.
• Les forces de sécurité restent pleinement mobilisées dans leur lutte contre les violences intrafamiliales. Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d'une intervention sur place, il convient de contacter les services de première urgence : Le 17 est évidemment à la disposition des victimes et doit impérativement être le moyen de contact utilisé en cas d'urgence. Il permet une action rapide de la police ou de la gendarmerie. Les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15) restent mobilisés pour les situations d'urgence.
• Durant toute la période du confinement, la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes mise en place par le ministère de l'Intérieur pour signaler des violences et pouvoir bénéficier d'assistance et de conseils est pleinement opérationnelle, disponible sur arretonslesviolences.gouv.fr . Elle reste active 24h/ 24, 7j/7, et permet de dialoguer avec les personnels formés aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée. Chacun peut diriger les victimes de violences conjugales vers cette plateforme, plus adaptée à la période.
Le 3919, numéro d'écoute national, reste opérationnel et une écoute à distance a été mise en place.
Le préfet de la Charente-Maritime, les procureurs de la République des Tribunaux judiciaires de La Rochelle et Saintes ainsi que le Conseil départemental de la Charente-Maritime rappellent les mesures mises en œuvre en vue de prévenir et réprimer de tels faits.
• Les placements en garde-à-vue puis les défèrements devant les tribunaux se poursuivent. Ils permettent soit un jugement immédiat, soit un placement du mis en cause sous contrôle judiciaire jusqu'à l'audience de jugement, avec notamment interdiction d'entrer en contact avec la victime et de paraître à son domicile. Les victimes peuvent se voir attribuer un téléphone grave danger. Par ailleurs, les juges aux affaires familiales continuent à assurer le prononcé des ordonnances de protection afin de garantir aux victimes une protection rapide et efficace. L'éviction du conjoint violent reste la solution privilégiée.
La lutte contre les violences faites aux femmes demeure une priorité de politique pénale clairement affirmée par le ministère de la Justice et les associations (CIDFF, AEM-Association enquête et médiation), les forces de police, de gendarmerie et l'autorité judiciaire sont totalement mobilisées.
• Le traitement des contentieux urgents est assuré, des permanences sont tenues dans les tribunaux pour enfants afin de prendre les mesures utiles de protection pour les enfants exposés à une situation de danger. En cas d'urgence, des ordonnances de placement provisoire peuvent être rendues par les magistrats pour garantir leur protection.
L'accueil de ces enfants est assuré par la collectivité départementale en charge de la protection de l'enfance, dont la mobilisation doit être saluée en ce temps de crise sanitaire inédite. Des préconisations ont été adressées au Conseil départemental afin de garantir leur sécurité sanitaire et celle des enfants accueillis.
Concernant la répression des violences faites aux enfants, les audiences de comparution immédiate ou les présentations devant le juge d'instruction qui s'imposent se tiendront.
• Les forces de sécurité restent pleinement mobilisées dans leur lutte contre les violences intrafamiliales. Pour tout cas de danger grave et immédiat, avec nécessité d'une intervention sur place, il convient de contacter les services de première urgence : Le 17 est évidemment à la disposition des victimes et doit impérativement être le moyen de contact utilisé en cas d'urgence. Il permet une action rapide de la police ou de la gendarmerie. Les services de police ou de gendarmerie (17 ou 112), les pompiers (18 ou 112) ou le Samu (15) restent mobilisés pour les situations d'urgence.
• Durant toute la période du confinement, la plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes mise en place par le ministère de l'Intérieur pour signaler des violences et pouvoir bénéficier d'assistance et de conseils est pleinement opérationnelle, disponible sur arretonslesviolences.gouv.fr . Elle reste active 24h/ 24, 7j/7, et permet de dialoguer avec les personnels formés aux violences sexistes et sexuelles de manière anonyme et sécurisée. Chacun peut diriger les victimes de violences conjugales vers cette plateforme, plus adaptée à la période.
Le 3919, numéro d'écoute national, reste opérationnel et une écoute à distance a été mise en place.
Saintes/Coronavirus : Mise en place d'un dispositif de livraison de produits alimentaires pour la population
Après avoir obtenu une dérogation du Préfet de Charente-Maritime pour maintenir l'ouverture de deux marchés les mardi (Reverseaux) et samedi (halle Saint-Pierre), la municipalité a souhaité accompagner les commerçants des marchés dans leur démarche de continuité d’activités pendant cette période de confinement et permettre à tous les habitants de continuer à avoir accès à des denrées alimentaires fraîches produites localement.
Bon nombre de commerçants des marchés ont exprimé le souhait que soit mis en place un système de livraison. Certains ont déjà pris des initiatives individuelles pour continuer à livrer leurs clients sur Saintes. Qu'ils en soient remerciés.
Afin d'aider à mettre en place un dispositif accessible à tous, vous trouverez ci-dessous les mesures mises en œuvre :
• Mise en place de points relais :
Liste des commerçants sédentaires, ouverts, qui sont volontaires pour servir de point relais. La Cellule municipale de Crise Entreprises et Commerces les a tous contactés au préalable pour avoir leur accord de principe.
Cela vous permettra de venir retirer et payer dans un commerce autorisé à ouvrir par l’arrêté ministériel du 15 mars 2020, les produits alimentaires uniquement que vous aurez préalablement commandés.
Vous pourrez y donner rendez-vous au fournisseur du marché que vous connaissez certains jours de la semaine (une fois par semaine ou deux au maximum afin de respecter le confinement et limiter les contacts), pour que ces derniers puissent venir vous livrer des produits que vous aurez commandés chez eux.
Attention : pas de vente sur place autre que les produits commandés au préalable à vos commerçants.
La Région Nouvelle-Aquitaine et l’AANA avec qui la Ville collabore nous informent qu'elles ont décidé d'accompagner les producteurs/commerçants dans la gestion de la crise COVID19 via un outil de mise en relation.
Ceux-ci doivent s'inscrire sur la plateforme à partir de vendredi 27 mars. C’est simple, rapide et gratuit.
https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr
• Se mettre en réseau pour les commerçants des marchés : N'hésitez pas à créer un groupe Messenger sur Facebook
Pour les commerçants : vous pourrez communiquer entre vous, afin de mutualiser les livraisons au maximum. Par exemple, lorsque vous aurez une livraison sur Saintes, vous pourrez le mettre sur le groupe, avec vos heures de départ et votre trajet, pour que d’autres commerçants puissent vous contacter afin de faire livrer leurs produits.
La cellule municipale de crise Commerces et Entreprises est à votre disposition pour vous aider dans cette démarche. N'hésitez pas à nous contacter.
• Toucher une clientèle plus âgée
Cette même cellule municipale de crise va informer toutes les entreprises d’aide à la personne de la mise en place de ces dispositifs. Un support papier sera également très rapidement réalisé afin de promouvoir ces dispositifs permettant de faciliter la livraison à la population de produits frais et de qualité des commerçants des marchés.
Le maire, Jean-Philippe Machon, et le conseil municipal souhaitent un très bon courage à toutes et à tous pour affronter cette période particulièrement difficile. La Cellule Municipale de Crise Commerces et Entreprises est à votre écoute. Elle est là pour aider et faire en sorte que les producteurs locaux soient les moins pénalisés possible et que toute la population puisse avoir accès aux denrées alimentaires des marchés. N’hésitez pas à la contacter.
Respectez le confinement et prenez bien soin de vous et de vos proches.
Bon nombre de commerçants des marchés ont exprimé le souhait que soit mis en place un système de livraison. Certains ont déjà pris des initiatives individuelles pour continuer à livrer leurs clients sur Saintes. Qu'ils en soient remerciés.
Afin d'aider à mettre en place un dispositif accessible à tous, vous trouverez ci-dessous les mesures mises en œuvre :
• Mise en place de points relais :
Liste des commerçants sédentaires, ouverts, qui sont volontaires pour servir de point relais. La Cellule municipale de Crise Entreprises et Commerces les a tous contactés au préalable pour avoir leur accord de principe.
Cela vous permettra de venir retirer et payer dans un commerce autorisé à ouvrir par l’arrêté ministériel du 15 mars 2020, les produits alimentaires uniquement que vous aurez préalablement commandés.
Vous pourrez y donner rendez-vous au fournisseur du marché que vous connaissez certains jours de la semaine (une fois par semaine ou deux au maximum afin de respecter le confinement et limiter les contacts), pour que ces derniers puissent venir vous livrer des produits que vous aurez commandés chez eux.
Attention : pas de vente sur place autre que les produits commandés au préalable à vos commerçants.
• Mise en place d'une « plateforme solidaire »
par la Région Nouvelle Aquitaine
La Région Nouvelle-Aquitaine et l’AANA avec qui la Ville collabore nous informent qu'elles ont décidé d'accompagner les producteurs/commerçants dans la gestion de la crise COVID19 via un outil de mise en relation.
Ceux-ci doivent s'inscrire sur la plateforme à partir de vendredi 27 mars. C’est simple, rapide et gratuit.
https://www.produits-locaux-nouvelle-aquitaine.fr
• Se mettre en réseau pour les commerçants des marchés : N'hésitez pas à créer un groupe Messenger sur Facebook
Pour les commerçants : vous pourrez communiquer entre vous, afin de mutualiser les livraisons au maximum. Par exemple, lorsque vous aurez une livraison sur Saintes, vous pourrez le mettre sur le groupe, avec vos heures de départ et votre trajet, pour que d’autres commerçants puissent vous contacter afin de faire livrer leurs produits.
La cellule municipale de crise Commerces et Entreprises est à votre disposition pour vous aider dans cette démarche. N'hésitez pas à nous contacter.
• Toucher une clientèle plus âgée
Cette même cellule municipale de crise va informer toutes les entreprises d’aide à la personne de la mise en place de ces dispositifs. Un support papier sera également très rapidement réalisé afin de promouvoir ces dispositifs permettant de faciliter la livraison à la population de produits frais et de qualité des commerçants des marchés.
Le maire, Jean-Philippe Machon, et le conseil municipal souhaitent un très bon courage à toutes et à tous pour affronter cette période particulièrement difficile. La Cellule Municipale de Crise Commerces et Entreprises est à votre écoute. Elle est là pour aider et faire en sorte que les producteurs locaux soient les moins pénalisés possible et que toute la population puisse avoir accès aux denrées alimentaires des marchés. N’hésitez pas à la contacter.
Respectez le confinement et prenez bien soin de vous et de vos proches.
Le Département, l'Association des Maires et La Poste Ensemble pour rompre l'isolement et veiller sur nos aînés
Dès le début de la crise sanitaire que nous traversons et qui impose à chaque citoyen de respecter des mesures de confinement afin de freiner la propagation du coronavirus, le Département, sous l'impulsion de son président Dominique Bussereau et l’Assemblée des Maires de la Charente-Maritime, ont souhaité conjointement mettre en place une veille sanitaire renforcée auprès des personnes âgées.
La Poste a créé "Veiller sur mes parents", un service de visites aux séniors par les facteurs. Le Département connaissant bien ce dispositif s'est rapproché de la Poste afin d'étudier comment notre collectivité pourrait contribuer et offrir ce service à toutes les personnes âgées vulnérables de la Charente-Maritime qui le souhaitent pour qu'elles en bénéficient gratuitement pendant cette période de confinement.
Grâce à la mobilisation des Maires de la Charente-Maritime, le Département a reccueilli les coordonnées des personnes inscrites sur les listes communales "Plan canicule", ce qui représente environ 6 000 contacts, coordonnées utilisables dans ce contexte de crise sanitaire.
COMMENT ÇA MARCHE ?
• Les visites de lien social sont offertes à raison d'une visite par semaine, durant toute la période de confinement et sans engagement de souscription à l’issue de la crise sanitaire Covid-19.
• Les modalités de leur déroulement s'inscrivent dans le respect des mesures de précautions sanitaires prises par le gouvernement.
• La personne est appelée avant chaque visite afin de confirmer qu'elle est disponible pour accueillir le facteur, ce dernier se rend ensuite au domicile de la personne en respectant l’ensemble des gestes barrières (distance de courtoisie pendant les échanges, port d'un masque, usage de solution hydro-alcoolique).
• Si la personne ne souhaite pas recevoir le facteur à son domicile, une conversation téléphonique est alors réalisée dans le même esprit qu'une visite à domicile.
• En cas de non réponse à l’appel téléphonique, c’est le principe de précaution qui prime, le facteur se rend au domicile de la personne afin de vérifier que tout va bien.
DÉROULÉ ET OBJECTIF DE LA VISITE
Lors d'un échange chaleureux et convivial, Le facteur prend des nouvelles de la personne durant la visite à domicile ou par téléphone et fait savoir à ses proches les éventuels besoins qu'elle pourrait exprimer.
Pour bénéficier de ce service, il suffit d'appeler ou de faire appeler par un proche 0800 000 011 (service gratuit + prix appel)
Prise de contact par un conseiller "Veiller sur mes parents" Présentation du service offert et des modalités de sa mise en œuvre.
POUR INFO
La Poste a annoncé que durant la durée du confinement, dans toute la France, une visite hebdomadaire de lien social sera offerte à toutes les personnes qui souhaitent en bénéficier.
La Poste a créé "Veiller sur mes parents", un service de visites aux séniors par les facteurs. Le Département connaissant bien ce dispositif s'est rapproché de la Poste afin d'étudier comment notre collectivité pourrait contribuer et offrir ce service à toutes les personnes âgées vulnérables de la Charente-Maritime qui le souhaitent pour qu'elles en bénéficient gratuitement pendant cette période de confinement.
Grâce à la mobilisation des Maires de la Charente-Maritime, le Département a reccueilli les coordonnées des personnes inscrites sur les listes communales "Plan canicule", ce qui représente environ 6 000 contacts, coordonnées utilisables dans ce contexte de crise sanitaire.
COMMENT ÇA MARCHE ?
• Les visites de lien social sont offertes à raison d'une visite par semaine, durant toute la période de confinement et sans engagement de souscription à l’issue de la crise sanitaire Covid-19.
• Les modalités de leur déroulement s'inscrivent dans le respect des mesures de précautions sanitaires prises par le gouvernement.
• La personne est appelée avant chaque visite afin de confirmer qu'elle est disponible pour accueillir le facteur, ce dernier se rend ensuite au domicile de la personne en respectant l’ensemble des gestes barrières (distance de courtoisie pendant les échanges, port d'un masque, usage de solution hydro-alcoolique).
• Si la personne ne souhaite pas recevoir le facteur à son domicile, une conversation téléphonique est alors réalisée dans le même esprit qu'une visite à domicile.
• En cas de non réponse à l’appel téléphonique, c’est le principe de précaution qui prime, le facteur se rend au domicile de la personne afin de vérifier que tout va bien.
DÉROULÉ ET OBJECTIF DE LA VISITE
Lors d'un échange chaleureux et convivial, Le facteur prend des nouvelles de la personne durant la visite à domicile ou par téléphone et fait savoir à ses proches les éventuels besoins qu'elle pourrait exprimer.
Pour bénéficier de ce service, il suffit d'appeler ou de faire appeler par un proche 0800 000 011 (service gratuit + prix appel)
Prise de contact par un conseiller "Veiller sur mes parents" Présentation du service offert et des modalités de sa mise en œuvre.
POUR INFO
La Poste a annoncé que durant la durée du confinement, dans toute la France, une visite hebdomadaire de lien social sera offerte à toutes les personnes qui souhaitent en bénéficier.
jeudi 26 mars 2020
Covid-19/Soutien à l'agriculture : « la question de l'autonomie alimentaire n'a jamais pris autant de sens qu'en cette période »
Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, vice-président en charge de l'agriculture et Lydia Héraud, conseillère régionale en charge de la viticulture communiquent :
« Dans le contexte actuel d'épidémie par le Covid-19, la priorité va bien entendu au traitement des personnes malades, à la généralisation des gestes barrières et au respect strict du confinement. A ce titre, nous tenons à renouveler mes remerciements au dévouement et à l'abnégation des personnels soignants et de santé.
Au-delà de cet enjeu sanitaire majeur, l'autre défi auquel nous devons faire face est bien sûr la sécurisation de l'alimentation de nos concitoyens. Ainsi, la continuité de l'approvisionnement en produits sains et tracés des Français est essentielle. La généralisation des fermetures de frontières et donc de l'arrêt des flux de marchandises étrangères font que ce sont aujourd'hui particulièrement nos agriculteurs, professionnels de la mer et entreprises de transformations agroalimentaires qui nourrissent les Français.
Face à cette mission indispensable qu'il leur est dévolue par cette crise, nous tenons à les en remercier chaleureusement et dire toute notre admiration à l'ensemble des agriculteurs, pêcheurs et salariés des PME et industries agroalimentaires, des coopératives, mais également aux acteurs de la logistique, qui permettent à l'ensemble de la chaine de production, de transformation et de distribution de fonctionner. Ces personnels sont aujourd'hui au front, en première ligne, pour le bien de tous afin de s'assurer de la résilience de notre société dans cette épreuve. Aussi, la question de l'autonomie alimentaire (au même titre que celle des médicaments) n'a jamais pris autant de sens qu'en cette période.
Les réseaux de consommation ont changé depuis l'arrivée de cette crise. En effet, la fermeture des restaurants, la diminution très importante des marchés de plein air et la baisse des volumes de RHD placent ainsi la grande distribution en quasi-monopole de la distribution alimentaire. Cette situation lui confère de fait une responsabilité particulière.
Dans ce contexte, il est essentiel que soient privilégiés les producteurs locaux pour les approvisionnements des magasins en produits frais et de saison (asperges, fraises, agneau) dans le cadre de contrats équitables pour tous. Ainsi, une vigilance accrue doit être menée afin d'éviter de possibles dérives de prix. Cette préférence régionale permettra le soutien de notre économie locale et de nos emplois ».
« Dans le contexte actuel d'épidémie par le Covid-19, la priorité va bien entendu au traitement des personnes malades, à la généralisation des gestes barrières et au respect strict du confinement. A ce titre, nous tenons à renouveler mes remerciements au dévouement et à l'abnégation des personnels soignants et de santé.
Au-delà de cet enjeu sanitaire majeur, l'autre défi auquel nous devons faire face est bien sûr la sécurisation de l'alimentation de nos concitoyens. Ainsi, la continuité de l'approvisionnement en produits sains et tracés des Français est essentielle. La généralisation des fermetures de frontières et donc de l'arrêt des flux de marchandises étrangères font que ce sont aujourd'hui particulièrement nos agriculteurs, professionnels de la mer et entreprises de transformations agroalimentaires qui nourrissent les Français.
Face à cette mission indispensable qu'il leur est dévolue par cette crise, nous tenons à les en remercier chaleureusement et dire toute notre admiration à l'ensemble des agriculteurs, pêcheurs et salariés des PME et industries agroalimentaires, des coopératives, mais également aux acteurs de la logistique, qui permettent à l'ensemble de la chaine de production, de transformation et de distribution de fonctionner. Ces personnels sont aujourd'hui au front, en première ligne, pour le bien de tous afin de s'assurer de la résilience de notre société dans cette épreuve. Aussi, la question de l'autonomie alimentaire (au même titre que celle des médicaments) n'a jamais pris autant de sens qu'en cette période.
Les réseaux de consommation ont changé depuis l'arrivée de cette crise. En effet, la fermeture des restaurants, la diminution très importante des marchés de plein air et la baisse des volumes de RHD placent ainsi la grande distribution en quasi-monopole de la distribution alimentaire. Cette situation lui confère de fait une responsabilité particulière.
Dans ce contexte, il est essentiel que soient privilégiés les producteurs locaux pour les approvisionnements des magasins en produits frais et de saison (asperges, fraises, agneau) dans le cadre de contrats équitables pour tous. Ainsi, une vigilance accrue doit être menée afin d'éviter de possibles dérives de prix. Cette préférence régionale permettra le soutien de notre économie locale et de nos emplois ».
Coronavirus : Rejoignez la réserve civique pour apporter votre aide sur des missions vitales
ARS : Point de situation
Des indicateurs de suivi de l’épidémie de Covid-19 mis à jour quotidiennement sur le site de Santé publique France
Sur sa page internet dédiée au Covid-19, Santé publique France publie chaque jour une série de chiffres clés et d’indicateurs de suivi (arrêtés à J-1 14h), particulièrement :
• Le nombre total de cas confirmés et de décès liés au Covid-19 en France avec une répartition par région uniquement.
Sur ces données, Santé publique France précise que « du fait de la difficulté de l’identification et de la confirmation biologique de l’ensemble des cas de Covid-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3, les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3 ».
Cette difficulté d’identification des cas confirmés ne permet pas à Santé publique France de publier la répartition départementale de ces cas. Toutefois, l’ARS Nouvelle-Aquitaine s’est engagée à communiquer cette répartition une fois par semaine (le vendredi), sur la base de l’avancée des investigations réalisées par la cellule régionale de Santé publique France. Ces données sont des tendances puisqu’elles ne prennent pas en compte les cas confirmés en cours d’investigation et l’ensemble des cas diagnostiqués par la médecine de ville.
• Des indicateurs de suivi de l’épidémie de Covid-19 via l’observatoire cartographique GEODES
Ces indicateurs sont issus des données hospitalières, des urgences et de SOS Médecins. On y retrouve notamment, par région et par département, le nombre de personnes actuellement hospitalisées, le nombre de personnes actuellement en réanimation, le nombre de personnes décédées et le nombre de personnes retournées à domicile depuis le 1er mars 2020
Rejoignez la réserve civique pour apporter votre aide sur des missions vitales dans le cadre de l’épidémie de Covid-19
Face à l’épidémie de Covid-19, le gouvernement appelle à la mobilisation générale des solidarités. La réserve civique est un espace d’engagement ouvert à tous, que l’on soit bénévole habitué des missions associatives ou que l’on souhaite pour la première fois donner un peu de temps et d’énergie à l’une des missions vitales portées par la réserve civique :
· Aide alimentaire et d’urgence : distribution de produits de première nécessité (aliments, hygiène) et de repas aux plus démunis,
· Garde exceptionnelle d’enfants : garde d’enfants de soignants ou d’une structure de l’Aide sociale à l’enfance,
· Lien avec les personnes fragiles isolées : maintien du lien (téléphone, visio, mail…) avec des personnes fragiles isolées (personnes âgées, malades ou en situation de handicap),
· Solidarité de proximité : courses de produits essentiels pour ses voisins les plus fragiles.
Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le site jeveuxaider.gouv.fr
L’ARS renforce sa cellule régionale de renseignements dédiée au Covid-19
De nombreux appels de professionnels et particuliers sont reçus chaque jour par l’ARS Nouvelle-Aquitaine et sont traités par une cellule dédiée aux questions relatives au Covid-19. Pour compléter ce dispositif d’écoute, une adresse courriel est mise en place : ars-na-contact-covid19@ars.sante.fr
Pour une question d’ordre général sur les gestes barrières, les conditions du confinement, les symptômes du Covid-19, etc. Reportez-vous en premier lieu :
· aux questions/réponses répertoriées sur le site : www.gouvernement.fr/info-coronavirus
· au n° vert national (pour toutes questions non-médicales) : 0800 130 000 (appel gratuit)
· aux informations régionales disponibles sur www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr
• Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question ou que vous soulevez un problème spécifique et que vous avez besoin d’aide/de conseil, l’équipe dédiée de l’ARS se tient à votre écoute 7 jours/7.
Les opticiens et audioprothésistes se mobilisent pour répondre aux demandes urgentes pendant la durée du confinement
Afin de répondre aux demandes urgentes des patients durant la durée du confinement, les opticiens et les audioprothésistes ont mis en place un service minimum.
• Opticiens
Les trois syndicats d’opticiens, en lien avec le Ministère des solidarités et de la santé, ont mis en place un dispositif de service minimum destiné aux patients pour assurer le suivi des demandes urgentes, dans des conditions optimales de sécurité, tant pour le public que pour les personnels.
Un site permettant au public de connaître les permanences des magasins d’optique a ouvert ce mercredi à l’adresse suivante : www.urgenceopticien.fr
Dans ces magasins ouverts quelques heures par semaine, les patients peuvent renouveler des équipements cassés/perdus ou des équipements inadaptés (uniquement sur nouvelle ordonnance spécifiant le caractère d’urgence). Les magasins d’optique pourront aussi délivrer des équipements pour le personnel soignant dans le cadre du plan Covid-19.
En revanche, en raison d’un risque de transmission du Covid-19, les lentilles de contact et les produits d’entretien ne peuvent pas être délivrés. Les patients sont invités à porter leurs lunettes pendant toute la durée du confinement. Les examens de vue doivent également rester exceptionnels, en cas de nécessité absolue uniquement.
• Audioprothésistes
Les syndicats professionnels d’audioprothésistes mettent en place un service de continuité des soins durant la durée du confinement qui s’adresse à des situations prioritaires et urgentes : besoins des personnels soignants appareillés, surdités moyennes, sévères ou profondes, surdités pédiatriques, acouphènes invalidants.
Pour ces situations uniquement, des rendez-vous peuvent être proposés dans le respect des mesures barrières et de distanciation sociale.
Pour toutes les autres demandes, des informations et conseils sont délivrés par téléphone. Pour le renouvellement de piles, la vente à distance est privilégiée ou la personne est redirigée vers la pharmacie la plus proche.
Plus d’informations sur www.unsaf.org
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 122 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 24 mars, ce qui porte le total à 875 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville.)
• 263 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (au total, 340 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 115 sont retournées à domicile (2))
• 69 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (116 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie (2))
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 25 décès (2) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source GEODES Santé publique France au 24/03 14h
(2) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 25/03 14h
Suivi des décès dans les établissements médico-sociaux
L’application permettant la remontée quotidienne du nombre de décès survenus en établissement médico-social devrait être opérationnelle dans les tout prochains jours. Dès qu’elle le sera, l’addition des décès survenus à l’hôpital et de ceux survenus dans les EHPAD permettra de disposer d’estimations quotidiennes de la mortalité couvrant les 2 principaux lieux de survenue des décès liés au Covid-19 (ceux survenant à domicile ou dans d’autres institutions représentant une faible part de la mortalité liée au Covid-19). Ces données de mortalité quotidiennes pourront être accessibles au niveau régional et départemental.
Consultez les chiffres clés et les indicateurs de suivi de l’épidémie Covid-19 (par région et département) sur le site internet de Santé publique France :
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde
Des indicateurs de suivi de l’épidémie de Covid-19 mis à jour quotidiennement sur le site de Santé publique France
Sur sa page internet dédiée au Covid-19, Santé publique France publie chaque jour une série de chiffres clés et d’indicateurs de suivi (arrêtés à J-1 14h), particulièrement :
• Le nombre total de cas confirmés et de décès liés au Covid-19 en France avec une répartition par région uniquement.
Sur ces données, Santé publique France précise que « du fait de la difficulté de l’identification et de la confirmation biologique de l’ensemble des cas de Covid-19, les données présentées sous-estiment le nombre réel de cas. Dans le cadre du passage en phase 3, les recommandations étant maintenant de réaliser un prélèvement à visée diagnostique uniquement pour certaines catégories de patients, cette sous-estimation devient plus importante. Santé publique France prépare de nouveaux indicateurs pour assurer le suivi de l’épidémie à la phase 3 ».
Cette difficulté d’identification des cas confirmés ne permet pas à Santé publique France de publier la répartition départementale de ces cas. Toutefois, l’ARS Nouvelle-Aquitaine s’est engagée à communiquer cette répartition une fois par semaine (le vendredi), sur la base de l’avancée des investigations réalisées par la cellule régionale de Santé publique France. Ces données sont des tendances puisqu’elles ne prennent pas en compte les cas confirmés en cours d’investigation et l’ensemble des cas diagnostiqués par la médecine de ville.
• Des indicateurs de suivi de l’épidémie de Covid-19 via l’observatoire cartographique GEODES
Ces indicateurs sont issus des données hospitalières, des urgences et de SOS Médecins. On y retrouve notamment, par région et par département, le nombre de personnes actuellement hospitalisées, le nombre de personnes actuellement en réanimation, le nombre de personnes décédées et le nombre de personnes retournées à domicile depuis le 1er mars 2020
Rejoignez la réserve civique pour apporter votre aide sur des missions vitales dans le cadre de l’épidémie de Covid-19
Face à l’épidémie de Covid-19, le gouvernement appelle à la mobilisation générale des solidarités. La réserve civique est un espace d’engagement ouvert à tous, que l’on soit bénévole habitué des missions associatives ou que l’on souhaite pour la première fois donner un peu de temps et d’énergie à l’une des missions vitales portées par la réserve civique :
· Aide alimentaire et d’urgence : distribution de produits de première nécessité (aliments, hygiène) et de repas aux plus démunis,
· Garde exceptionnelle d’enfants : garde d’enfants de soignants ou d’une structure de l’Aide sociale à l’enfance,
· Lien avec les personnes fragiles isolées : maintien du lien (téléphone, visio, mail…) avec des personnes fragiles isolées (personnes âgées, malades ou en situation de handicap),
· Solidarité de proximité : courses de produits essentiels pour ses voisins les plus fragiles.
Pour cela, il suffit de s’inscrire sur le site jeveuxaider.gouv.fr
L’ARS renforce sa cellule régionale de renseignements dédiée au Covid-19
De nombreux appels de professionnels et particuliers sont reçus chaque jour par l’ARS Nouvelle-Aquitaine et sont traités par une cellule dédiée aux questions relatives au Covid-19. Pour compléter ce dispositif d’écoute, une adresse courriel est mise en place : ars-na-contact-covid19@ars.sante.fr
Pour une question d’ordre général sur les gestes barrières, les conditions du confinement, les symptômes du Covid-19, etc. Reportez-vous en premier lieu :
· aux questions/réponses répertoriées sur le site : www.gouvernement.fr/info-coronavirus
· au n° vert national (pour toutes questions non-médicales) : 0800 130 000 (appel gratuit)
· aux informations régionales disponibles sur www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr
• Si vous ne trouvez pas la réponse à votre question ou que vous soulevez un problème spécifique et que vous avez besoin d’aide/de conseil, l’équipe dédiée de l’ARS se tient à votre écoute 7 jours/7.
Les opticiens et audioprothésistes se mobilisent pour répondre aux demandes urgentes pendant la durée du confinement
Afin de répondre aux demandes urgentes des patients durant la durée du confinement, les opticiens et les audioprothésistes ont mis en place un service minimum.
• Opticiens
Les trois syndicats d’opticiens, en lien avec le Ministère des solidarités et de la santé, ont mis en place un dispositif de service minimum destiné aux patients pour assurer le suivi des demandes urgentes, dans des conditions optimales de sécurité, tant pour le public que pour les personnels.
Un site permettant au public de connaître les permanences des magasins d’optique a ouvert ce mercredi à l’adresse suivante : www.urgenceopticien.fr
Dans ces magasins ouverts quelques heures par semaine, les patients peuvent renouveler des équipements cassés/perdus ou des équipements inadaptés (uniquement sur nouvelle ordonnance spécifiant le caractère d’urgence). Les magasins d’optique pourront aussi délivrer des équipements pour le personnel soignant dans le cadre du plan Covid-19.
En revanche, en raison d’un risque de transmission du Covid-19, les lentilles de contact et les produits d’entretien ne peuvent pas être délivrés. Les patients sont invités à porter leurs lunettes pendant toute la durée du confinement. Les examens de vue doivent également rester exceptionnels, en cas de nécessité absolue uniquement.
• Audioprothésistes
Les syndicats professionnels d’audioprothésistes mettent en place un service de continuité des soins durant la durée du confinement qui s’adresse à des situations prioritaires et urgentes : besoins des personnels soignants appareillés, surdités moyennes, sévères ou profondes, surdités pédiatriques, acouphènes invalidants.
Pour ces situations uniquement, des rendez-vous peuvent être proposés dans le respect des mesures barrières et de distanciation sociale.
Pour toutes les autres demandes, des informations et conseils sont délivrés par téléphone. Pour le renouvellement de piles, la vente à distance est privilégiée ou la personne est redirigée vers la pharmacie la plus proche.
Plus d’informations sur www.unsaf.org
Point sur l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Aquitaine
L’épidémie poursuit sa progression dans notre région avec 122 nouveaux cas confirmés recensés par Santé publique France le 24 mars, ce qui porte le total à 875 cas confirmés dans la région depuis le début de l’épidémie.
(Pour rappel, ces chiffres ne comprennent pas toutes les personnes non testées Covid-19 identifiées par la médecine de ville.)
• 263 personnes sont actuellement hospitalisées (1) (au total, 340 personnes ont été hospitalisées depuis le début de l’épidémie dont 115 sont retournées à domicile (2))
• 69 personnes sont actuellement en réanimation ou en soins intensifs (1) (116 personnes au total ont été placées en réanimation depuis le début de l’épidémie (2))
• Depuis le début de l’épidémie, on déplore 25 décès (2) parmi les personnes hospitalisées.
(1) Source GEODES Santé publique France au 24/03 14h
(2) Source Santé publique France Nouvelle-Aquitaine au 25/03 14h
Suivi des décès dans les établissements médico-sociaux
L’application permettant la remontée quotidienne du nombre de décès survenus en établissement médico-social devrait être opérationnelle dans les tout prochains jours. Dès qu’elle le sera, l’addition des décès survenus à l’hôpital et de ceux survenus dans les EHPAD permettra de disposer d’estimations quotidiennes de la mortalité couvrant les 2 principaux lieux de survenue des décès liés au Covid-19 (ceux survenant à domicile ou dans d’autres institutions représentant une faible part de la mortalité liée au Covid-19). Ces données de mortalité quotidiennes pourront être accessibles au niveau régional et départemental.
Consultez les chiffres clés et les indicateurs de suivi de l’épidémie Covid-19 (par région et département) sur le site internet de Santé publique France :
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/articles/infection-au-nouveau-coronavirus-sars-cov-2-covid-19-france-et-monde