Succédant à la remise des trophées de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge qui récompensent les forces vives de la région, la cérémonie des vœux s'est déroulée vendredi dernier au centre des congrès de Jonzac en présence de Claude Belot, président de la CDCHS, Jérôme Aymard, sous-préfet, Raphaël Gérard, député, Bernard Lalande, sénateur, Claire Liaud, présidente du TGI, Nicolas Septe, procureur de la République, des conseillers départementaux, des élus et d'une nombreuse assistance.
Claude Belot est un optimiste. Son territoire, il le veut fort et entreprenant. Pas question de baisser la tête, de se laisser aller à la sinistrose. Chez lui, le moral est bon même quand parfois, au détour d’une passagère mélancolie, le doute pourrait s’installer.
Les traditionnels vœux sont l’occasion d’exprimer cette volonté forte. Déterminée. En ce centre des congrès, révélateur d’une architecture avant-gardiste, comment ne serait-il pas question d’avenir ?
Devant un nombreux public, le président de la CDCHS a rappelé la vitalité de la région et les bons résultats du monde viticole qui enregistre 54% de droits de plantation en Charente-Maritime dont 60% rien qu'en Haute-Saintonge. Outre l’agriculture, « nous sommes le territoire le plus industriel du Département » souligna-t-il en citant les créneaux porteurs dont le thermalisme.
Félicitant le talent des hommes et les femmes qui se mobilisent (entre autres les trophées Allary Archiac, Gétade Bussac-Forêt, TCH Mirambeau), il déclara « porter la Haute Saintonge en lui avec beaucoup de fierté ».
Quant au volet social, « nous luttons contre la précarité en créant des richesses » dit-il. Il insista également sur les efforts réalisés dans le sport, la culture et le tourisme pour que le Sud, longtemps isolé des grands centres, vive pleinement son évolution.
Adoptée fin décembre, la loi relative à "l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique" porte principalement sur les petites communes. Elle renforce les pouvoirs des maires et leur assure de meilleures indemnités, revoit des dispositions de la loi NOTRe et améliore les conditions d'exercice des mandats locaux. En Haute-Saintonge, 129 maires sont concernés.
L’agenda rural, quant à lui, est un plan d’action en faveur de la ruralité. Numérique, santé, culture, éducation, commerces et services, emploi et activité économique, écologie, il couvre de nombreux domaines qui touchent au quotidien des habitants. L’objectif de ces mesures concrètes est la cohésion sociale et territoriale.
S’y ajoute la protection des personnes et des biens par les services de gendarmerie avec la mise en place de dispositifs (police de proximité, participation citoyenne, lutte contre les violences conjugales). D’autre part, a été lancée une large concertation visant à élaborer un livre blanc de la sécurité intérieure. Des assises territoriales sont organisées dans chaque arrondissement (réunion à Jonzac jeudi dernier).
La proximité de la Centrale nucléaire du Blayais entraîne également la mise en place de plans communaux de sauvegarde.
Le sous-préfet s’attarda sur les bons résultats de la fréquentation touristique dans la région et sur l’emploi plus généralement, certains secteurs ayant des difficultés à recruter. 15 millions d’euros ont été débloqués pour la formation professionnelle.
Cette cérémonie s’acheva par le traditionnel verre de l’amitié.
Ah, les vœux ! Autosatisfaction, entre-soi, et petits fours. Souvent, le plus important n'est pas abordé. Il ne faudrait pas que les dégâts collatéraux, comme l'urgence climatique et l'effondrement de la biodiversité viennent troubler la fête…
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